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De l'équilibre du monde

Marijoa avait toujours ce quelque chose de suffocant.

D'aussi loin qu'il pouvait s'en rappeler, Mountbatten avait toujours trouvé que la Ville Sainte avait un charme particulier. Les bâtiments étaient sublimes, les rues, propres. Tout le monde ici, ou presque, était bien habillé. Le soleil semblait également rayonner différemment, d'un jaune plus intense, plus vrai. Les jours de pluie étaient rares. Enfin, la ville ne connaissait pas le crime. On s'y sentait en sécurité.

Pourtant, avec tous ces avantages venait un lot important de contraintes. La haute société de Marijoa évoluait avec des règles de société strictes. Le moindre faux-pas pouvait signifier une mort sociale imminente. Les rumeurs allaient bon train dans les bars, les clubs de gentlemen ou les salons. Et évidemment, tout le monde ici se trouvait sous la juridiction du Gouvernement Mondial, et un nombre important de personnes y travaillaient même. Ce qui dégoûtait le plus le Fantôme, ce n'était pas les petites choses, les détails, par-ci, par-là. Non, c'était la totale déconnexion de la réalité dans laquelle la cité se trouvait. Là-bas, une vision idéalisée du monde régnait, un point de vue complètement manichéen. La Marine ne faisait que le bien, et les pirates semaient le chaos. Il n'y avait pas de nuance, pas de dissonance ; plutôt, une vérité apprise dès le plus jeune âge et adoptée par tous.

Mount n'en était pas étranger. Il avait grandi ici, dans la petite noblesse. Comme beaucoup de jeunes hommes de son âge, il avait été élevé dans l'idéal du Gouvernement Mondial et s'était engagé dans la Marine d'élite, en quête d'aventure et de Justice. De l'aventure, il en avait eu ; sa carrière parmi les bleus fut relativement brève mais intense, en témoignait son placard de médailles garni. C'était plutôt du côté Justice qu'il fut déçu.

Encore amer, il fit signe au barman pour qu'il lui resserve un verre de son cocktail préféré. Un Fitzgerald, à base de gin, agrémenté de jus de citron, de sirop simple et de bitters. Il avait découvert ce mélange lorsqu'il était sur Terra, dans le Nouveau Monde, à aider l'Imperiosa. Il avait même été enrôlé dans son armée et avait fondé une entreprise d'armement. Il se demandait encore comment sa nomination en tant que corsaire allait impacter tout ça...

Les rayons de soleil dorés de la ville n'étaient plus, faisant place à la lune étoilée. Mais là encore, Marijoa dégageait quelque chose de spécial. Les astres étaient plus visibles, et pourtant plus mystérieux. Regarder le ciel, c'était comme jeter un coup d'œil à l'univers. On se sentait plus important, plus grand, proche des dieux.

La porte de l'établissement s'ouvrit. L'ancien commandant d'élite sourit. Il reconnaissait cette aura. Elle était sur Shabondy et sur Aeden. Il refit un signe au barman.

« - Mets-en un deuxième. »
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Oh ! Quelle charmante attention. Hihi !

Une jeune femme en robe sobre et noire s’installe subitement au coté de cette homme que tous connaisse au moins de nom. Le nouveau Corsaire Pride a été adoubé récemment par l’éminent Gouvernement. Alors que l’ensemble des individus de cette soirée ont l’attention tourné vers l’Amiral nouvellement promue, cette blonde au sourire malicieux ne détourne d’aucun regard l’homme à ses côtés. On le dit extrêmement discret. Capable de disparaître en un clin, elle met en œuvre ce stratagème pour ne pas le perdre de vue. S’emparant du verre, elle en sirote une gorgée avant de s’incliner un peu plus vers cette pointure.

Ce n’est pas vraiment à mon goût, mais le plaisir de recevoir le rend bien meilleur.

