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Pour des armes

Depuis quelque temps, j'y pense de plus en plus. Pourquoi se battre au corps-à-corps avec un sabre quand on peut tirer l'ennemi de loin comme un lapin, tout en restant en sécurité ? Les premiers combats ont toujours été à distance, ça permet de juger la défense, l'attaque et les mouvements de son adversaire. Ensuite, seulement, on en vient aux mains. Si je ne veux pas que mes boutiques sombrent, je dois innover et inventer. C'est donc au beau milieu de la nuit que je me lève pour aller à Forgearme, ma série de forges fabriquant les armes blanches pour Armada. J'en ai le monopole. La famille de Rei Yanagiba gérait les armes à feu, mais elle disparaît petit à petit. Je peux donc m'emparer rapidement de ce marché si je me démerde bien. Comme à chaque fois, je vais voir Benga, un petit et vieil homme trapu, avec sa barbe grisonnante. Il est occupé dans ses papiers et ne me voit que lorsque je m'interpose entre ses yeux et les feuilles.


« Ah, Clotho. Qu'est-ce qui t'amène cette fois ? Tu as rêvé d'un lapin en acier ? Une mouette mécanique qui vole ?
Rien de tout ça. Je me disais qu'il serait peut-être temps de s'occuper des armes à feu. Le marché est libre.
Ok, et tu veux faire ça comment ?
J'en sais rien, ça pas être si différent des armes blanches, je me disais.
Pas si dif*/ Oh. T'as de la chance d'être le proprio sinon je t'aurais envoyé voler comme un albatros.
Ya quoi de différent ?
Oh hfjezhgnjkznrgnhtj … Les armes à feu ne doivent pas être tranchantes, ne sont pas faites avec les mêmes composants, demandent plus de temps de préparation, d'être alliées avec du bois pré-taillé, d'avoir des dimensions précises. Sans parler de la poudre noire pour les projectiles. La créer est dangereux et très risqué, il faut des conditions spéciales si on n'a pas envie que ça tourne au drame.
Ouais, c'est bon, j'ai compris. Va visiter le coin, trouve un endroit que correspond aux attentes. Je ramène les sous et la main d’œuvre pour le chantier. »

Je le laisse. Je vais dans une maison qui ne paie pas de mine de l'extérieur. Mais à l'intérieur, ça n'arrête pas, une véritable usine. Maxime gère un petit business local auquel je fais appel en cas de besoin. Ce n'est pas forcément légal, mais elle m'aide, donc bon, je ferme les yeux.

« Salut.
Salut toi. Pas couché à cette heure-là ?
Que veux-tu, l'inspiration frappe à n'importe quelle heure. J'ai besoin de tes talents. Je veux des affiches, taille standard, pour recruter du monde pour un chantier, pas loin d'ici. Le chantier est prévu dès demain matin et pour deux ou trois semaines. Démolition, création depuis 0 puis recouvrement, forges et laboratoire, avec atelier pour du bois. Il me faut donc les boulots habituels, plus des forgerons et artificiers.
… Tu prévois de créer des armes à feu ?
Yep. C'est maintenant ou jamais. Pour la quantité, j'te laisse gérer pour que le bouche à oreille fonctionne et que j'ai assez de candidats. Même si je sais que ça ne sera pas un souci. Par contre, pour des soucis pratique, on fait cinq points de rendez-vous différents, sinon je sens qu'il va y avoir trop de personnes. L'heure est fixée à 4h, personne ne se lève plus tard dans mon quartier, il faut bosser quand l'air est frais.
Ça marche, on te fait ça.
Merci ma belle. »

Je ferme la porte derrière moi. Ils sont plus d'une douzaine dans la maison, travaillant à la chaîne pour créer des flyers, posters et annoncent sur demande, pour tout type de raison. Et ils sont drôlement efficaces. Tout est peint à la main, mais les détails restent sublimes. Je crois que quelqu'un parmi eux a fait un début d'école d'art, ou un truc du genre. Quant à Maxime, une ancienne proxénète sait forcément comment gérer les gens, faire des plannings, bref, être une professionnelle de l'organisation.


