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Discussions, découvertes et questions sont au rendez-vous. Ft Reyson D. Anstis

Depuis l’acceptation de l’Omnisciente de la main rouge, elle s’était installée dans une des petites cabines. Elle n’avait pas particulièrement besoin de beaucoup de place, juste un lieu ou déposait le peu de son matériel, un lit et suffisamment de place pour y déployer son laboratoire portatif. La rousse était peu matérialiste, mais le peu qu’elle possédait lui tenait à cœur. L’espace avait rapidement été envahi par les plantes, que ce soient les spécimens qu’elle avait récupérés à la base Bulgemore, durant son voyage sur Whiskey Peak et autre. Il y avait ceux qu’elle avait récupérés ici aussi à Armada. Avec son désir de protéger les plantes, elle avait été bénie par la présence de quelques pousses rebelles qui avaient su trouver la force de vivre dans un environnement hostile. Ainsi, elle les avait récupérés pour les aider à continuer de grandir pour ensuite les replanter plus tard. Dans tous les cas, le changement d’environnement, entre le Kraken à celui-ci avait fait des miracles sur la personnalité de la scientifique. Son corps avait fini par retrouver le stade saisonnier de l’été, sa peau naturellement bronzée semblait tirer sur le vert dès qu’elle se retrouvait sous la voûte végétale du Grove. Ses yeux avaient le ton d’un vert vibrant de vie et ses lèvres avaient retrouvé la teinte plus rouge sanguine. Même l’épaisse masse rousse qui lui servait de chevelure semblait plus volumineuse et en vie qu’à son arrivé.

Ainsi, la sauvageonne avait trouvé un baume pour son mal de ‘vie’, l’absence de végétation avait été temporairement remplie par le travail de scientifique qu’elle avait dégoté ici. Son large éventail de connaissances avec les plantes lui avait permis de vendre sa cause auprès de la dirigeante temporaire de la main rouge qui avait semblé assez satisfaite de l’ajouter à ces connaissances. Ainsi, depuis quelques jours, Helia butine d’une plante à une autre dans le cadran, prenant ses marques, découvrant le moindre recoin, grimpant même les racines géantes du Groove 20 sans la moindre crainte pour en découvrir les merveilles cachées du lieu. Elle se permit aussi de prendre conscience de l’installation agriculture, animalière et poissonnière même si les deux dernières n’étaient pas dans ses spécialités, toute connaissance était bonne. Autant plus, la demoiselle pouvait peut-être avoir une idée de génie dans l’amélioration des récoltes en utilisant les plantes si elle connaissait un minimaux du sujet.

Elle se trouvait chez elle, le nez dans des notes qu’elle relisait sur la culture agricole de la main rouge quand un coup frappe à sa porte. Elle soulève le nez des écritures, tournant la tête vers l’ombre qui se dessine sous la porte. Elle est installée dans un coin de la pièce, coincée entre une bibliothèque à moitié rempli de livres à la reliure usée, de cahiers de notes, de plantes en pots et son laboratoire portatif déployer. Elle dépose le journal sur le coin de la table du laboratoire et soulève sa grande silhouette. Elle avait pris la peine d’enfiler des vêtements humains, laissant la tenue végétale au placard pour revêtir son habit de travail vert kaki et son top sport noir. Son épaisse chevelure rousse flottant dans son dos. Elle ouvre la porte en grand posant ses pupilles vertes sur la silhouette masculine qui se dessine devant la porte. Elle l’observe un instant avec curiosité, laissant traîner ses yeux sur la chevelure foncée et ensuite sur les traits qui varient entre sévérité ou de neutralité, il était difficile à dire vu qu’il n’avait pas parlé encore. Il y avait quelque chose d’intimidant chez la figure, si la demoiselle était celle qui décortiquait d’ordinaire les gens, cette fois-ci, elle avait l’impression que c’était elle qui vivait le sentiment.

‘’Bonjour… Je peux vous aider ?’’

Heliam avait une bonne mémoire et elle était sûre de n’avoir jamais vu où encore croiser le chemin de cet homme en particulier. Elle jette un coup d’œil en arrière de lui, remarquant les quelques personnes qui échangeaient des regards d’interrogations entre elles. Il était visible que la figure devant elle était important et connue, mais Helia ne la connaissait pas, ce qui l’inquiète légèrement. En même temps, elle était en sécurité ici non ? Les gens ne s’attaquaient pas entre eux en pleine rue… Non ?


“Is the land a source of belongings, or a source of belonging ?”

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Attends, attends, répète ? Sur le chemin retour de Marineford, Red a fait quelques prisonniers qui ont subi un interrogatoire en arrivant ici, sur Armada. Jusque là d’accord. Mais il y a parmi eux une femme qui a clairement avoué participer à des expériences pour lutter contre mes hormones au profit de la marine et qui est libre de ses mouvements ? Et si elle est là pour accéder à des échantillons hormonaux ? Après tout, il y a une boutique toute trouvée au sein de mon cadran et c’est sans aucun doute un très bon moyen d’améliorer ses recherches. Je me suis attendu à ce que la marine tente de mettre quelque chose au point pour contrer mes pouvoirs, mais que l’une des scientifiques vienne jusqu’ici, avoue ses activités et puisse se déplacer librement ? Soit il me manque une information soit le monde est tombé sur la tête.

Ni une ni deux, je me mets en route jusqu’à l’adresse où elle a élu domicile, dans le quartier de la Main Rouge. Je n’en suis pas le propriétaire, mais je n’ai qu’à la trainer jusque dans mon cadran pour que mes propres lois s’appliquent non ? Et puis, après Marineford, toutes les excuses sont bonnes pour que j’évite de penser à mes propres émotions. Alors je saute sur cette opportunité en or de me changer les idées et éventuellement passer mes nerfs sur quelqu’un. C’est là. J’ai frappé à la porte. Je fais quoi quand elle ouvre ? Je lui hurle dessus ? Je la soulève par le cou en entrant chez elle ? Je la fais ployer le genou avec mon aura royal ? Je…

« Mia ? »

Le parfait sosie de Sybil Mia m’ouvre la porte, celle qui s’occupe de mon cadran et mes affaires en mon absence. C’est une blague ? Mia me fait une farce ? Non, ce n’est pas son genre. D’utiliser une rousse oui, étant donné mon passif avec Izya, mais pas elle-même. Ca ne peut pas être elle. La scientifique s’est déjà amusée avec mes hormones et est parvenue à copier l’apparence de ma seconde sur Armada ? Pourquoi ? Dans quel but ? D’un geste rapide j’empoigne son col et la soulève sans difficulté avant de claquer la porte derrière moi.

« Personne ne se mettra entre le gouvernement et moi. Qu’essaies-tu de faire ici ? »  
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Elle et l’homme se dévisagent un instant, le silence semble s’installer de manière presque inconfortable. Heliamphora est de plus en plus mal à l’aise face à l’inconnu qui finalement murmure un nom ; Mia ? Elle ne connaissait pas ce nom et clairement si l’homme s’attendait une telle personne, il s’était trompé de place. Elle allait s’exprimer doucement, le renvoyer gentiment quand l’aura de la personne se transforme. Les poils de sa nuque se redressent, elle ouvre grand les yeux tandis que la main de l’homme l’attrape par le cou. Elle montre immédiatement les dents, dévoilant les canines félines. Son visage se déformant pour instinct de survie. Ses deux mains viennent attraper l’avant-bras muscles et ses ongles se plantes dans la chair pour injecter un poison paralysant. Elle ne connaissait rien de cet homme et à peine arrivé chez elle, il l’attaquait.

Dans le même mouvement du reculons, sentant ses pieds perdre la stabilité du sol, ses jambes agiles viennent s’enrouler autour des hanches, serrant dans un étau la taille pour lui permettre d’avoir un appui et évite de suffoquer davantage sous son poids et les phalanges autour de son cou. Sa respiration rapide et son pouls frappent contre la paume serrée, offrant un tambour sanguin à ses oreilles. Elle regarde la porte se refermer derrière elle et un grognement s’échappe de sa gorge. La tirade de mot la surprend ensuite, assez pour faire apparaître de la surprise sur son visage et faire poser ses prunelles sur celui de l’homme.

‘’Pardon ? Je ne sais même pas qui vous êtes, encore moins cette Mia ! Clairement, tu me mélanges avec une autre personne. Pour ce qui est du gouvernement, je n’en ai rien à cirer, tu es libre de faire ce que tu veux ! Tout ce qui m’importe, son mes plantes et mes recherches en botanie ! Heliamphora, si vous voulez des infos sur moi, allez voir Red, Léo ou Aquila, ils pourront vous confirmer que je ne suis pas avec le gouvernement !’’ Lui lance-t-elle amère au visage.

Ses mains se serrent un peu autour de l’avant-bras, tout comme ses jambes autour des hanches. Elle avait la vague impression que s’il décidait de mettre fin à sa vie, elle ne pourrait pas y faire grand-chose, mais la bête en elle, son instinct de survie lui souffle de se battre, et ce, jusqu’aux dernières secondes. Ses pupilles dérivent vers son laboratoire scientifique et toutes ses notes, elle avait tellement d’idées de projets, elle ne voulait pas mourir maintenant !


