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Entrée en matière

- T'as dit qu't'étais de la Marine !!?

En vadrouille depuis maintenant six bons mois, John traverse le monde à la recherche éternelle des responsables de la chute de Manshon. Ceux qui ont fait tomber la mafia. Lui qui en rêvait depuis toutes ces années, s'est vu prendre son du le jour où il s'apprêtait à prendre sa vengeance sur la mort de ses parents. Traquant depuis chaque marine et membre du gouvernement pour avoir des informations sur les responsables de cette mission, le chien noir en vient à atteindre l'île de Dead End pratiquant ce qui le rend vivant; abattre des clebs.

- Na' ch't'ai dmandé chi ou pouvait ch'arrêter là. Ch'ai pichine demain. commence à retorquer l'autre, la gueule en sang et la bouche gonflée d'hématomes.
- Ta gueule ! ... Ferme ta putain d'gueule !

La droite serrée, John frappe l'homme agenouillé face à lui, demandant pitié.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Quatre fois.
Cinq fois.
Six fois.

L'arcade sourcilière gauche saute sous les coups puissants de la brute au marcel blanc ensanglanté, laissant finalement ses os crâniens fondre en miette derrière les phalanges de l'ultimatum. L'un tombe au sol inconscient, la vie prêt à la quitter. L'autre, le souffle court, se dresse face à un public en feu ne demandant qu'une seule chose; voir à nouveau cet homme combattre dans une violence inédite à leurs yeux.

- Vous en voulez encore ?!

Les bras levés, encourageants les hommes et les femmes présents dans les gradins de l'arène, John commence à prendre goût à la célébrité, perdant momentanément ce pour quoi il se trouve ici. Il salue l'arène, la regarde froidement à la recherche de son prochain adversaire. Et sous les cris de la foule, un gamin se présente derrière lui. Le regard tourné derrière son épaule apercevant brièvement sa proie, le loup peut ressentir une certaine aura émanent de ce dernier.

- J'espère que tu sais ce que tu fait petit. Après ce combat, il ne te restera plus rien.

Dead End. 1629. Arène du Crack.
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Dead End, 1629.

Il se demandait encore ce qu’il foutait la. Déjà quelques mois que l’ancien marine d’élite se trouvait du côté de cette île de pirates et il n’y avait pas progressé. Une perte de temps. Enfin, le jeune neo-pirate profitait encore de l’arène du crack pour rencontrer des adversaires. Enfin adversaires… jusqu’à présent, Hunter n’avait rencontré que de la petite racaille et restait totalement invaincu.

Un peu plus au loin, ce soir là, Hunter avait observé cet homme au marcel en fracasser un autre. Une chance d’un beau combat ? Peut-être bien. Le déserteur s’avança jusqu’a la scène de combat, arrivant dans le dos du vainqueur du précédent combat.

Ses yeux rouges ne montraient aucune peur : il n’avait peut d’ABSOLUMENT rien. Même la Mort pouvait être effrayer par lui. « Tss. Avec ta gueule de sale con, je vais y jouer au Ping Pong dessus », lâcha-t-il avant de sortir ses mains des poches et attendre le feu vert.

« Si tu crois que ça sera plus facile qu’avec l’autre polchtron… Avec des gros bras la, tu t’es piqué à la testostérone ? Non mais abusé! Tu veux plaire à qui ? » Un petit rire. L’homme lance le combat et Hunter sort ses mains des poches pour se mettre en position. Pas besoin de jauger son adversaire, il en avait strictement rien à faire ! Alors, Hunter s’élança sur son adversaire du jour sans aucune élégance et tel un vrai bœuf pour tenter une frappe d’un crochet du droit.
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Les yeux perçants le regard noir du punisseur, ce gamin affiche une décontraction jouant à merveille avec l'irrespect qui l'incombe. Ce sale morveux se montre sans la moindre hésitation face au colosse que représente John par rapport à lui mais la peur ne semble en rien l'habiter. Une sensation étrange gagne alors l'âme du puncher et un léger rictus s'affiche sur son faciès baigné de sang de sa dernière victime.

- Et bah putain ... On dirait qu'ton père t'a léguer une énorme paire de couille à toi.

Le scrutant de haut en bas tout en le regarde de son mètre quatre vingt dix, Johnny reste le poing serré face à son nouvel adversaire. Son âme allait-elle s'alléger vis-à-vis d'un gosse souhaitant se battre contre lui ? Aucunement. Après tout, ils étaient dans une arène peuplés de tarés sur une île de tarés dirigée par un taré. A quelle heure la raison pouvait-elle le gagner ? Sûrement durant la vingt sixième heure. Mais comme elle n'existe pas, ça tombe à pic.

