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[Quête] Le Sac de Bighorn

Première partie: ICI

[Quête] Le Sac de Bighorn Meria-viking-signa3-copie

海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Après deux jours, la météo était devenue plus clémente, permettant au jeune cornu de prendre la direction de Bighorn. Conformément aux instructions de Méria, il donna les consignes de cette dernière au contre-amiral Herltarson. Revenant en vie, ce qui était déjà un bel exploit, il expliqua aux deux pirates que les locaux acceptaient de payer la rançon. La Peste avait du mal à croire que la marine et les nantis de l’île plient si facilement. Tout cela n’indiquait rien qui vaille. Pour autant, elle n’était pas spécialement craintive. Les choses seraient différentes cette fois. La seconde rencontre entre la louve et le géant serait sans commune mesure avec la première, il ne pouvait en être autrement.


Contrairement à ce qui était prévu à la base, Méria, durant le temps où elle était restée enfermée, avait pensé que de donner rendez-vous sur place aux marins n’était finalement pas la meilleure chose à faire. Inspectant ensemble une carte trouvée sur place, les deux pirates avaient donc décidé de changer le lieu du rendez-vous pour un phare qui se trouvait à une dizaine de kilomètres de Bighorn.


Le jour venu, le trio quitta le village enneigé avec le roi sous le coude. Ledit monarque n’était pas en très bon état. Même s’il n’était pas particulièrement blessé, on ne pouvait pas dire que les flibustières avaient été aux petits soins avec lui. Peu nourri, manquant de sommeil et ses quelques blessures non prises en charge, il avait perdu de sa superbe, mais ses jours n’étaient pas comptés.


Avant même d’arriver sur place, les pirates se rendirent compte qu’elles n’arrivaient pas les premières. Fidèle à elle-même, Méria demanda donc au cornu de marcher devant, à environ cent mètres. Jouant les éclaireurs malgré lui, il approcha du phare. Plus bas, en contrebas d’une falaise escarpée, la mer était agitée à cause du vent qui soufflait. De manière globale, il fallait bien avouer que la météo du jour n’était pas si clémente, mais au moins le blizzard était passé.


Dans le plus grand secret, à seulement un mille marin, le sous-marin de la Louve était dissimulé et prêt à surgir en cas de danger. En d’autres termes, et contrairement à son habitude, la Peste avait prévu une solution de secours en cas de danger. Heltarson l’ayant déjà battu par le passé, mieux valait ne pas trop pêcher par excès de confiance. Depuis des mois, l’orgueil immense de la pirate l’avait conduit dans d’horribles situations et elle préférait éviter cela à l’avenir.


Arrivant finalement à destination avec Lamia à ses côtés, Méria ne manqua pas de constater que le contre-amiral l’attendait fermement. Son immense hache rouge posée face à lui, il y prenait appui en affichant un air ostensiblement colérique. Rien qu’à sa façon d’être, il montrait qu’il était là pour se battre. malgré tout, il se retenait bien de le faire. La vie du roi étant en jeu, il restait immobile, toisant les pirates de son regard sombre. Constatant la présence du monarque bâillonné, il grogna avant de faire un léger signe du menton. Sortant des rangs, deux soldats approchèrent. Chacun portait la poignée d’une grosse caisse en bois. La posant à dix mètres des pirates, il ne tardèrent pas à reculer.



« Votre paiement. Relâchez le roi.

- Bien sûr. On va vérifier qu’il y a tout d’abord.

- Dépêchez vous dans ce cas ! »



Furieux, le géant avait du mal à se retenir de se jeter sur les pirates. Malheureusement, l’épée de Lamia étant bien trop proche de la gorge du monarque, il ne pouvait se permettre ce genre de fulgurances.


« Mon ptit bouc, va compter. Deux cent millions, oublie pas. »


Si par hasard il y avait un piège dans le coffre, la perte du cornu ne serait pas bien grave. Vu sa faible utilité, mieux valait qu’il prenne ce risque potentiel. Pour Méria, cela semblait naturel.



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An'i commençait à sérieusement se remettre en question. Était-il à ce point faible qu'il devait s'écraser face à la première brute venue ? Tous les pirates de Grand Line étaient-ils aussi puissants ? Ceux du Nouveau Monde devaient être des monstres terrifiants. Le cornu se promit que s'il survivait, il trouverait le moyen de devenir plus fort. Quitte à se maudire pour l'éternité...

« - Mon ptit bouc, va compter. Deux cent millions, oublie pas. »

Quelle surprise.

Malgré tout, An'i était satisfait. L'île enneigée était en train de lentement plonger dans un chaos gluant dont il serait compliqué de s'extirper. Le jeune cornu s'avança d'un pas confiant vers le coffre imposant. Il ne croyait pas la Marine assez stupide pour l'avoir piégé, du moins pas tant le Roi ne serait pas en sécurité. Une fois devant le coffre, An'i l'ouvrit, les yeux émerveillés devant tant de richesse. Le jeune home n'avait jamais vu autant de billets. Ainsi de dos à Méria et Lamia, il était impossible pour les jeunes femmes de discerner ses mouvements. Heltarson en revanche, fixait de ses immenses yeux chacun de ses mouvements. le cornu se mit à compter, méticuleusement, et constata que le compte était bon. Les Marines, malmenés ces derniers temps, n'avaient pas voulu prendre de risque.

" - Les filles... "

Le cornu s'interrompit tandis qu'une pensée traversa son esprit tordu. Il était peut-être temps d'enfoncer le clou et de faire définitivement basculer Drum dans le chaos. C'était risqué, et il pouvait y laisser des plumes, mais l'occasion était trop belle.

" - Il en manque. "

Heltarson resta immobile, sidéré, tandis An'i profita de la surprise pour renverser le coffre d'un violent coup de pied.

" - Ils se sont foutus de vous !
- Foutaises !
- Vous allez les laisser vous prendre pour des idiotes encore longtemps ?! "

La bombe était lancée, et An'i comptait sur l'impulsivité de Méria pour déclencher les hostilités. Le cornu jouait gros, très gros.
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Et voila, ça chie, et c'était sur putain !

Mais bon, quelque part ça fait aussi parti du plan, même si c'était censé durer un peu plus longtemps, histoire que la seconde partie du plan se mette en branle, la bas le long de la cote.

Phase un, faire croire a tout le monde que tout ça n'est qu'une banale prise d'otage destinée à l'échange d'une tête couronnée contre une rançon en bons berrys. Phase deux, rassembler l'élite de la garnison cotiére autour de l'échange et de la sauvegarde du roi. Phase trois, profiter de l'affaiblissement des défenses pour lancer un assaut aussi rapide que brutale sur la ville délaissée. Phase quatre, faire l'échange et s'en tirer ?
Ah non, phase quatre, Méria veut absolument faire la peau de la bande de géants, sinon ce serait trop facile, et probablement pas assez sanglant pour la plus terrible louve de Grand line...

Et pendant que le cornu et le gérant du trésor s'engueulent sur les détails de la comptabilité, je rappelle a tout le monde que c'est nous qui tenons le type qui vaut du pognon ici.

- Alors comme ça on ne veut pas revoir son roi vivant et on triche sur le pognon ? J'ai l'impression que le gouvernement mondial a décidé de se débarrasser du régime local...
- Mensonges ! Vous essayez de nous duper ! Division géantes ! Lancez le plan neige !

