Bon. C’est l’heure d’y aller. Quelle heure ? Celle de déboiter du corsaire et de l’ancien amiral en chef de la marine. Où ça ? A Jaya pardi ! J’ai donné les infos dont je dispose par den den à Yukikurai, au cas où je n’arriverais pas à temps. Donc même sans moi, la défense aura de quoi se préparer. La question, c’est de savoir combien de membres vont venir avec moi ? Connaissant les pouvoirs d’Anaha Douri et de Sentomaru Kenpachi, capable de réfléchir les projectiles au loin, amener tous les navires ne semble pas intelligents, ou alors je dois les disperser. Face à Lady Humpf, Joe Biutag, Toru et Jack, le nombre ne servira à rien. Je pense même qu’il doit y avoir assez de personnes sur Jaya pour contrer les membres du Cipher Pol. Je pourrais y aller avec seulement mes gars sûrs, ça réduirait les risques de perte et la possibilité qu’ils se fassent retourner contre les défenseurs.
De toute façon, ne nous mentons pas, à part Ben qui doit pouvoir résister un peu, les autres ne serviront pas vraiment. Donc vais-je vraiment prendre le risque ? Mais si je ne prends pas de risque, que je la joue sécurité et qu’on perd, je m’en voudrais. Rah ! Je ne sais que faire. Je décide mine de rien d’emmener une partie de ma flotte, au moins les deux premières. On part donc naviguer pour rejoindre Jaya. Comment est-ce que je sais où aller ? Mon log pose, que je trimballe depuis quoi, trois ans, n’a toujours pas changé d’île, puisque je ne suis jamais allé là-bas. Il pointe donc l’île devenue révolutionnaire depuis tout ce temps. Et oui, j’ai utilisé des éternals pose, des trilog poses et des vivres card pour me déplacer depuis 1626.
Faire la route de Paradis n’a aucun intérêt pour moi, ma flotte, ma réputation, mes idéaux ou mes envies. Ce n’est qu’une perte de temps. Et avouons-nous qu’à part tomber sur un amiral, je ne risque pas grand chose. Les vices-amiraux et colonels d’élite, je peux gérer normalement. Quant aux pirates… voilà quoi. Il n’y a pas grand monde à mon niveau sur cette mer. Certains disent qu’il vaut mieux être roi des faibles qu’un quidam parmi les dieux. Moi je dis jmef, je vais où je veux faire ce que je veux. Pour quelles raisons devrais-je faire pareil que les autres qui ne font que se suivre jour après jour ? Je suis un original, un mouton noir qui ne suit pas le troupeau. Bref. On navigue plusieurs jours durant, et rien à signaler. Jusqu’au moment où la vigie annonce un convoi de la marine devant nous. Ils ne semblent pas encore nous avoir repéré. Je dis aux hommes de maintenir le cap tout en préparant les canons, en cas de besoin.
Le navire devient beaucoup plus actif d’un seul coup. Quelques minutes plus tard, les vaisseaux ennemis ont changé de cap pour se diriger vers les miens. Ils ont vu mon drapeau, et pourtant ils avancent. Étrange. Six navires face à trois cuirassés, symbole de la puissance de la marine sur les mers. Quant à moi, je dispose de mon navire amiral, sur lequel je suis. A mes côtés se trouvent cinq navires de grande taille construits pour la guerre. Au total, je dois avoir 350 canons. Face aux 9 tourelles et 90 canons, on sait tout de suite qui gagne sur le papier. Surtout si on rajoute mon laser capable de détruire une flotte à lui seul. Je suis de bonne humeur, je n’ai pas spécialement envie de faire un massacre, donc j’ordonne aux hommes de garder le cap. Les trois cuirassés continuent à venir vers nous. Peut-être pensent-ils que je ne suis pas à bord ? Bon, je lève mes fesses de mon bureau pour aller prendre le soleil et me montrer afin que la vigie ennemie me repère. Dix minutes plus tard, toujours pas de changement de cap de la part des mouettes.