Dernière édition par Clotho le Dim 28 Jan 2024, 09:52, édité 1 fois
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Je reçois un appel de Benga un peu plus tard. Je le rejoins à l'endroit demandé avec cinq types rencontrés sur la route. Trois grandes tours avec un bâtiment central. La personne de petite taille m'explique en quoi cet endroit est très bien avant que je ne puisse le couper. Comme d'habitude, je le laisse gérer son truc, organiser les groupes comme il le souhaite, préparer chaque zone pour avoir le rendu voulu… Je lui donne l'autorisation d'utiliser mon compte à hauteur de 120 000 000, ce qui fait déjà une belle somme. Il fait des listes de choses qu'il lui faut et les répartit entre les cinq hommes qui sont venus avec moi. Demain matin, ils vont aller acheter et commander le nécessaire pour les rénovations. Ils vont y aller avec les cinq groupes de travailleurs volontaires pour accélérer le rapatriement des ressources.

Je ne sais pas ce dont Benga a besoin, mais je suppose qu'il faut du mortier, des pierres, du métal, bref des choses lourdes. Donc il lui faudra de la main d’œuvre. Et pendant qu'ils font ça, lui restera avec les différents responsables du chantier pour leur expliquer comment il voit les choses. Étant conscient du temps que ça va prendre, il me conseille quelqu'un pour gérer tout ça et qui sera à même de prendre la relève par la suite. Quelques heures plus tard, je me réveille, fatigué. Je sens quelqu'un excité et stressé devant le pas de ma porte. Quelqu'un que je ne reconnais pas. Après avoir bu mon diabolo fraise matinal, je vais lui ouvrir, en caleçon. Cheveux courts à moitié cachés par un béret, une bonne quarantaine, sans tee-shirt, mais avec un tablier de forgeron, et l'arsenal qui va avec.


« Bonjour. Désolé de vous déranger. Je sui*/
Cétrixt ? Benga m'a parlé de toi, entre. » Il tremble à moitié le bougre. Oui, ma prime dépasse le milliard de berry, oui j'ai participé à des batailles majeures, ou j'ai tué de redoutables adversaires, j'ai des relations avec deux empereurs et la révolution, je possède une part importante de la plus grand île pirate au monde. Mais je reste un homme. Hors d'atteinte pour les trois-quarts du monde, certes, mais un homme quand même. « Parle-moi de toi un peu, ce que tu as fait et pourquoi je devrais te confier les rennes de mon entreprise.
Bah heu merci. J'ai été dix ans à la Forge du bus comme apprentis forgeron, puis forgeron, je suis passé forgeron vétéran durant mes quinze années à L'belle forge. Et depuis cinq ans, je suis devenu un maître forgeron ainsi qu'un artificier à mon compte. Mais la crise m'a touché et j'ai eu du mal à m'en remettre. Je connais aussi bien la forge que les artifices. Ayant été mon propre patron, je sais faire les papiers, les devis, tenir une gestion de compte. Je suis l'homme qu'il vous faut.
Hum. Le temps le dira. Je vais vous dire ce que je dis à tous mes gérants. Je vous laisse carte blanche, organisez vous comme vous voulez, mais le résultat sera impeccable et dans les temps. Et les livres de compte correctement gérés. Si vous le voulez, le poste est à vous.
OUI ! Je le veux !
… Ce n'est pas une demande en mariage, hein… On peut se calmer. »