La curiosité de cette femme n’est pas inoncente. Ce n’est autre qu’une agent du Cipher Pol numéro 4 spécialisé dans les affaires de la Marine, Capulina Dubal, nom de code Agent Tarentule. Dans son dossier, une longue infiltration de l’équipage de l’ancien Corsaire Fear y est renseignée. Elle a malheureusement été bien peu concluante. Le destin des agents de terrain aux bas de la hiérarchie. Cependant, Capulina a toujours été du genre à être complètement investie lorsqu'elle participe à une opération. Depuis la fin de son aventure, les Corsaires et leur situation l'intéressent encore assez pour qu’elle profite de cette occasion pour alpager la relève.

Mountbatten, malgré ses nombreux surnoms, il a bien roulé sa bosse. Il faut dire que ses méthodes sont plus admiratives que la plupart des étoiles montantes de sa trempe. Surement un reste de son engagement dans la marine, l’agent Tarentule a bien éplucher son dossier pour vérifier les rumeurs. Tournoyant son doigt sur les bords de son verre, elle s’affale un peu plus sur le comptoir en souriant.

Pride. Ce surnom ne vous va pas, mon cher. Il faudrait vous l'approprier un peu mieux. Je commencerais par votre apparence qui manque un peu de couleur pour taper à l’œil. Que diriez-vous d’un costume arc-en-ciel? J’ai un certain talent pour la couture, vous savez. Je peux vous offrir cela pour fêter la rédemption de tous vos crimes. Hihi !

Malgré ses petites taquineries, Capulina doit rester prudente. Elle ne connaît pas assez la sensibilité du personnage pour se permettre d’agir avec trop d’impudence. Quoi qu’il en soit, cet homme a mis beaucoup d'efforts pour parvenir à obtenir ce titre. Il ne tuera pas une invitée tentant de détendre l’atmosphère… enfin, c’est ce qu’elle pense.


Dernière édition par Agent Tarentule le Mar 25 Juin 2024 - 21:33, édité 1 fois
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« - L’apparence, hein ? L’apparence... C’est toujours une question d’apparence, ici. Sacrée Marijoa. » répondit-il, sirotant son cocktail bien chargé.

Une jeune blonde venait de se mettre à ses côtés. Il la balaya du regard. Plutôt jolie, à la personnalité visiblement... colorée. Son sourire trahissait beaucoup trop de faux-semblants pour qu’il ne la prenne au pied de la lettre. Les mesquins et les sournois étaient légion dans la ville, et il le savait. Elle devait en faire partie.

« - Mais, parlons-en plus, de ces apparences. Vous faites référence à mes crimes. Quels crimes ? » dit-il, l’air joueur.

Dans un bar, toute sorte de rencontre est possible. De l’idiote du village à la personne un peu trop renseignée. En un minimum de questions, il souhaitait avoir un maximum de réponses.

Aussi fallait-il dire que les clients le fuyaient. Ils étaient curieux, certes. Leurs yeux se posaient, incertains, sur le corsaire. Mais aucun n’avait eu le courage de venir lui parler. Un peu de compagnie ne faisait pas de mal.
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Allons, bon. Pour celui qui se fait surnommer le Fantôme, votre histoire est d'une transparence. N'est-ce pas un comble ?

Un grand sourire amusé marque son visage avant de siroter son verre. Puis le posant sur le comptoir, elle s'incline un peu plus vers le Corsaire, l'air taquine.

Vous avez l'air intéressé que l'on parle de vous. Laissez moi donc flattez votre… Orgueil. Hihi !


Elle est du CP4, bien entendu qu'elle a revue un dossier célèbre juste avant son intronisation. Cependant, la jeune femme mesquine joue l'ambiguïté en ne dévoilant rien sur elle. Capulina s'amuse à perturber son auditoire.

Alexander Mountbatten. D'une famille issue du sérail gouvernemental, vous êtes entrée dans les rangs de la Marine d'élite. Vous n'avez pas froid aux yeux. La Régulière aurait été moins téméraire. Vous rêviez sûrement d'héroïsme et de gloire à cette époque. Savez-vous que nous avons exactement le même âge, vous et moi? Cela nous fait un premier point commun.

Des battements de cils suivie d'un sourire niais témoignent de toute l'ironie de sa remarque. Elle teste, ainsi, si les avances peuvent le mettre mal à l'aise. Puis elle plonge son regard dans son verre.

