Je veux du sucre. DU SUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCRE

Bon. C’est l’heure d’y aller. Quelle heure ? Celle de déboiter du corsaire et de l’ancien amiral en chef de la marine. Où ça ? A Jaya pardi ! J’ai donné les infos dont je dispose par den den à Yukikurai, au cas où je n’arriverais pas à temps. Donc même sans moi, la défense aura de quoi se préparer. La question, c’est de savoir combien de membres vont venir avec moi ? Connaissant les pouvoirs d’Anaha Douri et de Sentomaru Kenpachi, capable de réfléchir les projectiles au loin, amener tous les navires ne semble pas intelligents, ou alors je dois les disperser.  Face à Lady Humpf, Joe Biutag, Toru et Jack, le nombre ne servira à rien. Je pense même qu’il doit y avoir assez de personnes sur Jaya pour contrer les membres du Cipher Pol. Je pourrais y aller avec seulement mes gars sûrs, ça réduirait les risques de perte et la possibilité qu’ils se fassent retourner contre les défenseurs.

De toute façon, ne nous mentons pas, à part Ben qui doit pouvoir résister un peu, les autres ne serviront pas vraiment. Donc vais-je vraiment prendre le risque ? Mais si je ne prends pas de risque, que je la joue sécurité et qu’on perd, je m’en voudrais. Rah ! Je ne sais que faire. Je décide mine de rien d’emmener une partie de ma flotte, au moins les deux premières. On part donc naviguer pour rejoindre Jaya. Comment est-ce que je sais où aller ? Mon log pose, que je trimballe depuis quoi, trois ans, n’a toujours pas changé d’île, puisque je ne suis jamais allé là-bas. Il pointe donc l’île devenue révolutionnaire depuis tout ce temps. Et oui, j’ai utilisé des éternals pose, des trilog poses et des vivres card pour me déplacer depuis 1626.

Faire la route de Paradis n’a aucun intérêt pour moi, ma flotte, ma réputation, mes idéaux ou mes envies. Ce n’est qu’une perte de temps. Et avouons-nous qu’à part tomber sur un amiral, je ne risque pas grand chose. Les vices-amiraux et colonels d’élite, je peux gérer normalement. Quant aux pirates… voilà quoi. Il n’y a pas grand monde à mon niveau sur cette mer.  Certains disent qu’il vaut mieux être roi des faibles qu’un quidam parmi les dieux. Moi je dis jmef, je vais où je veux faire ce que je veux. Pour quelles raisons devrais-je faire pareil que les autres qui ne font que se suivre jour après jour ? Je suis un original, un mouton noir qui ne suit pas le troupeau. Bref. On navigue plusieurs jours durant, et rien à signaler. Jusqu’au moment où la vigie annonce un convoi de la marine devant nous. Ils ne semblent pas encore nous avoir repéré. Je dis aux hommes de maintenir le cap tout en préparant les canons, en cas de besoin.

Le navire devient beaucoup plus actif d’un seul coup. Quelques minutes plus tard, les vaisseaux ennemis ont changé de cap pour se diriger vers les miens. Ils ont vu mon drapeau, et pourtant ils avancent. Étrange. Six navires face à trois cuirassés, symbole de la puissance de la marine sur les mers. Quant à moi, je dispose de mon navire amiral, sur lequel je suis. A mes côtés se trouvent cinq navires de grande taille construits pour la guerre. Au total, je dois avoir 350 canons. Face aux 9 tourelles et 90 canons, on sait tout de suite qui gagne sur le papier. Surtout si on rajoute mon laser capable de détruire une flotte à lui seul. Je suis de bonne humeur, je n’ai pas spécialement envie de faire un massacre, donc j’ordonne aux hommes de garder le cap. Les trois cuirassés continuent à venir vers nous. Peut-être pensent-ils que je ne suis pas à bord ? Bon, je lève mes fesses de mon bureau pour aller prendre le soleil et me montrer afin que la vigie ennemie me repère. Dix minutes plus tard, toujours pas de changement de cap de la part des mouettes.