Dans sa fougue la plus folle, le bambin s'élance la tête dans l'guidon avant d'envoyer un crochet au mercenaire. Esquivant sans mal, laissant son frôler son visage, John tombe de son poids face à lui, avant d'enchainer d'un coup de tête faisant gonfler encore plus son nez déjà cassé. Mais sans ressentir la douleur, étant à son pic d'endorphines, il poursuit en profitant du choc pour lui foutre une balayette afin de le déstabiliser pour le laisser tomber au sol.

Et en bon combattant, voyant l'enthousiasme du gamin, John fait preuve de sagesse.

- Tu manques de vitesse et de force. Autrement dit, faut pas qu't'y mettes toute ta force. Frappe en transférant ta puissance de tes hanches à ton poing et relâche tout au moment de toucher. Là tu feras vraiment mal. Aller réessaye. Frappe moi.

Le fixant quelques courtes secondes, il s'avance.

- Frappe moi. Aller.

Il se rapproche de plus en plus.

- FRAPPE MOI !

Le visage en sang, le nez éclaté et les vêtements imbibés d'hémoglobine, Wagner affiche toute sa folie combattive.
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« Et ouais, et je vais te les faites bouffer mes couilles. » lui répondit-il d’instinct. Et alors même que le pseudo arbitre lançait le combat, Hunter ne se faisait pas prier pour prendre l’avantage et porter le premier coup à l’homme qui se prenait pour Musclor. Un crochet du droit, un. Bon, effectivement, l’homme n’était pas sans expérience et évita le coup avec évidence avant d’avancer tout le haut de son corps sur le neo-pirate et lui porter un coup de tête et assez puissant. Heureusement (ou pas), bien positionné sur sa jambe d’appui, Hunter encaissa le coup puissant. Son adversaire semblait profiter de cela pour porter un croche patte au niveau de sa jambe d’appui et le faire tomber au sol.

Le cul au sol, Hunter se retrouvait bien con et les spectateurs se moquaient déjà de lui. « Vos gueules, bande de merdes ! » s’exclama-t-il a leur intention alors que l’ancien marine se releva prestement. Bon, ça n’allait pas être de la tarte et il le savait. Mais déclarée forfait ? Abandonner ? Il ne connaissait pas ses mots.

« Mais ferme ta putain de gueule ! Tu t’es pris pour Le Professeur ou quoi ? » hurla-t-il. L’adversaire était proche de lui. Beaucoup trop proche. Sauf que Hunter avait des notions dans la bagarre : il n’était pas un simple novice. Plutôt agile, il feinta un coup de pied sauté mais usa d’une pirouette pour effectuer un coup de pied retourné, talon vers le haut du crâne du moche. Peu importait son état de survie, il allait tout donner. Des Berrys étaient en jeu, et il avait grandement besoin de sous.
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Le gosse en a dans l'bide.
Non, John n'a pas transpercé de son poing l'abdomen du gamin pour en sortir ses tripes. Pas encore. Et ayant provoqué le môme en lui demandant de le frapper sans remords, John commence à afficher une impatience prête à céder la place à sa folie meurtrière. Toutefois, avant que le compte à rebours n'arrive à sa fin, l'orphelin commença à charger la brute, lui donnant tout un tas de feintes et d'enchainements de coups en tout genre. D'une feinte suivait un coup et ainsi de suite. Même si ça se voyait qu'il avait un peu de connaissance dans l'art du combat, John riait à gorge déployé sous les cris béants du public.

Cependant il le voit. Il le ressent bien. Les efforts du petit deviennent de plus en plus intense, faisant reculer d'un pas le combattant au nez déformé. Prenant l'assaut de plein fouet, c'est après de nombreux coups de l'adversaire que John reçoit un coup à la tempe, lui assénant un K.O surprenant l'assemblée toute entière, le gosse en premier.

Tombant de tout son poids sur le sol terreux de l'arène, c'est dans les tripes d'un de ses anciens adversaires que le Wagner s'effondre, face à tous. Et alors que tous commencent à scander le nom de leur nouveau champion, il semble juste que l'extrémiste anti-gouvernement se soit endormi subitement avant de recevoir le coup fatidique. Ca y est, c'est sa saloperie de narcolepsie qui commence à refaire des siennes. La question qui se pose désormais, c'est dans quel état va donc bien finir l'arène.

