Le ciel est sombre, la pluie fait rage, voilà maintenant un petit moment que nous sommes partis de Marineford et pourtant, les environs, même à des kilomètres, semblent avoir subi un contrecoups de cet assaut sans précédents. Le Gouvernement n'a pas perdu de temps, les mouettes piaillent déjà partout au-dessus de l'océan, portant les nouvelles de cette nouvelle guerre au sommet, à travers le monde. Notre navire, Vaillant, a réussi à se frayer un chemin au sein du courant Taraï pour fuir ce champ de combat. Mais à quel prix ? J'ai bien failli y laisser ma vie. Depuis notre départ furtif de Marineford, je suis assignée à mon lit par Meira. Mon combat contre le Sous-Amiral Vassili Joukov a laissé de grosses séquelles. Et heureusement que l'affrontement d'Izya a bouleversé tous les champs de bataille, sinon j'aurais pu y laisser la peau. Cet homme cyborg m'a complètement déboussolé, et j'ai agis bêtement.
« Lise, tu es réveillée ? »
« Hmm ... entre. »
« Nos nouveaux avis de recherches sont arrivés. Il y a de la nouveauté, et je crois qu'une tête que tu connais viens d'obtenir sa première prime. Une énorme d'ailleurs. »
Intriguée, je me redresse dans mon lit. Pestant sous le contrecoup des effets de mon affrontement. Meira me tend le journal que j’attrape tant bien que mal. Je commence alors à parcourir les premières pages, en couverture il y a bien entendu les visages des deux Empereurs présents à cet évènement. Leurs primes sont tellement énormes qu’elles me laissent quelques secondes sans voix. Puis je continue ma lecture en m’arrêtant sur les primes des « alliés » de Red, comme ça a été décrit dans l’article.
« Clotho … il l’a bien mérité, après tout il a tué un corsaire. Il y a Reyson aussi, cette prime est énorme, je me demande bien ce qu’il a fait de son côté. »
« Regarde la prime d’Izya. »
« J’ai vu … elle est impressionnante. »
« On parle d’Izya là … le Gouvernement en a après elle depuis des années. M’enfin … il y a pleins de nouvelles têtes. Oh … tu as vu nos primes ? »
« 320 Millions de Berrys pour la Reine Climatique et 76 Millions de Berrys pour l’Éclair Rose. On commence à inquiéter le gouvernement, tâchons de continuer ainsi. Oh non … sérieusement ?! »
« Tu l’as vu aussi … »
« AQUILA ? 143 Millions de Berrys ?! Qu’est-ce qu’il a fait pour avoir une première prime aussi exorbitante ? »
« Je ne sais pas, mais de ce que tu m’as dit c’était un simple guide à Hinu Town il y a des années non ? Tu l’as rencontré en même temps qu’Izya. »
« Oui … et jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse valoir autant. Tiens … les Sandstorms ont repris du service on dirait. Azerios a disparu des radars, le Gouvernement les reprend en chasse apparemment. Les Corsaires sont vraiment de sales larbins. »
« Qu’est-ce qu’on est supposées faire maintenant Lise ? Tu n’es pas remise de ton com… »
« On va appeler Izya et s’entraîner. »
« Quoi ? »
« On doit appeler Izya et nous perfectionner à la science du climat. »
Tout en parlant à ma meilleure amie, j’enfile un long gilet en laine en me levant le plus délicatement possible pour quitter ma chambre et rejoindre le pont central, suivit de près par Meira qui veille à ce que je ne m’écrase pas au sol, de fatigue et que je ne me vide pas de mon sang.
« Tout va bien. »
Dis-je, haletante, à mon amie qui s’efforce de sourire. Mais je le vois, elle souffre aussi, les combats au QG de Marineford n’ont pas été de tout repos pour elle aussi. Elle a dû veiller à ma sécurité de nombreuses fois en mettant sa vie en jeu … je dois devenir plus forte pour ne plus qu’elle ait ce rôle à jouer.
