Green Hell

Posté Jeu 25 Jan 2024 - 18:23 par Luis D. Santiago

Green Hell

Feat. Indra

Les canons de l'Ancre, véritable forteresse flottante, se mettent à hurler. Même les deux tourelles qui d'ordinaire sont réservées pour les ennemis de marque émettent de puissants tirs, le recul est tel qu'on pourrait croire que le navire est à deux doigts de chavirer et d'être englouti par la mer. Voilà trois jours que la Marine a pris en chasse l'équipage de la Malbaude, qui s'était fait bêtement repérer sur Bulgmore à cause de Kira : depuis le temps qu'on dit qu'une femme à bord porte malheur ! La preuve en est désormais faite ! L'Ancre ne cesse de mener en bourrique le navire de la Marine, le faisant tourner autour de l'île, feignant des techniques de combat naval et utilisant la configuration des abords de l'archipel pour tenter d'épuiser les munitions de l'adversité.

Luis D. Santiago, capitaine de la Malbaude, avait même eu le culot d'aller à terre pour tenter d'attirer du personnel du navire sur l'île afin de tenter de les découper ou de les laisser mourir dans cet enfer vert ! Mais son petit jeu s'était retourné contre lui et il était désormais épuisé, bien que l'officier en charge du navire eût perdu la vie au fil de son épée, l'île était on ne peut plus inhospitalière et n'offrait aucun répit au forbans qui s'était difficilement frayé un chemin au centre de l'île. Totalement épuisé par les combats et le manque de sommeil, il regarde autour de lui avant de s'asseoir sur un tronc qui jonche le sol. Lessivé, il sort sa gourde et avale d'un trait le mélange d'eau et de rhum - l'eau sur les navires se gâtant rapidement, il avait dû couper l'eau avec de l'alcool pour tenter de la conserver plus longtemps -. Il laisse échapper un petit cri de soulagement persuadé d'avoir battu l'ensemble de l'adversité sur l'île, il se voyait d'ores et déjà contacter son navire pour organiser son départ. Alors qu'il se repose, à bout de force, il se relève péniblement en se touchant le dos.

"Je suis trop vieux pour ces conneries."

Alors qu'il se voyait déjà à bord de l'Ancre, un concert de cliquetis et de roulis mécaniques attire son attention... Il soupire longuement avant de sortir son escargophone.

"Kira ? Ouais... Faut attendre encore un peu car j'ai un petit boulot là..."

Il pose une main sur le manche de son arme, avant de se tenir le plus droit possible devant l'ennemi qui approche, à quoi aurait-il affaire cette fois-ci ?

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Posté Ven 26 Jan 2024 - 13:28 par Aube d'Isigny

Dépêché par la garnison de Bulgemore, INDRA fut assigné à la traque de Luis D. Santiago, un pirate redouté primé à hauteur de 189 millions de berrys. Le fugitif se serait dissimulé au cœur de l'Archipel de Boyn, un dédale d'îles végétales meurtrières ayant déjà décimé bon nombre de vaillants soldats. Une fois le pied posé dans l'Archipel, le Pacifista PX1 se lança sans hésitation dans cette jungle hostile. Ses prothèses oculaires perfectionnées analysèrent minutieusement les traces laissées par Santiago. Au sol, INDRA parvenait à suivre ses empreintes à peine visibles. Les feuilles mortes, les brindilles cassées, les indices minimes laissés par Santiago devinrent des données exploitables pour les capteurs sophistiqués d'INDRA qui ne laissèrent rien passer. Les prothèses luisaient intensément d'une lumière blanche, détectant chaque perturbation dans la végétation. Le Pacifista se mouvait avec précision, évitant les pièges végétaux qui s'agitaient autour de lui. Conscientes qu'il n'y avait pas gras à manger, les plantes de l'île semblaient vouloir le laisser tranquille.

Sous le couvert dense des feuillages hostiles de l'Archipel de Boyn, la haute silhouette du Pacifista se dessina progressivement. Son corps massif, intégralement métallique, étincelait d'une teinte émeraude. Des plaques solides d'acier constituaient sa carapace externe, donnant à l'ensemble une apparence dénuée de toute humanité. Soudain, les prothèses oculaires d'INDRA s'illuminèrent d'une lueur rouge intense. Un message d'alerte clignotant en rouge apparut sur ses écrans visuels : un pirate primé était en vue.

" - Pirate : Luis D. Santiago. Prime : 189 000 000 berrys. "

Les paumes de ses mains commencèrent à se charger d'énergie dans un bruit devenu familier pour de nombreux pirates sillonnant les mers.

" - Tir de sommation : Gada. "

Sans attendre, INDRA ajusta ses prothèses en direction du pirate tandis que la lumière rouge des prothèses oculaires s'intensifiait encore. Un faisceau d'énergie mortelle se forma dans la paume de chaque main métallique du Pacifista. Les faisceaux lumineux traversèrent l'air avec une rapidité déconcertante, illuminant brièvement l'environnement de l'Archipel de Boyn. Le silence de la jungle fut brisé par un sifflement aigu au fur et à mesure que les lasers se rapprochaient de leur cible. À quelques mètres de Luis, les lasers percutèrent le sol avec une force explosive. Une déflagration retentissante secoua la jungle, provoquant une gerbe d'étincelles et de débris végétaux tandis qu'un feu commençait à prendre. L'impact avait dévoré une partie de la végétation, ne laissant qu'un cratère fumant.