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Enfin je retrouve mon Reyson ! Même s’il est en froid avec moi depuis que je lui ai désobéi à Marineford pour lui sauver la vie, je peux continuer de l’observer et c’est tout ce qui m’importe, c’est tout ce que j’ai toujours connu. Assise en tailleur dans le monde miroir, j’observe la réalité à travers le médaillon que porte le pirate métamorphe. Je vois ce sosie de Mia lacérer le bras de Reyson, mais elle n’est clairement pas à la hauteur, il tient littéralement sa vie dans la paume de sa main. Pourtant je n’aime pas voir le corps de Reyson être abimé, mais je me retiens d’intervenir : il n’apprécierait pas. Et puis j’aime le voir comme ça : il contrôle la situation, il est le maître, il s’exprime pleinement ! Et les paroles qu’elle prononce ne vont pas l’aider. Je suis surprise qu’elle cite le nom de Red, il serait au courant de tout ça mais l’a laissé en liberté ? Pourquoi ? Malheureusement pour elle Reyson est dans une période où il fuit toute interaction avec son ami l’Empereur. Je connais très bien cet état pour l’avoir vu plusieurs fois : il refoule bien des choses et en parallèle beaucoup d’autres éléments explosent. C’est une période de grand tumulte et c’est bien pour ça que j’évite d’intervenir : Reyson est plus impulsif dans ces moments. Quant aux autres noms qu’elle a donnés, je ne les connais pas.

Mais je vois la poigne de Reyson se resserrer autour du cou de la dénommée Heliamphora. Je suis sûr qu’il n’a pas apprécié ses dernières paroles : comment peut-elle dire ne pas être avec le gouvernement alors qu’elle a dit avoir travaillé pour eux en arrivant sur Armada ? Pourtant je constate qu’elle respire encore, bien que difficilement. Normalement Reyson l’étoufferait complètement jusqu’à ce qu’elle soit aux portes de l’inconscience pour bien asseoir sa domination avant de lui poser des questions. Pourquoi ne serre-t-il pas assez fort ? Je reconnais alors ses cheveux qui croissent et viennent s’enrouler autour des poignets et chevilles d’Heliamphora pour la plaquer contre le mur, sans qu’elle ne puisse toucher le sol, complètement à la merci de Reyson.

« J’avais oublié, tu es une scientifique. »

Pourquoi dit-il ça ? Elle lui a injecté quelque chose ? Quand ? Mais surtout : je reconnais ce ton. Il précède toujours une vengeance de la part du métamorphe. Je vois qu’il approche une nouvelle fois sa main du cou de la scientifique immobilisée. Ses doigts s’amincissent et deviennent pointus comme des seringues avant de se planter dans la gorge de sa victime. J’éclate de rire aussitôt en remarquant une moustache pousser sur son visage, la sentence signature de Reyson : une femme à moustache. Il n’a rien a changé d’autre malgré sa ressemblance à Mia, sans doute pour qu’elle ne puisse user d’une nouvelle apparence pour mieux infiltrer Armada. La moustache permettra de distinguer Mia d’Heliamphora sans difficulté, et puis ici tout le monde sait ce que signifie cette apparence. L’opprobre infligé par Reyson D. Anstis.

« Tu as travaillé pour eux ! Sur et contre mon pouvoir ! Mais tu n’es pas avec eux ? A chaque connerie qui sortira de ta bouche, ce sera un os que je briserais. Tu es une savante : combien y a-t-il d’os dans ton corps ? Et combien de fractures pourras-tu supporter ? Dis-moi ce que tu fais ici ! »

Le visage de Reyson doit être un régal en ce moment, autant que celui d'Heliamphora qui comprend enfin dans quelle situation elle se trouve et pourquoi. Est-ce qu'il n'y aurait pas un autre miroir dans sa demeure ? Je veux voir les traits de Reyson.

Spoiler:


Dernière édition par Reyson D. Anstis le Sam 21 Oct 2023, 21:02, édité 2 fois
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L’air se raréfie dans ses poumons au même moment que l’étau chair se resserre autour de son cou. Elle sent ses forces diminuer, mais sa volonté de survie à pousse à continuer à combattre et à s’accrocher toujours plus à l’homme. Elle commence lourdement à douter que son poison ait un quelconque effet sur lui au vu que rien ne semble se passer. À moins qu’il soit d’une physionomie différente de le normal ? En même temps, avec la manière qu’il s’exprimait et agissait, il donnait l’impression qu’elle devait le connaître. Puis enfin, les fils de son cerveau se connectent. Elle avait travaillé 1 seule fois avec le gouvernement et c’était sur les hormones d’une personne.

‘’Reyson…’’ Articule-t-elle faiblement…

Si elle avait pu rire, elle l’aurait fait, mais elle était beaucoup trop dans une situation dangereuse pour que son corps réussit un tel exploit. Il la repousse finalement, la retenant avec… Ses cheveux ? Son dos frappe le mur et elle se débat un peu avec les prises. Elle soulève ses pupilles remplies de furie sauvage sur l’homme donc l’aura semblait avoir changé. Elle crache tel un animal enragé dans sa direction, quelques gouttes de poison éjecté sous la violence. Puis sous les yeux surprirent de la rouquine, les doigts du brun change et pénètre la peau du cou. Elle se raidit sous la surprise et la crainte, ses pupilles cherchant frénétiquement le visage de l’homme pour un quelconque indice.

Très sensible à son propre corps, il ne lui faut pas longtemps pour sentir le changement qui prend naissance sous son nez… La nouvelle moustache, aussi rousse que sa chevelure venait de pousser à une vitesse éclat. Cependant, au lieu d’avoir une réaction normale et de tomber dans un état de panique, son regard s’élargit et s’illumine d’intérêt. L’une de ses mains à même le mouvement de tirer sur les cheveux pour venir caresser, mais devant la rigidité, elle s’arrêtait. Elle utilise à la place sa langue pour venir caresser les poils rigides. Redevenir aussi sage qu’une image, le regard de la demoiselle trahit facilement le nouvel intérêt scientifique qui vient de prendre racine dans son corps… Cette hormone de croissance qu’il venait d’utiliser pour lui faire pousser une moustache fonctionnait comment ? Est-ce qu’il imposait une nouvelle séquence qui faisait pousser les poils en précis où il accélérait la croissance des cellules dans une zone de son choix bien précise ? Perdue dans son tumulte de questions, elle semble réfléchir avant de répondre aussi simplement à l’homme qui venait de lui poser les questions.

‘’A l'âge adulte, le squelette est composé de 206 os qui sont constants -parmi ce nombre, 60 sont pour les membres supérieurs et 60 pour les membres inférieurs. De plus, il y a 2 os qui deviennent 10 si l'on compte les os soudés du sacrum et du coccyx… Question plutôt basique dans l’anatomie. Pour la seconde, il varie de ma résistance à rester consciente, je dirai une dizaine de fractures si tu ne touches rien de grave ou de mortel.’’ Annonce-t-elle le plus simplement du monde. Il y avait même une certaine curiosité dans son ton pensif.

Malheureusement pour la tierce personne, il n’y avait pas d’autre miroir dans la salle, la cabine plutôt petite et minimaliste autre que le coin scientifique, herbologie et bouquins. Il y avait bien quelques réflexions ici et là, mais rien qui ne pourrait ressembler à un miroir. La demoiselle se fichait assez de son apparence physique pour ne pas s’entourer de vanité du genre.

‘’Pour la dernière question, ce n’est qu’un concours d’événements. Mon bateau a été abordé par Red… L’équipage sur place m'a trahi et je me suis simplement détournée d’eux. Une fois sur Armada, j’ai passé par le triage comme tout le monde. J’ai payé mon dû et bien plus avec les infos que j’ai donné. Il n’y avait rien de personnel, qu’une opportunité à travailler sur un projet intéressant et sur d’autres projets personnels. Autant plus que tes hormones ont été des plus fascinantes à découvrir, tu as fait un merveilleux travail dans leur création, je suis même jalouse de la perfection que tu as créée. Pour le moment, je suis prise ici, alors je m’occupe comme je peux… J’offre mes services de botanie à la main rouge en attendant de quitter.’’ Finit-elle d’annoncer platement, mais les moindres mots étaient la pure vérité. ‘’Je peux t’expliquer comment j’ai réussi à minimiser tes dégâts sur le corps humain ?’’



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Attends, pourquoi je ne perçois plus la peur qui transpirait avant par tous les pores de sa peau ? On dirait un élève qui passe un examen voire un entretien d’embauche avec un certain enthousiasme. A-t-elle vraiment conscience de sa situation ? Elle parvient même à me complimenter pour mes hormones et à exprimer ses sentiments à ce sujet ? Mais on est où là ? Et d’après ce qu’elle dit, elle est parvenue à diminuer l’impact de mes hormones ? Et bien c’est ce qu’on va voir : mes doigts se plantent une nouvelle fois dans sa chair sans aucune douceur et ciblent à présent son squelette pour le vider de son calcium au maximum, qu’elle devienne comme ces gens à la maladie des os de verre qui se brisent au moindre petit impact.