Et voila que les quelques congères qui nous entourent se secouent soudain pour livrer place à une demi douzaine de géants couverts de neige façon yéti, dont la premiére action est une frappe combinée dans l'épaisse couche de neige du coin, générant malgré le terrain plat une véritable avalanche de neige qui engloutit Méria et l'otage, avant que toute la bande ne se rue vers nous !

Dans le den den que je porte sur mon poignet, je susurre rapidement quelques mots aux hommes qui attendent le signal.

- Tout le monde est la ! Allez y !

Et levant ma lame, j'entreprends immédiatement de truffer de plomb le géant le plus proche, avant de me jeter à la rescousse de ma louve préférée.

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海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Plissant les yeux, Méria avait du mal à comprendre le comportement des militaires. Qu'ils essayent de la duper était une chose, mais pourquoi rogner sur les berrys ? Soit ils remplissaient le coffre d'un leurre ou d'un piège, soit ils le remplissaient avec la somme convenue. Choisir la deuxième option mais s'arrêter en chemin n'avait pas grand sens, et la Peste trouvait cela étrange. Restant sur ses gardes, elle ne put qu'assister impuissante à l’escalade de la violence. Cela ne lui posa cependant pas le moindre problème. C'était de toute façon là qu'elle voulait en arriver.


Engloutie par l'effarante quantité de neige qui lui tomba dessus, Méria ne put rien faire d'autre que se tirer de là du mieux qu'elle le pouvait. Bien que fort peu sensible au froid, elle n'en demeurait pas moins fortement handicapée. Ralentie, elle se fraya un chemin vers la surface en tirant le roi vers elle grâce à ses mèches qu'elle allongea. Personne ne lui volerait sa proie tant qu'elle n'en aurait pas décidé autrement. Sortant la tête de la poudreuse pour voir que Lamia envoyait le message au reste des troupes, la Louve ne put s'empêcher de sourire. Se tirent hors de la neige tant bien que mal, elle vit trop tard le contre-amiral se ruer vers elle. En un instant, il se retrouva à son contact, comme s'il s'était téléporté. Armant sa terrible hache, il envoya vers la pirate un coup ascendant destiné à l'envoyer dans les airs, sans oublier bien sûr de l'éviscérer au passage. Prise de court, la jeune femme ne put que se contenter de se protéger avec le haki de l'armement. Encaissant le coup de plein fouet, son corps décolla pour atterrir quelques mètres plus loin dans le phare qui s'écroula littéralement sur elle. Dans sa malchance, elle avait heureusement eu la bonne idée de recouvrir son corps d'une armure de glace qui lui permit de fortement amortir le choc. Se relevant tant bien que mal des débris, elle vit qu'elle n'avait plus la main sur le roi. Le bon vieux monarque se trouvait entre elle et Heltarson. Tandis qu'elle se remettait difficlement sur pieds, elle assista impuissante à son sauvetage par cinq soldats, bien vite rejoints par un géant. Le colosse attrapa le monarque dans sa main et commença à fuir les lieux.



« Bordel de merde ! »


Même si le roi n'avait plus la moindre importance à présent qu'il avait joué son rôle et que la rançon était là, l'ego mal placé de la pirate l'empêchait d'accepter qu'on ne puisse la battre. Se ruant vers le souverain, elle fut interceptée par le chef de la division géante qui lui barra la route d'un nouveau coup de hache. Nullement surprise, Méria fut cependant contrainte de s'arrêter sur place pour parer, assistant impuissante à la fuite de Chalier.


« Tu te crois malin sale connard ?

- Le roi est sauf, et tu seras bientôt morte. Ne compte pas sur moi pour te laisser t'échapper une seconde fois.

- M'échapper ? Tu rêves mon gars, j'vais me faire des porte-jarretelles avec tes tripes ! »



Grognant de colère, le militaire écarta sa hache avant de venir l'abattre sur la pirate. Son coup était d'une puissance folle, mais il manquait à la fois de vitesse et de finesse. Esquivant d'un rapide pas sur le côté, Méria sortit une épée courte pour taillader la cheville du géant. Quelle ne fut pas sa surprise de le voir s'en sortir en lui mettant un coup de pied qui l'envoya voler dans la poudreuse. Affalée sur le dos, elle vit avec effroi le colosse bondir pour venir écraser son arme droit sur elle. N'ayant pas la moindre envie d’encaisser une attaque de cette envergure, elle se servit de ses cheveux pour tirer son corps plus loin, ce qui lui sauva la mise. Voyant que combattre ainsi ne la mènerait pas bien loin, la jeune femme prit quelques instant pour revêtir sa forme animale. À mesure qu'elle se transformait, elle devenait de plus en plus grande, jusqu'à finir par atteindre six mètres de haut. En poussant ainsi au maximum sa capacité à moduler son propre corps, elle était au maximum de sa force, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas tenir longtemps sous cette forme. Pour se donner du courage et motiver son alliée, elle hurla à la mort tandis que son cri résonnait sur les montagnes au loin.



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Dernière édition par Méria D. Marianne le Jeu 12 Oct 2023 - 15:04, édité 1 fois
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" - Excellent ... "

Tout se déroulait exactement comme il l'espérait : la Marine lançait l'assaut, Méria et Lamia se déchaînaient tandis que des billets de la rançon s'envolaient. C'était absolument parfait. L'absence d'une partie de la rançon lui permettrait plus tard de ne pas être confronté à son mensonge. Les yeux remplis de malice, le cornu profitait du spectacle en riant machiavéliquement à gorge déployée.

" - Ah, ah, ah ! Un pas de plus vers la résurrection de Joy Boy ! "

Subitement, An'i sentit une main froide s'écraser contre sa fesse. Il regarda le Roi qui venait de passer derrière lui en courant.

" - Désolé mais vous êtes un peu trop vieux pour moi Roi Chalier ! "

Roi Chalier ?!

" - Oh non ... "

Avant qu'il ne puisse réagir, de la neige se mit à recouvrir sa peau et à rapidement l'ensevelir tandis que son nez s'étirait douloureusement en une carotte pointue. Figé sur place, An'i réalisa qu'il s'était fait avoir comme un bleu. Il espérait d'ailleurs que les pirates n'avaient pas assisté à ce spectacle, autrement il y avait fort à parier qu'il termine en croquette pour loup.

Les soldats de la marine se rapprochèrent dangereusement du cornu, il fallait agir vite. An'i grimpa avec difficulté au sommet d'une immense colline enneigée qui surplombait le champ de bataille. Arrivé à destination, le cornu se laissa rouler le long de la pente. La neige ne cessait de s'agglomérer autour de son corps, formant une boule de neige géante et dévastatrice.

" - Je vais vomir ! "

Les soldats essayèrent de s'éloigner pour éviter de se faire écraser, sans succès pour une douzaine de soldat qui périrent sur le coup. An'i, dans sa forme de bonhomme de neige, n'avait aucun contrôle sur la boule qui devenait de plus en plus massive et puissante.

