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Reda Jallab - El Tajir (le Marchand) [Terminé]

Reda Jallab, El Tajir (le marchand)

Age : 29 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Commerçant mais aussi habile voleur qui a tendance à empoisonner les gens et à mettre des coups de couteau (dans les flancs et par derrière).

Groupe : Civil

But : Reda cherche à s'enrichir, par pure envie, et à être reconnu comme le meilleur marchand de tissus et le meilleur créateur de mode du monde (oui, rien que ça !). Il souhaite surtout ainsi alimenter sa fierté et vivre dans son petit monde luxueux et méprisant. Le jeune homme cherche également sa grande sœur qui a rejoint un équipage de pirates et qui a disparu de sa vie lorsqu'il avait 17 ans (elle en avait 22). Il est convaincu qu'elle se trouve dans le Nouveau Monde. Veut-il la retrouver pour rattraper le temps perdu ou ses desseins sont-ils plus obscurs ? Allez savoir !

Équipement : Un couteau très effilé à l'oriental, quelques récipients (fioles, bagues, pendentifs) contenant de sournoises petites décoctions (poisons, paralysant, somnifère...). Il porte également beaucoup de bijoux et breloques fort inutiles sauf pour impressionner ses clients et gonfler son orgueil.
Parrain : /
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Codes du règlement :

Description physique

Reda est beau et il le sait. C'est ce qui fait de lui un homme insupportable pour beaucoup. Il faut dire qu'avec sa corpulence légère mais athlétique, il est fort désirable. Haut d'environ 1,76 m, il pèse une soixantaine de kilos, ce qui n'en fait pas un poids lourd mais lui permet cependant une agilité fort pratique. Ses cheveux d'un brun soutenu, souvent ébouriffés sur son front, retombent gracieusement sur sa belle nuque étirée. Son teint basané fait ressortir ses yeux d'un vert d'olive et lui confère un charme exotique non négligeable. Il faut croire que les dieux, s'ils existent, l'ont béni de ce côté-là.
Au niveau de ses vêtements, il porte toujours des tenues uniques, faites dans son atelier de couture avec les plus beaux tissus du globe. Kimonos de soie sur les épaules et fichus colorés sur la tête le rendent visible de loin, d'autant que ses nombreux bijoux clinquants attirent inexorablement l'oeil du passant. Reda est un soupçon excentrique. S'il semble réellement avoir un attrait particulier pour les étoffes précieuses, ses manières tape-à-l'œil sont néanmoins les conséquences de son envie de plaire et de se faire remarquer. Il a besoin d'exister malgré sa propension à la solitude.
Lorsqu'il fait des excursions nocturnes pour exercer son deuxième métier, celui qui en fait un hors-la-loi aux yeux de la Marine, il dissimule en partie son visage derrière un tissu noir et se drape dans un manteau à capuche, là encore à l'oriental. Cependant, dans ces moments-là, Reda est beaucoup moins dans l'élégance puisqu'il revêt un pantalon large, pratique pour escalader quelques murs et bords de fenêtres, et l'ensemble demeure très sombre pour se fondre dans l'ombre.