« Si tu as réussi comme tu dis, montre-moi. »

Alors que je suis immobile, mes cheveux la balancent sans retenue plus loin dans son laboratoire. Elle est à présent libre de ses mouvements, mais je me situe entre elle et la porte et avec son atterrissage brutal, il n’est pas certain qu’elle puisse encore se mouvoir. A moins qu’elle n’ait fait des miracles contre mes hormones ? Mais je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur pour elle : elle risque d’encaisser d’autres doses, d’autres hormones, jusqu’à ce que je puisse estimer les limites de ses expérimentations et que ma colère se soit calmée. Que ça n’est été qu’un simple travail pour elle n’y change rien et a même tendance à m’énerver davantage : pourquoi se mettre en travers de ma route alors que rien ne l’y obligeait ?

Malheureusement pour Heliamphora, elle allait passer l’un des pires moments de sa vie et même si elle venait à crier il y a peu de chances que quelqu’un vienne à son secours : on a vu Reyson entrer ici. Ce même Reyson qui s’est déjà défoulé sur Armada par le passé et qui a même engagé un combat contre Izya et Red, il y a quelques mois seulement. Il faudrait l’un d’entre eux ou quelqu’un de leur acabit, ou encore un parfait suicidaire, pour venir s’immiscer dans cette affaire.

Non, Heliamphora est définitivement seule face à un Reyson qui, même si ça ne se voit pas, fait de son mieux pour se contenir. Après tout, il aurait pu lui insuffler bien d’autres hormones en plus des ostéoporotiques. Ce qui ne saurait tarder, à moins qu’elle ne parvienne à l’apaiser autrement que par ses souffrances ?
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Si l’atmosphère semble déjà bien mauvaise, elle semble encore davantage virer au vinaigre. L’expression de Reyson semble changer et quelque chose au fond de ses prunelles sombres semble souffler des promesses d’une douleur éternelle. Une nouvelle fois, il plante ses phalanges modifiées dans sa chair, lui arrachant un nouveau cri de douleur et lui infectant quelque chose qui travaille très rapidement. Telle un virus virulent, mais à la vitesse éclair, elle sent ses forces la quitter pour la laisser dans une faiblesse qu'elle n’avait jamais connue. Et dans des paroles amères lancées à son visage, elle est catapultée à travers la pièce pour frapper le mur de son laboratoire. Le choc est tel qu’elle ouvre grand la bouche dans un cri silencieux. La douleur si frappante et brûlante que les larmes explosent aux coins de ses yeux, mais aucun son ne sort de sa gorge nouer par la douleur.

Elle observe le plafond de sa cabine en silence, essayant de contrôler les signaux d’alerte qui sont envoyés par dizaine de vague à son cerveau qui a la misère du monde à tout bien assimiler. Elle ne bouge pas, respirant à petite gorgée en examinant ses chances. En fait, elle n’en avait aucune, elle n’avait pas étudié ces hormones-là. Elle comprend que ce Reyson est une mine d’or sur patte… Est-ce qu’il gardait toutes ses hormones dans son corps ? Est-ce qu’il utilisait son corps comme une usine de fabrication ? Un incubateur géant sur patte qu’il pouvait promener partout ? Sous les vagues d’endorphine et d’autres produits chimiques qui bombardes sont esprit pour essayer un minimaux de tout minimiser les dégâts, elle se met à rire. Pas un rire doux, ou encore jaune, mais un rire hystérique d’une femme qui venait d’être déconnecté de la réalité. Son cerveau se met à divaguer et malgré la douleur, malgré le sang qui coule des commissures de ses lèvres rougies, elle trouve la force de se hisser péniblement pour s’accouder au mur. Elle crache du sang sous l’effort, se tient vaguement les côtes qui lui font horriblement, mal.

Elle soulève tant bien que mal les yeux sur lui, sa tête bougeant de façon presque désarticulée parce qu’elle peine à la tenir droite. La respiration laboureuse et du sang dégoulinant de sang, elle le dévore de ses prunelles avares de connaissances. Reyson n’était plus un simple nom lancé en l’air, ni même une quelconque figure des pirates comme lui avait souffler la marine, mais une source intarissable de connaissance et d’intérêt. Elle avait conscience de sa position délicate et pourtant, avec la peur primitive qui se battait férocement pour survivre, un autre, plus morbide prenait naissance, celui de l’obsession de la connaissance.

‘’Ah… Je comprends mieux la peur de ceux qui parlent…’’ Commence-t-elle péniblement. ‘’Je suis inculte à la civilisation, le concept de réputation m’est alien… J’ai étudié les hormones qui affectent le système immunitaire… Pas celles qui semblent… ‘’ Elle fait un geste vague d’une main comme si elle avait essayé de la soulever pour pointer sa personne. ‘’Le système osseux…’’ Elle déglutit lourdement, bougeant sa nouvelle moustache sous le chatouillement qu’elle lui donne avant de reprendre. ‘’J’ai utilisé le concept des plantes adaptogènes qui peuvent renforcer le système immunitaire de ceux qui l’ingèrent. Mais ceci est efficace que sur un style, pour le cas le système immunitaire vue que c’était surtout là que se concentrait tes hormones.’’ Lance-t-elle rapidement avant de faire une pause et de reprendre son souffle. ‘’Ce n’est pas une solution miracle, mais plutôt un remède sur le long terme qui encourage le corps à évoluer de lui-même pour se solidifier contre un ennemi extérieur… Avec exception à la règle…’’

Elle avale une nouvelle fois péniblement, commençant à voir des étoiles et des plantes se mélanger devant ses yeux. Elle cligne plusieurs fois les yeux, concentrant son attention sur son corps, observant la forme et la couleur de certains membres qui dévoilaient des blessures par des marques foncées qui commençaient à apparaître. Elle devait bien avoir une cheville de fracturer, quelques petits os dans le même pied, au moins deux côtes, ah et le poignet du bras qui reposait sur elle avait un drôle d’angle plus une couleur violacée. Hm… Elle que lui cachait d’autre son cerveau ? Pour le moment, elle ne savait pas dire, les douleurs commençaient lentement à disparaître à cause de l’adrénaline qui prenait la place. Son regard s’allume un peu plus et elle pose à nouveau ses prunelles sur lui. Quoi qu’elle dise, il ne serait certainement pas heureux de ses réponses, alors il n’y avait pas de solution miracle pour sa survie du moment. Alors, elle opte tout simplement pour la vérité.

‘’Je ne l’ai pas fait dans le but de te déranger dans tes plans… Je l’ai simplement fait parce que je suis une scientifique qui a vu l’opportunité de travailler sur un projet intéressant. Ça m'a donné l’accès à un laboratoire équipé pour mes propres expériences… Il n'y avait aucune arrière-pensée de vouloir aider un clan plus qu’un autre. Que l’esprit scientifique d’une gamine qui découvre l’accouplement des ADNs de différentes espèces…’’ Annonce-t-elle finalement avant de garder le silence.


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Le Haki de l’Observation me signifie qu’elle ne cherche pas à me tromper, qu’elle semble sincère. Elle n’a véritablement aucune intention à mon égard. Heliamphora vit-elle vraiment dans un autre monde où seules les connaissances et expériences scientifiques comptent ? Comment a-t-elle pu survivre jusqu’ici dans ces conditions ?

« Tiens-tu à la vie ? »

Ou ne tient-elle qu’à ses expérimentations ? Ce qui est possible également, mais ça m’importe peu : l’éliminer ne me dérange aucunement et je ne suis pas totalement satisfait encore. Je m’amuserais donc encore jusqu’à me lasser d’elle ou qu’elle me supplie de la tuer. Néanmoins, si elle tient à sa vie, il y a peut-être une alternative.

« Ton esprit scientifique de gamine peut-il y retourner et inverser le processus ? Mieux : provoquer l’effet opposé et les rendre plus sensibles à mes hormones ? »

Il me faudrait encore trouver la garantie qu’elle fasse bien ce que je demande, mais commençons déjà par là et voyons comment elle réagit. A-t-elle ne serait-ce qu’un semblant d’instinct de survie ? A moins que l’idée du projet scientifique que je lui propose ne soit son moteur. Qu’importe tant qu’elle démontre le moindre intérêt pour l’idée.
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Tenir à la vie ? La question la frappe e plein fouet au point de la rendre silencieuse. Elle l’observe un instant, était-il réellement sérieux ? Elle n’était pas stupide, qui ne tenait pas vraiment à la vie ? Mais elle savait très bien qu’avec la force qu’il avait démontré qu’il tenait sa vie entre ses mains. Elle soupire lourdement, brusquement fatiguée et épuisée de tout ceci. Elle se demande même pourquoi l’homme ne le pas achevé encore, pourquoi respirait-elle encore ? Puis elle trouve la force de soulever les yeux sur sa silhouette, l’observant des pieds, s’arrêtant un instant sur le médaillon qui clash brusquement avec la tenue de l’homme et finalement sur son visage qui l’observe avec une nouvelle expression.

Qu’est-ce qui comptait réellement aux yeux de la rouquine ? Elle réalise que même dans une situation de vie ou de mort, son esprit divague vers les plantes qu’elle à arracher de leurs pots durant son vol plané. Elle pense aux échantillons ruinés qui jonchent le sol qu’elle devra jeter, au travail qu’elle devra refaire, mais surtout aux notes précieuses sur ses expériences qui sont éparpillées partout. Elle cligne des yeux un instant et une larme coule le long, non pas de peur pour sa vie, mais pour celle des plantes et du travail perdu. Elle réalise que sa vie n’aurait pas tant d’importance si ce qu’elle chérissait n’était pas en sécurité. C’était une tournure intéressante… Ceci expliquerait certains comportements qu’elle n’avait pas réussis à comprendre elle-même, mais surtout une partie de ce désintérêt envers l’être vivant s’il ne lui était pas utile.

