- Meiko, soldat de la révo:
La mort, on n’y échappe pas, alors on se prépare et on essaye de l’oublier sans jamais vraiment réussir. Elle est toujours injuste, et frappe quand on ne s’y attend pas. J’en avais déjà fais l’expérience amère plus d’une fois. Des parents, des amis, des camarades. Toujours touché par cette injustice, j’essayais d’équilibrer la balance, de faire de la justice, aveugle par sa nature, une alliée de poids dans mon combat. Œil pour œil, dent pour dent. On essuyait des pertes toujours plus nombreuses ses derniers temps, mais rien ne m’avait préparé à celle-ci. Je l’avais pourtant prévenu plus d’une fois …
- Tu es sûre de ton coup ? Avais-je fais, derrière le masque qui me servait à respirer normalement depuis « l’incident ».
- Tu sais, c’est ma meilleure amie, je peux pas la laisser continuer à se battre pour du vent, des mensonges et des tyrans ...
- Meiko … Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, et surtout, souvent l’on est pas prêt à les entendre … Reconsidère ton projet s’il te plait … Échange de regards, je sentis une détermination et une volonté exacerbée, comme une pointe de couteau qui s’enfonça dans ma peau, et je détournais les yeux … Fais comme tu veux, dis moi juste ou tu vas, je me tiens prêt à venir te secourir si sa tourne au vinaigre …
- Tout ira bien, Mr. Mercury … Fit elle avec ce sourire dont je me souvenais encore, comme le plus pure et le plus beau de tous. J’irais à Strong World, retrouver Grin et je la ramènerai, tu verras …
Et pouf. Elle disparut sans d’autres mots. Pendant ce temps là, je me rongeais quelque peu le sang, une vivre card de Meiko entre les mains. Quelques jours passèrent, une vraie torture, avant que le papier ne commençât à devenir chaud entre mes mains, avant de se consumer à une vitesse folle, puis enfin, disparaissant comme la vie de Meiko. On brûlait la chandelle par les deux bouts, je comprenais tout les tenants et aboutissants de notre cause. Je n’étais encore qu’une simple recrue, mais bouillonnait en moi le feu de la passion, de la colère, et de la vendetta.
Je voulais la peau de celui ou celle qui avait osé me prendre une sœur, une sœur qui avait choisie de prendre le bon côté de la justice, et de faire partie de l’armée révolutionnaire. Silencieusement, j’attrapais ma besace et enclenchait le vocodeur intégré à mon masque et qui changeait ma voix, avant d’enfiler le long manteau, démesurément grand, de mon père. Il y’avait des êtres et des choses qui méritaient qu’on s’y attarde, et qu’on les venge. Il y’avait des gens et des choses, précieuses, que je refusais de perdre. Ce jours là, une partie de l’innocence qui me restait avait été enterrée avec la vie de Meiko.
Dans la base révolutionnaire ou nous stationnions, avec d’autres recrues de ma promotion, tous engagés en même temps que nous, l’annonce fit l’effet d’une bombe. Certains avaient les larmes aux yeux, d’autres frappèrent des murs et d’autres encore, faisaient taire leur émotions au profit d’une attention toute particulière portée à mon égard. Mes yeux bleus clairs, cinglait la scène d’une ignoble lucidité.
- Mes frères, arrêtez de vous confondre et de vous effondrer, elle savait ce qui pouvait l’attendre dans son entreprise … Commençais-je par dire, et Meiko en acceptait les risques… On me fusillait du regard mais j’eus le temps de terminer … Mais pas moi, ni vous, ni personne d’autres. Alors nous allons faire ce que nous devons faire. Nous allons faire ce que notre cœur nous dicte, et notre conduite sera exemplaire … Partons mes amis, partons et vengeons le sang allié en le lavant dans celui de nos ennemis. Avant de partir, Meiko m’a dit ou elle allait et pourquoi. Suivez-moi, allons-y, et brûlons tout ce qui pourrait se mettre entre nous et notre vendetta…
Strong world n’avait qu’à bien se tenir, une équipe de révolutionnaire arrivait, bien décidée à faire son sort à la dénommée Grin, agent du Cipher comme ma douce amie avant de tourner casaque. Chacun de nous avait aussi en tête, que l’équipage qui avait fait voile jusqu’à la bas avec Meiko devait s’y trouver encore, et nous aspirions tous à sauver nos amis, nos frères, nos alliés.
