Comme a son habitude, Kuro était fauchée comme les blés! Arrivée en bateau il y a quelques semaines de ça, elle se retrouvait sans le sou à devoir bosser pour gagner de quoi vivre! Et autant dire que dans un bled comme Sirup, elle n'avait pas des masses le choix : elle bossait dans la taverne du coin en faisant le ménage des chambres la journée et en jouant de la musique le soir. Beaucoup trouveraient ce mode de vie avilissant, surtout lorsque sa photo illustrait un avis de recherche à vingt millions de berries. Mais pas pour la pistolera. En effet, tous pensaient que la plus jolie demoiselle à avoir tenu une arme fabulait lorsqu'elle parlait de sa vie de pirate primée. Personne de sensé n'irait mettre une prime sur la tête d'une gamine comme Kuro! C'était tout bonnement inconcevable pour la plupart des gens. Une gamine si mignonne et si gentille, qui fait des ménages et joue de la musique ne peut pas être une pirate sanguinaire acoquinée à l'Empereur Red! Il devait forcément y avoir erreur sur la personne!
Bref, voilà notre héroïne légale assise en terrasse, en train d'accorder son violon. Une fois le son satisfaisant, elle posa l'instrument sur la table et entreprit de le lustrer à l'huile de lin avec un chiffon. Maintenant rutilant, la musicienne cala le violon entre son menton et son épaule, l'archet caressant les cordes qui laissaient échapper une mélodie de notes douces et entrainantes. Cette musique désuète, portée par l'air du soir, ne tarda pas à attirer les villageois. Et comme des papillons face à une flamme, ils regardaient Kuro se laisser porter par sa mélodie et virevoltait entre les badauds avec grâce sans s'arrêter de jouer! La pirate n'avait pas besoin d'utiliser sa musique hypnotique, son talent seul avait conquis l'assemblée qui ne tarda pas à se laisser aller à valser à son tour.
Une soirée des plus sympathiques s'annonçait sur Sirup!
Bref, voilà notre héroïne légale assise en terrasse, en train d'accorder son violon. Une fois le son satisfaisant, elle posa l'instrument sur la table et entreprit de le lustrer à l'huile de lin avec un chiffon. Maintenant rutilant, la musicienne cala le violon entre son menton et son épaule, l'archet caressant les cordes qui laissaient échapper une mélodie de notes douces et entrainantes. Cette musique désuète, portée par l'air du soir, ne tarda pas à attirer les villageois. Et comme des papillons face à une flamme, ils regardaient Kuro se laisser porter par sa mélodie et virevoltait entre les badauds avec grâce sans s'arrêter de jouer! La pirate n'avait pas besoin d'utiliser sa musique hypnotique, son talent seul avait conquis l'assemblée qui ne tarda pas à se laisser aller à valser à son tour.
Une soirée des plus sympathiques s'annonçait sur Sirup!