La question suivante lui fait fixer toute son attention à lui. Elle focus son esprit à la tâche, retourner sur la base et inverser le processus ? La deuxième partie était tout à fait possible, elle connaissait déjà une plante ou deux qui pourrait entrer en conflit avec les plantes adaptogènes utilisé, toute plantes avec des effets secondaires redoutable s’ils étaient abusés ou mal utiliser… La première partie cependant était la plus difficile… Retourner sur la base ? Avec l’événement du bateau, elle n’était pas sûre si c’était possible, mais en même temps, l’équipage étaient soit mort, soit esclave ici sur Armada… Dans l’immédiat, elle ne pouvait pas, elle n’était pas équipée pour la tâche. Il lui fallait aussi un plan d’approche, des alliées… Viyla ? Hmm…

‘’C’est possible. Les plantes sont des choses capricieuses, tout comme ce qui est créées avec leurs propriétés. Je pense que j’aurais déjà une petite idée… Mais pas dans l’immédiat. Je n’ai absolument rien de préparée pour ceci. J’aurais besoin d’aide aussi, je ne pourrais rien faire seule. Je suis ambitieuse, pas stupide ou suicidaire. Si tu me laisses en vie et sans limite de temps, je promets qu’une fois que je serais assez forte, je m’arrangerais de cette lacune. L’expérience serait assez intéressante à être expérimentée…’’ Souffle-t-elle pour ses oreilles à lui. ‘’Peut-être même que ça pourrait être utile plus tard pour… Hm…’’ Marmonne-t-elle faiblement, visiblement dans ses propres pensées qui bouillent d’excitation. ‘’Par contre… Je vais avoir besoin d’information sur tes hormones. Plus je serais comment elles fonctionnent, mieux je pourrais les ‘’renforcer’’ pour leur permettre de mieux interagir.’’ Annonce-t-elle sincèrement, sans la moindre malice derrière ces paroles autre que l’intérêt de la réussite d’une possible expérience.


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Heliamphora a beaucoup de chances que le mantra permette de lire ses intentions, dans le cas contraire sa parole seule n’aurait jamais suffi à me convaincre. Surtout lorsqu’elle demande plus d’informations sur mes hormones. Etant donné ses actions passées, comment ne pas y suspecter une entourloupe ? Pourtant elle est dotée de bonnes intentions, ce qui est plus incroyable encore lorsqu’on sait qu’elle se décrit comme non suicidaire. La situation actuelle démontre tout le contraire.

« En vie ? Pour le moment. Sans limite de temps ? Certainement pas. Tu as six mois de sursis, pas un jour de plus. Si tu n’es pas stupide comme tu le prétends, tu trouveras un moyen. »

Sans limite de temps, ben voyons. Qu’est-ce que j’en ai à faire qu’elle le fasse dans dix ans ? C’est aujourd’hui que mes hormones font chanter le gouvernement, pas demain. Quant à son besoin d’informations à leur sujet, j’ai justement besoin d’une garantie. Je m’avance alors vers elle d’un pas lent, avec l’assurance qu’au moindre geste hostile de sa part, le pacte tombe à l’eau accompagné de sa tête. Je ne suis pas patient. Pas en ce moment. Pour autant je prends tout mon temps pour m’avancer, la surplombant de toute ma taille, elle qui est encore blessée au sol, à sa juste place. Qu’elle apprenne qui sont les grands de ce monde et qui elle est elle.

J’hésite encore alors que je ploie le genou face à elle. L’éliminer maintenant m’évitera bien des tourments futurs à m’interroger sur sa loyauté, mais ça ne changera rien à ce qu’elle a crée pour la marine. Finalement je tends ma main comme pour sceller un accord, mais je ne serre pas la sienne. Non, mes doigts viennent plutôt se planter dans le creux de sa paume. Elle voulait plus d’informations sur mes hormones ? En voici : la plus grande dose de drogue que je puisse lui injecter sans que ce ne soit létal : la joie, le bonheur, l’extase, le lâcher prise significatif que l’on ressent lorsqu’on prend sa dose, le tout poussé à son paroxysme.

« Viens me voir demain. »

L’avantage c’est qu’avec ça, ses douleurs vont être reléguées au second rang, mais je n’ai rien pour guérir les fractures déjà présentes. Et quand bien même, je ne l’aurais rien fait : rendre à son squelette sa robustesse originale est déjà bien assez. Elle l’ignore, mais elle a évité le pire : au trépas de Red, un homme a tenté de s’accaparer le pouvoir sur Armada et comme garantie j’ai affaibli son cœur suffisamment pour qu’il s’essouffle rapidement et surtout pour que ça puisse être mortel s’il ne reçoit pas une dose régulière d’hormones antagonistes de ma part. Heliamphora n’aura pas cet impact sur son corps, mais je compte bien la rendre dépendante à ma drogue. M’en réclamera-t-elle déjà demain ? J’y compte bien. A défaut de gagner sa loyauté, je la prends.

Et ainsi je la laisse, ignorant les nombreux regards qui se posent sur moi en quittant sa demeure. Il faudra encore plusieurs minutes avant que l’un des passants ose frapper à sa porte pour prendre de ses nouvelles.
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Six mois pour retourner là-bas et inverser toutes les expériences… C’était raisonnable… Du moins… Elle essaye de se convaincre de ceci. Elle soupire et hoche la tête en avalant sa salive péniblement. Elle avait essayé de négocier et avait échoué lamentablement, le bon côté de la chose ? Elle n’allait pas mourir maintenant alors les expériences allaient pouvoir continuer. Cette pensée lui tire un faible sourire satisfait. Elle observe ensuite l’homme se rapprocher d’elle, une aura de prédateur près à l’achever s’accroche à sa personne. Elle est incapable de détacher ses yeux de la créature qui se tient devant elle, digne des plus grands prédateurs de la jungle. Elle retient sa respiration tandis qu’il se penche sur elle avec une lenteur calculée qui lui envoie un long frisson à travers le corps pendant qu’elle mord violemment sa lèvre inférieure.

Cependant, la peur est remplacée par la curiosité quand elle remarque ses doigts changer à nouveau avant de se planter sans douceur dans son corps. Une nouvelle vague d’adrénaline la frappe de plein fouet pendant que son esprit se demande ce qui allait ensuite arriver. Les mots traversent en un éclair son esprit avant qu’il ne soit remplacé par les vagues d’informations qui la ravagèrent complètement. Même si elle avait voulu esquissée silencieusement à sa demande, son corps nouvellement convulsé par la drogue lui empêche de faire le moindre mouvement de tête, tout comme ses yeux qui sont rendus révulser dans leurs orbites respectives. Malgré les fractures qu’elle ne ressent même plus à cause des nouvelles sensations qui envahirent son système nerveux, il lui faut toute sa volonté et de longues minutes dans de trouver la force de volonté pour bouger et profiter de la situation à son avantage.

Haletante et complètement désorientée par les produits dans son système sanguin, elle réussit avec peine et misère installée un élastique autour de son biceps et à planter un cathéter et à pomper de son propre sang dans des fioles d’échantillons avant de se laisser une nouvelle fois tomber dans la déchéance du plaisir lier à la drogue. Elle n’eut même pas conscience des quelques personnes qui passèrent dans son petit antre, la retrouvant après le passage de Reyson, vautrée en position du fœtus au centre de sa cabine avec plusieurs matériels scientifiques autour d’elle. On avait vaguement pris soin d’elle, l’avantage d’avoir un minimaux de réputation positive auprès des gens ici, mais sans plus. Elle avait donc terminé de purger son overdose de sensation de plaisir seule, au creux d’un lit humide de sueur telle une nouvelle junkie.

***

Elle ouvre péniblement les yeux quand le soleil affiche son zénith. Tout en se soulevant avec peine et douleur, elle attrape de sa main valide le bol d’eau, maintenant tiède, à sa disposition pour en avaler son contenu. Elle ferme les yeux, soupirant lourdement en redéposant le verre improvisé. Elle remarque ensuite les pansements qui lui avaient été faits, assez serrer pour tenir les os en place et elle sentait une légère odeur mentholée, quelqu’un avait fouillée dans ses baumes pour lui mettre un truc anesthésiant, mais le tout n’était clairement pas assez puissant pour complètement cacher la douleur et elle savait qu’elle ne pourrait pas se rendre jusqu’à Reyson. Ainsi, elle plante finalement deux de ses ongles dans son pied et son mollet touché, injectant juste assez de venin paralysant pour engourdir la douleur et lui permettre de mettre du poids sans être envahi par la douleur.