Je saute à l’eau, créant ma limace en bonbon préférée avant de toucher le liquide. J’avance avec elle tandis que ma flotte jette l’ancre. Là, si la marine ne ma pas encore repérée, alors elle doit changer de vigie. J’avance sur eux à mon rythme. Un premier boulet touche l’eau loin devant moi. Bon, là ils mont vu. On se rapproche chacun l’un de l’autre. Je laisse tomber mon bonbon au fond de l’eau pendant que je me mets à courir sur l’eau avec ma vitesse phénoménale qui n’a rien à envie à Tsmakuni Matsuya. Les boulets arrivent sur moi à toute vitesse. Mais quelle chance ont-ils de me toucher alors que je suis aussi rapide sur l’eau qu’une sirène dans l’eau et que j’ai ma vision du futur qui me prévient en cas de possible impact ? Sans compter sur ma puissance brute, mon haki de l’armement intégral et ma capacité à détruire les projectiles à distance bien avant qu’ils ne soient un quelconque danger pour moi. Mon empathie me prévient d’un truc qui me fonce dessus dans l’eau après avoir sauté d’un des cuirassés.

Un rapide coup d’œil me permet d’évaluer la différence de puissance entre nous. Et ce n’est pas à son avantage. Il m’envoie des flèches d’eau qui viennent s’écraser sur mon armure noirâtre. Voyant que ça ne fait rien, il se décide à utiliser les courants aquatiques pour projeter un gros geyser d’eau sur moi. Sauf que plus c’est gros, plus c’est lent. Sinon imaginez un géant légendaire, faisant dans les soixante mètres, vous foncer dessus à allure humaine. La puissance engendre serait phénoménale. Pendant un instant, il me perd de vue tellement je suis rapide. Et peut-être aussi parce que son courant lui masque la vue. Vêtu de mon haki, je ne m’arrête pas quand je rencontre le navire. Je pourrais monter dessus à la verticale sans aucun problème. Mais ils sont venus vers moi, ils m’ont attaqué, et l’homme poisson est même venu tenter sa chance. Pourquoi devrais-je les laisser tranquille ? Je dois au moins leur montrer que si je ne voulais pas prendre les armes, c’était pour eux, non pas parce que javais peur.

Résultat, je traverse le navire, défonçant la coque de part en part, explosant tout ce qui est en face de moi au passage. Je soulève des choses, je pousse des bidules, je dégage des machins trucs chouettes. Pour me protéger, puisque je sais que la coque est faite avec une peinture en granit marin, ma peau est recouverte de bonbon et de haki, empêchant le matériau spécial de me priver de mes forces. Et dès que je suis de l’autre côté du navire, mon bonbon devient liquide, passe sous mes pieds puis se solidifie. Traverser le vaisseau m’a fait perdre un peu en vitesse, et ne voulant pas tomber dans l’eau sous peine de mourir, je joue la carte de la sécurité en recréant ma limace. Les cris des marins résonnent, l’eau s’infiltrant rapidement et en grande quantité. C’est la panique à bord du navire. J’ai beau avoir une taille normale, le trou de ma sortie est bien plus grand que celui de mon entrée. En effet, au fur et à mesure que j’avançais, j’ai projeté des éléments du bateau, accroissant les choses que je projetais devant moi, ce qui à leur tour augmentait le nombre d’éléments projetés qui faisaient un effet de boule de neige.

L’homme poisson revient à la charge tandis que je sens la panique et le désespoir des soldats. Ils ont beau être entraînés, nul ne peut savoir comment il va réagir une fois mis en situation. Le meilleur des hommes peut paniquer. Imaginez, vous prenez votre déjeuner, et d’un seul coup, Niklas Aldo apparaît devant vous. Vous avez beau vous être préparé à l’affronter, vous risquez de faire des erreurs. Ou alors imaginez que vous faîtes un gâteau. Vous savez que vous allez le rater pour la huitième fois. Vous savez que vous devez ouvrir les fenêtres pour aérer, puis ouvrir la porte du four, ne pas respirer la fumée, sortir le gâteau cramé et enfin le poser sur la table avant d’éteindre le four. Vous savez que c’est chaud. Ça ne vous garanti pas de ne pas oublier les gants dans la précipitation. L’homme poisson parvient à créer un courant dans l’eau, un courant circulaire. Ma limace est trop lente et ne peut échapper à l’attraction exercée, donc je la laisse succomber tandis que je m’envole avec des geppous, m’éloignant de la zone. Il maintient sa technique. D’un seul coup, j’ai une vision qui ne me plaît pas du tout. Je sors mon den den, appelle ma flotte et lui dit de faire demi-tour aussi vite que possible.