Description psychologique

Orgueilleux, vaniteux, égoïste et cupide, Reda est un homme versé dans le commerce et dans les vols, ce qui en fait un beau parleur, un menteur et un sournois. Il peut également se révéler très froid voire cruel avec ceux qu'il considère comme des inférieurs. Sans être aussi méprisant que les Tenryūbito, il sait tout de même détester et se faire détester, notamment des hommes. Si les femmes l'apprécient pour sa beauté et sa délicatesse quand il s'agit de conseiller des tissus et de conceptualiser de nouvelles tenues, elles ignorent souvent quel loup se cache derrière ses sourires étirés.
On ne peut pas dire qu'il soit d'un naturel jovial, même s'il se révèle étonnamment amical lorsqu'il a trop bu. C'est un rabat-joie, un être pragmatique et calculateur, qui semble ignorer le bonheur alors qu'il possède des biens que beaucoup n'oseraient espérer en rêve.
En réalité, c'est un homme qui s'est bâti seul et qui est profondément meurtri par le départ de sa sœur. Il a remplacé sa perte de confiance en autrui par un mépris systématique, comme pour se protéger d'éventuelles déceptions qui, de son point de vue, seraient inévitables s'il se laissait aller aux sentiments tels que l'amitié ou l'amour. Aussi n'accorde-t-il de crédit à personne et n'ouvre-t-il jamais son cœur. Il se sent d'ailleurs sans cesse menacé et réagit souvent avec démesure, comme s'il devait toujours faire ses preuves et assurer un rôle qu'il peinait à appréhender.
Si Reda paraît hermétique aux relations humaines, il faut noter qu'il n'en est pas moins sensible comme tout être vivant. Attiré par la beauté des mots, il se fait même poète à ses heures perdues et contemple souvent avec délectation le ciel, les plantes, les roches et la mer...Il apprécie également la compagnie des animaux, notamment des félins qui lui ressemblent dans leur besoin d'indépendance et leur snobisme bien connu.
Attention, quand il est en opération de cambriolage ou autre vol, il n'hésite pas à tuer si besoin. Il empoisse déjà volontiers ses concurrents et détracteurs pour permettre à sa boutique de perdurer, alors imaginez dans le noir, surpris en plein larcin...

Famille de Reda


Reda Jallab - El Tajir (le Marchand) [Terminé] Gzonzo12

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Biographie

Résumé général : Le père de Reda est venu de Kirokuni (West Blue) et a rencontré sa mère à Alubarna dans le royaume d'Alabasta. Ils se sont mariés et ont eu deux enfants : Ouadjet et Reda. Le petit garçon a donc vécu son enfance dans la capitale, avec ses parents, sa sœur aînée (de 5 ans plus âgée que lui), ses oncles et tantes, ainsi que ses grands-parents maternels. Sa soeur est devenue cuisinière et lui est devenu vendeur de tissus.
Malheureusement, ses grands-parents ont fini par mourir et sa sœur est partie avec un équipage de pirates à ses 22 ans (Reda avait 17 ans) et a ainsi disparu de sa vie, provoquant soudainement un grand vide. Son départ a également entraîné la disparition de son père puisque ce dernier aurait péri en mer en la cherchant.
Après quelques années de deuil, Reda et sa mère ont fini par s'installer à Nanohana. Devenu un grand marchand de tissus et un couturier de renom, le fils s'est rapidement forgé une réputation dans le milieu et est parvenu à gagner beaucoup d'argent très jeune. Néanmoins, il a également réussi en volant et en tuant (mais ça, personne ne le sait à part lui). Il a mis sa mère en sécurité et a veillé sur elle comme son trésor le plus précieux.
Aujourd'hui, l'appel du large et son désir de retrouver sa sœur ont fini par le happer. La séparation avec sa mère risque d'être déchirante, mais le voici décidé à quitter Alabasta pour prendre la mer en tant que marchand itinérant...


Les parents de Reda : Sobekemheb et Jian

Résumé :  Sobekemheb Jallab, vendeuse d'olives et de dates à Alubarna, capitale d'Alabasta, rencontre un explorateur venu de West Blue et de l'île de Kunokuni, un certain Jian Shin.

Sobekemheb Jallab était une humble vendeuse d'olives et de dattes. Elle venait d'une famille de classe moyenne, dont le maître mot était la débrouille. Avec ses deux frères (Qed et Ousarhat) ainsi que sa sœur (Satis), la jeune femme a travaillé très tôt pour aider ses parents (sa mère Semonet et son père Taharqa), sans recevoir toute l'éducation qu'elle aurait pu espérer.
Malheureusement, elle perdit son plus grand frère (Qed) dans un glissement de terrain, au sein d'une carrière de pierres où il travaillait. Inconsolable, sa mère en fit une terrible dépression.
Son père tâcha de rester fort et veilla sur la famille, cumulant les petits boulots difficiles et ingrats comme nettoyeur de rues ou ouvrier sur des chantiers de rénovation urbaine. Il s’abîma les mains en creusant des canaux d'irrigation destinés à alimenter les jardins du palais royal et se fit également une petite réputation auprès des artisans forgerons en leur filant un coup de main pour alimenter leurs feux même la nuit. Heureusement, il pouvait encore compter sur ses trois enfants qui lui ramenaient de l'argent chaque mois. C'était une famille endeuillée mais aux membres solidaires et aimants.