" - CHAUD DEVANT !!! "
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L'avantage des géants venant d'Oglaf, c'est qu'ils sont plutot fidéles a des traditions antiques que je connais bien, et pour cause, niveau valeurs antiques, les vertus chevaleresques qu'on m'a inculquées petites se posent la, et doivent ressembler assez à celles de ces monstrueux vikings. Et malgré leur passage dans la marine, la bande de géants respecte encore les conditions habituelles des duels et n'interviennent pas dans l'affrontement entre le contre amiral et la louve géante, préférant se refermer sur moi en attendant la victoire de leur chef.


Sur moi, parce qu'évidemment le cornu à disparu dés que ça a commencé a tourner au vinaigre...

- RENDEZ VOUS MADEMOISELLE ET TOUT SE PASSERA BIEN !
- Jamais !

Le premier géant qui se dresse sur ma route main levée avec l'intention visible de tenter de me saisir encaisse immédiatement une demi douzaine de balles dans le genou. Son visage affiche un air bêtement surpris quand sa jambe se dérobe soudain sous son poids et qu'il pique du nez dans la neige.


- PAS DE PITIÉ AVEC CES PIRATES ! A TOI BERNULF !

Un fer de hache aussi grand que moi fend le sol à l'endroit ou je me trouvais juste avant que je ne roule de coté. Trop de géants ! Beaucoup trop de géants ! Je me sens comme une souris au milieu d'une bande de gros chats. Une souris plus rapide mais une souris quand mème.


- JE LA TIENS !
- Essaye encore  !

Un Nodachi manque me couper en deux mais prenant appui sur la lame gigantesque je voltige habilement au dessus comme si j'esquivais un taureau furieux, des années de dressage m'auront au moins appris à esquiver ce genre de gros lourdaud, mais pour ce qui est de les atteindre.. Je roule a nouveau au sol et me redresse aussitôt, profitant de la  brève surprise de mes assaillants face a mes réflexes pour souffler dans le sifflet qui pend à mon cou... Normalement, si les gars ont fait le boulot, il devrait être dans le coin !

Un puissant barrissement me répond, et surgissant de la mer, un monstrueux hippocampe tout couvert d'acier se dresse sur la cote a coté du phare, et me repérant ile droit dans ma direction. Chopper ! Brave bête !

- OH ! UN CHEVAL !
- ATTENTION SIMPLET !

Le géant à la traine se retourne lentement dans la direction que lui indique ses collègues, pas assez vite pour éviter la boule de neige qui l'emplafonne de plein fouet et l'emporte si vite que même les géants doivent s'écarter de sa route pendant qu'elle file s'écraser sur le phare si violemment que la construction tout entière est ébranlée par l'impact.

De mon coté je me suis hissée en selle d'un bond quand Chopper est passé à coté de moi sans ralentir, et enfin la taille des géants, lance en main, je pousse un hurlement guerrier avant de filer vers le monstre à la hache. J'ai l'impression de revivre un tournoi. il lève sa hache pour m'attendre, et actionnant la gâchette de ma lance, je lui crible le bras de plomb, déséquilibrant sa garde juste assez pour l’empêcher de frapper avant moi, et au moment ou sa hache commence à descendre, je suis déjà à sa hauteur, visant haut, et lui enfonçant un mètre de lance à travers la gorge !

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海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Ne s'intéressant plus le moins du monde à ce qui passait autour d'elle, Méria n'avait les yeux rivés que sur son adversaire. Le géant était la seule chose qui pouvait avoir de l'importance à ses yeux en ce moment. Lui qui l'avait battu, lui qui avait humilié et forcé à fuir. Aujourd’hui, les choses seraient différentes.


« Approche enfoiré ! »


Contrairement à ce qu'elle venait de hurler, la Louve n'attendit pas la venue de l'ennemi. Toutes dents dehors, elle bondit vers le géant. Ses canines se refermèrent à deux doigt de sa gorge, mais le militaire parvint à la stopper et la renvoyer au sol. Tournant rapidement autour de lui, Méria chercha à lui sauter dans le dos. Bien plus rapide qu'il n'en avait l'air, Arnald contra la jeune femme avec le manche de son longue et lourde hache. Les crocs acérés de la pirate se refermèrent sur le bois et manquèrent de peu de la réduire en brindilles, mais son propriétaire ne laissa pas la chose arriver. Lâchant d'une main son arme, il flanqua un puissant crochet à l'animal qui fut contraint de lâcher. Alors au corps à corps, Méria ouvrit grand la gueule et un puissant jet de flammes bleues et froides qui ressemblait à s'y méprendre à un laser en sortit. L'attaque toucha le géant de plein fouet et parvint à le faire décoller de quelques mètres avant qu'il ne s'effondre sur le dos en faisant dangereusement trembler le sol. Y voyant là une magnifique occasion, la Peste bondit à nouveau. Heltarson parvint à l'empêcher de lui ouvrir la gorge avec ses crocs, mais il ne put rien quand elle commença à lui lacérer le torse avec ses griffes enduites de haki. Grognant de douleur, il ferma des bras autour de la maudite et se roula sur lui même. Faisant montre d'une souplesse impressionnante pour un individu de sa stature, il se releva d'un bond et commença à s'élever dans les airs avec le geppou. Se libérant finalement, il envoya une lame d'air en direction du corps de la louve qui fut propulsée droit vers le sol avant de s'y enfoncer. Le souffle coupé par le choc, Méria ouvrit stupidement la gueule, comme pour chercher de l'air. Tandis qu'elle se tortillait sur elle-même, elle vit avec horreur le géant qui lui tombait dessus. Faisant pousser les poils de son pelage, elle prit la forme d'une sorte de hérisson blanc aux épines acérés, mais cela ne découragea pas un instant le géant. Abattant sa hache, il passa à travers les poils puis l'armure de glace que la jeune femme venait de revêtir pour se protéger. Faisant fi de ses défenses, il l’obligea à utiliser le haki pour ne pas être littéralement coupée en deux. Terriblement touchée au dessus de la patte gauche, Méria reprit presque immédiatement forme humaine pour échapper à son assaillant.


Incapable de respirer ou de parler, son corps tremblait comme une feuille morte. Baissant les yeux vers son épaule, elle vit qu'une blessure béante s'y trouvait et saignait abondement. La douleur était présente, mais pour une raison étrange, elle était tout à fait tolérable, comme si son corps n'avait pas encore eu le temps d'assimiler l'information. Déglutissant difficilement tandis qu'elle arrivait finalement à reprendre son souffle, la flibustière contracta tous les muscles de la zone blessée pour faire cesser l’hémorragie. Sa blessure donna l'impression de se recroqueviller su elle-même, et elle arrêta de saigner. Y portant la main, elle releva les yeux vers le géant dont le regard fier et déterminé lui fit comprendre qu'il était particulièrement ravi de la tournure des événements.



