Ocre et or à perte de vue, le désert est une zone magnifique, sauvage, déserte et surtout, calme. Enfin ça, c'était avant. Avant que ce convois ne soit mise en place régulièrement, avant qu'on fasse la guerre, tout ça pour quelques berrys de plus. Tout ça pour une place au soleil, alors qu'il tape déjà dur dans le ciel d'Alabasta. Midi pétante, l'astre dans le ciel explose de ses rayons qui se reflètent sur le sable que la colonne de révolutionnaire et moi même formons. Nous nous déplaçons depuis mon arrivée, pour rejoindre une base arrière des gris, une base ou nous attends déjà un élément important de la mission : America.
Je ne sais si c'est un homme ou une femme. Une sorte de secret, de mystère, gronde et plane sur son identité. Peut être que mon accréditation ne me permet pas de savoir. Toutes les informations sont compartimentées chez nous, et en simple soldat de la cause, je ne peux pas faire la fine bouche sur les informations qu'on me transmet. Je resterai donc dans le flou jusqu'à rencontré l'animal, et me faire une idée sur lui à l'emporte pièce. A côté de moi, la cavalière de la révolution Adibou Poisk, marche en silence.
On entends piaffer l'oeil de la révolution, Aysha, derrière nous. Elle discute avec un des hommes de la révolution du beau temps, et de la vie qui passe si vite, qu'on a jamais l'impression de la vivre vraiment. Une vraie pipelette m'enfin. Elle est puissante, utile et dévouée à la cause, de quoi se plaindre dans ce cas?
Ouvre la marche une dure à cuire, une guerrière nomade du désert pour qui cette mission tiens particulièrement à cœur. Ce sont ses hommes, sa famille de sang et de fer, les hommes qui sont sous ses ordres et avec qui elle bat le sable du désert, qui se font capturer puis envoyer au quatre coin du monde connu, pour devenir des esclaves. Qu'on les prive de droit et de liberté, deux fondamentaux les plus important pour des esprits marginaux, est une épreuve que je ne souhaite à personne, et ne voudrait jamais vivre.
Je m'avance un peu, allongeant le pas pour emboiter celui de Shaïna. Je me porte à sa hauteur.
- M'dame la nomade, dites moi ...
- Shhhtt ... Fais-t-elle en tendant l'oreille. Le silence est suspect. Finit-elle par dire.
Je n'entends rien non plus, pas une mouche voler.
- Nous sommes encore loin ? que je chuchote du bout des lèvres.
- Nous devrions déjà y être, mais je pense qu'ils ont dû lever le campement en vitesse. Nous ne sommes pas les plus lents à partir pour mieux nous réimplanter, fit elle avec un sourire contrit.
Peut être ont-ils essuyés une attaque ? Peut être simplement que le QG était exposé à quelque chose de dangereux.
Elle attrape un den den, et je me retourne vers la colonne qui nous regarde attentivement. J'ai un regard paternel et un comportement posé, qui se veut rassurant. Les hommes posent leur armes, et boivent à la gourde à leur ceinture. Poisk nous rejoins en marchant.
- Qu'est-ce qui se passe, pourquoi on s'arrête ? Dit elle, presque en colère.
- On a perdu le campement de base.
America, ou est-tu bougre de beau diable ?
Je ne sais si c'est un homme ou une femme. Une sorte de secret, de mystère, gronde et plane sur son identité. Peut être que mon accréditation ne me permet pas de savoir. Toutes les informations sont compartimentées chez nous, et en simple soldat de la cause, je ne peux pas faire la fine bouche sur les informations qu'on me transmet. Je resterai donc dans le flou jusqu'à rencontré l'animal, et me faire une idée sur lui à l'emporte pièce. A côté de moi, la cavalière de la révolution Adibou Poisk, marche en silence.
On entends piaffer l'oeil de la révolution, Aysha, derrière nous. Elle discute avec un des hommes de la révolution du beau temps, et de la vie qui passe si vite, qu'on a jamais l'impression de la vivre vraiment. Une vraie pipelette m'enfin. Elle est puissante, utile et dévouée à la cause, de quoi se plaindre dans ce cas?
Ouvre la marche une dure à cuire, une guerrière nomade du désert pour qui cette mission tiens particulièrement à cœur. Ce sont ses hommes, sa famille de sang et de fer, les hommes qui sont sous ses ordres et avec qui elle bat le sable du désert, qui se font capturer puis envoyer au quatre coin du monde connu, pour devenir des esclaves. Qu'on les prive de droit et de liberté, deux fondamentaux les plus important pour des esprits marginaux, est une épreuve que je ne souhaite à personne, et ne voudrait jamais vivre.
Je m'avance un peu, allongeant le pas pour emboiter celui de Shaïna. Je me porte à sa hauteur.
- M'dame la nomade, dites moi ...
- Shhhtt ... Fais-t-elle en tendant l'oreille. Le silence est suspect. Finit-elle par dire.
Je n'entends rien non plus, pas une mouche voler.
- Nous sommes encore loin ? que je chuchote du bout des lèvres.
- Nous devrions déjà y être, mais je pense qu'ils ont dû lever le campement en vitesse. Nous ne sommes pas les plus lents à partir pour mieux nous réimplanter, fit elle avec un sourire contrit.
Peut être ont-ils essuyés une attaque ? Peut être simplement que le QG était exposé à quelque chose de dangereux.
Elle attrape un den den, et je me retourne vers la colonne qui nous regarde attentivement. J'ai un regard paternel et un comportement posé, qui se veut rassurant. Les hommes posent leur armes, et boivent à la gourde à leur ceinture. Poisk nous rejoins en marchant.
- Qu'est-ce qui se passe, pourquoi on s'arrête ? Dit elle, presque en colère.
- On a perdu le campement de base.
America, ou est-tu bougre de beau diable ?