« Sommes-nous réellement faites pour être des pirates ? »
« Lise … qu’est-ce que tu racontes ? »
« Eh bien … durant l’affrontement à Marineford … des flashs de certaines de mes lectures sont revenues en mon esprit. »
« Et quelles sont ces idées ? »
« Nico Robin, l’archéologue de l’équipage aux chapeaux de paille, elle s’est rapprochée de la Révolution un temps non ? Pour s’entraîner auprès d’eux. »
« Euuuh … si tu le dis. »
« Allons, tu n’as lu aucun livre sur le siècle dernier ? »
« L’archéologie c’est pas mon dada, je te laisse cette partie, j’ai assez à faire avec la navigation. »
« Enfin ! Ce n’est pas là le but. Auprès de la Révolution, elle a pu apprendre énormément de choses sur le siècle oublié et sur le fonctionnement de ce monde. Penses-tu … »
« Lise … tu veux rejoindre l’Armée Révolutionnaire ? »
« Je ne suis sûre de rien. Mais c’est une option. Voyons voir où nous mène nos retrouvailles avec Izya. »
« Tu devrais manger un peu. Je vais tenter de pêcher quelque chose. »
Perdue dans mes pensées, Meira s’éclipse quelques minutes pour récupérer une canne à pêche en état dans notre foutoir habituel afin de tenter de nous trouver quelque chose pour le dîner. Le soleil est en train de se coucher, je reste là, accoudée au bord de mon navire, le regard perdu dans l’océan. Le calme plat s’est installé sur notre navire … ai-je tendue Meira ? Je n’espère pas. J’espère pouvoir continuer à ses côtés, je tente des regards en coin, mais mon acolyte reste concentrée sur son hameçon qui pend dans l’océan. Je n’ai pas le temps de dire une phrase, qu’un banc de poisson se met à frétiller autour de notre embarcation. Je crois bien qu’elle tient un bon poisson au milieu de tout ce beau monde. Je la regarde quelques secondes galérer avant de venir à son secours en voyant qu’elle manque de passer par-dessus bord.
« Tu tiens ?! »
« Va chercher ton Climat-tact, foudroie-les ces petites merdes ! »
« Meira … ce sont des poissons. »
« FOUDROIE-LES ! »
Avant même que je n’ai le temps de dire quoi que se soit, une vague s’élève devant nous, dont une multitude de poissons s’en extirpe. Quelque chose de bien plus grand vient d’en sortir, mais avec la retombée d’eau, nous n’y voyons malheureusement pas grand-chose.
« Lise, tu es réveillée ? »
« Hmm ... entre. »
« Nos nouveaux avis de recherches sont arrivés. Il y a de la nouveauté, et je crois qu'une tête que tu connais viens d'obtenir sa première prime. Une énorme d'ailleurs. »
Intriguée, je me redresse dans mon lit. Pestant sous le contrecoup des effets de mon affrontement. Meira me tend le journal que j’attrape tant bien que mal. Je commence alors à parcourir les premières pages, en couverture il y a bien entendu les visages des deux Empereurs présents à cet évènement. Leurs primes sont tellement énormes qu’elles me laissent quelques secondes sans voix. Puis je continue ma lecture en m’arrêtant sur les primes des « alliés » de Red, comme ça a été décrit dans l’article.