« Autre jour, même résultat gamine. »


Folle de rage, Méria en avait presque la bave aux lèvres tant elle ne tenait plus en place. De que droit cet odieux fils de pute osait-il ainsi la provoquer ? Ce minable petit géant de pacotille jouait avec ses nerfs et elle ne pouvait pas le laisser faire. Figée sur place, la Peste le regarda approcher, hache levée. C'en était fini de jouer à présent, elle devait en finir le plus vite possible. Ne broncha pas, la pirate leva les yeux. En un instant, ses cheveux s'élancèrent vers la cible pour bloquer, ou au moins ralentir ses bras. Tendant les deux mains, elle renforça avec le fluide de l'armement et parvint à stopper le fer de hache. La seconde d'après, elle envoya dans sa structure interne une puissante vague de froid. L'acier gela sur place et cela ne tarda pas à se répandre sur le manche puis vers le géant. Par réflexe, il lâcha son arme pour éviter de se retrouver piégé. Reculant d'un pas, Méria se servit du retour à la vie pour se grandir et arriver jusqu'à environ quatre mètre de haut. Même si elle était toujours bien plus petite que sa cible, elle était dorénavant assez grande et forte pour se servir de son arme contre lui. Tournant sur elle-même, elle envoya un puissant coup ascendant destiné à toucher le géant à la tête. Le géant esquiva, mais le but de la pirate n'avait jamais été de toucher. Tandis qu'elle attirait son attention ailleurs, elle lui ligota les jambes avec ses cheveux puis les resserra l'une contre l'autre. Même si son équilibre était précaire, Arnald tenait debout, mais cela ne dura pas. Bondissant vers lui, Méria arma un coup descendant. Incapable de fuir, le géant chercha à bloquer, ce qui était justement ce qu’attendait la la jeune femme. Recouvrant l'arme glacé avec son propre haki, elle trancha net le bras gauche de sa cible. Retombant au sol en même temps que le membre amputé de son adversaire, elle resta insensible à ses cris de douleur. Lâchant le manche de la hache, elle se rua sur la jambe droite du militaire. Passant en forme hybride, elle fit pousser ses crocs avant de les planter derrière le genou de sa cible. D'un geste sec vers l'arrière, elle lui arracha un morceau de chair, mais surtout, lui sectionna les tendons. Dorénavant incapable de tenir sur cette jambe, le géant s’effondra au sol. Hurlant, tant de rage que de souffrance, il parvint à défaire ses liens et se remit à genou sur son autre jambe valide. La main sur son bras amputé, il cherchait tant bien que mal à empêcher son sang de couler.


« Même résultat tu disais ? Pauvre con ! Tu vas crever ici, je te l'avais dis ! »


En quelques secondes, le rapport de force s'était diamétralement opposé. Dorénavant, le géant était à sa merci. Il ne lui restait plus qu'à le cueillir. Souriant comme une démente, la jeune femme essuya sa fourrure ensanglanté du dos de sa main droite. Alors qu'elle faisait un premier pas en direction de sa proie, elle entendit plusieurs coups de feu. S'arrêtant net, elle sentit plusieurs vives piqures dans son corps. Baissant les yeux, elle vit qu'elle avait été touchée par trois balles, une au flanc, une à l'épaule et la dernière à la cuisse. Prise de court, elle tourna la tête vers les marins en ligne en train de tirer vers elle. Se laissant tomber au sol, elle recouvrit son corps de glace pour se protéger. La situation venait de lui échapper.



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Dernière édition par Méria D. Marianne le Dim 29 Oct 2023 - 16:26, édité 1 fois
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Les flocons de neige tourbillonnaient dans l'air, fondant sur le visage d'An'i gisant au sol. Toujours sous la forme d'un bonhomme de neige, le cornu avait été été éjecté hors de la boule de neige avant qu'elle n'atteigne le port. Il était là, allongé au sol, décapité et les carottes positionnées dans tous les sens. Le jeune prit le temps de reconstituer le puzzle qu'était devenu son corps, faisant attention à ne pas confondre les carottes. Cette forme comique se révéla donc bien plus utile qu'il ne pouvait l'espérer. Désormais pratiquement invulnérable, les balles ne le blessaient pas et il pouvait donc se mouvoir sans crainte de périr. Et ça... c'était une bénédiction étant donné la situation chaotique dans laquelle il se trouvait ! Du moins, tant que le Roi n'interrompait pas son enchantement.

An'i avait eu la chance d'observer l'incroyable combat qui avait opposé la louve au géant. Ce combat était digne d'une telle pirate. Grand Line regorgeait de terribles menaces et si le cornu avait bien compris une chose, c'était qu'il était loin d'être aussi unique et dangereux qu'il se l'imaginait. Ceci étant dit, il pouvait encore tirer parti de cette situation.
Le bonhomme de neige se dirigea vers Méria en bondissant rapidement tandis que plusieurs balles traversèrent sa neige. La jeune femme avait morflé.

" - Et bien... Vous abandonnez déjà ? "

Le but n'était pas de la provoquer, loin de là. An'i éprouvait un certains respects pour les deux femmes. Toutefois, il fallait reconnaître que la rousse ne se trouvait pas dans la meilleure des postures. Et peut-être que ce n'était pas si mal.

" - Il faut se dépêcher. "

Dans un moment solennel, An'i protégea Méria de certaines balles. Le jeune homme parvint à épauler la jeune femme jusqu'au géant, allongé, presque aussi blanc que cette neige qu'il teintait de rouge.

" - Vous semblez avoir un croc contre lui. Je ne sais pas pourquoi et je m'en fiche. Retenez simplement qu'aujourd'hui, moi, An'i, je vous ai aidé à accomplir votre vengeance. J'espère qu'un jour vous aurez l'occasion de me rendre la pareille. "

Le jeune se détourna, laissant la jeune femme face à au géant agonisant. Secrétant il espérait qu'elle ne tarde pas, ce n'était plus qu'une question de minutes avant que le Roi ne lui rende son apparence humaine (et sa vulnérabilité aux balles).
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Je brise ma lance dans le cou du géant en me couvrant d'un sang rouge vif pendant que d'une pression des jambes je fais volter ma monture a l'écart de la chute du corps du monstre. L'affrontement tourne visiblement en notre faveur, le contre amiral est au sol et vaincu, deux des géants sont hors de combat, et les soldats sentant que tout ça sent le sapin sont en train de faire corps autour du roi qu'ils trainent à l'écart avec l’intention affichée de quitter le champ de bataille avec leur suzerain en nous laissant le butin, parfait...

Et en plus notre ami cornu essaye de marquer des points en jouant les couvertures auprès de Meria. Trop mignon. Une couverture rendue assez facile par son look de bonhomme de neige, que le roi s’empresse de dissiper en constatant qu'il est en train de protéger son ennemi des balles.

- SOYEZ MAUDITES BANDES DE NAINES ! TIENS BON ARNALD ! J'ARRIVE ! SIMPLET ?! AVEC MOI !

Évidemment les géants n'entendent pas se replier comme les soldats, je suppose qu'a Erbaf comme chez moi, on ne quitte un champ de bataille que victorieux ou mort. Encore un truc que les pirates gèrent bien mieux que les chevaliers. Cela dit je me demande si mon avis n'est pas biaisé par le fait que l’après vie qu'on m'a vendu consistait essentiellement a servir pour un temps infini, des verres dans les coupes des mâles ayant obtenu une mort glorieuse. Possible...

Simplet suit les ordres et se jette sur Meria et Samedi, pendant que de mon coté je m'interpose sur le chemin du géant au sabre. Profitant de ma monture, bien plus agile sur la neige que le géant qui s'y enfonce jusqu'aux genoux, j'entreprends de tourner autour du monstre en me tenant à l'écart de ses coups de taille, jouant des avantages que me confère ma taille et ma vitesse pour me ruer dans chacune des failles qu'il laisse dans sa défense à chaque fois qu'il me loupe avec son sabre, faisant durer le combat jusqu'a ce qu'il saigne abondamment d'une douzaine de blessures, et que même pour un type de sa corpulence et de sa force, ça commence à faire beaucoup.