Un jour, alors que la belle Sobekemheb vendait ses marchandises sur la place du marché, elle se fit aborder par un homme qui cherchait son chemin. C'était un marin venu des Blues, plus précisément de l'île Kanokuni sur West Blue. Il se nommait Jian Shin, et il tentait de rejoindre des compagnons qu'il avait perdus de vue en flânant sur le marché. Au fil de la conversation, les deux jeunes gens rirent beaucoup et Sobekemheb accepta volontiers d'aider l'homme à chercher les siens. « J'allais fermer l'étal de toute façon... »
Chemin faisant, l'homme évoqua son histoire. Il était né dans la baie de Jing et avait été pêcheur durant des années. Il avait beaucoup voyagé au sein de l'île et avait fini par s'ennuyer. L'envie lui avait pris de se lancer sur les mers. Il avait embarqué avec un explorateur, un certain Ibn Beshu, et l'équipage l'avait accueilli avec amitié. Ensemble, ils avaient été jusqu'à franchir Red Ligne, en passant par Reverse Mountain, et à atteindre les mers de ce côté-ci du monde. Fascinée par cet homme et ses formidables périples, Sobekemheb se prit à le détailler : il était très beau et, à plusieurs reprises, elle avait saisi le doux regard qu'il avait lui aussi posé sur elle.
Ils finirent par retrouver les compagnons de Jian dans une auberge non loin du marché et Sobekemheb fut invitée à leur table. Leur diversité, leurs histoires et leurs rires firent la joie de la jeune femme. Elle qui trimait tous les jours sur le marché n'était pas habituée à ce genre d'ambiance. Et puis, quand elle entendit Jian parler d'éléphants sur lesquels il montait quand il était encore à Kinokuni, elle se mit à rêver à une autre vie.

Une enfance radieuse

Résumé : Sobekemheb et Jian se marient et ont deux enfants, une fille qu'ils prénomment Ouadjet et un garçon qui sera appelé Reda. Ils font la joie de leur famille. La perte de leurs grands-parents les bouleverse, mais leur oncle et leur tante veillent sur eux.

L'équipage auquel appartenait Jian devait rester quelques mois à Alubarna, puisque leur navire avait des avaries et que le réparer était capital s'ils voulaient continuer leur voyage. Sobekemheb et Jian se virent souvent à partir de ce jour et tombèrent amoureux. Jian avait trouvé mieux que l'exploration : se créer une famille. Aussi le jeune marin décida-t-il de quitter ses compagnons et de demeurer à Alubarna. Il demanda la belle vendeuse de fruits en mariage et celle-ci accepta à la seule condition qu'il ne reprenne jamais la mer sans elle. Elle savait qu'un jour le désir de repartir lui prendrait et elle préférait l'accompagner qu'être abandonnée derrière lui.
Ensemble, ils firent la joie des parents de Sobekemheb. Jian était très attentionné avec toute sa famille et ses talents de pêcheurs lui assuraient un revenu correct. Pour eux, il remplaçait presque le fils qu'ils avaient perdu et il prenait tellement soin de leur fille qu'ils en étaient comblés.
Lorsque la petite Ouadjet naquit, elle devint rapidement la coqueluche de ses grands-parents et du quartier. Et lorsque Reda naquit à son tour, il semblait que leur bonheur ne devait jamais s'éteindre. La vie suivit ainsi son cours. Les enfants étaient souvent chez leurs grands-parents, leur oncle et leur tante qui, eux aussi, s'étaient mariés et avaient eu des enfants.
Durant cette belle période d'insouciance, ils jouèrent donc beaucoup avec leurs cousins et cousines, firent les quatre cents coups dans le quartier et apportèrent beaucoup de joie (et de travail) à la famille au complet.
Reda, proche de sa grand-mère, développa un véritable don pour la couture. Il reprisait lui-même les pantalons et chemises troués de la famille, sous sa bienveillante supervision, et inventait des robes pour sa sœur. Ils étaient alors tous très complices.