Je saute à l’eau, créant ma limace en bonbon préférée avant de toucher le liquide. J’avance avec elle tandis que ma flotte jette l’ancre. Là, si la marine ne ma pas encore repérée, alors elle doit changer de vigie. J’avance sur eux à mon rythme. Un premier boulet touche l’eau loin devant moi. Bon, là ils mont vu. On se rapproche chacun l’un de l’autre. Je laisse tomber mon bonbon au fond de l’eau pendant que je me mets à courir sur l’eau avec ma vitesse phénoménale qui n’a rien à envie à Tsmakuni Matsuya. Les boulets arrivent sur moi à toute vitesse. Mais quelle chance ont-ils de me toucher alors que je suis aussi rapide sur l’eau qu’une sirène dans l’eau et que j’ai ma vision du futur qui me prévient en cas de possible impact ? Sans compter sur ma puissance brute, mon haki de l’armement intégral et ma capacité à détruire les projectiles à distance bien avant qu’ils ne soient un quelconque danger pour moi. Mon empathie me prévient d’un truc qui me fonce dessus dans l’eau après avoir sauté d’un des cuirassés.
Un rapide coup d’œil me permet d’évaluer la différence de puissance entre nous. Et ce n’est pas à son avantage. Il m’envoie des flèches d’eau qui viennent s’écraser sur mon armure noirâtre. Voyant que ça ne fait rien, il se décide à utiliser les courants aquatiques pour projeter un gros geyser d’eau sur moi. Sauf que plus c’est gros, plus c’est lent. Sinon imaginez un géant légendaire, faisant dans les soixante mètres, vous foncer dessus à allure humaine. La puissance engendre serait phénoménale. Pendant un instant, il me perd de vue tellement je suis rapide. Et peut-être aussi parce que son courant lui masque la vue. Vêtu de mon haki, je ne m’arrête pas quand je rencontre le navire. Je pourrais monter dessus à la verticale sans aucun problème. Mais ils sont venus vers moi, ils m’ont attaqué, et l’homme poisson est même venu tenter sa chance. Pourquoi devrais-je les laisser tranquille ? Je dois au moins leur montrer que si je ne voulais pas prendre les armes, c’était pour eux, non pas parce que javais peur.
Résultat, je traverse le navire, défonçant la coque de part en part, explosant tout ce qui est en face de moi au passage. Je soulève des choses, je pousse des bidules, je dégage des machins trucs chouettes. Pour me protéger, puisque je sais que la coque est faite avec une peinture en granit marin, ma peau est recouverte de bonbon et de haki, empêchant le matériau spécial de me priver de mes forces. Et dès que je suis de l’autre côté du navire, mon bonbon devient liquide, passe sous mes pieds puis se solidifie. Traverser le vaisseau m’a fait perdre un peu en vitesse, et ne voulant pas tomber dans l’eau sous peine de mourir, je joue la carte de la sécurité en recréant ma limace. Les cris des marins résonnent, l’eau s’infiltrant rapidement et en grande quantité. C’est la panique à bord du navire. J’ai beau avoir une taille normale, le trou de ma sortie est bien plus grand que celui de mon entrée. En effet, au fur et à mesure que j’avançais, j’ai projeté des éléments du bateau, accroissant les choses que je projetais devant moi, ce qui à leur tour augmentait le nombre d’éléments projetés qui faisaient un effet de boule de neige.
L’homme poisson revient à la charge tandis que je sens la panique et le désespoir des soldats. Ils ont beau être entraînés, nul ne peut savoir comment il va réagir une fois mis en situation. Le meilleur des hommes peut paniquer. Imaginez, vous prenez votre déjeuner, et d’un seul coup, Niklas Aldo apparaît devant vous. Vous avez beau vous être préparé à l’affronter, vous risquez de faire des erreurs. Ou alors imaginez que vous faîtes un gâteau. Vous savez que vous allez le rater pour la huitième fois. Vous savez que vous devez ouvrir les fenêtres pour aérer, puis ouvrir la porte du four, ne pas respirer la fumée, sortir le gâteau cramé et enfin le poser sur la table avant d’éteindre le four. Vous savez que c’est chaud. Ça ne vous garanti pas de ne pas oublier les gants dans la précipitation. L’homme poisson parvient à créer un courant dans l’eau, un courant circulaire. Ma limace est trop lente et ne peut échapper à l’attraction exercée, donc je la laisse succomber tandis que je m’envole avec des geppous, m’éloignant de la zone. Il maintient sa technique. D’un seul coup, j’ai une vision qui ne me plaît pas du tout. Je sors mon den den, appelle ma flotte et lui dit de faire demi-tour aussi vite que possible.