Nous en avions si peu.
Nous voguions vers Strong World, à bords d’une petite frégate que nous n’avions pas vraiment le droit de prendre. Peu importait les sanctions, nous étions prêt à en découdre, et accepter notre sort. Parce qu’il y’a des cause plus justes que notre petite personne, ou nos intérêts.
Parce que nous sommes la révolution.
- Tu es sûre de ton coup ? Avais-je fais, derrière le masque qui me servait à respirer normalement depuis « l’incident ».
- Tu sais, c’est ma meilleure amie, je peux pas la laisser continuer à se battre pour du vent, des mensonges et des tyrans ...
- Meiko … Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, et surtout, souvent l’on est pas prêt à les entendre … Reconsidère ton projet s’il te plait … Échange de regards, je sentis une détermination et une volonté exacerbée, comme une pointe de couteau qui s’enfonça dans ma peau, et je détournais les yeux … Fais comme tu veux, dis moi juste ou tu vas, je me tiens prêt à venir te secourir si sa tourne au vinaigre …
- Tout ira bien, Mr. Mercury … Fit elle avec ce sourire dont je me souvenais encore, comme le plus pure et le plus beau de tous. J’irais à Strong World, retrouver Grin et je la ramènerai, tu verras …
Et pouf. Elle disparut sans d’autres mots. Pendant ce temps là, je me rongeais quelque peu le sang, une vivre card de Meiko entre les mains. Quelques jours passèrent, une vraie torture, avant que le papier ne commençât à devenir chaud entre mes mains, avant de se consumer à une vitesse folle, puis enfin, disparaissant comme la vie de Meiko. On brûlait la chandelle par les deux bouts, je comprenais tout les tenants et aboutissants de notre cause. Je n’étais encore qu’une simple recrue, mais bouillonnait en moi le feu de la passion, de la colère, et de la vendetta.
Je voulais la peau de celui ou celle qui avait osé me prendre une sœur, une sœur qui avait choisie de prendre le bon côté de la justice, et de faire partie de l’armée révolutionnaire. Silencieusement, j’attrapais ma besace et enclenchait le vocodeur intégré à mon masque et qui changeait ma voix, avant d’enfiler le long manteau, démesurément grand, de mon père. Il y’avait des êtres et des choses qui méritaient qu’on s’y attarde, et qu’on les venge. Il y’avait des gens et des choses, précieuses, que je refusais de perdre. Ce jours là, une partie de l’innocence qui me restait avait été enterrée avec la vie de Meiko.
Dans la base révolutionnaire ou nous stationnions, avec d’autres recrues de ma promotion, tous engagés en même temps que nous, l’annonce fit l’effet d’une bombe. Certains avaient les larmes aux yeux, d’autres frappèrent des murs et d’autres encore, faisaient taire leur émotions au profit d’une attention toute particulière portée à mon égard. Mes yeux bleus clairs, cinglait la scène d’une ignoble lucidité.
- Mes frères, arrêtez de vous confondre et de vous effondrer, elle savait ce qui pouvait l’attendre dans son entreprise … Commençais-je par dire, et Meiko en acceptait les risques… On me fusillait du regard mais j’eus le temps de terminer … Mais pas moi, ni vous, ni personne d’autres. Alors nous allons faire ce que nous devons faire. Nous allons faire ce que notre cœur nous dicte, et notre conduite sera exemplaire … Partons mes amis, partons et vengeons le sang allié en le lavant dans celui de nos ennemis. Avant de partir, Meiko m’a dit ou elle allait et pourquoi. Suivez-moi, allons-y, et brûlons tout ce qui pourrait se mettre entre nous et notre vendetta…
Strong world n’avait qu’à bien se tenir, une équipe de révolutionnaire arrivait, bien décidée à faire son sort à la dénommée Grin, agent du Cipher comme ma douce amie avant de tourner casaque. Chacun de nous avait aussi en tête, que l’équipage qui avait fait voile jusqu’à la bas avec Meiko devait s’y trouver encore, et nous aspirions tous à sauver nos amis, nos frères, nos alliés.
Nous en avions si peu.
Nous voguions vers Strong World, à bords d’une petite frégate que nous n’avions pas vraiment le droit de prendre. Peu importait les sanctions, nous étions prêt à en découdre, et accepter notre sort. Parce qu’il y’a des cause plus justes que notre petite personne, ou nos intérêts.
Parce que nous sommes la révolution.