Malheureusement, la mort fait aussi partie de la vie et les parents de Sobekemheb, Semonet et Taharqa, finirent par décéder l'un derrière l'autre, la même année. Reda perdit ainsi ses grands-parents quelques mois après son 9ème anniversaire. Ce fut un choc pour les enfants. Encore heureux que leurs parents, ainsi que leur oncle et leur tante, s'organisèrent pour remodeler la famille et trouver des arrangements entre le travail et la garde des enfants.

A l'école, ils furent bons, sans pour autant être des cadors. Reda se montra étonnamment plus doué que sa sœur, notamment en langue et en arithmétique. Lorsqu'ils furent en âge de prêter main forte aux adultes, les enfants gagnèrent rapidement en maturité.

Délices d'olives et d'étoffes

Résumé : Ouadjet devient cuisinière, Reda vendeur de tissus dans une boutique.

Quand l'heure fut venue de réellement travailler, Ouadjet et Reda se développèrent chacun de leur côté : la jeune femme se lança dans la cuisine, qu'elle adorait pratiquer, et Reda dans le commerce. A force d'efforts, Ouadjet devint commis dans un restaurant, puis une des chefs les plus jeunes de la ville. Elle était connue pour ses sauces à base de dattes et ses confits d'olives, ce qui faisait beaucoup sourire sa mère.
Reda, quant à lui, rejoignit une boutique qui vendait des étoffes luxueuses, d'abord en tant que simple vendeur, ensuite comme vendeur et couturier (il s'occupait des retouches sur les vêtements). Plus tard, il aida son patron, Ptah, à la comptabilité. Enfin, son patron étant proche de la retraite et sans enfant, il lui proposa de devenir officiellement son légataire. Le jeune homme lui était apparu d’emblée comme doué et honnête, et il ne voulait pas que le nom de son entreprise ne soit perdu. Reda accepta et la famille fêta la nouvelle en invitant Ptah lui-même afin de lui offrir cadeaux et mets délicats en remerciements.
Ouadjet ne le dit jamais mais elle en fut très jalouse...

Le point de bascule

Résumé : A ses 22 ans, Ouadjet décide de rejoindre un équipage de pirate et quitte sa famille. Son père se lance à sa poursuite et disparaît en mer.

Le choc le plus vif vient toujours de l'inattendu le plus cruel...

Un soir, Ouadjet ne rentra pas directement à la maison. La famille se lança à sa recherche et elle fut retrouvée dans une taverne en train de s'amuser avec une bande de vauriens. Ramenée de force au logis, elle fit une esclandre et s'enfuit par la fenêtre de sa chambre. Même si elle revint le lendemain, elle ne présenta jamais ses excuses. Apparemment, elle commençait à se sentir à l'étroit au sein de la famille et les limites de son travail ne lui convenaient plus. Les jours passèrent et elle fréquenta de plus en plus la bande de pirates qui avait attiré son attention.
Finalement, elle annonça son départ : elle avait décidé de les rejoindre et de devenir le coq de l'équipage. Elle disait qu'elle voulait « voir le monde » et quitter « cette ville poussiéreuse ». La jeune femme prit donc la mer à 22 ans, abandonnant sa famille qui ne put la retenir.

Jian tâcha de consoler sa femme, mais elle tomba malade. Reda, lui, se mit à enquêter. Il finit par se convaincre que les pirates avaient sans doute menacé sa sœur pour qu'elle les suive. Son départ avait été si brutal qu'il ne croyait pas en les arguments qu'elle leur avait avancés. Il confia ses soupçons à ses parents et Jian sembla frappé par un éclair : c'était pourtant évident ! Il devait aller la sauver !
Reda vit donc son père les quitter à son tour et disparaître à l'horizon. Ses oncles et tantes veillaient toujours sur sa mère et lui. Sobekemheb avait accepté qu'il parte sans elle, exceptionnellement, afin qu'il retrouve leur fille chérie. Elle pensait qu'il reviendrait rapidement. Malheureusement, elle se trompait...
Ils attendirent le retour de Jian et Ouadjet durant de longs jours, puis de longues semaines. Ce furent les journaux qui leur annoncèrent la terrible nouvelle : le narive sur lequel Jian était parti avait sombré à cause d'une mauvaise manœuvre et d'un écueil. Il n'y avait qu'une poignée de survivants.
Au fond de son cœur, Reda se maudit d'avoir encouragé son père à partir au secours de sa sœur. Il laissa sa mère en pleurs aux bons soins de son oncle et de sa tante, puis il enquêta auprès des rescapés. Un seul des cinq survivants était revenu à Alubarna et ce dernier lui confia que Jian n'était pas parmi ceux qui étaient rentrés.