" - Rendez-vous. "

Posté Mar 30 Jan 2024 - 10:42 par Luis D. Santiago

Green Hell

Feat. Indra

L’air humide et moite se réchauffe subitement lorsqu’une puissante décharge d’énergie s’abat non loin de Luis. Ce dernier sursaute sous la puissance de l’impact et le souffle ardent. Même la nature semble craindre, certaines fleurs se rétractent, des arbres adoptent des postures prostrées ; tout est vivant ici. Quelque peu usé par les combats, Santiago pousse un long soupir de désarroi. Il n'avait jamais vu d’aussi près ce qui semble être un Pacifista. Quel drôle de nom quand on y pense, appeler par un nom pacifiste une machine de guerre redoutable.

Avec cette simple frappe, Luis utilise ses compétences pour jauger son potentiel. C’est une machine on ne peut plus standard en termes de puissance, mais l’épuisement général du Forban l’empêche d’en venir à bout d’un simple coup de sabre. Il faudrait redoubler d’ingéniosité et de volonté pour mettre à mal son nouvel et, espérons-le, dernier ennemi ! Il soupire de nouveau. Pouvait-il raisonner une machine ? Il affiche un large sourire carnassier qui dévoile une épaisse rangée de dents bien alignées et serrées.

« Oh là ! Du calme, l’ami ! Il y a sûrement erreur sur la personne ! Je suis… Rico D. Sancho ! Un chasseur de prime. Je cherche justement celui que tu appelles Santiago ! On pourrait peut-être s’entraider, non ? »

Gagnant du temps de manière quelque peu risible, Luis tente d’observer son environnement et de trouver un moyen de vaincre son ennemi. Après quelques coups d’œil bien placés, il sourit de nouveau. Il dégaine avec brutalité sa lame et envoie une lame d’air, mais la fatigue et le manque de concentration laissent entrevoir des signes. Si le Pacifista était aussi bien calibré que prévu, il pourrait sans aucun doute esquiver cette attaque qui serait en théorie mortelle.

Sans même prendre le temps de voir si l’attaque fait mouche, Luis se met à courir dans la direction de l’adversité, espérant pouvoir passer sous ses jambes pour donner une série de coups qu’il espérait dévastateurs. Mais il voyait surtout le large au loin avec l’Ancre qui ouvrait le feu de manière efficace et rapide ! Sa fatigue l’empêcherait de vaincre, il le savait, mais s’il se coordonne correctement avec son navire… Il pourrait espérer une fuite rapide et sans encombre.

« Allez, stupide boîte de ferraille, suis-moi ! »

Il était en fait loin de se douter qu’il avait ici à faire à un modèle d’une intelligence supérieure et hors-norme, un être presque doué de conscience. Dans l’ignorance la plus totale, Luis est persuadé de courir vers son salut, alors qu’il est en train de donner un avantage conséquent à son ennemi : un découvert !

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Posté Mar 30 Jan 2024 - 20:07 par Aube d'Isigny

« - Oh là ! Du calme, l’ami ! Il y a sûrement erreur sur la personne ! Je suis… Rico D. Sancho ! Un chasseur de prime. Je cherche justement celui que tu appelles Santiago ! On pourrait peut-être s’entraider, non ? »

Le moment suspend son vol lorsque INDRA marque un temps d'arrêt. Ses articulations s'immobilisèrent, le programme interne du Pacifista étant complètement pris au dépourvu. Ses prothèses oculaires, prirent une teinte grise et se braquèrent du pirate. Après quelques secondes d'analyse, le robot sembla valider l'hypothèse du jeune homme.

" - Identité confirmée : Rico D. Sancho... "

Puis subitement, les prothèses d'INDRA se chargèrent en énergie, prêtes à tirer.

" - ... Ancien pirate primé à 600 millions de berrys et porté disparu. "

Le stratagème de Luis, initialement conçu pour détourner l'attention, se retourne contre lui. Les données mises à jour activent un protocole différent dans le programme d'INDRA. Plus question d'une simple capture, le Pacifista reçoit désormais l'ordre de neutraliser définitivement l'individu devant lui.

Pas de bol.

Le pirate réagit avec une promptitude étonnante, d'un geste habile, il dégaine sa lame qu'il manie avec une dextérité remarquable, une onde tranchante s'élance vers INDRA sous la forme d'une lame d'air dévastatrice. La lame siffle dans les airs qu'elle semble fendre en deux. Les feuilles tremblent sous la puissance du souffle tranchant, tandis que des branches sont ébranlées, projetant des éclats de bois tout autour. Des oiseaux effrayés prennent leur envol dans un concert de battements d'ailes précipités. Le programme du Pacifista s'active et analyse déjà la trajectoire de cette attaque. Heureusement pour lui, cette dernière semble suivre une trajectoire rectiligne. Si la rapidité de cette lame d'air est impressionnante, INDRA parvint toutefois à l'éviter sans blessure grave.

