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[FB] Lazy Mafia [Pv. TnT]

Ce fût quelque fin rayon de soleil qui, se faufilant à travers l'ouverture des volets entrebâillés, vint chatouiller mon visage et me tira de l'emprise de Morphée dit le marchand de sables. J'ouvris lentement les paupières, laissant le temps à mes de s'imbiber à la clarté de l'endroit. Durant quelques instants, je ne fût incapable de dire qui j'étais, où je me trouvais. C'est surement les charmes des jeunes filles qui me font cet effet. Je me sentais entièrement coupé de la réalité, la beauté d'une femme est tellement magnifique. Finalement ce n'était pas les femmes qui allaient me ramener dans la réalité, mais plutôt mon mal de tête qui me faisais prendre conscience de mon état. Allongé dans un lit d'hôpital, bandage de toute part. Un incident se bousculait dans mon esprit, je me souviens avoir rencontré une belle jeune femme, qui m'avait promis à mainte reprise de me faire voir ce qu'était le bonheur. Je ne pouvais déjà pas tenir en la voyant en maillot de bain, qu'alors elle l'enleva son haut. Finalement, je n'avais pas atteint le paradis, mais plutôt l'enfer de l'hôpital. Les instants passèrent. J'allumais ma clope et je regardais l'heure sur la grande horloge. Neuf heures. Combien de temps cela faisait-il que j'étais ici? Quelques heures ? Quelques jours ? Plus ? Moins ? Je ressentis un semblant d'énergie et je me levais donc du lit en réveillant les douleurs de son corps engourdit. La vaste pièce était déjà bien animée, entre les médecins qui circulaient, et les quelques blessés restants qui semblaient partager des discussions des plus intéressantes avec les jeunes et belles aides-soignantes. Il y avait une rumeur sur un début de crime organisé, un truc du genre... Cela ne m'intéressais pas étant donné que je reluquais les jupes des infirmières. Il était temps de partir, je cherchais mon paquet de clope en ramassant mes affaires, je savais bien que les clopes étaient interdites, mais je m'en foutait royalement. Je m'habillais donc prêt à sortir devant les féroces infirmières qui interdisaient la porte de sortie à tous les patients.

C'est ainsi qu'un peu plus tard dans la matinée, je sortis par la fenêtre. Elles étaient belles, charmantes et tout ce que vous voulez, mais l'autorité n'est pas pour moi. Ma liberté m'avait coûté 3 cigarettes, cependant ça valait le coup. Une fois sortie, je vérifiais si tout était en ordre du côté de mes affaires et je me dépêcha de me fondre dans la populace. Qu’il était malheureux pour un pirate de fuir aussi lâchement dans un hôpital sans avoir donné le moindre sous. Heureusement que dans l'affaire, J'avais toujours mes clopes et une orange que je n'avais pas encore touché. Avec cette maigre consolation, je ne pouvais pas tenir la journée sans manger. En se fondant dans la rue, j'aurais très bien pu voler à manger, mais je suis un gentleman. Je ne pourrais le faire qu'en cas de force majeur, ce qui n'était pas encore le cas. Je ne savais plus trop quoi faire ici, jusqu'à tomber dans une ruelle plutôt sombre où les voyous font rages. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que les hommes comme ça sont horribles. Bien que je ne sois pas le plus beau du monde, je me trouve bien plus parfait qu'eux. Je n'ai ni de tatouage ni de piercing sur le visage. C'est peut-être pour ça que les filles sont attirés plus vers moi. Je continuais de flâner devant eux, les yeux rivés sur moi. Je sentais que l'atmosphère n'était plus de mon côté, une bagarre peut-être ? S'ils veulent se battre, qu'ils viennent ! Je n'ai pas peur. Les petits voyous ne font peur à personne quand on y pense. Ce sont des petits enfants perdus à la recherche d'un maigre salaire. Ils sont délaissés par le gouvernement, ils sont traités comme des déchets et finissent par l'être. Quelques gens s'en sortent, moi je veux m'en sortir. Ils ne voient que le fond de la grotte alors que moi je vois la lumière... Ils se réunissent derrière moi, quelle bande de lâches.

Oui, ce qui devait arriver arriva. A peine un geste et je voyais déjà des gens me sautaient dessus. Je fis une rotation avant d'envoyer mon poing sur la première personne. J'enchaînais les coups, tout en continuant de finir ma cigarette qui était presque terminée. Cette scène, quelque peu cocasse, me fit réfléchir sur deux choses. La première étant qu'il me fallait du fric et la deuxième c'est que je suis un pirate qui n'a pas encore de navire, ni d'argent. Bientôt mon paquet de clope sera vide, c'était un énorme problème. Après les quelques menaces, des coups, des corps qui tombent au sol, j'écrasais ma cigarette sur le visage du dernier homme debout. Je n'avais pas dit un mot depuis le début du combat et malgré les coups que je donnais, ils n'étaient pas effrayés. Sauf le dernier, cependant il ne me regardait pas... Il regardait l'ombre qui se trouvait juste derrière moi. J'entendais ses pas se reprochaient de plus en plus. L'homme tomba dans les vapes et je restait debout le dos tourné à lui.

- Est-ce que tu as un paquet de clope? Il ne me reste plus que quatre cigarettes et je vais être en rade. En plus, j'ai trop faim.

Et sur ces sages paroles, que j'étais en train de m'imaginer d'être entouré de plusieurs femmes. Bien que je me retourna pour voir que ce n'était qu'un comme. J'étais vraiment un idiot de croire qu'une femme allait se promener quelques part ici, dans cet endroit lugubre. J'espère qu'il ne va pas me combattre.