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Un passé trouble, remonte à la surface.

Cette première partie du flashback prend place en 1615 alors que Cai a 15 ans et qu'il est en formation au sein du Cipher Pol.

Le fracassement de la pommette résonna parmi le roulis des vagues tandis que l’assemblée d’orphelins observait dans un silence glaçant, l’instructeur dominer sa pauvre victime.

Cette dernière agrippait nerveusement la partie tuméfiée de son visage tout en essayant de retenir ses larmes. Elle savait pertinemment que le moindre signe de faiblesse n’amènerait qu’un autre déchainement de violence.

L’instructeur attendit patiemment en toisant sa victime d’un regard gourmand qui se transforma en un rictus de déception lorsqu’il comprit qu’elle ne craquerait pas. D’un juron il invectiva les autres recrues pour que chacun reprenne son poste.

Sans attendre je me jetais au bas du bôme sur lequel je m’étais mis à califourchon pour observer la scène.

L’instructeur était un salaud ! Même des enfants pouvaient le deviner. Il prenait un plaisir évident à brutaliser les nouvelles fournées d’orphelins que les recruteurs du Cipher Pol lui amenaient. Alors pour échapper à ses envolées sadiques, chacun faisait son possible pour ne pas se démarquer. Nous savions tous que cela finirait immanquablement par tomber, et pourtant on continuait d'espérer secrètement que nous passerions éternellement entre les mailles du filet.  
Loin des oreilles des adultes, on appelait ça la loterie. On en rigolait entre nous pour moins ressentir nos tripes se nouer avant chaque session d’entrainement.

Depuis une semaine, nous avions pris la mer et sortis la grand-voile afin d’apprendre les rudiments de la navigation. “Tout agent en mission doit pouvoir se débrouiller seul en mer !” comme aimait à répéter l’instructeur alors qu’il nous tançait de ses leçons. Bon gré, mal gré nous tirions profit de ce qu’il nous apprenait mais ce jour il avait soudainement décrété que nous devions également apprendre à nous battre en pleine mer.

“Se battre à bord d’un navire n’a rien à voir avec le combat sur le plancher des vaches tas de morveux !” S’époumonait-il. “A terre votre poids ne bascule pas brusquement ! Vos pieds ont une prise ferme ! Une poulie ne risque pas de vous dévisser la tête depuis votre angle mort !”

Force était de reconnaître qu’il avait raison.  Même les plus habiles tâtonnaient en s’empoignant maladroitement tout en essayant de conserver l’équilibre. Tous à l’exception de deux prodiges.

Alden était le firmament de notre classe. Prometteur au possible, il était l’un des seuls qui ne provoquait jamais la violence de nos encadrants. Cela attirait l’inimitié de nos camarades bien que ceux-ci ne soient pas à la hauteur pour se venger. Pour ma part, Alden était celui parmi les orphelins avec qui j’avais su me lier. Je m’étais bien vite rendu compte que l’attitude des instructeurs à son égard n’avait pour but que de provoquer un sentiment de compétition. Je comprenais la logique mais au fond de moi j’exécrais la manière dont ils nous manipulaient et cela m’avait poussé à me rapprocher d’Alden.

Brillant et curieux, il m’avait fasciné par son aisance et son audace à développer un esprit critique sur le gouvernement mondial alors même que tout était fait pour nous formater. Avec du recul, c’est en grande partie grâce à lui que j’ai su rester qui je suis.


Dernière édition par Qin Shi Cai le Dim 11 Fév 2024, 18:46, édité 1 fois
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Une bousculade me fit perdre l'équilibre et rejoindre le plancher des vaches. Une silhouette goguenarde me toisait en me tendant la main, malgré le soleil l'auréolant je pus distinguer Hantz (Voir ici). L'autre génie de la cuvée d'orphelin mais bien différent d'Alden. S'il excellait en tout point, il se montrait arrogant et agressif ce qui lui valait le soutien des instructeurs et la crainte de ses pairs.