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海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Levant un regard agacé vers le cornu, Méria soupira. Qu'est-ce que cet espèce de petit cafard faisait encore là ? Ce combat était sa meilleure chance de filer à l'anglaise, mais non, il restait. À sa place, la pirate n'aurait pas réfléchi longtemps. Lui fausser compagnie était la meilleure chose à faire pour le jeune homme, mais il ne semblait pas le comprendre. Certains auraient été touchés par le geste d'An'i, mais pas Méria. Elle ne voyait en lui qu'un idiot bien trop naïf pour son propre bien.


« Abandonner ? Moi ? Nan, j'suis en train de me préparer une fondue, ça s'voit pas ? »


En dépit de son ingratitude exprimée de manière très claire, la Peste profita malgré tout de la présence du cornu. Se cachant derrière son corps fait de neige, elle avança jusqu'à sa cible.


« Te rendre la pareille ? Hahaha, mon ptit bouc, t'es pas croyable. »


Il était là aussi évident qu'une telle chose n'arriverait jamais. Méria n'étant pas une femme d'honneur, elle se moquait bien de ce qu'il pouvait faire pour elle ou non. Tant qu'il ne constituait pas une menace ou une gêne pour elle, il aurait la vie sauve, ce qui n'était déjà pas si mal. Toujours en partie protégée par une fine pellicule de glace, la jeune femme ne saignait plus. Cela ne voulait pas dire qu'elle était soignée, bien loin de là, mais au moins, elle ne se vidait pas de son sang comme le géant qui lui faisait face. Le contre-amiral, dont il était question, n'en menait plus très large à présent. Incapable de se relever et avec un bras en moins, il savait pertinemment que sa fin approchait. Son salut aurait pu venir de ses alliés, mais Lamia s'occupait d'eux. À seulement quelques mètres, la pirate en armure était justement en train de martyriser son adversaire. Personne ne viendrait aider Arnald, et il le savait.


« J'ai eu tort de te sous-estimer. »


Malgré la douleur et sa défaite évident, il restait digne et fier. Se relevant du mieux qu'il le pouvait, il agrippa sa hache dont le fer était brisé. Sa blessure au bras se remit à saigner abondamment tandis qu'il faisait appel à toutes ses forces pour se mettre debout. Bien que cela soit théoriquement impossible vu qu'il avait les tendons des genoux d'une jambe sectionné, il parvint à surprendre la pirate en se reposant sur le manche de son arme. Fier comme l'étaient les membres de son peuple, il toisait la jeune femme.


« C'est clair.

- Finissons-en.

- C'est prévu, t'en fais pas. »



La haine d'Arnald était presque palpable dans l'air, mais il ne pouvait plus combattre dans cet état. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était s’offrir une mort digne au combat. Droit comme un «i» il attendait stoïquement le coup fatal. Offrant à son adversaire un sourire carnassier, Méria laissa échapper un rire mauvais avant d'allonger ses cheveux. Enduisant leurs pointes du haki, elle perça le torse du géant pour lui arracher le cœur et le laisser tomber face à lui. Le militaire assista à la scène sans produire le moindre son, puis il tomba en arrière, continuant de nimber la neige de son sang.


« VENGEANCE ! HAHAHAHAHA !!! »


Quand finalement la Peste reprit ses esprits, Lamia en avait fini avec ses opposants et les marins n'étaient plus là. Quant au cornu, il reprit sa forme d'origine. Particulièrement satisfaite, Méria n'avait que faire de ses blessures. Cela pouvait attendre. Ne perdant pas le nord, elle chercha rapidement où était le coffre rempli de l'argent de la rançon. Une fois les billets éparpillés réunis, elle se rendit compte, en recomptant le tout, que la somme était bien là depuis le début. Tournant la tête vers An'i, elle lui lança un regard lourd de sens avant de sourire de toutes ses dents.


« Tiens, tiens, tiens. Tu me plaît bien toi finalement. »


Se tournant ensuite Lamia, elle ferma le coffre pour s'assoir dessus quelques instants.


« Si on en croit les coups de canon qu'on entend depuis tout à l'heure, l'attaque a bien été lancée. Si on y allait ? »



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- En avant !

Évidemment, le temps de dire en avant et Méria l'arracheuse de cœurs est déjà a nouveau changée en louve, et galope droit vers Bighorn en hurlant à la mort. Mais pour les simples mortel.les qui l'accompagnent, tout ne se fait pas si vite. Et entre le sanglage du coffre sur ma bête de guerre et la main secourable que je tends au cornu pour le hisser en selle derrière moi, on ne va quand même pas l'abandonner maintenant, il nous faut quelques temps avant de pouvoir filer à notre tour dans les traces de la Louve. Laissant derrière nous une neige piétinée, rouge de sang, et parsemée des cadavres de ce qui fut la division géante...

[...]


Quand nous arrivons en vue de la ville, comme l'a parfaitement perçue l’ouïe fine de notre chef de meute, la fête ici aussi bat son plein. Au large des digues de Bighorn, la silhouette massive et familière du Haut château est à l'ancre, nimbé d'un nuage de fumée et parcourue d'éclairs, pendant que ses trois rangées de canons déversent bordée après bordée sur la ville. Dans la rade, résultats de l'assaut que nous avons loupé, un navire de la marine dérive, désemparé, voiles et ponts en feu, et visiblement en proie a une évacuation désordonnée. De l'autre, que l’éperon du drakkar des hommes de Meira a proprement coupé en deux et envoyé par le fond, il ne reste que des sommets de mats qui pointent au dessus de l'eau...

En ville, les cloches sonnent dans un vacarme assourdissant, et si je ne savais pas ce qu'il est censé se passer la bas, la situation pourrait sembler parfaitement chaotique. Mais les choses sont ce qu'elles sont, et une attaque pirate est une attaque pirate. Au milieu d'un des quais, les voiles noires du navire de Meria nous indiquent l'endroit ou les choses sérieuses et le débarquement ont commencés, dans une autre rue, j'aperçois les montures serpentiformes de mes hommes charger un groupe de soldats...

Quel que soit l'assaut, il s'agit d'abord de s'emparer de l'endroit, d’empêcher les soldats locaux de se remettre de l'effet de surprise, localiser les regroupements et les disperser, interdire les barricades et les tentatives de fortification et d'isolement, terroriser les habitants avant qu'ils ne décident de profiter de leurs nombres pour s'armer et résister alors que nous les voulons pétants de trouilles et planqués chez eux. La clé d'un pillage réussie, ce sont des forces quittant la ville pour se regrouper, ou s'enfermant dans leurs forts en oubliant toute idée de contre attaque, nous laissant le temps de piller la ville avant de rembarquer pour disparaitre en mer...

Et avec la façon dont Meria vient de décapiter a la fois la force de frappe et le commandement de la marine, nul doute que l'affaire soit plutôt bien engagé. Quand à propager la terreur, moi, si j'étais à la place de tous ses gens en train de lever leurs yeux vers cette louve monstrueuse dont le hurlement vient de couvrir le bruit des cloche, je me ferais carrément dessus.