Ensuite, elle observe ses mains tremblantes, ne comprenant pas pourquoi son corps semblait réagir de la sorte. Ressentait-il de la déception ? À quoi s’attendait-il ? À la même chose que ce que Reyson lui avait injecté ? Elle serre les poings, claque la mâchoire, réalisant au même moment que la moustache semblait avoir disparu… Était-elle tombée ? Elle observe le lit à la recherche des poils pour les récolter et espérer faire des expériences pour en voir leurs contenus… Ceci vient lui donner davantage de questions, est-ce que c’était son corps qui ‘s’adaptait comme les plantes adaptogène ? Sa mère l’avait tout de même appelé son petit miracle botanique dans sa jeunesse… Elle se fit la promesse de devoir repasser à Born pour piller les bouquins de cette dernière. Pour le moment, malgré la demande de son corps, satanée junkie en demande, son esprit semblait encore assez en force pour contourner la forte envie de courir jusqu’à l’homme pour se jeter à ses pieds et le supplier de lui donner une nouvelle dose.

Elle se soulève avec un gémissement, ramassant son bordel. Quelqu’un semblait avoir mis dans le mini frigidaire du laboratoire les fioles de sang qu’elle avait, par miracle, réussit à récupérer la vieille. Elle en récupère une, observant le liquide vers qui était son sang offrit une bonne consistance dans la fiole, signe qu’il avait été serrer rapidement. Elle plisse les yeux et en serrant à nouveau la fiole, elle se demande si les hormones de Reyson seraient encore présentes dans son sang. Elle avale sa salive, ressentant la texture visqueuse de la bave glissée le long de son tuyau. Intriguée, elle prend deux secondes pour calme son esprit et se concentrer sur son corps qui semble toujours sensible… Ses sens toujours réveillés. Ils n’étaient pas aussi explosifs que la vieille ou le moindre coup de vent lui arrachait une vague de sensation et le moindre vêtement était insupportable, mais toujours sensible à un degré plus supportable. Ainsi, son système semble encore avoir des signes de cette hormone drogue dans son corps.

Tout en grognant amèrement, elle vient avaler le contenu de son bol d’eau, prend des notes sur son questionnement personnel et sur les théories qui traverse sont esprit avant de quitter vers l’antre du monstre qui ne fut pas si difficile à trouver en sachant maintenant qui il était et encore plus quand tous semblaient bien le craindre…


“Is the land a source of belongings, or a source of belonging ?”

“The underlying melody via every rock, plant, animal, sky and star, inside the water, from the dirt, through the light: only love lasts.”
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C’est donc au sein du cadran Mascarade qu’Heliamphora s’est rendue le lendemain, comme convenu. Un espace à part, non grâce à son architecture mais plutôt à ses habitants : ici tous ont accès aux hormones de transformation et peuvent choisir une nouvelle apparence chaque trimestre. C’est le cadran des nouvelles vies et des deuxièmes chances où tout est possible : de la personne mâte aux cheveux blonds aux bodybuilders disproportionnés en passant par des hermaphrodites et transgenres. Pourtant, dans cette grande diversité on rencontre de temps en temps un attirail qui ressort du lot : la femme à moustache. Le sceau de l’infamie selon le grand patron qui transforme ceux qui ne respectent pas ses lois ou qui l’agacent pour le trimestre en cours.

Reyson D. Anstis est donc craint, respecté et aimé en même temps : il peut être imprévisible mais il a permis qu’un tel endroit existe, refuge pour tout criminel qui aspirent à un nouveau visage et une nouvelle vie. Quelques soient les sentiments des gens à son égard : tous ont besoin de lui. Sans quoi, ils retrouveront leur apparence d’origine une fois le trimestre écoulé.

Vous l’aurez compris : Reyson privilégie toujours les systèmes mettant une garantie sur la loyauté. La confiance et lui ça fait deux, ou il faut se montrer extrêmement patient. Comme je l’ai fait : moi sa seconde qui gère son cadran en son absence. Oh il me fait confiance à présent, mais surtout parce que je connais ce genre d’homme qui ont alimenté une méfiance viscérale envers son prochain. Il faut leur montrer qu’on peut leur être utile, et à force de l’aider il nous considérera un jour parmi ses amis. Aujourd’hui, les personnes qui peuvent se targuer de ce titre se comptent sur les doigts d’une main, et encore j’ai des doutes sur certains noms.

Mais je ne lui en veux pas, au contraire je respecte qui il est et je sais m’adapter à son profil. Voilà des années que j’ai la responsabilité de Mascarade, cette situation me convient très bien et peu de choses peuvent me surprendre. Pourtant il en est une qui a attiré mon attention : les rumeurs circulent vite sur cette île rafiot et il semblerait que j’ai un sosie. Un sosie à qui Reyson a donné rendez-vous aujourd’hui, si d’autres personnes ne débarquent pas avant au sujet du petit vacarme qu’il a engendré hier. Les paris sont ouverts : qui viendra le premier ? Non pas qu’on craint les retombés : de simples broutilles sur une île composée essentiellement de pirates. Mais je sais aussi que Reyson l’a droguée et menacée pour qu’elle vienne. Je vous l’ai dit : je suis très bien renseigné. Faut dire que c’est assez facile quand les camarades du Métamorphe sont dans le monde miroir et voient ses faits et gestes, surtout lorsque certains me rendent des comptes ensuite. Alors j’attends le signal en étant moins efficace au travail qu’à l’accoutumé, je dois l’avouer. Je veux savoir si elle me ressemble tant que ça.

Et voilà que le signal arrive. Je quitte immédiatement mon bureau pour me rendre dans l’aile où séjourne actuellement le grand patron. Il est là, assis dans un fauteuil au milieu du salon, les pieds à se prélasser devant un feu et un verre à la main. Son deuxième d’après la bouteille : il n’occupe donc pas ses pensées par l’alcool mais perd son regard dans la danse hypnotisant des flammes, un autre des moyens qu’il apprécie pour se vider l’esprit. C’était ça où la pêche, mais depuis qu’il adopte ses prises et les gave d’hormones de croissances, la pêche donne étrangement moins de résultats. Je le surprends et lis la surprise dans son regard tandis que je l’ignore et continue d’un pas rapide vers l’autre accès à ce salon : celui des visiteurs. Et alors que le garde qui guidait Heliamphora allait ouvrir cette porte, c’est moi qui le devance.

« C’était donc vrai ? On pourrait croire que nous sommes jumelles. »


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Elle marche aussi rapidement qu’il lui est possible avec ces pansements qui tiennent en place la jambe la plus touchée. Tandis que sa nouvelle conviction inébranlable brille au fond de ses yeux, elle avance, injectant parfois à petite dose certains de ses venins pour adoucir la douleur. Si durant son chemin jusqu’au lieu, elle avait remarqué les coups de regards curieux à son encontre, elle en comprit parfaitement la raison quand elle se retrouve nez à nez avec son sosie. Toute son attention se tourne vers le minois de la femme qui se tient dans l’embrasure de la porte. La rouquine doit bien avoir les mêmes dimensions avec quelques exceptions ici et là. Elle devait être la fameuse Mia avec qui Reyson l’avait partiellement confondu. Tout en la dévorant de son propre regard ambré aux étincelles vertes, elle comprit la confusion qui c’était dessiner dans le regard de l’homme. Malgré elle, elle se redresse de sa grandeur, réalisant qu’elle avait peut-être quelques centimètres de plus que la jolie rousse devant elle.

Si du côté de Mia cette demoiselle dévoile une apparence beaucoup plus harmonieuse et en chair qu’Helia, il se dégage aussi une différence d’aura. Mia semble plus porter sur une douceur vicieuse mais pas moins charmeuse pour tromper ses ennemis. Il se dégage un charme naturel qui n’est pas chez Helia. De son côté, la scientifique est beaucoup plus en muscle et avec la déshydrations de la vieille, ses traits sont légèrement plus coupants que ceux plus charmeurs. Avec son habit du moment, son top sport et con pantalon de travail poser bas sur ses hanches, on pouvait facilement voir les muscles plus découpés et la silhouette plus athlétique. Si d’un côté Mia avec le corps d’une femme fatale, Heliamphora était celui d’une plante sauvage. Et l’odeur personnelle qu’elles dégageaient chacune confirmait encore plus ces dires. Malgré elle, Phora laisse un large sourire carnassier s’étirer, visiblement positive face aux paroles de son sosie. Malgré l’expression qui aurait pu être vue comme mauvaise, il n’y avait que curiosité dans les traits de la demoiselle, l’expression basique simplement rehaussée à cause de la paire de canines plus prédominantes que la norme, ressemblant davantage à ceux d’un fauve.

‘’Tu dois être la fameuse Mia, il semblerait que la nature soit toujours une surprise à dévoiler. Ou nous avons des gênes d’ancêtre commun quelque part dans notre ADN.’’

Elle penche plus sur cette deuxième idée, elle ne connaissait pas l’histoire de sa maternelle. Elle se fit une note mentale que si elle survivait, qu’elle devait retourner sur Born pour aller fouiller les notes personnelles de sa maternelle, peut-être qu’elle lui aurait laissée des trucs qui pourraient l’aider dans sa cause. Pensive, elle avance une main en direction de Mia, retournant la paume vers l’intérieur en refermant les trois doigts inférieurs, avec ses ongles empoissonnés de manières à ce qu'ils ne puissent pas touchée la demoiselle, dans le but de simplement caresser la peau de l’épaule de la demoiselle, un geste calculé assez lent pour être arrêté par la main de cette dernière si elle ne désirait pas le contact. Tout ceci était pour vérifier si la demoiselle était bien en chair et en os. Si elle repoussait sa main, il y aurait tout de même un contact entre elles, donc elles seraient toutes les deux bien réelles. Cette perspective invite une certaine jovialité curieuse chez Phora qui se demande à quoi ressemblerait leurs ADN si elle les combinait.