« Clotho … il l’a bien mérité, après tout il a tué un corsaire. Il y a Reyson aussi, cette prime est énorme, je me demande bien ce qu’il a fait de son côté. »
« Regarde la prime d’Izya. »
« J’ai vu … elle est impressionnante. »
« On parle d’Izya là … le Gouvernement en a après elle depuis des années. M’enfin … il y a pleins de nouvelles têtes. Oh … tu as vu nos primes ? »
« 320 Millions de Berrys pour la Reine Climatique et 76 Millions de Berrys pour l’Éclair Rose. On commence à inquiéter le gouvernement, tâchons de continuer ainsi. Oh non … sérieusement ?! »
« Tu l’as vu aussi … »
« AQUILA ? 143 Millions de Berrys ?! Qu’est-ce qu’il a fait pour avoir une première prime aussi exorbitante ? »
« Je ne sais pas, mais de ce que tu m’as dit c’était un simple guide à Hinu Town il y a des années non ? Tu l’as rencontré en même temps qu’Izya. »
« Oui … et jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse valoir autant. Tiens … les Sandstorms ont repris du service on dirait. Azerios a disparu des radars, le Gouvernement les reprend en chasse apparemment. Les Corsaires sont vraiment de sales larbins. »
« Qu’est-ce qu’on est supposées faire maintenant Lise ? Tu n’es pas remise de ton com… »
« On va appeler Izya et s’entraîner. »
« Quoi ? »
« On doit appeler Izya et nous perfectionner à la science du climat. »
Tout en parlant à ma meilleure amie, j’enfile un long gilet en laine en me levant le plus délicatement possible pour quitter ma chambre et rejoindre le pont central, suivit de près par Meira qui veille à ce que je ne m’écrase pas au sol, de fatigue et que je ne me vide pas de mon sang.
« Tout va bien. »
Dis-je, haletante, à mon amie qui s’efforce de sourire. Mais je le vois, elle souffre aussi, les combats au QG de Marineford n’ont pas été de tout repos pour elle aussi. Elle a dû veiller à ma sécurité de nombreuses fois en mettant sa vie en jeu … je dois devenir plus forte pour ne plus qu’elle ait ce rôle à jouer.
« Sommes-nous réellement faites pour être des pirates ? »
« Lise … qu’est-ce que tu racontes ? »
« Eh bien … durant l’affrontement à Marineford … des flashs de certaines de mes lectures sont revenues en mon esprit. »
« Et quelles sont ces idées ? »
« Nico Robin, l’archéologue de l’équipage aux chapeaux de paille, elle s’est rapprochée de la Révolution un temps non ? Pour s’entraîner auprès d’eux. »
« Euuuh … si tu le dis. »
« Allons, tu n’as lu aucun livre sur le siècle dernier ? »
« L’archéologie c’est pas mon dada, je te laisse cette partie, j’ai assez à faire avec la navigation. »
« Enfin ! Ce n’est pas là le but. Auprès de la Révolution, elle a pu apprendre énormément de choses sur le siècle oublié et sur le fonctionnement de ce monde. Penses-tu … »
« Lise … tu veux rejoindre l’Armée Révolutionnaire ? »
« Je ne suis sûre de rien. Mais c’est une option. Voyons voir où nous mène nos retrouvailles avec Izya. »
« Tu devrais manger un peu. Je vais tenter de pêcher quelque chose. »
Perdue dans mes pensées, Meira s’éclipse quelques minutes pour récupérer une canne à pêche en état dans notre foutoir habituel afin de tenter de nous trouver quelque chose pour le dîner. Le soleil est en train de se coucher, je reste là, accoudée au bord de mon navire, le regard perdu dans l’océan. Le calme plat s’est installé sur notre navire … ai-je tendue Meira ? Je n’espère pas. J’espère pouvoir continuer à ses côtés, je tente des regards en coin, mais mon acolyte reste concentrée sur son hameçon qui pend dans l’océan. Je n’ai pas le temps de dire une phrase, qu’un banc de poisson se met à frétiller autour de notre embarcation. Je crois bien qu’elle tient un bon poisson au milieu de tout ce beau monde. Je la regarde quelques secondes galérer avant de venir à son secours en voyant qu’elle manque de passer par-dessus bord.
« Tu tiens ?! »
« Va chercher ton Climat-tact, foudroie-les ces petites merdes ! »
« Meira … ce sont des poissons. »
« FOUDROIE-LES ! »
Avant même que je n’ai le temps de dire quoi que se soit, une vague s’élève devant nous, dont une multitude de poissons s’en extirpe. Quelque chose de bien plus grand vient d’en sortir, mais avec la retombée d’eau, nous n’y voyons malheureusement pas grand-chose.