- Bienvenue dans la piraterie  Samedi ! Tu vas pouvoir pouvoir apprendre des meilleures !

Et d'une pression des cuisses sur ma monture, je la lance au grand galop droit vers les portes de la ville.


Dernière édition par Red le Mar 28 Nov 2023 - 11:09, édité 1 fois
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海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Enfin, la cité se dessinait sous les yeux de la Louve. Portant son regard vers l'horizon, elle affichait un sourire carnassier dévoilant toutes ses dents acérées. Pour faire bonne figure lors de l'attaque de Bighorn, Méria avait décidé de reprendre une fois encore sa forma animale. C'était une lubie classique chez les mangeurs de zoans après tout. Après un hurlement sinistre laissant présager le pire pour les habitants et les marins sur place, elle se lança droit en avant en compagnie de ses compagnons. Visiblement, jusque là, tout se déroulait particulièrement bien. Pour l'heure, le port était en bonne voie vers la domination des pirates et les défenseurs désorganisés avaient bien du mal à faire face. Comme cela avait été conclu plusieurs jours auparavant, quand les skjaldmös entendirent le long rugissement bestial de leur cheffe, elle surent qu'ils fallait pousser avec plus de férocité. Quittant le cornu et la chevalière, la Peste décida de se porter en plein centre de la cité. Bondissant de toits en toits, elle ne cessait de rugir pour terrifier les pauvres quidams déjà largement terrorisés. Ici et là, des fusils retentissaient, vaine tentative des soldats pour l'arrêter, mais rien n'y faisait. Avançant implacablement vers l'endroit où elle voulait se rendre, la pirate atterrit finalement au milieu de la grand-place. Autour d'elle se trouvaient pléthore d'échoppes et stands en tous genres. Il y avait fort à parier qu'une sorte de grand marché était en train de se mettre en place avant que l'attaque n'ait lieu. C'était l'intérêt des villes aussi touristiques, il y avait toujours de l'animation et des richesses. La zone était peu fournie en soldats et la flibustière put sans mal constater que les badauds environnants n'avaient rien de combattants. Malheureusement pour eux, cela ne changerait rien.


« Citoyens de Bighorn, je suis la capitaine Marianne, craignez mon courroux !!! »


Même pour elle, il fallait avouer que cela était un peu exagéré, mais elle avait toujours rêvé de faire une entrée fracassante de la sorte. Levant la tête au ciel, elle hurla si fort qu'elle figea sur place bon nombre de badauds. Leur répit fut cependant bien bref. Après avoir inspiré longuement, elle cracha un souffle de glace qui dévasta un bon quart du marché improvisé. Échoppes, victuailles, marchandises et simples innocents furent balayés de la même manière. En quelques secondes, il y avait déjà bien plus de victimes que l'on ne pouvait les compter. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, la Louve se rua vers les passants pour les étriper de ses griffes et les découper des crocs. En seulement deux minutes, elle était couverte du sang de ses victimes et seuls les cris désespérés de la population se faisaient entendre entre les hurlements de la bête. Se cachant péniblement sous les décombres d'une charrette en bois, une mère tentait vainement de protéger son enfant. Sans même véritablement s'en rendre compte, Méria les écrasa sous son poids avant de continuer à avancer.


Bien que la situation soit désastreuse pour les défenseurs, plusieurs sections de courageux marins virent rapidement au secours des civils. Se lançant dans un combat impossible, ils ouvrirent le feu sur la pirate pour attirer son attention et permettre au plus grand nombre de s'enfuir. Bien que louable, leur sacrifice n'apporta cependant pas beaucoup de répit aux locaux. Fort heureusement, l'arrivée d'un officier changea la donne. Bien incapable de reconnaître son grade, Méria vit cependant à son manteau long qu'il ne faisait pas partie de la fange rampante habituelle. Sans un mot, l'homme se lança en direction de la bête sabre à la main. Utilisateur du haki et du soru, il parvint à surprendre la pirate et lui entailla sévèrement le flanc. Reportant immédiatement son attention sur lui, la Peste tenta de le couper en deux avec ses griffes, mais l'homme para l'attaque avant de lui envoyer une puissante décharge électrique qui fit contracter ses muscles avant qu'elle ne s'écroule sur le côté. Grimaçant de douleur, la Louve vit la lame venir s'abattre vers sa tête et reprit in extremis sa forme humaine pour éviter le coup. Se rendant compte qu'elle était en réalité plus faible qu'elle ne le pensait, la faute à son combat avec cet idiot de contre-amiral, elle fut contrainte de prendre le menace au sérieux. Serrant les dents, la jeune femme se releva à la hâte et dégaina deux épées courtes.



* * *



Sur le port, les Skjaldmös, féroces guerrières sous les ordres de la Louve, commençaient à véritablement avoir la situation en main. L'attaque s'était déroulée en deux phases. D'abord, les chevaliers de Lamia avaient foncé par la mer sur le dos de leurs montures aquatiques et ensuite, les guerrières au bouclier avaient débarqué pour prendre la pleine possession des lieux. Filant ensemble, le galion et le skeid de Méria avaient lancés le débarquement pendant que l'imposant vaisseau de lignes médiéval restait dans la baie pour continuer son intense bombardement naval. La première attaque rapide des chevaliers ayant été un succès, l'arrivée des Skjaldmös se fit relativement sans encombres. Pendant que de plus en plus de marins fonçaient vers le port, les rangs des forbans s'étaient également renforcés. Posant le pied sur les quais ensemble, Hedda et Melkorka, les deux capitaines aux ordres de la Walkyrie, avaient été contraintes de joindre leurs forces ensemble. Cela n'était pas chose simple car elles ne pouvaient pas se supporter, ni l'une ni l'autre. En tant qu'ancienne seconde de la dernière Walkyrie légitime, selon elle, Melkorka ne pouvait tolérer de combattre aux côtés de la blonde qu'elle voyait comme une traîtresse. Même si Méria ne lui laissait guère le choix, elle ne se privait pas pour dire haut et fort ce qu'elle pensait, tant de la situation que de sa nouvelle dirigeante. L'ironie était assez palpable, car la haine que portait les deux femmes n'était rien en comparaison de celle qu'elles vouaient à leur cheffe. Chacune attendait le moment parfait pour tuer sa nouvelle capitaine. Malgré tout, avançant ensemble à la tête cent cinquante guerrière déterminées, les guerrières prirent possession du port. Cela ne se fit cependant pas sans plusieurs morts, fort heureusement, les pertes étaient bien plus grandes côté Marine. Tournant le regard au loin, la borgne, Melkorka jura dans sa barbe.


« Bordel, elle était sensée nous rejoindre ici, pas foncer tête baissée. »


Essuyant le sang sur son visage, Hedda haussa les épaules avant de retirer son épée du dos d'un soldat mort sous ses coups.


« Qu'importe, on a la situation sous contrôle.

- Pour le moment, peut-être, mais il n'y aucune garantie que ça continue ainsi.

- Sois pas si pessimiste, on a visiblement du renfort. »



D'un sec coup de menton, la blonde désigna Lamia qui arrivait en compagnie d'un illustre inconnu visiblement membre de la race des cornus. Fort heureusement, l'une des deux têtes pensantes avait gardé en tête le plan initial.