La tête venant percuté le sol, c'est aussitôt que la brute se relève. Mais étrangement le gamin peut constater que l'expression sur le visage du bougre a  totalement changé. L'homme fixe le sol, se relève avec difficulté mais semble dormir debout.

- Putain où je suis ... T'es qui toi ? Et ... C'est qui tout ces gens là ?

John commence à fixer chaque personne présente dans le public et l'ambiance lui paraît macabre au possible. Commençant à trembler, il s'aperçoit que ses mains sont recouvertes de sang. Et en voyant les corps autour de lui, le gosse à ses côtés; il ne comprend rien. Est-ce les voleurs d'enfants qu'il a rencontré sur Jaya ? Comment est-ce possible ? L'ont-ils retrouvés ? Pourquoi ils lui hurlent dessus ? Certains lui demandent d'exécuter le gosse  face à lui ? Mais pourquoi ferait-il ça bordel !? Non ... C'est pas ça ... C'est eux. Ils sont les seuls qui trouveront la mort aujourd'hui.

- Tu vas l'buter oui !? On te paye pour ça enfoiré ! dit la plus grosse brute de la sécurité, en entrant dans l'arène pour les forcer à se battre après la fausse joie de la non victoire du petit.
- Derrière moi gamin ! ordonne alors John au gosse.

Il sort d'un de ses flingues accrochés à sa ceinture et explose la tête du géant. Un silence de mort retentit alors pour mettre un peu l'ambiance qui va bien et soudainement, l'arène entière sombre dans la terreur. Certaines civiles se mettent à hurler, les hommes appartenant tous à la piraterie commencent à menacer John et le gosse et un second trou du cul vient pour lui donner un coup d'pioche. Dégainant son deuxième glock, Wagner fait feu abattant l'inconscient.

PAN
PAN
PAN
PAN
PAN
PAN
PAN
PAN
PAN
PAN
Fait le pistolet sur le corps de l'homme maintenant déchiqueté par le plomb explosif.

CLIC
CLIC
CLIC
CLIC
Fait le doigté de John sur le chien du pétard déchargé. Il le recharge alors d'une vitesse ahurissante et le visage assombrit, à la limite de la démence. Il baragouine des trucs pas fou annonçant la mort de toute personne se trouvant dans cette foutue arène.

- Bordel ça va chier. VOUS ALLEZ TOUS CREVER ! AAAAAAAAAAAAAAAHHH !!!!
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Hunter ne se faisait clairement pas prier, de toute les façons, ce n’était pas son genre. Le gamin était un impatient, pour lui c’en était même une vertu. Bref, il esquissait plusieurs mouvements à l’encontre de son adversaire au nez cabossé : des feintes, crochets, uppercut et autres mouvements de pieds qui pourraient potentiellement faire mouche. Mais le bougre était résistant. Et encore qu’il n’utilisait pas le style aux huit impacts, se disant qu’il en avait pas besoin pour le detroncher. Enfin même, Hunter parvenait à faire reculer Musclor d’un pas en intensifiant les coups qu’il lui portait. Il n’allait pas s’arrêter en si bon chemin, le jeune trouffion connaissait ses capacités : l’habileté, la rapidité. Alors, il en profitait.

Et hop! La patate du futur qui arrivait dans la tempe de l’homme, le faisant tomber. Mais, Hunter, il n’était pas con hein. Il avait bien senti que son coup n’était pas assez puissant pour le mettre en knock out comme cela. « Putain! Fais pas semblant! Tu m’prends pour qui ? » qu’il criait. Mais le mec était au sol. Quasiment inconscient.

Ah. Non. En fait. Il se relevait, semblait à l’ouest. Le public était ignare. Ils n’avaient rien pigé de ce qu’il venait de se passer à l’instant. Un des costaud de la sécurité arrivait dans le dos du gaillard, et clic pan. Une balle dans la tête, l’homme tombait raide. Aucune réaction d’Hunter. Bon, il ne comprenait pas vraiment ce qu’il se tramait là mais il avait déjà vu bien des morts pour ne pas être apeuré. Contrairement au public…

M’enfin. Hunter était désormais pris pour cible alors qu’il n’avait rien fait, tout ça a cause d’un taré. Toujours à se mettre dans des situations rocambolesques. Un des gars de la sécurité arrivait sur lui d’ailleurs, paume ouverte, il la fracasse sur le gros ventre du balourd en y concentrant sa force et provoquant l’onde de choc pour le faire valdinguer. «  Trou du cul. » Et hop, un deuxième qui le chargeait, une pirouette et l’homme de sécurité se prenait un pilier de l’arène. Dans sa gueule.

