Usine de production d’une des plus grandes usines de jus de Cactus Town.
Quel jus me direz-vous ? La question se pose-t-elle réellement quand la localisation s’appelle « Cactus Town » ? Et bien oui. Il s’agissait pourtant bien de dizaines de milliers de litres de jus de cactus qui étaient en train d’être émulsionnés, produits, pressés, embouteillés tout ça que vous voulez. La nuit était tombée depuis peu sur le site et, depuis voilà maintenant une dizaine de minutes, le contremaître Bramart avait commencé sa sempiternelle ronde le long des cuves et autres appareils industriels divers et variés. Il ne le savait pas encore mais cette ronde en apparence banale allait sans nul doute devenir pour le pauvre hère un des pires moments de sa vie. Pourquoi ? Eh bien, dans quelques instants, le commando Tropicana, commandé par l’infâme bosco Arancia « Oasis » Pulco, allait frapper les cuves avec violence et déverser le divin nectar des contenants sur le sol impie et surtout non-stérilisé de l’usine, ruinant plusieurs mois de dur labeur.
Tapi dans l’ombre d’une grande citerne, Oasis, accroupi, semblait marmonner des paroles inintelligibles. Engoncé dans une immense cape fuschia bien trop flashy et le visage tout d’orange maquillé, le bougre semblait répéter. En tendant une oreille attentive, on aurait pu entendre quelque chose comme :
« C’est ça que vous voulez Bramart ? Finir englué ? Noyé ? Collé à tout jamais ? »
Peu désireux d’attirer les regards, l’homme semblait un peu emprunté dans son costume, lui qui d’habitude ne se départait jamais de son masque de poulet. Après quelques moments passés prostré ainsi, il sembla se recomposer et s’infligea quelques tapettes, irritantes vues de l’extérieur mais ô combien motivantes. Après une inspiration appuyée, il sortit de sa cache, brillant comme un néon à la lumière des spots de l’usine du lieu. Agrippant des deux mains une des échelles d’accès au dispositif de contrôle des cuves, il gravit cette dernière avec une aisance rare et posa ses pieds sur les plaques métalliques qui faisaient office de chemin. Tapotant de la paume les rambardes, il reprit une inspiration pour se donner du courage et entama sa course, faisant glisser les pierreries sur ses doigts contre le garde-corps. La bizarrerie ne manqua pas d’attirer l’attention de Bramart qui, d’un air sec, lâcha un « Hé vous ! Venez ici tout de suite ! » avant d’entamer la poursuite de l’intrus.
Le long des cuves, le bien aimé héritier des Pulco glissait à intervalles réguliers les mains sous son long manteau fuschia, portant la main à un objet aux formes peu distinguables, pour rapidement les jeter dans les cuves dans de jolis bruits de plouf. Jamais il n’aurait cru faire cela vingt-quatre heures auparavant. Mais bon, l’homme fait des plans, la vie les change. C’était bien ça le… Oups. S’embronchant dans sa cape trop longue, l’individu manqua de tomber tête la première dans un des fûts mais se rattrapa par une cabriole circassienne dont il avait le secret. Malheureusement pour lui, le contremaître avait rattrapé la distance et s’époumonait en lui hurlante dessus. Site sécurisé, nanani. Interdit d’entrer. Nanana. Il avait sans doute la détente un peu longue car Pulco dut sortir son flingue et lui poser sur la trogne pour détendre le gusse, qui ne manqua pas de laisser une trace amère de son passage au fond de ses braies. De l’autre main, il arborait l’avis de recherche fraîchement publié de sa bobine orangée. Arancia « Oasis » Pulco. 40 millions de berrys. Pas de quoi faire trembler les sphincters de la moitié de Grand Line mais quand même. Il laissa le contremaître peser ses options et lui sortir son speech savamment répété.
« La Flotte Fuschia ça vous parle ? Sixième flotte d’Aoi D. Nakajima. Vous vous rappelez d’elle non ? »
A voir le type blêmir, il en conclût que oui.
« Eh bien on est revenus récupérer des trucs ici pour le compte de la boss. Et on a des comptes à régler. A commencer par vidanger toute la merde que vous trafiquez ici. Jus de cactus ? Et pis quoi encore, dit-il en forçant de sa main de nouveau libre son interlocuteur à regarder le jus verdâtre glouglouter cinq mètres plus bas. C’est ça que vous voulez Bramart ? Finir englué ? Noyé ? Collé à tout jamais ? Tout ça que vous voulez ? Tututututu. On va vous débarrasser de tout ça. »
Regardant sa trotteuse courir, l’agent Cruise commençait sérieusement à baliser. Il avait réalisé sa part du contrat. Foutre un joyeux bordel et mettre des charges d’explosif dans chacune des cuves. Mais que pouvait bien foutre sa camarade ? Pour masquer sa peur d’être largué ici comme un minable agent de catégorie II, Costa Cabana éclata d’un gros rire bien bizarre comme le faisaient tous les pirates dignes de Grand Line. KAH. KAH. KAH. KAH. KAH. Puis il regarda de nouveau sa montre, encore plus nerveux.