Ensuite, selon moi, votre premier fait d'armes majeur, Kanokuni, le pays des Fleurs. Un échec politique à terme. Cette puissance enclavée dans ses grandes murailles nous échappe encore. On dit même que leur alignement révolutionnaire ne fait plus aucun doute, à ce jour.


Elle soupire comme dépité qu'une telle opportunité est fini aussi lamentablement. Il faut croire que les Cps sur ce dossier sont incompétents. Capulina redresse subitement la tête en le fixant.

Mais, le plus intéressant d'une carrière, n'est ce pas finalement sa plus grande débâcle? Hihi !


Levant son verre comme pour porter un toast, elle s'exclame tout sourire et pleine d'admiration.

Vindex, l'île aux quatre climats ! Un cas d'école si remarquable qu'il est difficile de trouver plus instructif que ce conflit. Mêlant manœuvres de blocus et batailles navales, à des débarquements et poussées stratégiques d'une guerre de mouvement. Un véritable pinacle de la carrière du Contre-Amiral Nelson Danforth, malgré le tas de cadavres pour alimenter cette opération militaire d'envergure. Quand j'y pense, rares sont ceux ayant eu un enterrement décent, même pas votre partenaire le plus chère. Beaucoup semblent avoir disparu.


Sa voix baisse sur cette dernière phrase. Un sourire malin se dessine sur son visage. Ses petits yeux srutent la moindre expression sur Mountbatten. L'évocation de tous ce qu'il a perdu dans ce conflit est appuyer à dessin. Elle aurait pu aussi parler de son œil, mais la jeune femme teste les limites. Finissant son verre, elle reprend.

Vous n'étiez que le rouage d'un système plus grand. Et c'est en ces terres que l'on dit que votre crime le plus abject a eu lieu. Le Roi Van Horn, qui avait tout d'un souverain réformateur, a été tué froidement par le même homme chargé de le protéger. Beaucoup s'en choquent, en oubliant les autres fins tragiques de cette terrible nuit. Pendant votre fuite, il semblerait qu'un médecin sans histoire et sa petite fille aient été eux aussi retrouvés égorgés sans que l'on retrouve leur assassin. Savez-vous que la mère de cette petite, ayant déjà perdu son mari dans le conflit, s'est donnée la mort? Le poids du chagrin est lourd pour les gens qui ont encore un cœur.


Bien sûr, elle connaît la véritable histoire derrière toute cette affaire. Mais le révéler au grand jour serait une faute professionnelle, il y a des limites qu'elle ne franchira jamais pour le métier qu'elle adore. Elle pose simplement des insinuations désagréables. La blonde baisse un instant son regard vers les jambes de son interlocuteur pour apaiser la tension dans l'air.

Mes excuses, je divague. Ensuite, vous avez eu le talent de disparaître. Ou bien le monde s'est désintéressé de vous. Hihi !

Jouant avec son verre vide entre ses doigts, elle continue le récit du parcours connu du Grand Corsaire.

Jusqu'à que vous vous travestissez pour porter les intérêts d'une nation étrangère. Terra, dont certaines rumeurs stipulent que vous l'avez poussé dans les bras de l'Impératrice Kiyori. Discutable, mais habile. Je dois l'admettre. Les libres pirates vous ont aussi fait de l'œil, culminant vers la lutte contre le Malvoulant.


Capulina paraît diminuer cet exploit et ce bouleversement dans l'équilibre des forces mondiales. En même temps, un traître en est le grand beneficiaire. Et il s'avère qu'il représente une plus grosse épine dans le pied du Gouvernement Mondiale.

Vient enfin, votre exploit le plus grandiose. Le genre de folie dont ceux qui ont pu l'accomplir sont, jusqu'à présent, tous six pieds sous terre. Votre infiltration de Marie-Joie ! Dire que votre petite entrevue avec le Conseil des Étoiles a valu une décimation en règle du personnel chargé de sa sécurité. Que vous êtes cruels. Hihi !


Il faut dire que cela a beaucoup secoué le Cipher Pol. Heureusement, Capulina a tendance à éviter cette planque qu'est la surveillance passive de la Ville Sainte. Ne serait-ce parce qu'elle aime voyager mais aussi se défouler sans craindre l'arbitraire d'un noble.