A son sourire, je devinais qu'il était mon prochain partenaire d'entrainement et qu'il allait m'en faire baver. L'attente ne fut pas longue avant que son poing ne fasse brusquement irruption dans mon champ de vision. Je parvins à l'esquiver d'extrême justesse mais j'étais d'ores et déjà pris au piège du rythme qu'il m'imposait.
Lire ses enchainement et lutter contre le roulis des vagues chahutant le navire était un exercice des plus difficiles qui s'acheva d'une manière prévisible.
Passant sous ma garde, un violent uppercut vint me couper le souffle et me projeta en arrière. Le coup était bien plus puissant qu'il ne devrait. La touche spéciale Hantz qui prenait son pieds à utiliser ses camarades comme cobayes.
Il passa sa main dans ses cheveux, utilisant l'écume qui y trainait pour ramener sa crinière en arrière avant de me faire signe de me relever.

Lorsque l'après-midi toucha à sa fin, j'étais couvert de bleus et endoloris au possible. L'instructeur semblait avoir suffisamment pris son pied et nous fit vaquer à nos tâches classiques à bord.
Alors que j'enroulais un cordage, Alden vint me rejoindre pour s'enquérir de mon état. Il n'y avait pas grand chose à dire de plus sur ce qui s'était passé.
Sa crinière blonde nouée en une longue tresse brillait avec à la lumière tandis que ses yeux étincelaient.
Il poussa un soupir avant de contempler l'horizon. Le soleil avait amorcé sa descente transformant l'océan en un brasier de couleurs.

Je devinais à son expression où vagabondaient ses pensées. La perspective d'être emprisonné sur ce navire que l'on appelle le gouvernement jusqu'à la fin de nos jours. Les instructeurs laisseraient bientôt leur place aux révolutionnaires mais les coups que nous recevrons eux ne changeront pas. Jusqu'à ce que l'on meurt en mission.
Les types comme Hantz pouvaient se projeter sur leur ascension au sein de la machine, il prenait son pied à écraser les autres et agissait froidement. Un type comme lui finirait par se hisser haut.
Je ne lui jetais pas la pierre car je ne pouvais pas nier que les années d'entrainement m'avaient en partie désensibilisés mais le caractère fantasque d'Alden parvenait à me rappeler qu'il y avait plus à espérer.

Alden - Un jour, nous irons voir ce qu'il y a au-delà de l'horizon Cai. Sans que personne nous l'ait ordonné.


Dernière édition par Qin Shi Cai le Dim 11 Fév 2024, 18:55, édité 1 fois
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Cette seconde partie du flashback prend place en 1620 alors que Cai a 20 ans et qu'il est agent sein du Cipher Pol 6.

La barque glissait silencieusement sur les flots, baignant dans l’obscurité d’une nuit sans lune. Le clapotis des vagues s’écrasant paresseusement sur les récifs m’indiquait que je n’étais plus très loin de l’entrée de la caverne. Si les renseignements d’Alden étaient exacts alors il ne devrait pas y avoir de sentinelle en faction ce soir.

Quelques jours plus tôt, j’avais reçu un ordre de mission de la part du QG. Une cellule mineure de la Révolution était mûre pour un démantèlement en bon et due forme. L’agent l’ayant infiltré demandait l’envoi d’un renfort pour procéder au nettoyage. Cet agent n’était nul autre qu’Alden.

Une part de moi n’avait pu s’empêcher de sourire en lisant le document. Savait-il que j’étais précisément de passage dans cette partie de West Blue au moment de sa demande ? Il avait toujours eu cette faculté désarmante d’avoir un coup d’avance sur tout le monde.  

L’ordre de mission était clair, nous devions faire la jonction ce soir aux coordonnées indiquées. Les révolutionnaires avaient établi un avant-poste dans une caverne des récifs de cette insignifiante petite île. De là, leur réseau s’enfonçait dans les entrailles de la roche.  