Mais c’est trop tard. Le marin réussit à créer un courant circulaire dans son courant circulaire, lui-même dans un courant circulaire. Avec la vitesse du premier, il augmente celle du second. Et dans un effet de chaîne, par hasard ou voulu de sa part, il vient de créer un siphon. Pas un petit de baignoire, non. Celui-là fait bien deux cent mètres de diamètre. Assez pour être dangereux. Pour couronner le tout, la météo capricieuse de Grand Line vient faire des siennes. Un vent violent se lève, assez pour me forcer à utiliser toutes mes forces pour avancer dans le ciel. Le vent, conjugué aux courant marins, force l’humidité à descendre des nuages, créant une pluie pas agréable du tout. Une dizaine de minutes plus tard, c’est un typhon qui se forme. Les vents dépassent la double centaine de kilomètre par heure, la houle se lève, les vagues se déversent. Bref, c’est la merde. Je parviens à m’extraire malgré tout. Mes navires évitent le pire. Mais en dépit de mon alerte en avance, la tempête les touche.

La violence des vagues, les remous de la mer donnent l’effet d’être dans une machine à essorer la salade. On se fait remuer si bien que parfois, on ne sait plus où est le haut et où est le bas. Je parviens à retourner à bord de mon Indomptable. Je crée du bonbon pour relier les six navires, les collant ensemble afin qu’ils ne se fassent pas trop de dégâts les uns aux autres. Je suis sûr qu’ils ne seront pas séparés ainsi. Impossible de naviguer avec les voiles durant un tel temps. Et inutile de dire que les hélices ne servent à rien. On doit donc simplement attendre que ça passe. Ça dure bien une demie-heure avant de finalement se calmer. Rapidement, la tempête disparaît comme si elle n’avait jamais été là.

Aucun navire marine en vue. Ont-ils coulés ? Se sont-ils échappés ? Ont-ils plongés ? Jmef. Je demande un rapport d’avarie. On me confirme ce que je craignais, les navires ont besoin de réparation rapidement ou ils vont aller rejoindre les épaves au fond de l’océan, chose inenvisageable bien sûr. Empathie tendue au maximum, je chercher à localiser une terre pour pouvoir effectuer les réparations ne pouvant être faites que sur le sol. Ne repérant rien, je crée un sol en bonbon autour des navires pour permettre aux ingénieurs et réparateurs de colmater les dégâts comme ils le peuvent. Mieux vaut une colle de fortune qu’un trou dans la coque.
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Je veux du sucre. DU SUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCRE Mother11

" Clotho Tas'Natak ? Ici Mother, seconde de l’empereur Frost.