Et puis enfin, le Buster Call d'Aeden dont le sang de milliers abreuve encore votre repentance auprès de notre Sérénissime Gouvernement.


Elle se penche à nouveau vers le borgne. Son sourire taquin imprimé au visage, elle semble vouloir tirer quelque chose de cette rencontre.

Je suis très curieuse de savoir qu'elle sera votre prochain action qui amènera, malgré vous, une fauche impitoyable d'âmes innocentes. Hihi !


Voilà pourquoi elle appuie aussi ardemment sur ce qui peut lui faire mal. Ses reactions donneront les réponses qu'elle cherche. Est-il hanté par le passé ou tourner vers l'avenir?
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Hum?

En un clignement d'œil, son interlocuteur vient de disparaître instantanément. Écarquillant les yeux, l'agent Tarentule se pince les lèvres de frustration. En aurait-elle trop fait? Il a probablement pris peur ? Un rire narquois retentit en se rapprochant de sa position. Quelqu'un vient la tirer hors de ses réflexions sur son échec cuisant.

“Bahahaha ! C’est ce j’appelle se faire fantomiser de la plus brusque des manières. L’adoratrice des arachnides rabrouée dans sa propre toile.”

Un élégant bonhomme surgit pour prendre place à côté du comptoir. Ayant une tête de renard, son sourire moqueur se lit tout de même sur son visage.

Paul Louis de Caune…


L'agent Tarentule le reconnaît. Il est de coutume que les deux personnages se lancent des mots dures dans un duel de rhétorique peu reluisant. Vu dans l'humeur auquelle la fuite de Mountbatten la mise, la blonde n'a pas besoin de se faire prier pour commencer les offensive.

Vous fourrez votre museau n’importe où, ma parole. Saluez-vous les minks par le derrière, comme vous appréciez tellement en arborer l'apparence?
-Et vous donc? Tissez-vous votre soie par votre postérieur velu comme vous appréciez tellement les bestioles qui en font de même ?
-Oh oh ! Mon cher, vous devriez savoir vous tenir. N’avez-vous donc jamais appris qu’il ne faut pas exprimer aussi clairement votre intérêt pour l’intimité d’une demoiselle?
-Je vous rassure, ma chère, je ne vous considère pas le moins du monde comme une demoiselle.
-Vos pirouettes rhétoriques ne me renseignent point sur les raisons de la présence de vos immondes moustaches ici.
-Vous êtes bien curieuses. N’est-ce pas une soirée mondaine?
-Vous devinez bien que je ne suis pas d’humeur à ce petit jeu.


Le renard perçoit bien l'agacement de Capulina. Plongeant les yeux sur son verre, il décide de ne pas tirer sur la corde trop longtemps.

“J’imagine que ma curiosité autour du nouveau Pride m’a aussi poussé à venir. Il arrive que, dans certaines archives, des lignes m’infusent le désir de rencontrer les personnages dont il est question. Et je dois dire que vous avez bien préparé la chose. Malheureusement, le rejeton Mountbatten porte bien son surnom.
-Le Fantôme, en effet. D’ailleurs, qu’entendez-vous par fantomiser? Encore un néologisme de votre esprit débordant de mots et de lettres tout aussi sophistiqués qu’inutiles?
-Loin de là, je vais vous faire la faveur de vous instruire comme d’habitude. Se faire fantomiser signifie la coupure d’un contact direct. D’un instant vous n’êtes plus dans le plan d’existence de l’autre, il vous ignore de la plus condescendante des façons.
-Une pratique criante d’irrespect.
-L’ère du temps, Agent Tarentule. Nous sommes tous des égoïstes latents tordant le monde pour notre vision, notre profit et notre personne. Le reste n’est que détail ou nuisance. Nous consommons notre prochain comme un tremplin, un outil ou une source de réconfort jetable. Nous sommes tous le déchet d’un autre, quelque part.
-Vous serez sûrement ravi d’apprendre que vous êtes le mien. Hihi !
-Sachez que c’est ostensiblement réciproque. Je n’aurais pas apprécié autre statut pour définir notre lien qu’un rejet mutuel de déjections verbales.
-Vous avez une langue bien vulgaire soudainement. Est-ce à force de renifler les urines de vos congénères ?
-Aurais-je choqué celle qui a traité son propre administrateur de vieux schnock?
-De vieux crouton, tout d’abord.
-Vous n’avez peur de rien. Ahah ! Si vous n’étiez pas aussi venimeuse, vous auriez presque forcé mon admiration.
-Vous n’êtes pas le premier à me le dire, et vous ne serez pas le dernier.