A partir de ce jour, Reda devint particulièrement froid. Une chose s'était brisée en lui et son caractère, relativement jovial même s'il était connu pour son sérieux (notamment au travail), devint très désagréable. A part en présence des membres de sa famille et de ses clients, il ne souriait plus et n'hésitait plus à dire tout ce qu'il pensait.

D'Alubarna à Nanohana

Résumé : Reda et sa mère quittent Alubarna pour s'installer à Nanohana où le patron du jeune homme a déménagé sa boutique et où des soins particuliers pourraient être donnés à sa mère.

Lors d'une belle après-midi ensoleillée, le patron de Reda lui expliqua qu'il allait déménager sa boutique sur Nanohana. Il voulait y rejoindre sa fille installée là-bas depuis une vingtaine d'années et savait que son commerce serait encore plus apprécié dans cette ville. Ce nouveau coup du sort rendit l'irritable Reda encore plus agressif qu'il ne l'était devenu. Il attrapa le vieil homme par le col et manqua de le frapper devant une cliente. Comment allait-il soigner sa mère s'il partait ? Comment allait-il survivre s'il perdait son travail ? Cependant, ils trouvèrent un compromis : le marchand s'engagea à leur trouver un logement à Nanohana et lui fit miroiter pour sa mère les bains aux herbes dont sa fille était la gérante. Elle y aurait accès gratuitement !
Après une discussion prolongée avec sa mère, Reda accepta les termes du contrat et ils partirent. La caravane fit beaucoup de mal à Sobekemheb qui délira durant des jours. Elle évoquait des éléphants et gémissait qu'elle avait froid alors que le soleil leur brûlait la peau. La fièvre avait pris possession de son corps et Reda crut qu'il allait définitivement la perdre.

Lorsqu'ils arrivèrent à Nanohana, Reda avait 19 ans. L'éclat de la ville, son dynamisme, ses couleurs et fontaines, rassurèrent le jeune homme. Sa mère et lui furent installés provisoirement dans la chambre de la fille du patron avant d'obtenir le logement promis. Finalement, Sobekemheb reprit vie et les bains, ainsi que le changement d'environnement, semblèrent lui être d'un grand secours. C'était inespéré ! Reda reprit confiance en son patron et, ensemble, ils montèrent la nouvelle boutique. Cette dernière était beaucoup plus ambitieuse et nécessitait du personnel supplémentaire. C'était le début de leur véritable prospérité.

Le "Marchand"

Résumé : Reda excelle dans son travail et hérite de la boutique de son patron.

L'année de ses 26 ans, le patron de Reda prend une retraite bien méritée et lui confie sa boutique. Il lui fait hériter d'une partie de ses Berrys et l'aide à recruter du nouveau personnel avant de se retirer et de profiter de sa fin de vie. Reda aurait pu peiner à reprendre l'entreprise si le vieil homme n'avait pas prévenu tous ses besoins. Aussi lui en fut-il reconnaissant.
La boutique, qui avait déjà bien évolué depuis leur arrivée, se fit véritablement florissante sous l'égide de Reda. Ce dernier vendait toujours des tissus de luxe mais il avait ajouté à cette vente un service de création de vêtements. Lui-même versé dans cet artisanat depuis son plus jeune âge, doué pour le design et soucieux de sa propre apparence, il fit de la boutique l'un des carrefours de la mode à Alabasta. Des clients de toutes les villes du pays venaient passer commande chez lui et repartaient avec des tenues aussi distinguées que celles que portait leur créateur au quotidien. On se mit à l'appeler « El Tajir », c'est-à-dire « Le Marchand ». Lui et son armée de petites mains faisaient de telles merveilles que la famille royale en entendit même parler et que quelques unes de leurs œuvres se trouvent actuellement dans la garde-robe des Nefertari. Reda n'a cependant jamais rencontré en face à face les membres de la famille royale.

