[Quête] Tempête de sable

La liberté est un concept encore nouveau pour la jeune femme qui il y a peu été encore une moins-que-rien. Une esclave au service de Al'Bina Samara, la maîtresse de Madinat, qui passait son temps à la frapper et la traîner dans la boue, lui rappelant où se trouve la place d'une engeance de son espèce.

Des conditions horribles que cette dernière connaissait depuis toujours. Née d'une mère, elle-même soumise à l'esclavagisme, Y'shtola n'avait jamais rien connu d'autres que les coups de fouets et la paillasse de sa cage où on ne la laissée dormir que quelques heures avant de retourner trimer sous des températures harassantes. Ainsi était son quotidien. Une vie que beaucoup s'étaient résignée à accepter quand certains ne choisissaient que la mort comme seule porte de sortie, ne voyant aucun espoir pour échapper à leur situation. Mais ce n'était pas le cas de cette jeune esclave.

Curieuse de tout ce qui l'entourait, la jeune femme aimait écouter les récits des nouveaux arrivant ainsi que ceux des invités de sa maîtresse. Chacune de ces histoires clamait haut et fort les sons de cloche de la liberté. Une douce évasion pour la demoiselle qui se surprenait à rêver de voir un jour ses chaînes brisés pour en profiter à son tour. Seulement, c'est un tout autre destin que celle-ci décida de prendre après l'intervention providentielle de l'Adventice.

Reconnaissante à jamais de l'avoir libéré de ses liens et voyant un véritable modèle à suivre, Y'shtola décida de suivre l'exemple de la cyborg Hayase Yorha. C'est ainsi qu'aux côtés de l'Homme-Poisson, Ôma, cette dernière pris la tête de la seule cellule révolutionnaire de Imashung qui a pour but de libérer tous les frères et sœurs encore opprimé par le Calife et tous les autres tortionnaires.

Né dans le Quartier des Hommes-poissons à l’écart du Royaume Ryugu, Ôma s’est très tôt engagé dans la piraterie. Ses rêves candides s’estompèrent rapidement à la surface, où il fut confronté au racisme, à la discrimination et aux maints dangers de Grand Line. Pourtant, Ôma ne s’est jamais laissé abattre. Découvrant petit à petit l’existence du siècle oublié, il a voué son existence à la découverte et au recensement des mystérieux Ponéglyphes.

En 1628, son équipage est anéanti aux abords d’Alabasta. D’abord prisonnier, il sera rapidement vendu comme esclave sur Imashung, puis sera contraint de livrer des combats dans les arènes de Madinat.

Après le passage de l’Adventice en 1629, Ôma Cent Carat retrouve sa liberté. Dès lors, il décide de rester sur l’île afin de venir en aide à tous les esclaves détenus dans la ville de Madinat. Avec l’aide d’Y’shtola, il commande les deux cents esclaves affranchis qui constituent l’unique cellule révolutionnaire d’Imashung.

Ôma est sensible et intelligent, juste et toujours prêt à prêter main forte aux plus démunis. Pirates, civils, révolutionnaires dissidents et membres de l’Armée révolutionnaires trouveront toujours grâce à ses yeux.

Dire que cette femme qu'elle est froide, serait un euphémisme. Car en réalité, cette beauté du désert que nulle autre femme n'arrive à la cheville est encore plus glacial que le Royaume de Drum lui-même. Riche et puissante, cette dernière, qui pense que tout lui est dû, est parvenue à se hisser au sommet de la haute société d'Imashung à l'aide de ses charmes incontestables. Mais également grâce à de viles manipulations dont elle a le secret.

Grâce à cela, cette grande calculatrice séduisit le plus fortuné des hommes de Madinat. Un homme tout aussi froid et cruelle qu'elle, mais qui malheureusement, aveuglé par l'amour et surtout par les atouts dont son épouse avait été dotée, ne vit pas le terrible destin qui l'attendait. Usant de son influence sur un amant, elle fit tuer son mari par ce dernier avant de l'envoyer mourir à son tour dans les arènes de la ville. Lui permettant ainsi de jouer les veuves éplorées afin d'éloigner tout soupçon sur elle.

Aujourd'hui, jouissant d'un pouvoir immense de son palais qui domine toute Madinat, elle règne sans partage sur les esclaves et tous les habitants de la cité. Néanmoins, ce n'est pas encore assez pour la sublime Samara qui rêve en secret de la place du Calife Al’masha Kanishmen. Un rêve qui d'après les murmures des ombres serait en marche.

Cet ancien esclave fut le plus grand combattant de son ère à fouler le sol de l'arène. Gracié par Samara elle-même, ce dernier lui voue dorénavant sa vie entière en lui servant de garde personnel. Malgré les mauvais traitements qu'il subit lors de son esclavage et qu'il subit toujours, jamais, ce dernier n'irait jusqu'à imaginer blesser sa maîtresse. Plus que de la fidélité, on peut dire que Sabah est complètement soumis à sa maîtresse. Tel un animal domestique, ce dernier obéit aux moindres de ses ordres sans jamais rien à y redire.

Il faut dire que Sabah sait où se trouve sa place et que sa maîtresse ne manque pas de lui rappeler en lui précisant qu'à n'importe quel moment, elle pourrait le renvoyer dans le trou nauséabond dont elle l'a sorti. Malgré cette situation dégradante, l'épéiste taciturne n'a pas à se plaindre. Jouissant d'une vie d'homme libre, il lui arrive de faire ce qui lui plaît. Comme s'adonner à sa passion qu'est la musique. Un trait que même Al'Bina Samara apprécie, lui demandant parfois de jouer un morceau de violon pour elle.