‘’C’est ta vraie apparence ? Ou une nouvelle que tu as revêtue un jour ? J’ai cru comprendre que le cadran avait ce genre de possibilité.’’ S’enquit-elle avec curiosité. Il n’y avait aucun jugement, simplement de la pure curiosité dans sa demande, toujours autant dégoulinante de sincérité.

De toute façon, la rousse n’avait rien à cacher et encore moins à mentir. Elle n’en voyait pas le concept, ne connaissait pas l’intérêt face à ceci. Ainsi, elle demande et partage ouvertement, posant questions ou encore dévoilant ses idées sans chercher à les enrober de miel comme le faisaient plusieurs. La manipulation ? Un sujet complètement abstrait dans la vie de la demoiselle, si elle désirait quelque chose, elle travaillait pour le prendre. La pensée d’Heliamphora était aussi simple que ceci… Elle avait encore beaucoup à apprendre, mais elle était sûre d’une chose, elle voulait absolument expérimenter des trucs, ses expériences prenaient beaucoup de place dans sa vie et son esprit ne demandait que ceci. Toujours avec ses pupilles accrocher à celle de son sosie, elle s’exprime de vive voix, mais cette fois-ci à Reyson qui n’avait toujours pas soufflé un mot.

‘’Tu voulais me voir, je suis là. Alors maintenant quoi ? Quelle est ta condition.’’


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« Je n’ai pas honte de qui je suis. » se contente de répondre Mia. Elle s’est toujours battue pour devenir quelqu’un, pour faire partie de ceux qui n’ont plus besoin de se cacher ou de mendier leur vie. A présent son nom signifie quelque chose, Sybil Mia est quelqu’un. Nul dans ce cadran n’ignore qui elle est et nul ne lui manque de respect. C’est auprès d’elle qu’on vient mendier maintenant. Une situation qui la ravie.

« Je me demandais si tu allais vraiment venir. » m’exprimais-je en restant assis dans mon fauteuil, face au feu. Mia s’écarte pour laisser Heliamphora entrer tout en l’observant sous toutes ses coutures, s’interrogeant jusqu’à quel niveau leur ressemblance est frappante.

« Je peux m’en occuper seul Mia, merci. »

Une façon élégante pour lui intimer de s’en aller, ce qu’elle fait non sans me narguer une dernière fois :

« Encore une rousse, ben voyons… »

De son monde miroir à observer la réalité, Alice doit pouffer de rire à cette remarque. Izya, mon amante est rousse, Mia aussi et Aoi une ancienne alliée également. Finalement, toutes les femmes qui m’entourent sont rousses. Peut-être Heliamphora survivra-t-elle réellement ? Il est surprenant qu’Alice n’ait pas cet attribut. D’un geste de la main, toujours sans la regarder, je fais signe à mon invitée de s’installer dans le fauteuil voisin. Une table basse sur lequel trône deux verres et une bouteille nous sépare. Le mien est déjà servi mais pas encore entamé. J’attends qu’elle s’installe.

« Je t’ai donné six mois pour obtenir les résultats escomptés, mais tu as d’abord une semaine pour me convaincre que tu en as les capacités. Tu viendras ici chaque jour m’exposer comment tu comptes t’y prendre. Lorsque la semaine sera écoulée, j’espère pour toi que l’un de tes plans m’aura convaincu. »

Est-ce vraiment utile de tester son côté stratège ? Pourquoi pas, mais la véritable raison de ma demande est toute autre : il est extrêmement rare qu’une seule dose de mes hormones suffise à provoquer l’addiction, à moins d’avoir affaire à un ancien drogué. Alors, à chacune de ces entrevues, Heliamphora aura droit à une nouvelle dose, exceptée la dernière : histoire de voir si elle en réclamera d’elle-même. Dans le cas contraire, il est certain qu’aucun de ses plans ne m’aura convaincu et que nous repartirons pour une autre semaine, jusqu’à ce que ce manège ait les résultats que je recherche.
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Les yeux toujours sur cette Mia, elle dévore ses traits plus délicats. Heliam ne pouvait pas s’empêcher de se poser plusieurs questions sur elle, sur leur génétique et plus encore. Sous la réplique presque défensive de Mia, Helia réplique du tac au tac, oubliant presque l’homme qu’elle devait rencontrer.

‘’Qui a parlé de honte ? Je suis simplement curieuse sur notre ressemblance et la limite qu’elle a.’’ Annonce-t-elle ouvertement.

Cependant, elles sont finalement interrompues par le maître des lieux qui semble vouloir prendre la relève. Il y eut un congédiement, une remarque salée de la part de l’autre rousse qui quitte finalement. Tout ceci devenait absurde… Entre l’attaque à son domicile, certains de ses expériences qui devaient être refaite, et ce qu’il lui avait injecté qui lui faisait tourner la tête, elle avait de la misère à mettre le tout en ordre. Elle frotte son visage avant de se rendre au siège attitré et se laisser tomber avec un soupir fatigué. Je ne pose même pas mes yeux sur la table base, mes yeux plutôt sur les flammes de l’antre. Elle réchauffait agréablement le devant de son corps, lui faisant temporairement oublier la douleur de ses membres. Les yeux toujours posés dans les flammes, elle écoute les paroles de Reyson.

‘’Si tu veux. On fera comme ceci… Mais il n’y a pas dix solutions à notre problème. En parlant de ce que tu veux, tu veux seulement que je retourne là-bas pour inverser les résultats ? Que je détruise les résultats ? Tu veux que je détruise la base ? S’ils suivaient ma solution, ils avaient pour plusieurs mois de patience pour que le corps construise une résistance, en utilisant bien sûr les sérums que j’ai fabriqués régulièrement. Ce n’est pas un truc miracle que j’ai fait, l’important, c’était la curiosité du cas de figure et de pouvoir tester…’’

Elle soupire, serre les dents un instant face à une vague de douleur. Aucune plainte ne s’échappe de ses lèvres pincées et finalement, elle plante à nouveau les ongles dans la chair de son avant-bras blesser et ensuite dans sa jambe pour y injecter une petite dose de poison, engourdissant la douleur. Elle s’adosse au dossier du fauteuil, les yeux dans les vagues un instant. Elle avait peut-être injecté un peu trop de poison, elle commençait à voir des petites étoiles en forme de plantes carnivores danser devant ses yeux. Elle croise les jambes, relève la tête sur le dossier dans une position presque confortable malgré la situation.

‘’Hmm… Tu ne m’as pas l’air du gars qui est intéressé par la théorie de mes idées. Entre scientifiques, on se sent et toi… Tu n’es pas le scientifique typique… Tu n'as montré aucun enthousiasme quand tu as appris que j’avais expérimenté dessus, aucune curiosité face à mes résultats, alors je crois que tu t’en fiche de ce que je pourrais faire. Si tu en as vraiment un. Alors… Tu attends quoi de tout ceci ? Si j’ai fini par apprendre un truc loin de ma forêt, c’est que les gens sont égoïstes et ne pense qu’à eux… Alors, tu veux quoi réellement de ces rencontres ?’’ Demande la rousse calmement.


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Dernière édition par Heliamphora le Sam 02 Déc 2023, 20:57, édité 1 fois
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« Tes mains… Quel est ton pouvoir ? »

Un changement de sujet ? Sans doute oui. Je l’ai écouté mais c’est moi qui impose le rythme, et en l’occurrence je pose les questions. J’avais déjà remarqué qu’elle avait utilisé un genre de paralysant l’autre jour, mais qu’est-ce qu’elle s’est faite à l’avant-bras et à la jambe ? Elle ne semble pas être de ceux qui se charcutent pour le plaisir. Ou peut-être fait-elle ça pour supporter la douleur et le stress de sa situation ? Néanmoins, si elle possède les pouvoirs d’un fruit du démon, ça m’intéresse. Ne serait-ce que pour ne pas me faire avoir par elle.

Je détourne mon regard d’elle : mes yeux ne sont pas nécessaires pour la surveiller. Mon mantra est sur elle et je peux aisément lire ses intentions. Alors je tiens mon verre du bout des doigts et fais rouler l’alcool à l’intérieur en l’observant un instant avant de reprendre.

« Tu as raison, les gens sont égoïstes. Si on ne pense pas à soi, personne ne le fera. Si tu peux inverser tes résultats, fais le, mais au minimum tu dois les rendre inopérant. Quant au plan, je ne parlais pas de la partie scientifique mais du moyen pour y accéder : tu es toujours accréditée à travailler pour eux ? Leur service de renseignement n’est pas à prendre à la légère : ils savent ou sauront que tu as été ici, sur Armada. Tu crois qu’ils te laisseront entrer chez eux sans rien dire après avoir été chez nous ? »

Un profond soupir s’échappe de mes lèvres et je finis par boire mon verre d’une traite. Même ces conspirations, manipulations et fourberies ne m’enchantent plus autant qu’avant. Ai-je vieilli ? Ou est-ce parce que mes pensées sont occupées par autre chose ? Bon, Heliamphora n’est pas cortiquée comme le commun des mortels, alors je peux aussi adapter mes méthodes. Elle est franche, le genre Candide de Voltaire à ses débuts, alors soyons francs.