« Bon, moi j’me casse. T’es un putain de fouteur de merde en fait ! » Et le Douglas commençait à s’avancer, remettant sa capuche et se trouvait mains dans les poches. Il fallait trouver un moyen de s’extirper de l’arène malgré le mouvement de foule. « John? C’est ça? Allez suis-moi! » Bon, il n’allait pas le laisser seul contre mille quand même.
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Voilà déjà deux des nombreux gorilles s'introduisant dans l'arène hors d'état de nuire, laissant un troisième s'approcher du gosse. Dans sa parano la plus totale, John l'aperçoit faire ses pirouettes qui lui semble si familière, avant de le neutraliser devant lui. Semble t-il que ce môme possède des facultés propre pouvant le sortir de situations délicates. Et ça, John apprécie grandement. Pas qu'faire de la garderie c'est son fort, mais les gamins qui traine dans ses pattes, il en a horreur. S'il devait avoir un fils un jour, il irait sûrement s'acheter des clopes. Ou du lait. Ou un truc qui lui prenne bien une bonne diz-vingtaine d'années. Ouais c'est ça, il ne reviendrait pas.

Et en parlant de clope, le stresse qu'il ressent depuis son éveil le pousse dans ses automatismes de toxico, embrasant non pas une mais deux clopes en même temps qu'il se fout au bec pour mieux gérer son angoisse. Enfin, c'est simplement une excuse ça. C'est donc deux tiges de tabac en bouche et deux flingues en main que John poursuit sa folie meurtrière tirant balle après balle sur les agents de sécurités.

La poudre et le sang. Voilà ce qui fait vivre cet enflure de John Wagner.

- Attention derrière toi !

En état d'alerte, ce fou a les yeux partout et guette de près le gamin qui lui demande de le suivre, voyant un pirate leur foncer dessus sabre en main. Le canon braqué sur l'ennemi, l'index presse la gâchette du flingue droit sans que rien ne se passe. Chargeur à sec. Et trop tard pour ramener le gauche, actuellement occupé à tirer tout autour pour abattre n'importe qui, John pousse du pied la crevette pour taper de sa crosse le frontale du clown en face de lui.

- Sale fils de pute de merde d'enculé de ta race !

Et tout un autre tas d'insulte qu'on ne comprend pas. Le clown tombe à terre et sans s'essouffler de son dialecte riche en vocabulaire, John ne cesse de frapper sa victime de la crosse de son pistolet. Sans le moindre arrête, l'acier vient se briser contre la carcasse du téméraire, cédant au bout d'un moment sous la pression des coups. Et une nouvelle fois, un crâne explosa dans l'arène du crack.

Sang et morceaux de cervelles se retrouvèrent sur le visage de ce psychopathe lui donnant un certains charme auprès
des fem ... auprès d'aucune personne viable mentalement sur cette terre en fait. Il se retourne alors vers le gosse qui se relève de sa chute, le prenant par les épaules une fois ses glocks rechargés et le fixe dans les yeux, son visage souillé de viscères.

- Ca va mon grand ?! Tu vas bien ?! Vas y j'te suis ! Sors nous de là !

Ben voyons, voilà maintenant qu'il compte sur Pinocchio pour s'en tirer. C'est malin.
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Hunter avait toujours adoré les combats. C'était clairement une passion qu'il semblait partager avec ce John. Hunter avait ce sourire sur le visage alors qu'il fracassait deux agents de la sécurité, des gros gaillards d'ailleurs. Bon, même s'il aimait autant que ça la baston, Hunter se disait qu'il ferait mieux de déguerpir de cet endroit. John l'alertait sur un ennemi qui arrivait dans son dos, il se retourna vivement mais son nouvel ami fut bien plus rapide que lui. Un coup de pied et des coups de crosse : radical. Bon, il se déchaînait même un peu trop jusqu'à ce que le crâne de l'ennemi n'explose. « Berk! Tu dégoûtes là, vraiment! » En voyant les bouts de cervelle et le sang sur le corps du John.