Mais c’est trop tard. Le marin réussit à créer un courant circulaire dans son courant circulaire, lui-même dans un courant circulaire. Avec la vitesse du premier, il augmente celle du second. Et dans un effet de chaîne, par hasard ou voulu de sa part, il vient de créer un siphon. Pas un petit de baignoire, non. Celui-là fait bien deux cent mètres de diamètre. Assez pour être dangereux. Pour couronner le tout, la météo capricieuse de Grand Line vient faire des siennes. Un vent violent se lève, assez pour me forcer à utiliser toutes mes forces pour avancer dans le ciel. Le vent, conjugué aux courant marins, force l’humidité à descendre des nuages, créant une pluie pas agréable du tout. Une dizaine de minutes plus tard, c’est un typhon qui se forme. Les vents dépassent la double centaine de kilomètre par heure, la houle se lève, les vagues se déversent. Bref, c’est la merde. Je parviens à m’extraire malgré tout. Mes navires évitent le pire. Mais en dépit de mon alerte en avance, la tempête les touche.
La violence des vagues, les remous de la mer donnent l’effet d’être dans une machine à essorer la salade. On se fait remuer si bien que parfois, on ne sait plus où est le haut et où est le bas. Je parviens à retourner à bord de mon Indomptable. Je crée du bonbon pour relier les six navires, les collant ensemble afin qu’ils ne se fassent pas trop de dégâts les uns aux autres. Je suis sûr qu’ils ne seront pas séparés ainsi. Impossible de naviguer avec les voiles durant un tel temps. Et inutile de dire que les hélices ne servent à rien. On doit donc simplement attendre que ça passe. Ça dure bien une demie-heure avant de finalement se calmer. Rapidement, la tempête disparaît comme si elle n’avait jamais été là.
Aucun navire marine en vue. Ont-ils coulés ? Se sont-ils échappés ? Ont-ils plongés ? Jmef. Je demande un rapport d’avarie. On me confirme ce que je craignais, les navires ont besoin de réparation rapidement ou ils vont aller rejoindre les épaves au fond de l’océan, chose inenvisageable bien sûr. Empathie tendue au maximum, je chercher à localiser une terre pour pouvoir effectuer les réparations ne pouvant être faites que sur le sol. Ne repérant rien, je crée un sol en bonbon autour des navires pour permettre aux ingénieurs et réparateurs de colmater les dégâts comme ils le peuvent. Mieux vaut une colle de fortune qu’un trou dans la coque.
De toute façon, ne nous mentons pas, à part Ben qui doit pouvoir résister un peu, les autres ne serviront pas vraiment. Donc vais-je vraiment prendre le risque ? Mais si je ne prends pas de risque, que je la joue sécurité et qu’on perd, je m’en voudrais. Rah ! Je ne sais que faire. Je décide mine de rien d’emmener une partie de ma flotte, au moins les deux premières. On part donc naviguer pour rejoindre Jaya. Comment est-ce que je sais où aller ? Mon log pose, que je trimballe depuis quoi, trois ans, n’a toujours pas changé d’île, puisque je ne suis jamais allé là-bas. Il pointe donc l’île devenue révolutionnaire depuis tout ce temps. Et oui, j’ai utilisé des éternals pose, des trilog poses et des vivres card pour me déplacer depuis 1626.
Faire la route de Paradis n’a aucun intérêt pour moi, ma flotte, ma réputation, mes idéaux ou mes envies. Ce n’est qu’une perte de temps. Et avouons-nous qu’à part tomber sur un amiral, je ne risque pas grand chose. Les vices-amiraux et colonels d’élite, je peux gérer normalement. Quant aux pirates… voilà quoi. Il n’y a pas grand monde à mon niveau sur cette mer. Certains disent qu’il vaut mieux être roi des faibles qu’un quidam parmi les dieux. Moi je dis jmef, je vais où je veux faire ce que je veux. Pour quelles raisons devrais-je faire pareil que les autres qui ne font que se suivre jour après jour ? Je suis un original, un mouton noir qui ne suit pas le troupeau. Bref. On navigue plusieurs jours durant, et rien à signaler. Jusqu’au moment où la vigie annonce un convoi de la marine devant nous. Ils ne semblent pas encore nous avoir repéré. Je dis aux hommes de maintenir le cap tout en préparant les canons, en cas de besoin.