Les deux échangent un sourire avant que Paul Louis ne soupire pour reprendre la parole.

“Bien, nous voilà donc abandonnés par notre seul intérêt pour cette soirée. À moins que l'amiral Fenyang puisse vous consoler.
-J'ai un mauvais pressentiment envers cet homme.
-Avez-vous des doutes sur son intégrité ? Il a été récemment adoubé Amiral tout de même. Et ces états de service semblent très bons.
-Il y a quelque chose de vide en lui… comme un trou béant à combler qui engloutit tout.
-Oh ! Vous êtes vous trouver une passion pour le divinatoire?
-Ce n'est qu'une intuition. Mais, vous pouvez la considérer tellement fine qu'elle en transcende le réel. Après tout, je suis en dehors de toutes les normes. Hihi !
-Je vous le fais pas dire, ma chère. Vous êtes une des rares femmes que je rencontre qui ne fait aucun commentaire sur son physique et son charme faisant chavirer les dames de toutes les nations.
-Hihihi !


L'agent Tarentule pose son verre sur le comptoir avec un regard pensif.

Cela représente tellement peu.
-N'est pas la première fois que j'entends quelque chose d'admirable de votre bouche?
-Ce sont les effets de l'alcool, mon chère. L’esprit s'allège et la langue s'adoucit.
-Vous devriez boire plus souvent, cela vous va mieux.
-Et vous, vous devriez cesser d'abuser de votre Zoan, vous empestez le chien mouillé.
-Chassez le naturel, il revient au galop. Sachez que je suis trop fier de porter ce fruit pour vous faire ce plaisir. De plus, savoir que mon odeur agresse vos narines délicates me comble d'une douce satisfaction.
-Vous touchez la perversion. Cela vous va bien.
-Nous tombons d'accord pour une fois. Ahah !”


D'un regard et d'un geste, il indique à sa collègue la sortie.

“Que diriez-vous d'être raccompagné par mes soins pour vous accoutumer des effluves de mon pelage?
-Vous voudriez que j'attrape vos puces?
-Je doute qu'elles prennent ce risque. Ces bêtes sentent bien que le taux de mortalité autour de vous est plus important que celui du Nouveau Monde.
-Oh ! Monsieur devient flatteur, je devrais savourer le moment. Allons, je vais me faire le plaisir de promener un toutou voulant se dégourdir les jambes.
-Cela me flatte de vous voir arborer le rôle de maîtresse avec tant de fierté. Mais je préfère que l'on reste amis.
-Nous nous insultons trop pour cela, chien maigre.
-Je vous rejoins sur ce point, pétasse des bas-quartiers.
-Je comprends à présent pourquoi vous semblez apprécier ma présence. Je dois vous rappeler votre mère. Hihi !
-Votre père n'était-il pas dans sa clientèle et vous en êtes l'accident ?
-Ne serions donc tous deux les enfants d'une putain ?
-Qui sait ? Peut-être est-ce la raison pour laquelle on s'entend si mal ? Les fratries sont faites pour se battre.
-J'adorerai mais j'ai bien peur de n'être pas passionné par la maltraitance animale.
-De toute évidence, je serais tout aussi peu à l'aise de malmener une personne en situation d’handicap.”


Ainsi, dans des échanges de flots d'insultes, alternant entre répliques raffinées et mots vulgaires, le duo quitte le milieu mondain. Ils n'ont pas trouver de quoi contenter leur curiosité autour de Pride, mais ils ont su apprécier une soirée en très mauvaise compagnie.
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