Selon les informations transmises, ils n’étaient pas nombreux. Une vingtaine tout au plus et sans aucun officier supérieur. En procédant méticuleusement, nous pourrons les éliminer sans difficultés. A vrai dire, quelque chose me turlupinait car ce type de mission, Alden était en parfaite mesure de s’en charger seule. Il devait y avoir quelque chose qu’il n’avait pas transmis dans son rapport, quelque chose de suffisamment important pour qu’il sollicite mon aide.

L’embarcation toucha terre dans un petit choc à peine perceptible. D’un mouvement je lançais un cordage autour d’une excroissance du récif pour amarrer mon esquif. Je ne distinguais ou n’entendait personne, ce qui pouvait être aussi bien, bon que mauvais signe.

C’est en m’approchant de l’anfractuosité que je perçu trop tard, une imperceptible silhouette dépassant d’un renfoncement. Elle me saisit et m’attira à elle pour plaquer sa main gantée sur ma bouche. J’étais sur le point de lui fracasser la mâchoire d’un bon coup de tête lorsque je reconnus le léger sourire d’Alden. Bien qu’agacé de m’être fait attraper, je saisis la main qu’il me tendait et avant même que j’ai pu lui demander en signes si nous pouvions parler librement, il prit la parole.

Alden : “Il n’y a personne aux alentours immédiats. Je me suis chargé des trainards. J’ai bien fait car tu es toujours aussi efficace pour l’infiltration.”

Je me rembrunis.

Cai : “ Avec aussi peu d’infos, n’importe qui aurait dû s’essayer à l’aveugle.”

Alden : “Je te taquine. Les combattants ici ne sont pas des pointures, rassure-toi.”

Je tiquais un instant sur le terme employé.

Cai : “Les rebelles ? Je me demande d’ailleurs pourquoi tu as eu besoin de renforts, cela me semble à ta portée. C’est quoi ici de toute manière ? Une cache d’arme ? J’ai dû mal à les imaginer essayer de retourner la population de ce trou, il n’y a même pas de quoi lever un régiment.”

Malgré l’obscurité, je parvins à percevoir le tressaillement dans son sourire. Cela ne dura qu’un instant mais sus reconnaître cette lassitude qui l’avait étreint autrefois sur le pont de ce navire.

Alden : “Il y a eu des rebondissements. Cette cellule est réduite précisément pour ne pas attirer l’attention mais elle a plus de valeur qu’elle ne le laisse paraître. Suis-moi !”

Sans rien ajouter il se mit à arpenter le corridor rocailleux qui s’enfonçait dans l’obscurité.  

Au bout d’un instant des torches grossièrement suspendu vinrent guider notre chemin. Notre progression se fit en silence. De temps à autre, nous croisions un rebelle qu’Alden approchait amicalement. Cela faisait plusieurs mois qu’il était sous couverture et quelques semaines qu’il était sur cette île. Chacun des occupants le connaissaient et à en juger par leurs réactions, l’appréciaient.

La distraction qu’il m’offrait me permettait de me faufiler parmi les ombres jusque dans leurs dos pour en finir avec un craquement funeste.

Finalement au bout d’un moment, nous débouchâmes dans un entrepôt où étaient affalés des hommes sur des caisses. Ils roupillaient profondément au milieu de choppes à moitié vidées.

Cai : “Joli le coup du somnifère.”

Alden : "Fais ce que tu as à faire.”

A nouveau je haussais un sourcil d’étonnement puis sans un mot je me mis au travail.

Finir des types endormis, cela n’a rien de plaisant. On est plus dans l’abattage que dans des glorieuses missions de la marine et pourtant un révolutionnaire mort est toujours un pas dans la bonne direction comme le rappelleraient nos patrons, peu importe la manière. Ce qui est rebutant c’est surtout la vitesse à laquelle on y devient indifférent. Une tâche chronophage et peu intéressante parmi d’autres, un peu comme se couper les ongles.

Alden : “Il y a un problème !”

Cai : “Que je sois le seul à me coltiner le nettoyage ?! Ouais c’est un problème.”