Je lui explique deux trois trucs, puis je l'envoie voir Benga à Forgearme pour discuter des détails. Une fois mis à la page, il part vers le chantier. Les ordres du nain sont suivit à la lettre et chaque chef de chantier s'occupe de son secteur, préparant les plans pour lui, tout en vérifiant avec les autres que ça ne les gêne pas. Cétrixt reprend la main, vérifie qu'il n'y ai pas d'erreur. Pendant ce temps, les employés recrutés volontairement sont en train de faire tous les magasins dans lesquels ils ont besoin de choses. Il y a une bonne centaine de brouettes faisant des allers-retours entre le chantier et les magasins. Par chance, les bâtiments sur place n'ont pas besoin d'être rasés, juste un petit coup pour les rafraîchir et ça ira. Je les laisse gérer tout ça pendant que je m'occupe des affaires du quartier que j'ai laissé en suspend depuis mon départ. Même si Tenshi fait un bon remplaçant, il y a des documents qu'il ne peut pas signer. Alors je passe quelques jours pour faire ça, deux jours dans d'autres quartiers à décompresser. Mais les gens ne semblent pas à l'aise en ma présence dans les divers endroits où je vais. Tout ça à cause de ma prime, j'en suis sûr. Pfff.

Après deux semaines, je suis en train de finir des papiers quand mon den den sonne. Cétrixt me dit qu'ils ont fini le chantier. Ni une ni deux, je laisse les feuilles, quitte mon bureau et me dirige vers l'endroit qui doit avoir été métamorphosé. Arrivé sur place, je dois constater que le bâtiment a de la gueule. Il est composé de trois tours et d'un bâtiment central. Dans les tours, on trouve principalement les minerais et métaux nécessaires pour créer des choses. On y range aussi les outils dont on ne se sert pas. Ils ont réussi à garnir les entrepôts dans un délai aussi court. C'bien. Les minéraux sont séparés en diverses catégories, selon leur nom. Ils sont au sec et à l'abri des conditions extérieures.


Un très grand bâtiment de forme ovale en bois, mais avec un revêtement en pierre pour le style. À peine rentré, vous êtes dans la seule salle de la boutique ouverte au public. Un escalier avec des passerelles fait le tour tout le long. Sur une estrade à droite, deux grosses forges industrielles s'occupent de fondre les métaux. On peut faire fondre plusieurs centaines de kilos en même temps. En face de l'entrée une petite ouverture pour faire s'échapper la chaleur, en plus de celle au centre du toit. À gauche, se trouvent les ateliers avec les enclumes, les seaux d'eau et tout le matériel dont les forgerons ont besoin. Dans une salle interdite au public, se trouvent les réserves de poudre. C'est dans cet endroit que sont fabriquées les munitions à l'abri des regards. Elles sont également entreposées dans une remise fermée à clé, au cas où. L'intégralité de l'endroit crie au professionnalisme, je suis content. On me dit aussi que Forgearme achète des métaux aux usuriers ou pirates d'Armada, de passage ou établis sur l'île, que cela permet de faire fonctionner le commerce. Ce qui me ravit encore plus.

Je viens couper le gros nœud rouge signifiant l'ouverture de l'entreprise. Toutes les personnes ayant participé au changement de la boutique sont présentes, et ravis. Ils peuvent comparer l'avant de l'après. Ils sont bien évidemment rémunérés pour leur travail, je ne suis pas un monstre. Embaucher quelqu'un et refuser de le payer une fois le travail terminé, ce n'est pas bon pour les affaires. Je fais en sorte que les gens autour de moi soient satisfaite, comme ça, ils n'hésitent pas à revenir travailler pour moi plus tard. Ce n'est peut-être pas payé des millions de berry l'heure, mais c'est mieux que rien. Pendant qu'ils travaillent pour moi, ils sont à l'abri de créanciers, voyous, arnaqueurs… Peu de gens osent aller contre ma volonté, surtout dans mon quartier.

Le temps passe et les premières sont allumées, les premières armes préparées puis terminées. Les premières munitions sont créées et envoyées. Cétrixt a recruté 11 personnes pour l'aider, chacun étant un forgeron ou un artificier auquel on peut accorder sa confiance. Rapidement, les affaires prennent et l'entreprise décolle, ce qui me fait vraiment plaisir. On va enfin saisir un nouveau marché.
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