« - Allez, stupide boîte de ferraille, suis-moi ! »

Les prothèses oculaires mécaniques du robot baissent en intensité tandis que le Pacifista remarque l'ouverture laissé par le pirate. Cependant, au lieu de saisir l'opportunité, les circuits complexes du Pacifista entrent dans un état de surchauffe et de contradictions. Une lumière rouge et de la fumée s'échappe du cyborg par endroit, alors que le programme de la machine surcharge, calculant rapidement les probabilités et les implications de cette ouverture. Cette ouverture serait-elle un piège ? La méfiance s'installe dans les calculs d'INDRA. Son programme, habitué à la précision des ordres, interprète cette ouverture comme potentiellement suspecte. Est-ce une ruse du pirate ? Un stratagème visant à le prendre au dépourvu ? Les scénarios se déroulent dans son esprit artificiel, chaque possibilité envisagée ajoutant à la complexité de ses calculs. Loin de céder à l'impulsion immédiate, le Pacifista reste immobile, analysant la situation avec une attention extrême.

" - Calculs... Calculs... "

Conscient que cet immobilisme est dangereux, le programme d'INDRA redirige l'ensemble de son énergie vers les calculs afin de les terminer au plus vite. Toutefois, pour ne pas rester immobile et être une cible facile, ce dernier ordonne au Pacifista de faire des mouvements de temps à autre, ce qui donne un spectacle... particulier.

Posté Dim 25 Fév 2024 - 13:07 par Aube d'Isigny

Alors qu'INDRA avançait vers sa cible, ses pas résonnant sur le sol rocailleux de l'île, il calculait déjà la meilleure stratégie pour neutraliser le pirate Luis. Son regard mécanique scrutait chaque mouvement de son adversaire, tandis que ses processeurs analysaient les données tactiques en temps réel.

Soudain, un sifflement aiguë siffla dans l'air, suivi d'un éclair lumineux. Un boulet de canon, tiré depuis un navire de la Marine au large, fendit l'atmosphère à une vitesse vertigineuse. INDRA n'eut pas le temps de réagir. Le projectile l'atteignit de plein fouet, le propulsant en arrière avec une force titanesque. L'explosion fracassante envahit l'air, projetant des éclats métalliques dans toutes les directions. INDRA fut secoué violemment par l'impact, son châssis métallique tremblant sous la force de l'explosion. Des fissures apparurent sur sa surface, révélant les dommages causés par le boulet de canon. Pourtant, malgré les dégâts infligés, INDRA demeura immobile, ses systèmes internes travaillant frénétiquement pour évaluer l'étendue des dégâts. Ses capteurs enregistrèrent chaque perturbation, analysant les données pour déterminer les réparations nécessaires et les options stratégiques disponibles.

Pendant ce temps, le marine responsable du tir observait avec frustration le résultat de son action. Son visage affichait une expression de contrariété : il avait manqué le pirate Luis, et pire encore il avait réussi à toucher le Pacifista à la place. Le commandant de la Marine, observait la scène depuis le pont du bateau.

" - Rapport ! Qu'est-ce qui se passe là-bas ?
- Commandant, nous avons tiré sur le pirate Luis, mais nous avons touché le Pacifista à la place.
- Et alors ? Pourquoi avez-vous arrêtez de tirer ?! Peu importe, c'est un Pacifista. Ce n'est qu'une machine, un outil. on fera passer ses réparations en frais pro. Feu à volonté !
- Mais... Commandant, il risque d'être grièvement blessé...
- Pas de mais ! Revenez à vos positions et continuez le bombardement ! Notre objectif est de neutraliser les pirates, peu importe les dommages collatéraux.
- Bien commandant."

Les canons du navire de la Marine tonnèrent à l'unisson, crachant des boulets de canon dévastateurs qui s'abattaient sur le pirate Luis et INDRA. Les projectiles fracassaient l'air avec une force terrifiante, créant des explosions dévastatrices à chaque impact. Des éclats de métal volaient dans toutes les directions, déchirant l'atmosphère et semant le chaos. Les détonations répétées martelaient le pacifista, secouant son corps métallique et infligeant des dommages de plus en plus sévères.Des cratères se creusèrent dans l'armure d'INDRA tandis que des éclats métalliques vinrent s'y loger. Des panneaux se disloquaient, des circuits électriques grésillaient sous l'effet de la surcharge, et des étincelles jaillissaient des fissures béantes qui marquaient sa surface.

Après quelques instants, au milieu d'un cratère fumant, INDRA gisait, son imposante silhouette métallique brisée et démantelée par l'assaut brutal du navire de la Marine. Des étincelles mourantes crépitaient çà et là, témoignant de la violence de l'attaque. Son châssis autrefois imposant était maintenant tordu et déformé, ses circuits internes exposés et fumants. Aucune trace du pirate Luis qui avait dû réussir à disparaître dans l'ombre de la jungle.

La Marine avait été mis en échec.

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