Alden : “Non, il en manque un.”

A ce moment précis, j’entendis un hoquet d’horreur résonner depuis une des entrées qui débouchait dans l’entrepôt.  

Un type se tenait debout, médusé par la scène à laquelle il assistait. Plutôt jeune, guère plus que la vingtaine. Une pitié de mourir si jeune quand on est libre de se trouver n’importe où ailleurs.

Brusquement il leva un pistolet qui me fit pousser un juron entre mes dents. Aucune chance qu’il nous touche mais le bruit était un problème.  

Alden s’interposa soudainement et d’un pas lent mais décidé se mit à avancer vers le jeune homme. Il avait son sourire las.

Alden : “Tu vas comprendre Jimmy. Ce n’est pas ce que tu crois.”

Le gosse était en larmes et sa prise tremblait.

Jimmy : “C’est quoi ce bordel Alden ?!!! Pou...Pourquoi ils sont morts ? Qu’est-ce que vous avez fait ?”

Des hoquets entrecoupaient ses paroles décousues. Alden était presque à portée.

Jimmy : “Arrête Alden !! A...Approche pas !!!”

Alden : “Tu me fais confiance Jimmy ? Tu te souviens quand on était de garde et que tu t’étais endormi ? J’avais pris une sacrée rouste mais on s’était pris une belle cuite après ça.”

Jimmy : “S’il te plait... arr...”

Alden arracha le pistolet d’un geste brusque et ses doigts s’enfoncèrent dans la gorge du gamin.  

Une pitié de mourir si jeune.
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Le corps toucha le sol dans un bruit mou. Alden faisait jouer ses doigts autour de la prise du pistolet qu’il avait saisi. Son visage était de marbre.

Cai : « Il y en a d’autres ? »
Alden : « Quelques archéologues. »
Cai : « Quoi ? Comment ça des archéologues ? »
Alden : « A vrai dire, ils ne le sont pas tous. Il y a aussi des historiens et des linguistes. »

Mes entrailles commençaient à se nouer alors que je commençais à comprendre de quoi il s’agissait.

Cai : « Ce n’est quand même pas… »
Alden : « C’est exactement ce que tu crois ! »
Cai : « Bon sang ! Ça craint Alden. Les huiles devraient être au courant. Ce genre d’affaire ça se traite en rasant toute l’île. Ils mobiliseraient plus d’agents pour remonter toute piste liée à cet endroit. »
Alden : « J’ai dû fonctionner dans l’urgence et puis… Je voulais avoir ton avis. »
Cai : « Mon avis ? »
Alden : « Suis-moi, nous n’avons pas terminé. »

Sans attendre, il s’engouffra dans un boyau. Je poussais un juron et m’élançais à sa suite.
Il ne fallut pas longtemps pour rejoindre une source lumineuse. Nos déambulations dans le silence glacée de la base rebelle débouchèrent sur une petite caverne.

Des étagères regorgeant de bouquins ornées les murs tandis que l’espace était obstrué par de nombreuses tables desquelles ruisselaient des parchemins, des papiers, des carnets et autres documents de travail. Un véritable capharnaüm qui transpirait la recherche et la stimulation intellectuel.

Au centre de la pièce, regroupée autour d’une table. Une congrégation de vieillards palabrait avec intensité sans même nous remarquer. Leur discussion n’était interrompue que par des instants de prise de note frénétique.
D’un regard je balayais la pièce et surtout la documentation qui m’entourait. Mon sang ne fit qu’un tour car mes craintes se confirmaient. Ces types, qui qu’ils soient, travaillaient sur le siècle perdu. Le tabou ultime du Gouvernement mondial, le simple fait de s’y intéresser pouvait amener à disparaitre purement et simplement. Malgré mon caractère rétif, je ne pus réprimer des années de conditionnement face à ce que je voyais. Mes tripes me criaient de tout brûler, de broyer ces chercheurs, de raser toute trace de leur recherche.