« Capitaine Lamia, quels sont les ordres ? »


Ce n'était peut-être pas leur cheffe, mais les deux Skjaldmös savaient pertinemment qu'elles pouvaient se mettre temporairement à son service. De toute façon, Méria était visiblement peu encline au travail d'équipe.



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An'i, en compagnie de l'intimidante Lamia, arriva aux portes de la ville. Son impatience était palpable, un désir frénétique d'en découdre. An'i, à présent, souhaitait que le saccage et le pillage de la ville portuaire soient une réussite. Il dégaina son sabre, le métal luisant à la lueur des flammes qui dévoraient les bâtiments.

La bataille était chaotique. Des cris retentissaient, les flammes crépitaient, et le vacarme du pillage emplissait l'air. An'i, au fur et à mesure qu'il affrontait les soldats de la Marine, ressentit quelque chose d'étrange, un trouble dans son esprit. Il commença à divaguer, à perdre pied dans le tumulte. Sueurs froides, battements de cœur irréguliers, il semblait plonger dans une vision.

Les hurlements des habitants et des soldats se mêlaient à une voix insidieuse qui lui chuchotait des paroles à peine perceptibles.

Tue ...

C'était comme si Joy Boy lui-même se manifestait dans le chaos. Les cris des habitants, les échos métalliques des épées, tout se fondait dans une cacophonie déconcertante. La réalité se dissolvait pour laisser place à une vision déformée. Joy Boy, cette figure mystique, lui parlait, s'entremêlant aux bruits de la bataille. Semer le chaos, répandre la mort sur les mers, tout cela pour hâter la résurrection de Joy Boy ne lui avait jamais autant semblé primordial.

Dans cet état de folie grandissante, An'i perdit toute notion de temps. Les soldats de la Marine tombaient devant lui, mais il ne semblait plus les voir vraiment. À chaque coup d'épée, il pensait entendre les pas de Joy Boy résonner plus distinctement.

Tue pour moi.

Le pillage, la fumée, le cri des victimes, tout devint un ballet macabre. An'i, ivre de sa propre vision divine, continuait de trancher, de tuer, chaque mouvement de son sabre orchestrant une symphonie morbide. An'i, dans l'étreinte de sa folie grandissante, se prenait pour le glaive vengeur, un ange libérateur envoyé sur terre pour répandre la volonté de Joy Boy. Son sabre, luisant d'une lueur inquiétante à la lueur des flammes qui dévoraient Bighorn, était devenu l'instrument de cette divine mission qu'il s'était lui-même attribuée.

Les hurlements des victimes, le crépitement des flammes, tout cela était devenu une symphonie funeste, une mélodie discordante qui accompagnait son délire messianique. Ses mouvements, autrefois fluides et calculés, étaient maintenant impulsifs, dictés par une force invisible qui le poussait à trancher tout sur son passage. Il se voyait comme le bras armé de Joy Boy, chargé de châtier les impies, de déchaîner le châtiment divin sur ceux qui osaient s'opposer à sa volonté. Ses gestes étaient empreints d'une cruauté presque divine, ou du moins c'est ainsi qu'il les interprétait dans son état altéré.

An'i, le glaive vengeur, continuait son avancée macabre à travers la ville en proie au chaos. Les soldats de la Marine, les citoyens terrifiés, tous devenaient des pions dans son jeu divin, des acteurs involontaires dans cette tragédie qu'il avait lui-même orchestrée. À chaque coup porté, il croyait entendre l'approbation silencieuse de Joy Boy. Chaque goutte de sang versée, chaque hurlement de douleur était une offrande à cette entité mystique qu'il avait élevée au rang de divinité.

Les témoins de cette scène d'horreur ne savaient plus discerner l'homme du délire, le criminel de la victime. An'i, dans sa propre saga démente, se croyait investi d'une mission sacrée, une mission qui transcendait les lois morales et humaines.

Bighorn, plongée dans l'obscurité grandissante de cette nuit tragique, portait les stigmates de l'ange libérateur dévoyé. Les flammes éclairaient son chemin, et son sabre, tel le glaive d'une divinité courroucée, continuait à s'abattre sur ceux qui osaient résister à la volonté supposée de Joy Boy.
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- Je crois que ce cornu est complétement taré... Ou est ce que vous l'avez trouvé Capitaine ?





- En pleine tempête de neige. Je présume que c'est comme ça que se font les rencontres sur Drum. Je crois que Méria l'aime bien. Mais il est complétement fou. Imagine qu'il pense qu'il doit plonger le monde dans le chaos pour ramener un être mythique qu'il vénère.
- Un religieux alors ? Comme les satanistes d'Hungeria ?  
- Ce n'est pas super clair, mais en tout cas il s'active. Par contre il faut le surveiller, le chaos ça a son charme, mais pour un pillage efficace il faut de l'organisation, et je le sens bien capable de tenter de tout cramer....

Et s'il y a une chose qu'on apprend très vite dans la piraterie, c'est qu'un truc qui brule ne profite a personne. Un incendie brule tout le monde sans distinction, et on ne pille que très mal un navire coulé ou une maison dont il ne reste que des cendres. Sans même parler du temps qu'on perd a attendre que le feu s'arrête. Heureusement, la lutte contre les incendies est l'un des rares points sur lesquels peuvent se mettre d'accord des citadins et des pirates.

Je ne sais pas ou es passé Méria, dont les hurlements glaçants ne se font plus entendre, mais je ne suis pas inquiète, après la liquidation de la division Géante, il ne devrait y avoir personne dans le coin capable de lui tenir tête, et je suis sur qu'on va vite la retrouver. Et en attendant, je profite de ma position pour assurer le commandement. Même s'il est clair que les Skjaldmös de la Louve ont le pillage dans le sang.

Je fractionne les guerrières et une partie de mon équipage en une série de groupes plus petit, chargés de ratisser a partir du port, repérer les baraques les plus riches, défoncer les portes, terroriser les gens pour qu'ils lâchent rapidement leurs richesses et balancer tout ça dehors ou d'autres équipes sont chargés de réquisitionner des charrettes pour rapatrier tout ça vers les navires.

A coté de ces équipes de pillage et de nettoyage, je charge deux groupes d'une cinquantaine de mes meilleurs cavaliers de sillonner les rues à toute vitesse, se tenant prêt à intervenir en soutien a chaque fois qu'un groupe de pilleurs tombe sur un ilot de résistance dont une charge de cavalerie pourra venir à bout. Entretenir le bordel, interdire une résistance coordonnée, maintenir la population sous pression et transformer peu à peu la panique en une résignation plus calme et plus rémunératrice..

- Gardez moi les incendies et le cornu à l'œil ! Et retrouvez moi Meria aussi !

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海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Plusieurs minutes après avoir quitté le port, les chevaliers de Lamia arrivèrent sur la place principale de Bighorn. Même pour des pirates chevronnés, la scène qu'il y découvrirent avait de quoi glacer le sang. En lieu et place du marché animé, l'on ne trouvait plus rien d'autres qu'un silence seulement troublé par les râles horribles des mourants. La belle neige qui recouvrait habituellement les lieux était gorgée de sang, souillée de la plus odieuse des manières. Au centre de la place, seule la silhouette de la Louve sous forme humaine était visible. Immobile, elle semblait en transe. Nullement impressionnés, les hommes de Lamia avancèrent. Pour seule réaction, Méria tourna la tête vers eux. Son regard était vide et son visage inexpressif.