Quel jus me direz-vous ? La question se pose-t-elle réellement quand la localisation s’appelle « Cactus Town » ? Et bien oui. Il s’agissait pourtant bien de dizaines de milliers de litres de jus de cactus qui étaient en train d’être émulsionnés, produits, pressés, embouteillés tout ça que vous voulez. La nuit était tombée depuis peu sur le site et, depuis voilà maintenant une dizaine de minutes, le contremaître Bramart avait commencé sa sempiternelle ronde le long des cuves et autres appareils industriels divers et variés. Il ne le savait pas encore mais cette ronde en apparence banale allait sans nul doute devenir pour le pauvre hère un des pires moments de sa vie. Pourquoi ? Eh bien, dans quelques instants, le commando Tropicana, commandé par l’infâme bosco Arancia « Oasis » Pulco, allait frapper les cuves avec violence et déverser le divin nectar des contenants sur le sol impie et surtout non-stérilisé de l’usine, ruinant plusieurs mois de dur labeur.
Tapi dans l’ombre d’une grande citerne, Oasis, accroupi, semblait marmonner des paroles inintelligibles. Engoncé dans une immense cape fuschia bien trop flashy et le visage tout d’orange maquillé, le bougre semblait répéter. En tendant une oreille attentive, on aurait pu entendre quelque chose comme :
« C’est ça que vous voulez Bramart ? Finir englué ? Noyé ? Collé à tout jamais ? »
Peu désireux d’attirer les regards, l’homme semblait un peu emprunté dans son costume, lui qui d’habitude ne se départait jamais de son masque de poulet. Après quelques moments passés prostré ainsi, il sembla se recomposer et s’infligea quelques tapettes, irritantes vues de l’extérieur mais ô combien motivantes. Après une inspiration appuyée, il sortit de sa cache, brillant comme un néon à la lumière des spots de l’usine du lieu. Agrippant des deux mains une des échelles d’accès au dispositif de contrôle des cuves, il gravit cette dernière avec une aisance rare et posa ses pieds sur les plaques métalliques qui faisaient office de chemin. Tapotant de la paume les rambardes, il reprit une inspiration pour se donner du courage et entama sa course, faisant glisser les pierreries sur ses doigts contre le garde-corps. La bizarrerie ne manqua pas d’attirer l’attention de Bramart qui, d’un air sec, lâcha un « Hé vous ! Venez ici tout de suite ! » avant d’entamer la poursuite de l’intrus.
Le long des cuves, le bien aimé héritier des Pulco glissait à intervalles réguliers les mains sous son long manteau fuschia, portant la main à un objet aux formes peu distinguables, pour rapidement les jeter dans les cuves dans de jolis bruits de plouf. Jamais il n’aurait cru faire cela vingt-quatre heures auparavant. Mais bon, l’homme fait des plans, la vie les change. C’était bien ça le… Oups. S’embronchant dans sa cape trop longue, l’individu manqua de tomber tête la première dans un des fûts mais se rattrapa par une cabriole circassienne dont il avait le secret. Malheureusement pour lui, le contremaître avait rattrapé la distance et s’époumonait en lui hurlante dessus. Site sécurisé, nanani. Interdit d’entrer. Nanana. Il avait sans doute la détente un peu longue car Pulco dut sortir son flingue et lui poser sur la trogne pour détendre le gusse, qui ne manqua pas de laisser une trace amère de son passage au fond de ses braies. De l’autre main, il arborait l’avis de recherche fraîchement publié de sa bobine orangée. Arancia « Oasis » Pulco. 40 millions de berrys. Pas de quoi faire trembler les sphincters de la moitié de Grand Line mais quand même. Il laissa le contremaître peser ses options et lui sortir son speech savamment répété.
« La Flotte Fuschia ça vous parle ? Sixième flotte d’Aoi D. Nakajima. Vous vous rappelez d’elle non ? »
A voir le type blêmir, il en conclût que oui.
« Eh bien on est revenus récupérer des trucs ici pour le compte de la boss. Et on a des comptes à régler. A commencer par vidanger toute la merde que vous trafiquez ici. Jus de cactus ? Et pis quoi encore, dit-il en forçant de sa main de nouveau libre son interlocuteur à regarder le jus verdâtre glouglouter cinq mètres plus bas. C’est ça que vous voulez Bramart ? Finir englué ? Noyé ? Collé à tout jamais ? Tout ça que vous voulez ? Tututututu. On va vous débarrasser de tout ça. »
Regardant sa trotteuse courir, l’agent Cruise commençait sérieusement à baliser. Il avait réalisé sa part du contrat. Foutre un joyeux bordel et mettre des charges d’explosif dans chacune des cuves. Mais que pouvait bien foutre sa camarade ? Pour masquer sa peur d’être largué ici comme un minable agent de catégorie II, Costa Cabana éclata d’un gros rire bien bizarre comme le faisaient tous les pirates dignes de Grand Line. KAH. KAH. KAH. KAH. KAH. Puis il regarda de nouveau sa montre, encore plus nerveux.
Dernière édition par Carnival Cruise le Ven 13 Oct 2023 - 15:49, édité 1 fois