Le voleur et l'assassin

Résumé : Désirant toujours plus d'argent pour sa mère et lui, Reda se met à voler et même à tuer...

On dit toujours que plus on a d'argent, plus on en désire. Reda n'a pas échappé à ce principe et a rapidement voulu augmenter ses profits. Sa boutique et ses créations lui rapportaient gros, cela est vrai, mais il voulait envoyer de l'argent à sa famille restée à Alubarna et vivre dans un luxe réellement ostentatoire. Ne pas avoir rencontré la famille royale lors de son commerce avec elle l'avait quelque peu vexé. Conscient de venir d'une famille très modeste et d'être vu comme un arriviste par beaucoup, il se mit en tête de les éblouir davantage afin qu'ils crèvent de jalousie.

C'est ainsi qu'il se mit à voler. Au départ, ce ne fut qu'une bourse ou deux, récupérées au beau milieu de la nuit dans des tables de chevet bourgeoises. Puis ce furent des entrepôts visités, des coffres ouverts, des bijouteries saccagées...Tout en discrétion, Reda réussit à s’organiser suffisamment pour porter le masque du « Marchand » le jour et celui du voleur la nuit. Évidemment, ses larcins n'étaient pas un loisir quotidien chez lui, mais il volait assez pour envoyer des sommes rondelettes à son oncle, sa tante et ses cousins.

Vint alors une nuit plus délicate que les autres. Reda se fit surprendre par l'homme qu'il dérobait et, face à son aspect massif, il paniqua. De son fin couteau, qui lui servait habituellement à ouvrir les coffrets, il le tua sur place, d'un coup bien placé, et s'enfuit sans demander son reste. Ce meurtre lui pesa longtemps sur la conscience, mais cela ne l'empêcha pas de recommencer à voler.

Quelques mois plus tard, un deuxième meurtre fut de sa main. A nouveau surpris en plein larcin, Reda avait voulu fuir mais l'homme avait saisi son foulard. En découvrant que c'était le Marchand qui était venu le cambrioler, sa surprise fut telle qu'il n'eut pas le temps de réagir avant que le couteau de ce dernier ne vienne se planter dans sa gorge. Son identité ne devait pas être révélé ! Il ne pouvait pas se le permettre !

Reda finit par accepter ce qui lui paraissait relever de l'inévitable. Tant pis pour eux. D'ailleurs, il lui arrivait régulièrement de s'attaquer à des familles connues pour leur immoralité, donc il se fichait pas mal de les malmener.
Le jeune homme trouva même quelques nouveaux stratagèmes pour être plus efficace dans ses vols : somnifères et paralysants devinrent de fidèles compagnons. S'il pouvait éviter de tuer, il l'évitait. Mais bientôt il investit dans des poisons... « Pour me protéger » se disait-il. Mais ce fut rapidement pour s'attaquer à des victimes simplement plus dangereuses.

L'esprit quelque peu dérangé par son passé et ses actes de plus en plus cruels, Reda l'orgueilleux réussit cependant à protéger sa mère et à lui donner l'illusion qu'il était toujours le même. Il la vêtit de ses plus belles créations, de bijoux et de foulards onéreux. Il lui acheta des parfums exotiques et s'assura qu'elle ne manquait de rien.
Sobekemheb était fière de son fils. Mais, parfois, elle soupirait après sa fille partie et son défunt mari. Reda serrait les dents à chacune de ses plaintes à ce sujet.

Nouvelles ambitions

Aujourd'hui, Reda a 29 ans et a pris une grande décision : il va partir.

