Dérobé ! On lui avait dérobé Maitre Lulli ! Car oui, on pouvait dérober les personnes, surtout quand ces dernières ne mesuraient pas plus de cinquante centimètres. Quelle idée d'avoir accepté de lui laisser l'intimité des cabinets. La prochaine fois, comme les femmes se suivant aux lieux d'aisances pour éviter d'y rester bloquer, Beethoven accompagnera la loutre jusqu'aux latrines. Et même dedans s'il le fallait ! En le tenant par la patte !
- "Diantre, dans quelle misérable situation me trouve-je donc ?"
Ca y est, il devenait vulgaire. Lui qui était pourtant si calme et assuré de nature se trouvait à jurer, droit dans sa barque, fixant l'horizon. Il y avait sauté dès que les vagissement de Lulli étaient arrivés ses oreilles et que la vue de la petite loutre, avachie sur l'épaule d'un vil forban grimpant sur son bâtiment, lui fit comprendre qu'on venait tout simplement de lui dérober son maitre. Les pirates n'avaient donc ni honneur ni moral ? L'escamotage d'individu était une pratique rependue chez les flibustiers ? Quel terrible monde !
Posant un pied sur la proue de son embarcation, l'homme-poisson sentie du mouvement à l'arrière de cette dernière. Dans des froissements de linge, une caboche blonde se distinguait. Depuis quand ce bachot accueillait-il un passager clandestin ? La main au tsuka, poussant d'un doigt sur le fourreau pour dévoiler le début de sa lame, Beethoven attendait de voir les agissements de ce nouveau protagoniste pour prendre la décision de l'occire ou non. Rapidement, l'allure négligé lui fit penser à un de ces nombreux jeunes forbans entamant leur périple sur les blues en quête d'aventure. De son autre main, il chercha dans sa tenue le carnet de son maitre disparu. Un carnet que l'homme-poisson gardait sur lui pour des raisons évidentes : l'absence de poche dans les habits de maitre Lulli. L'absence même de vêtements simplement. Car maitre Lulli s'encombrait bien rarement de plus d'un chapeau, prétendant que cela suffisait à le rendre distingué.
Beethoven feuilleta rapidement l'ouvrage, cherchant dans les nombreux avis de recherche dont il avait fait l'acquisition pour ne jamais raté une prime qui croiserait sa route. Pourtant, bien que les visages défilaient sous ses yeux, aucun de ceux ci n'était en face de lui. Il rangea alors sa lame.
- "Quel drôle d'endroit pour se perdre. Que fais-tu donc ici jeune homme ?"
La mer devenait plus turbulente. L'embarcation se secouait plus fort. Quelque chose arrivait.
- "Diantre, dans quelle misérable situation me trouve-je donc ?"
Ca y est, il devenait vulgaire. Lui qui était pourtant si calme et assuré de nature se trouvait à jurer, droit dans sa barque, fixant l'horizon. Il y avait sauté dès que les vagissement de Lulli étaient arrivés ses oreilles et que la vue de la petite loutre, avachie sur l'épaule d'un vil forban grimpant sur son bâtiment, lui fit comprendre qu'on venait tout simplement de lui dérober son maitre. Les pirates n'avaient donc ni honneur ni moral ? L'escamotage d'individu était une pratique rependue chez les flibustiers ? Quel terrible monde !
Posant un pied sur la proue de son embarcation, l'homme-poisson sentie du mouvement à l'arrière de cette dernière. Dans des froissements de linge, une caboche blonde se distinguait. Depuis quand ce bachot accueillait-il un passager clandestin ? La main au tsuka, poussant d'un doigt sur le fourreau pour dévoiler le début de sa lame, Beethoven attendait de voir les agissements de ce nouveau protagoniste pour prendre la décision de l'occire ou non. Rapidement, l'allure négligé lui fit penser à un de ces nombreux jeunes forbans entamant leur périple sur les blues en quête d'aventure. De son autre main, il chercha dans sa tenue le carnet de son maitre disparu. Un carnet que l'homme-poisson gardait sur lui pour des raisons évidentes : l'absence de poche dans les habits de maitre Lulli. L'absence même de vêtements simplement. Car maitre Lulli s'encombrait bien rarement de plus d'un chapeau, prétendant que cela suffisait à le rendre distingué.
Beethoven feuilleta rapidement l'ouvrage, cherchant dans les nombreux avis de recherche dont il avait fait l'acquisition pour ne jamais raté une prime qui croiserait sa route. Pourtant, bien que les visages défilaient sous ses yeux, aucun de ceux ci n'était en face de lui. Il rangea alors sa lame.
- "Quel drôle d'endroit pour se perdre. Que fais-tu donc ici jeune homme ?"
La mer devenait plus turbulente. L'embarcation se secouait plus fort. Quelque chose arrivait.