Ma main se raidissait lorsque la paume d’Alden se posa sur mon épaule et me tira brusquement de cette torpeur sanguinaire. Son regard était sérieux. Il toussa pour attirer l’attention des vieillards.
Ils n’émirent pas une parole, se contentant de nous scruter d’un air sombre. L’un d’entre eux dont émanait une gravité ancestrale s’avança vers nous.

Archéologue : « Alors ce jour est arrivé ? Les maîtres du monde ont envoyé leurs chiens à nos trousses. C’est une tristesse de voir que tu en fais partie Alden. »
Alden devint livide et évita son regard.
Archéologue : « Tu avais un grand potentiel et je ne peux m’empêcher de croire que tout n’était pas feint dans ta curiosité insatiable mon petit.

Mon sang battait à mes tempes avec une intensité que je ne lui connaissais pas.

Cai : « Bon sang, c’est quoi ce bordel ?!!! Qu’est ce qu’on attend pour en finir ? »
Un regard plein de mépris s’attarda sur moi.
Archéologue : « Cela n’en finira jamais mon jeune ami. La violence, aussi insidieuse soit-elle, ne viendra jamais à bout de la soif de connaissance de l’homme. Vous pouvez dire à vos ma…. »
Il s’étouffa dans un borborisme sanglant alors que je dégageais mes doigts de sa gorge.
Cai : « J’ai eu ma dose de conneries pour aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui t’arrive Alden mais je vais en terminer avec tout ça. »

Les vieillards tentèrent vainement de s’échapper dans un chaos pitoyable. Là encore, en finir avec eux tenait plus de l’abattage qu’autre chose mais à chacun d’entre eux qui s’effondrait inerte, je sentais la pression sur mon cœur se relâcher. L’angoisse qui agitait jusqu’à la dernière de mes cellules me quittait progressivement.

Lorsque j’en eus terminé, mes avant-bras étaient rouges de sang et j’haletais bruyamment. Alden me regardait d’un regard neutre, le genre de regard qu’il réservait aux autres.

Cai : « Qu’est ce que tu attendais de ma part ?!!! Tu sais très bien ce qu’ils nous feront s’ils ont le moindre doute. Contrairement à toi, je n’ai pas vraiment envie d’être à la place de ces types. »
Alden : « Tu penses que je veux mourir ? »
Cai : « Je ne sais pas ce que tu veux. Personne ne l’a jamais su ! »

Son expression tressaillit à nouveau pour dévoiler brièvement une tristesse sincère. Je me mis à repenser à cet instant, il y a des années sur le navire d’entrainement.

Cai : « On…. On peut pas être libre. Tu les connais aussi bien que moi, ils traquent les traitres jusqu’au bout du monde. Il n’y a presque rien qui pourrait les dissuader. »
Alden : « Il y a des groupes que même eux craignent. »
J’eus un rire nerveux.
Cai : « Quoi ? La Révolution ? »
D’un geste théâtral je désignais la boucherie qui m’entourait.
Cai : « Ecoute, je ne dirais rien. La mission s’est déroulé comme elle devait se dérouler. Rien de plus. T’es l’un des meilleurs agents du CP6, démanteler un complot sur le siècle perdu c’est ton ticket d’entrée vers le CP9. L’élite de l’élite, là-bas tu auras bien plus de liberté que tu n’en as jamais eu. »
Il acquiesça d’un air neutre.
Alden : « Finissons-en et brulons cet endroit. »


Les flammes s’élevaient dans la nuit sombre depuis les entrailles du récif. De la mer, cela donnait l’impression que l’île vomissait l’enfer. Pourtant, tout était calme, cela rendait le spectacle d’autant plus effrayant.
Cai : « Alden. Dis-moi juste une chose. Tu n’as pas participé à leurs recherches. »
Tout était calme, il n’y eut pas un bruit, pas un son, pas une parole qui brisa le silence nocturne. Cela rendait le spectacle d’autant plus effrayant.
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