Il veut savoir ce qu'est devenue sa sœur, à l'origine de tant de souffrances dans sa famille.
Il veut la retrouver pour entendre de sa bouche les réelles raisons qui l'ont poussée à les quitter.
Il veut voir couler ses larmes à l'annonce de la mort de leur père, parti la chercher en vain.
Il veut faire payer aux pirates qui l'ont embarquée la destruction de son bonheur.

Il est donc temps pour lui de confier la boutique à d'autres, de prendre la mer et d'affronter ses démons...

Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo : Black_Teddy
  • Êtes-vous majeur ? oui
  • Vous aimez / n'aimez pas : J'aime la lecture (BD, mangas), l'écriture rp, le dessin, le cosplay, les photos, mon chat, le camembert, le Seigneur des Anneaux, les jeux de société...
    Je n'aime pas les poivrons, les anchois, les hypocrites, me lever tôt, les chiens, les films d'horreur et je ne peux pas saquer Scratchmen Apoo !!
  • Votre personnage préféré (de One Piece) : Boa Hancock, Bartholomeo, César Clown, Kinemon, Trafalgar Law
  • Vous vous définiriez comme : Curieuse, perfectionniste, voyageuse, honnête.
  • Vous faites du RP depuis : 2005
  • Vos disponibilités (approximatives) : Une fois par semaine ou toutes les deux semaines. Si le RP est fait de courts écrits, je peux être davantage disponible. Sinon, quand j'écris c'est pour passer des heures sur plusieurs pages...
  • Comment avez-vous connu le forum ? Je mettais à jour les topsites de mon propre forum rpg et je suis tombée sur le vôtre !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27347-reda-jallab-fiche-techni
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27330-reda-jallab-el-tajir-le-marchand-termine#281794
Coucou Reda !

Petit préambule, je me suis permis de rajouter ton arbre généalogique ici, même si tu comptes le faire en ft comme je te l'ai conseillé. Je trouvais que c'était pertinent.

Bon, entrons dans le vif du sujet !

La forme
En privé, tu m'as demandé de te dire les fautes, ce qui allait et n'allait pas. Et bien sincèrement, à part une ou deux fautes çà et là, ta fiche en est clairement exempte. Une écriture soignée, maîtrisée. Un découpage intéressant pour l'histoire. Le petit résumé à chaque fois était une notion rafraîchissante. Même si les plus petites parties n'en avaient pas besoin, ça marque une certaine régularité et le perfectionnisme que tu mentionnes. Mais sincèrement, chapeau. On sent le travail.

Les descriptions
Dense. Courte, mais dense. Efficace. On sait qui est ton perso. On a aucun mal à se le représenter que ça soit psychologiquement ou physiquement. Ma gourmandise littéraire te dirait que tu seras clairement allé plus loin, surtout avec le niveau que tu as démontré avoir dans ton histoire, mais comme dit, c'est de la gourmandise de ma part.

L'histoire
Alors voilà, ma gourmandise est conquise ici. Tu as bossé ça à fond. Une famille complète, une histoire qui l'est tout autant sans être trop complexe ou cryptique. J'ai particulièrement bien apprécié l'implication dans le monde d'Alabasta, ou la recherche de la pertinence des noms. Tu t'es fait plaisir et ça se ressent. On ressent tout le potentiel de cette maison aussi déchirée pour certains que solidaire pour d'autres. C'est bien dommage pour Reda qui partait avec une bonne base, mais c'est avili par vanité. Un personnage que j'ai apprécié.

Bref, sans épiloguer davantage, je t'accorde la note de 800D.  Il ne te reste qu'à aller poster ta fiche technique, renseigner les différents liens (présentation, fiche technique et plus tard : récompenses) de ton profil et passer dans le sujet de recensement d'avatar.

PS: tu me parlais en privé de sa renommée dans son pays : tu as un revenu grâce à ton métier : que je t'invite à découvrir ici. Cela peut t'aider ^^

Pour toute question mes mps sont ouverts !

Des zoubis et bon jeu !


Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:



  • https://www.onepiece-requiem.net/t26598-la-mort-l-etre-aux-mille
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26537-la-mort-est-la-seule-juge-de-la-vie-redoutez-la-comme-vous-me-redoutez-jessica-l-ange-de-la-mort-hellhound#275056