« Mais tu te prends pour qui?  » Genre, il lui parlait comme s'il était son père et ça, Hunter ne l'appréciait clairement pas. Il haussa les épaules et, encapuchonné et mains dans les poches, le jeune homme regarda autour de lui pour y trouver une issue. « Bon, on est dans la merde ! Par là? Ouais, allez.  » Hunter parlait tout seul, mais autour de lui, il y avait bon nombres de pirates et autres civils. D'ailleurs, il remarquait que la situation s'était tournée vers un scénario assez drôle : une bagarre générale. Cool. «  Faut qu'on en profite pour se barrer d'ici.  »

Il n'attendit donc pas, Hunter prit la première voie qui s'offrait à lui. Cette fois-ci, pas d'ennemis à portée de main et ils purent sortir de l'arène de combat et découvrir la lumière du jour. «  Bonne nouvelle, on a réussi à sortir d'ici.  » Et, Hunter entendait encore le grabuge, initié par John, à l'intérieur de l'arène. «  Tu m'expliques ce qu'il t'a pris ou...? » demanda-t-il à l'intention de John. «  Ca m'a donné soif, tout ça.  »
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Le bordel ambiant dans l'arène commence a faire un sacré barda et sans le savoir, sonne le glas de la miséricorde qui s'avance peu à peu en direction de John et de Hunter. Pour le moment, c'est la goutte au front que ce taré de Johnny poursuit sa quête accompagné du gosse se présentant sous le nom de Hunter. Un nom qu'il ne retient pas et pour cause, l'état dans lequel il se trouve est démentiel. En pleine crise de somnambulisme, le voilà qui tire sur tout et tout le monde, à la moindre montée de stress. Mais qu'est-ce qu'il se passe lorsque le stress ne redescend jamais ? Une folie meurtrière. S'il pouvait les compter, il lui faudrait au moins encore deux ou trois paires de mains pour totaliser le nombre de personne qu'il vient de refroidir.

Heureusement pour ce psychopathe, Hunter est là pour le sortir de cette merde bien puante dans laquelle il les a mit. Dans les couloirs des coulisses, les deux comparses arrivent enfin à sortir de cet enfer et de l'obscurité, nait enfin la lumière. Une lumière pas si bienveillante en tout cas puisque face à eux, se dresse alors une marée humaine armée jusqu'au dent, commandé par une créature que John semble connaître.

- P'tain regarde gamin, la taille de leur clébard ! C'est incroyable ça ...

Sans s'en rendre compte, John complétement à l'ouest prend pour un chien un lieutenant du grand Corsaire Jack Calhugan, Dorlus Le Loup Blanc. Il se tourne alors vers Hunter, le prenant soudainement pour son fils.

- T'as réussi à nous sortir de là. Tu veux que je t'offre un chien comme c'ui ci ? Par contre j'te préviens, c'toi qui t'en occuper- !

En une fraction de seconde, le Minks de sa taille des plus imposantes tape une accélération de tous les dieux avant de percuter John de plein fouet, l'envoyant percuter le mur d'enceinte de l'arène. Eclaté dans les débris, John est mis hors d'état de nuire pour de bon. Désormais, il peut enfin dormir comme il se doit.

Etrange de ne pas pouvoir s'amuser sur les terres d'un des sept Corsaires quand même ...
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« Et merde… », conclua-t-il alors que Hunter et John avaient tout juste réussi à sortir de cette arène puante et ensanglantée. Mais, face à eux, il y avait une armée humaine. Réellement. A leur tête, une sorte de chien humain. Un homme qui avait mangé un fruit du démon zoan ? Non, il le connaissait. Après tout, cela faisait un petit temps que Hunter était sur Dead End. John semblait terriblement à l'ouest. « Attends, non! » Il soupira. « C'est pas du tout un chien.... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, à vrai dire.

Hunter se recula d'un coup, le Mink avait chargé incroyablement vite pour fracasser le John et le mettre hors d'état de nuire. Sacrée vitesse, sacrée force quand même. Lui qui n'avait pas vraiment fait le poids contre le Johnny, ce dernier n'avait pas fait le poids également contre l'un des membres d'équipage d'un des grands corsaires. « Ah ouais, tu blagues pas toi! »

Hunter souriait. Il n'était pas débile. Il le savait d'avance : il ne fera pas le poids face à ce mastodonte et la petite armée qu'il avait à ses côtés. « Bon, ok, je me rends ! » Il leva les mains, et on lui passa les fers aux bras. Bon, il avait un plan le petiot : s'enfuir de la prison et se casser rapidement d'ici.
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