Le navire devient beaucoup plus actif d’un seul coup. Quelques minutes plus tard, les vaisseaux ennemis ont changé de cap pour se diriger vers les miens. Ils ont vu mon drapeau, et pourtant ils avancent. Étrange. Six navires face à trois cuirassés, symbole de la puissance de la marine sur les mers. Quant à moi, je dispose de mon navire amiral, sur lequel je suis. A mes côtés se trouvent cinq navires de grande taille construits pour la guerre. Au total, je dois avoir 350 canons. Face aux 9 tourelles et 90 canons, on sait tout de suite qui gagne sur le papier. Surtout si on rajoute mon laser capable de détruire une flotte à lui seul. Je suis de bonne humeur, je n’ai pas spécialement envie de faire un massacre, donc j’ordonne aux hommes de garder le cap. Les trois cuirassés continuent à venir vers nous. Peut-être pensent-ils que je ne suis pas à bord ? Bon, je lève mes fesses de mon bureau pour aller prendre le soleil et me montrer afin que la vigie ennemie me repère. Dix minutes plus tard, toujours pas de changement de cap de la part des mouettes.
Je saute à l’eau, créant ma limace en bonbon préférée avant de toucher le liquide. J’avance avec elle tandis que ma flotte jette l’ancre. Là, si la marine ne ma pas encore repérée, alors elle doit changer de vigie. J’avance sur eux à mon rythme. Un premier boulet touche l’eau loin devant moi. Bon, là ils mont vu. On se rapproche chacun l’un de l’autre. Je laisse tomber mon bonbon au fond de l’eau pendant que je me mets à courir sur l’eau avec ma vitesse phénoménale qui n’a rien à envie à Tsmakuni Matsuya. Les boulets arrivent sur moi à toute vitesse. Mais quelle chance ont-ils de me toucher alors que je suis aussi rapide sur l’eau qu’une sirène dans l’eau et que j’ai ma vision du futur qui me prévient en cas de possible impact ? Sans compter sur ma puissance brute, mon haki de l’armement intégral et ma capacité à détruire les projectiles à distance bien avant qu’ils ne soient un quelconque danger pour moi. Mon empathie me prévient d’un truc qui me fonce dessus dans l’eau après avoir sauté d’un des cuirassés.
Un rapide coup d’œil me permet d’évaluer la différence de puissance entre nous. Et ce n’est pas à son avantage. Il m’envoie des flèches d’eau qui viennent s’écraser sur mon armure noirâtre. Voyant que ça ne fait rien, il se décide à utiliser les courants aquatiques pour projeter un gros geyser d’eau sur moi. Sauf que plus c’est gros, plus c’est lent. Sinon imaginez un géant légendaire, faisant dans les soixante mètres, vous foncer dessus à allure humaine. La puissance engendre serait phénoménale. Pendant un instant, il me perd de vue tellement je suis rapide. Et peut-être aussi parce que son courant lui masque la vue. Vêtu de mon haki, je ne m’arrête pas quand je rencontre le navire. Je pourrais monter dessus à la verticale sans aucun problème. Mais ils sont venus vers moi, ils m’ont attaqué, et l’homme poisson est même venu tenter sa chance. Pourquoi devrais-je les laisser tranquille ? Je dois au moins leur montrer que si je ne voulais pas prendre les armes, c’était pour eux, non pas parce que javais peur.
Résultat, je traverse le navire, défonçant la coque de part en part, explosant tout ce qui est en face de moi au passage. Je soulève des choses, je pousse des bidules, je dégage des machins trucs chouettes. Pour me protéger, puisque je sais que la coque est faite avec une peinture en granit marin, ma peau est recouverte de bonbon et de haki, empêchant le matériau spécial de me priver de mes forces. Et dès que je suis de l’autre côté du navire, mon bonbon devient liquide, passe sous mes pieds puis se solidifie. Traverser le vaisseau m’a fait perdre un peu en vitesse, et ne voulant pas tomber dans l’eau sous peine de mourir, je joue la carte de la sécurité en recréant ma limace. Les cris des marins résonnent, l’eau s’infiltrant rapidement et en grande quantité. C’est la panique à bord du navire. J’ai beau avoir une taille normale, le trou de ma sortie est bien plus grand que celui de mon entrée. En effet, au fur et à mesure que j’avançais, j’ai projeté des éléments du bateau, accroissant les choses que je projetais devant moi, ce qui à leur tour augmentait le nombre d’éléments projetés qui faisaient un effet de boule de neige.