« Tu m’as demandé ce que je veux réellement de ces rencontres ? Ma garantie. Et elle réside dans les hormones que je t’injecterais à chacune de ces entrevues. »

Je ne peux pas faire plus direct. De toute façon elle n’a aucun moyen d’y échapper, à moins de rallier Red et Izya de son côté éventuellement. Mais pourquoi feraient-ils ça ? Non, Heliamphora est à ma merci, si elle ne l’a pas encore compris. Je suis néanmoins curieux de connaître sa réaction à elle qui est atypique.
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‘’Pouvoir ? Je n’ai aucune ‘pouvoir’ mon corps sécrète du poison, plusieurs… L’un d’entre eux me permet de numb la douleur…’’ Souffle-t-elle doucement.

Elle retient un soupir de soulagement quand le poison commence à faire son effet. Les traits de son visage commencent à se détendre un peu. Elle réfléchit aux paroles de l’homme, il n’avait pas tort, il faudrait qu’elle se renseigne pour savoir si la marine ne l'avait catalogué qu’une quelconque manière…

‘’Il faudra que je me renseigne, mais techniquement parlant impossible… Le bateau de la marine et tout son équipage est soit mort ou esclaves ici sur Armada, alors je ne pourrais pas voir comment ils pourraient savoir. J’ai une amie à l’intérieur, je pourrais toujours communiquer avec elle… Sinon j’ai cru comprendre que tes boutiques vendaient la possibilité de changer d’apparence…’’ Marmonne-t-elle pour elle-même en réfléchissant à une manière de rentrer en contact avec Viyla. ‘’Y’a pas un truc qui permet parler, des escargots ? Hmm… À voir…’’ Continue-t-elle pensive. ‘’Si ma présence ici est toujours secrète, je ne verrais pas pourquoi ils refuseraient mon retour ? J’ai quand même aidé sur un gros projet avec lequel ils avaient énormément de problème…’’

Elle se tait à nouveau, ses neurones réfléchissant rapidement aux possibilités. Cette partie plus technique d’infiltration n’était pas sa force, mais en même temps, c’était une nouvelle expérience… Elle pourrait toujours attaquer la base ? En même temps, il y avait des figures très importantes et puissantes, sans parler des animaux mécaniques… Quoi, qu’elle pourrait toujours essayer d’utiliser les monstres mécaniques ‘sauvages’ et de les guider vers des zones spéciales pour détourner l’attention pendant qu’elle joue et changer la formule… Pour changer celle-ci, la chose était plutôt facile, changer quelques dosages, des ingrédients… Il ne fallait pas grand-chose pour déstabiliser une formule magique… Son attention et ses pupilles verte-doré se tourne vers le profil de l’homme tandis qu’il explique.

‘’Hmm… Je suppose que c’est normal… Intéressant…’’ Marmonne-t-elle.

En même temps, ces injections forcées étaient l’une des seules manières qu’elle pouvait d’avoir accès à du matériel. De plus, elle pourrait également voir comment son corps finirait à long terme, de réagir. Est-ce qu’il s’adapterait comme avec les poisons qu’elle avait ingurgités volontairement pour renforcer sa résistance ? Même si ses pupilles sont tournées sur lui, elle ne le regarde pas explicitement, elle réfléchit et finalement, elle tend son avant-bras vers lui sans trop d’hésitation. Son esprit scientifique beaucoup intéressé à découvrir les sensations, les effets positifs et négatifs. Elle serait, à la première loge de découvrir par elle-même ce qui se passerait et qui sait, elle pourrait peut-être trouver des trucs intéressants et qui mieux qu’elle-même comme cobaye… Au moins, elle aurait l’heure juste… Elle pourrait toujours dealer avec les effets secondaires plus tard…

‘’D’accord, je repasserais à tous les jours, mais je ne perdrai pas trop de temps si le processus en soit ne t’intéresse pas. Tu es clairement un homme occupé et moi, je vais le devenir avec ton ordre. Je préfère passer le maximum de temps dans mon semblant de labo qu’ici à me tourner les pouces… Sans offense, mais je ne crois pas que nous soyons là pour faire connaissance… À moins que ça fasse partie de ton contrat non-verbal. Sinon, d’autres demandes ? Hmm… Je crois qu’il y a un truc aussi pour traquer les gens… Une V-card ? Tu sais comment en faire, si oui, je peux sûrement te fournir ce dont tu as besoin pour me retrouver si ça peut te donner une assurance plus tangible, je ne vais pas toujours rester ici, d’ici 1 semaine, je dois quitter avec Red, Aquila et Léo pour récupérer des bateaux, du moins c’est ce qu’on m'a vaguement expliqué… ’’ Demande-t-elle neutrement tout en expliquant des obligations futures.


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Dernière édition par Heliamphora le Mar 19 Déc 2023, 20:00, édité 1 fois
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Atypique, c’est bien le mot. Elle ne montre pas encore les signes de dépendance et pourtant elle agit comme si elle avait déjà accepté sa situation. Pire : elle va dans mon sens ? Pense-t-elle que je vais relâcher ma garde pour autant ? Elle a peut être eu affaire avec des plantes toute sa vie, moi avec des humains. Et si j’ai bien appris une chose c’est qu’il faut toujours se méfier.

« Avant qu’ils ne tombent, et probablement avant la confrontation, le navire marine a probablement lancé un appel à l’aide… avec ces escargots oui. Ce sont des escargophone. Lorsque tu referas surface, tu seras l’unique survivante d’un navire marine qui a rencontré des pirates en mer… La suspicion sera forcément de mise. »

Elle excelle dans le côté scientifique, moi dans l’infiltration. Chacun son domaine d’expertise. Je tourne la tête vers son bras tendu : il ne tremble pas et son visage ne trahit pas l’impatience caractéristique des drogués face à leur dose, ni sa voix d’ailleurs. J’ai donc une semaine pour y remédier. Elle a piqué ma curiosité à son tour : je l’observe attentivement tandis que les doigts pénètrent son avant bras pour y délivrer les fameuses hormones. Ressentira-t-elle ce pic intense de bonheur et de bien être comme les autres ? Son corps l’exprimera-t-il de la même façon ? J’attends qu’elle se stabilise avant de reprendre :

« Je vais demander à ce que ta vivre card soit faite dans ce cas. Elle sera prête dans deux jours. Tu peux disposer. »

A-t-elle seulement conscience qu’en me confiant sa vivre card, c’est sa propre vie qu’elle me confie ? Elle renonce à la possibilité de m’échapper. C’est la plus grande vulnérabilité qu’on puisse offrir, moi-même je n’en ai faite que deux : pour Red et Izya. Il est peu probable que j’en refasse un jour…

Atypique oui. Tu es atypique Heliamphora. Où est le piège ? Un être humain si naïf, si innocent peut-il vraiment exister ? Pourtant mon mantra semble le confirmer. Je ne décèle aucune mauvaise intention.
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‘’Escargophone… Tsss, je ne retiens jamais leur nom stupide…’’ Marmonne-t-elle pour elle-même sans coupée Reyson dans son explication.

Elle hoche simplement la tête, assimilant les paroles. Il avait raison, si vraiment la marine avait fait son boulot, la base serait mise au courant et il serait étrange qu’elle rapplique. Alors la seule solution possible serait d’envoyer un de ses trucs à Viyla et de prendre contact avec elle. Elle savait que les gens envoyés ou pouvait recevoir des colis par le mail, elle pourrait toujours utiliser ce système à son avantage. Elle garde le silence, de toute façon, elle n’avait pas de mots pour le contredire et renchérir sur son explication, aussi bien garder le silence. De plus, elle était beaucoup trop fatiguée pour utiliser correctement les neurones de son esprit pour tenir une conversation concrète. Dans l’immédiat, son esprit était partagé entre la curiosité malsaine liée à la sensation de la ‘drogue’ et celle de la fatigue et de retourner se cloîtrer chez elle.

Sans quitter des yeux la scène, elle observe les doigts masculins s’enfoncer dans sa chair aussi facilement que la première fois, sauf que cette fois, elle était plus consciente que la vieille et son cerveau s’attendait à ce qui allait suivre, du moins pour la théorie. La partie pratique sur la perte de contrôle était encore à désirer… Tandis que ses yeux sont toujours posés sur Reyson, ses pupilles s’élargissent au point de presque faire disparaître la couleur. Les traits de son visage qui étaient crispée par la douleur plutôt quelques minutes plus tôt semble se détendre rapidement avant que son corps ne se crispe brusquement dans la chaise. Ses mains agrippèrent la première chose à portée, se plantant dans le bois des bras de sa chaise. Même si ses yeux sont un instant sur Reyson, elle ne le voit pas, sa vision blurry par toutes les émotions qui passaient sur son visage et dans son cerveau. On aurait dit un mélange de plaisir et de douleur qui s’entrechoquer, un combat hors d’haleine qui dure une longue minute et qui la laisse essoufflée sur sa chaise. Toujours en cherchant son souffle, elle chasse la sueur qui perle à son front, glisse une main tremblante dans sa chevelure, rejetant vers l’arrière les mèches rouges qui lui colle au visage.