« Nous devons revenir aux navires. Notre supériorité ne durera pas éternellement et la capitaine préférerait que nous quittions les lieux avant l'arrivée des renforts. »


Clignant des yeux, la Peste soupira avant de regarder autour d'elle. Hochant presque imperceptiblement la tête de haut en bas, elle se racla la gorge.


« En route. »


Même pour elle, il semblait y avoir une certaine limite à la cruauté. Bien que cela l'étonnait elle-même, sa soif de sang n'était peut-être pas si inextinguible que cela. Plusieurs centaines de tués en quelques minutes avaient suffit à repaître son appétit morbide. Presque absente, elle suivit les forbans montés en direction de la côte. Sur leur chemin, les pirates croisèrent quelques soldats qu'ils n'eurent même pas besoin de combattre car ces derniers fuyaient sur leur passage. Les forces locales avaient été brisées et dépassées, c'était un fait. Cela ne durerait cependant pas, bien vite, des renforts viendraient de l'extérieur et l'île ne serait pas laissée seule à son triste sort. Quand les cuirassés débarqueraient avec à leur bord des milliers d'hommes, les flibustiers seraient dépassés. Fort heureusement, ils ne seraient plus là avant qu'une telle chose n'arrive. Arrivant finalement au port, Méria retrouva Lamia, Triste-Lune et quelques Skjaldmös. Contrairement aux autres, elle revenait les mains vides, seulement couverte de quantité absurdes d'hémoglobine. Malgré tout, le pillage se déroulait particulièrement bien. D'abord la rumeur de la mort du contre-amiral Heltarson, ensuite le déchaînement de la Louve et du Cornu en ville, tout cela avait suffit à terrifier les locaux. Les civils se cachaient ou fuyaient, laissant derrière eux leurs trésors. Quand la Peste approcha de Lamia, elle vit que de nombreuses richesses étaient déjà à bord des navires, en compagnie de la rançon récupérée plus tôt.


« Je crois que j'en ai ma claque de cette île. On se tire ? »




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An'i, au cœur du chaos qu'il avait lui-même déclenché, sentit sa crise passagère s'apaiser. Les flammes qui dévoraient Bighorn projetaient une lueur dansante sur son visage, où se mêlaient l'excitation et la satisfaction fugace d'un accomplissement mystérieux. Rejoignant Méria et Lamia au milieu des ruelles tortueuses de la ville en ruine, il réalisa à quel point le pillage était organisé, méthodique. Les deux femmes semblaient être les architectes de cette destruction, orchestrant le chaos avec une précision déconcertante. Les cris lointains des habitants terrifiés, les fumées s'élevant des bâtiments en flammes, tout cela formait une toile de fond chaotique à leur entreprise destructrice.

Son regard, encore brillant de la frénésie précédente, se posa successivement sur Méria et Lamia. Dans la pénombre de Bighorn, les deux pirates semblaient des ombres mouvantes, des entités nées du tumulte qui les entourait. Une conviction grandissait en lui. Il sentait que les renforts de la Marine ne tarderaient pas. Le tumulte de la ville devait déjà résonner jusqu'aux oreilles attentives de la justice. Un sourire carnassier éclaira son visage à cette pensée.

Alors, comme une évidence dans ce tableau d'anarchie, une idée germa dans l'esprit du jeune homme. Il se dit que, en compagnie de ces femmes, il avait semé plus de chaos en quelques jours que tout au long de sa vie. Cette révélation frappa son esprit comme une illumination : les accompagner accélérerait de manière impensable la résurrection de Joy Boy. Son impatience et son excitation à l'idée de rejoindre Méria et Lamia se peignirent sur son visage et ses mains tremblantes. Le décor qui l'entourait était celui de Bighorn dévasté, une ville transformée en champ de bataille entre la décadence et la vengeance. L'air était chargé de l'odeur âcre de la fumée, et le crépitement des flammes ajoutait une symphonie discordante à la cacophonie de la destruction.

" - À vos côtés, les choses se terminent-elles toujours ainsi ?"

Il enchaîna sans attendre leur réponse.

" - Laissez-moi vous accompagner. "

Ce furent les secondes les plus longues de sa courte vie.
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[Quête] Le Sac de Bighorn Meria-viking-signa3-copie

海 賊

∆ Feat. Chevaliers du Lac ∆


Le cornu était un véritable petit diablotin. Avachie sans grande classe non loin des trésors rutilants provenant du sac de Bighorn, Méria l'observait. Une bouteille entamée d'hydromel à la main, elle en avala une nouvelle rasade avant de ricaner.


« La plupart du temps, ouais. »


Le petit gars avait le truc. Il plaisait à la Peste, elle devait bien l'admettre. Enfin, non, jamais elle n'admettrait une telle chose, mais elle le savait au fond d'elle sans chercher à le nier, ce qui était déjà rare. Pour autant, pouvait-elle se permettre de le prendre avec elle ? Cela lui semblait difficile. Les Skjaldmös n'étant que des femmes et sa misandrie étant toujours bien présente, il restait impossible qu'il rejoigne les Louves de Givre. Mais cela n'était pas un drame. Reniflant, Méria chercha le regard de Lamia. Les deux femmes échangèrent alors un signe d'approbation silencieux.


« Tu peux venir. On t'embarque sur Armada mon ptit bouc. Tu vas t'y plaire. »


Après tout, la cité pirate avait toujours besoin de nouveaux éléments prometteurs. Qui sait, peut-être qu'un des capitaines sur place le prendrait sous son aile. Elle pourrait alors se mettre en avant et expliquer que c'était elle qui l'avait déniché sur Drum. Tout cela serait fauté avec la réalité, mais ce serait pour lui faire un bel enfant. Avalant, la fin de sa bouteille, la louve se releva en secouant la tête. Elle était crevée et avait besoin de soins. Sa capacité à contrôler son propre corps lui permettait de ne pas se vider de son sang comme une truie, mais cela ne voulait pas non plus dire qu'elle était en bon état.


« Melkorka ! Viens me recoudre. »


Quittant tout ce beau monde, la Peste prit la direction de ses quartiers à bord du Mork Helvede, bien vite suivie par sa capitaine borgne. La femme la détestait, et elle le savait très bien. Cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle en avait dans les tripes pour lui désobéir. Même si cela lui coûtait, elle soigna sa cheffe sans faire d'histoires. Le temps que cela soit fait, les pirates avaient terminé de tout embarquer à bord de leurs navires respectifs. Les bras chargés d'or, ils quittèrent le port, non sans couvrir leur retraire de plus de tirs de canon. Il était hors de question que d'irraisonnés défenseurs cherchent à les poursuivre. Qu'ils pansent donc leurs plaies, ce serait déjà très bien. S'enfonçant, dans son lit, Méria gardait les yeux fixés sur une partie du trésor qu'elle avait fait transporter dans ses quartiers. Tout cela pour ça. Est-ce que ça en valait la peine ? Un large sourire carnassier ses dessina sur le visage de la rouquine.


« Bien évidemment... »




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