L’homme poisson revient à la charge tandis que je sens la panique et le désespoir des soldats. Ils ont beau être entraînés, nul ne peut savoir comment il va réagir une fois mis en situation. Le meilleur des hommes peut paniquer. Imaginez, vous prenez votre déjeuner, et d’un seul coup, Niklas Aldo apparaît devant vous. Vous avez beau vous être préparé à l’affronter, vous risquez de faire des erreurs. Ou alors imaginez que vous faîtes un gâteau. Vous savez que vous allez le rater pour la huitième fois. Vous savez que vous devez ouvrir les fenêtres pour aérer, puis ouvrir la porte du four, ne pas respirer la fumée, sortir le gâteau cramé et enfin le poser sur la table avant d’éteindre le four. Vous savez que c’est chaud. Ça ne vous garanti pas de ne pas oublier les gants dans la précipitation. L’homme poisson parvient à créer un courant dans l’eau, un courant circulaire. Ma limace est trop lente et ne peut échapper à l’attraction exercée, donc je la laisse succomber tandis que je m’envole avec des geppous, m’éloignant de la zone. Il maintient sa technique. D’un seul coup, j’ai une vision qui ne me plaît pas du tout. Je sors mon den den, appelle ma flotte et lui dit de faire demi-tour aussi vite que possible.
Mais c’est trop tard. Le marin réussit à créer un courant circulaire dans son courant circulaire, lui-même dans un courant circulaire. Avec la vitesse du premier, il augmente celle du second. Et dans un effet de chaîne, par hasard ou voulu de sa part, il vient de créer un siphon. Pas un petit de baignoire, non. Celui-là fait bien deux cent mètres de diamètre. Assez pour être dangereux. Pour couronner le tout, la météo capricieuse de Grand Line vient faire des siennes. Un vent violent se lève, assez pour me forcer à utiliser toutes mes forces pour avancer dans le ciel. Le vent, conjugué aux courant marins, force l’humidité à descendre des nuages, créant une pluie pas agréable du tout. Une dizaine de minutes plus tard, c’est un typhon qui se forme. Les vents dépassent la double centaine de kilomètre par heure, la houle se lève, les vagues se déversent. Bref, c’est la merde. Je parviens à m’extraire malgré tout. Mes navires évitent le pire. Mais en dépit de mon alerte en avance, la tempête les touche.
La violence des vagues, les remous de la mer donnent l’effet d’être dans une machine à essorer la salade. On se fait remuer si bien que parfois, on ne sait plus où est le haut et où est le bas. Je parviens à retourner à bord de mon Indomptable. Je crée du bonbon pour relier les six navires, les collant ensemble afin qu’ils ne se fassent pas trop de dégâts les uns aux autres. Je suis sûr qu’ils ne seront pas séparés ainsi. Impossible de naviguer avec les voiles durant un tel temps. Et inutile de dire que les hélices ne servent à rien. On doit donc simplement attendre que ça passe. Ça dure bien une demie-heure avant de finalement se calmer. Rapidement, la tempête disparaît comme si elle n’avait jamais été là.
Aucun navire marine en vue. Ont-ils coulés ? Se sont-ils échappés ? Ont-ils plongés ? Jmef. Je demande un rapport d’avarie. On me confirme ce que je craignais, les navires ont besoin de réparation rapidement ou ils vont aller rejoindre les épaves au fond de l’océan, chose inenvisageable bien sûr. Empathie tendue au maximum, je chercher à localiser une terre pour pouvoir effectuer les réparations ne pouvant être faites que sur le sol. Ne repérant rien, je crée un sol en bonbon autour des navires pour permettre aux ingénieurs et réparateurs de colmater les dégâts comme ils le peuvent. Mieux vaut une colle de fortune qu’un trou dans la coque.