Elle tourne machinalement la tête vers lui quand il s’exprime et dans un soupir elle hoche une nouvelle fois la tête. Elle passe une main sur son visage, essayant de contrôler le tremblement lié à tout ceci. Son corps était mitigé face à ceci, d’un côté, elle adorait et de l’autre, elle détestait. C’était un pur combat et exemple parfait de la différence entre coter logique et le côté émotionnel. Elle pousse un soupir d’épuisement et soulève sa carcasse verte.

‘’Parfait, si tu as besoin de quelque chose, tu peux envoyer quelqu'un les chercher à ma cabine, tu sais ou j’habite…’’ Marmonne-t-elle en soulignant simplement un fait.

Après être sûre d’être assez stable sur ses jambes, elle s’éloigne lentement de lui sans rien ajouter, son esprit déjà bien loin dans les futures expériences qu’elle allait devoir effectuer pour découvrir le fonctionnement et ce qu’il affectait. Elle avait bien des coins d’ombres à faire la lumière. Elle masse ses tempes, essayant de faire au mieux pour ne pas ignorer la sensation si sensible de son corps. Elle se doute de cette fausse altération de sa perception sensorielle est un effet secondaire de la drogue, mais malgré elle, elle passait des phalanges aventurières sur son bras nue gauche, remontant du coude au biceps avec ses ongles, elle répète plusieurs fois le mouvement avant de s’arrêter un instant. Sur le bas de porte, elle semble avoir une illumination.

‘’Ah… Mais l’effet même de la sérotonine et la dopamine… Les hormones affecteraient et joueraient un rôle important dans l’altération de l'humeur et du bien-être.’’ Une pause tandis qu’elle continue de s’éloigner, complètement perdue dans son esprit, le mouvement de sa main caressant maintenant sa cuisse distraitement ; ‘’ Possible de déséquilibres hormonaux avec une plante ? Y en a bien plusieurs… Il faudrait tester…’’ Murmurait-elle en s’éloignant.

[...]

Toutefois, à peine une heure arrivée chez elle, elle avait piqué du nez dans son lit. Elle avait tout de même eu le temps de gribouiller quelques notes ou encore de tester des trucs en essayant d’extraire les hormones, mais elle avait bien rapidement découvert au lendemain que la chose n’était pas recommandée, encore plus si ceci venait d’elle. Cependant, elle avait fait la découverte que tout était une question de neurotransmetteurs et que si elle réussissait à affecter ceci, elle pourrait plus facilement trouver une solution à son problème. Ainsi, les heures s’étaient coulé, au lendemain les quatre jours, elle s'était présentée habituellement avant de repartir aussi vite, curieuse de voir les résultats qu’elle attendait et de poursuivre celles en cours. Elle avait peu échangé, non pas par marque d’envie, mais elle était littéralement obsédée à l’idée de découvrir plus du fonctionnement particulier, mais quelque chose de particulier arriva sur le cinquième jour.

Son cerveau lui fit réaliser que l’une de ces expériences, l’extraction partielle des hormones non métabolisées par le système, lui avait retiré la sensation d’euphorie plus rapidement et elle comprit très vite ce qu’était la dépendance d’une substance quand les effets secondaires commencèrent à se faire sentir. Si au début, elle fit preuve de tolérance, son craving pour la drogue devient rapidement problématique quand elle commença à avoir des pensées de négligence sur son travail. Elle remarquait aussi un changement de comportement chez elle, si d’ordinaire elle était posée et calme, elle s’était surprise elle-même avec de l’irritabilité, agressivité et des changements d'humeur fréquents. Elle s'était donc précipitée chez Reyson. À peine guidée dans l’endroit habituel, elle s’était mise à déverser un flot de paroles en lien avec ses hormones. Il y avait peu de chances qu’elle lui apprenne des nouveaux trucs, mais son cerveau cherchait une manière de co-op le tout. Tout en faisant les cent pas dans la pièce, elle s’exprime rapidement ;

‘’Je dois admettre que tes hormones sont fascinantes, elles sont pratiquement parfaites en soi, j’ai fait plusieurs expériences intéressantes pour tester des trucs et je réalise qu’il est presque impossible de les reproduire, par contre, si quelqu’un était réellement intéresser et compétent, il pourrait toujours l’extraire sur d’autres corps pour en faire une dose concentrer, il lui faudrait plusieurs extractions, mais c’est tout de même possible. Cependant, ce qui m’a le plus fasciné, c’est la vitesse de voyagement de tes neurotransmetteurs. Même ceux du corps humain ne semble pas voyager aussi rapidement. La vitesse à laquelle, mon corps a régi quand il a compris que j’avais retiré le restant des hormones…‘’

Tout en disant ceci, elle sort de sa poche deux fioles donc le contenu est rempli simplement au quart de chacune. Elle pop le bouchon de l’une et en aval le contenu sans hésitation. Dans le procédé, elle dévoila l’un de son avant-bras, remplit de poncture d’aiguilles, des dizaines d’entre-deux.

‘’Et je te confirme que la dose est fonctionnelle, mais tellement minime, il faudrait trop de corps pour faire une bonne et vraie extraction, mais si un jour des corps est retrouvé vider de leur sang dans ton quartier, tu vas savoir pourquoi. Sinon, je suis pas mal rendu à l’étape de la synthèse de tes hormones, ça devrait être possible, comme n’importe quelles hormones, mais j’ai la sensation qu’elles ne seraient peut-être pas aussi puissantes, mais ça peut toujours être un début pour altérer la formule de base…’’ Marmonne-t-elle davantage pour elle-même que pour lui. ‘’Dans tous les cas… Comme promis, je suis là et je te confirme que ça fonctionne… Mon corps à bien une dépendance à tes hormones, j’ai remarqué plusieurs traits négatifs, ce n’est pas pour me plaire parce que parfois, ça me distrait dans mon boulot, mais bon…’’ Termine-t-elle en s’arrêtant finalement devant lui et en lui tendant son bras pour sa dose habituelle.

Si l'autrefois, elle le regardait sans réellement le regarde, cette fois-ci elle prend la peine de poser ses pupilles sur lui pour l’observer avec curiosité. Jusqu’où, l’étendue de ses hormones, allait-elle ? Elle avait elle-même fait les frais, que ce soir que soit sur la dépendance ou encore sur l’altération temporaire de ses os… Est-ce qu’il pouvait faire plus ? Reyson n’imaginait pas à quel point il venait de lui donner une opportunité en or. D’accord, elle en payait le prix, mais en même temps, elle était à la première loge et ceci lui permettait de peaufiner ses connaissances dans la biologie humaine. Elle penche la tête un peu sur le côté, étudiant un peu les traits de l’homme, bien la première fois depuis leur rencontre.


“Is the land a source of belongings, or a source of belonging ?”

“The underlying melody via every rock, plant, animal, sky and star, inside the water, from the dirt, through the light: only love lasts.”
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Son corps réagit comme tous les autres aux effets de l’injection, pour autant son mental semble prendre le relais assez rapidement derrière. C’est bien la première fois qu’une personne que je soumets à la dépendance de la drogue me fait une dissertation sur mes hormones. Ou peut-être parle-t-elle à elle-même ? Oh je vois. C’est sa manière à elle d’exprimer ses émotions : son excitation transparait donc lorsqu’elle devient un moulin à parole concernant la science ? Elle agissait tellement de manière cérébrale que je m’étais demandé un moment si elle était capable de ressentir des émotions ou si elle y était immunisée. J’avais même songé à lui en injecter ou provoquer d’autres sentiments. Comme en utilisant des phéromones par exemple… Mais qu’est-ce que je dis ? Je vois bien Mia me rétorquer que j’ai pensé à ça parce qu’elle est rousse et bla bla bla…

Bref, passons. Elle est capable de ressentir des émotions, même si sa logique les fait ressortir de manière cérébrale. D’ailleurs, heureusement que je commence à la cerner, sinon j’aurais cru à une menace lorsqu’elle a parlé de personnes vidées de leur sang dans mon quartier. Mais non, elle balançait encore ses idées sans penser à leur portée. Oh peut-être qu’elle aurait envie de le faire, mais ce n’est pas son intention, pas pour le moment. Sans le Mantra, j’aurais eu bien des difficultés à la comprendre. D’autant plus que je ne suis pas sûr d’apprécier toutes ses expérimentations sur mes hormones. Et si elle trouvait le moyen de se soustraire à moi en créant sa propre drogue ? Et est-elle réellement dépendante ? Tandis qu’elle a tendu le bras, je me lève à mon tour et marche autour d’elle, jetant un coup d’œil à la vivre card que j’ai en main. Elle glisse toujours dans la direction d’Héliamphora et selon mon mantra c’est bien la même personne que le premier jour. Elle ne m’a donc pas piégé en faisant confectionner la card de quelqu’un d’autre. Soit, elle semble être de bonne foi, mais ma méfiance naturelle ne se contentera pas de ça.

« Aujourd’hui je te laisse le choix. Est-ce que je t’injecte ces hormones ou pas ? »

A-t-elle vraiment le choix ? Pas vraiment. C’est un test pour voir son degré de dépendance, qui sera d’ailleurs suivi par un autre. Elle est une scientifique non ? Je mène mes propres expérimentations à ma façon. La parole d’une personne n’est pas une preuve, mais ses actes oui.
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