Hein ? Heu oui.
Comme vous n’avez pas répondu à ma lettre, je me permets de prendre les devants. Avez-vous réfléchi à notre proposition ?
C'est en cours d'étude.
Hum. Vous hésitez par rapport à votre relation avec Rossignol ? Pourquoi l'avoir choisi lui ? Parce que vous le connaissez depuis des années, que vous vivez sur Armada, île qu'il a construite, que vous avez vos boutiques et vos amis là-bas. Mais est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ? Vous ne restez pas par fidélité, mais pas facilité. Si Rossignol et Frost ont des parcours similaires, leurs méthodes et leurs actions diffèrent, vous l'avez remarqué avec le temps. Vous qui avez affronté plusieurs adversaires reconnus par le Monde, vous qui avez mis votre vie en danger plus dune fois, pourquoi choisir la facilité ? Depuis quand la facilité permet de s'épanouir et d'évoluer ?
Red n’en veut pas à la marine, ce n’est pas elle qui l'a forcé à prendre ce chemin. C’est le gouvernement qui est derrière toutes ces machinations. C’est en ça que je le rejoins.
Mais un organe militaire dédié à la protection de ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes est-il vraiment efficace quand l’organe politique qui le contrôle est pourri jusqu’à la moelle ? Le gorosei piétine les pirates depuis des années, et personne ne fait rien. La preuve en est avec les huit empereurs. Cette blague na que trop dure.
… Je ne peux pas vous contredire là-dessus.
Alors pourquoi personne ne fait rien ? Parce qu’on a peur du gouvernement mondial ? Parce qu’aucune action n’aura de conséquences positives pour nous ? Parce que le gouvernement unit alors que les empereurs sont des solitaires ? Red ne fait pas exception à la règle.
Frost non plus.
Certes. Mais les guerres ne se déroulent pas en jours. Certaines prennent du temps pour accomplir un dessein plus grand et avoir plus d’impact. Les actions d'un empereur ne sont pas à la portée de compréhension de tout le monde.
La différence entre Frost et Red réside dans les dégâts collatéraux. Le dernier vite de supprimer inutilement les marins, il ne vise que ses cibles.
Chaque guerre à ses coûts qu’on ne peut éviter. Et malheureusement, le nombre de victimes laisse un clair message à transmettre au gouvernement mondial. Si je me souviens bien, il n’y a pas si longtemps, n’est-ce pas vous qui détruisez des navires de la marine sans penser aux simples soldats qui sont morts à bord, faisant leur travail ?
Les choses changent avec le temps.
Mais pas les gens. Au fond, nous restons ce que nous sommes. Un lâche ne deviendra jamais un héros de guerre pour avoir affronté une horde d’ennemis redoutables tout seul.
Toujours est-il que je ne peux pas quitter Red ainsi. Mais vous avez raison sur plusieurs points. Je ne rejoindrai pas l’armée de Frost. S'il est vrai que sa psyché et la mienne sont proches, je ne me vois pas trop le suivre. Quand je suis quelqu’un, c’est par conviction, parce que je crois en lui, qu’il m’inspire.
Et donc vous suivez Rossignol ?
…J’avoue que rejoindre Red, c’était un coup facile, pour faire une déclaration au gouvernement mondial.
Donc vous regrettez en partie votre choix ?
C’est …possible. Mais dans tous les cas, je ne peux pas partir ainsi.
Les conséquences vous font peur ?
Pas vraiment. Mais il a fait beaucoup pour moi.
Et vous avez fait encore plus pour lui. Navarone, Thriller Bark, Jotunheim, Teach et MarineFord en tête de liste. Vous a-t-il demandé une seule fois ce que vous comptiez faire après ? Vous a-t-il déjà dit merci de votre implication et vos participations à ces projets ?
Je comprends votre point de vue, Mother. Mais ça ne change pas les choses.
J’en suis désolé alors.
Je peux néanmoins vous proposer un compromis.
J’écoute.
Je peux rester chez Red et faire la liaison avec Frost, servir de point de relais entre les deux empereurs. Cela me permettra de voir de plus près si Frost est vraiment un empereur plus proche de moi ou non. Parce que je ne peux pas nier que différentes choses m’attirent chez lui. Mais je ne laisserai pas Red ainsi.
La loyauté, hein. Une qualité bien rare de nos jours. Et un mot surprenant venant de quelqu'un de votre réputation.
C’est pourquoi je ne peux la donner facilement ou rapidement.
Que proposez-vous concrètement ?
J’ai eut une idée récemment, pour faire un pas dans la direction du Fléau. Je n’en dirais pas plus pour l’instant, je dois voir si c’est faisable avant toute chose.
Intrigant. Mais soit.
Qui c’est ?
Une recrue potentielle.
Qui c’est ?!
Clotho Tas*/
Oh, le type au bonbon.

… Lola ?
Tu viens rejoindre mon équipage ?
Non.
Alors tu vas me faire plein de bonbons ?
Non. Je vais travailler avec Frost, pas pour lui.
Du bonbon ! Fais-moi du bonbon !
Non.
Mother, je veux aller avec lui. Je peux ? Je peux ? Je peux ? Hein dis, je peux ?
Si tu veux Lola. Où allez-vous après cette discussion ?
Jaya. Puis Shabondy, j’ai des affaires à régler là-bas.
Bien. Lola vous retrouvera là-bas.
Je n’ai pas besoin de surveillance, vous savez.
Une de mes enfants me demande quelque chose, quelle mère serais-je de lui refuser ce souhait qu'elle n'a de cesse de me raconter chaque jour. De toute manière, il vous faudra bien un moyen pour nous rejoindre dans le Nouveau Monde, non ? Lola vous aidera avec sa vivre card et ses éternal poses. J'attends de vos nouvelles prochainement donc. À bientôt. "

Elle raccroche, me laissant suspendu au bout du combiné. Je ... Heu, ok, bye.
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Ce coup de den den me surprend clairement, je ne m'y attendais pas. C'est si soudain et ça rend les choses tellement réelles. J'ai vraiment un contact avec un des empereurs. Ça semble si facile. Je sais que beaucoup de pirates doivent faire des centaines de choses ne serait-ce que pour pouvoir se faire remarquer un minimum. Certains n'hésitent pas à attaquer l'empereur pour ensuite se mettre sous son influence. C'est un fait courant. Ça ou alors se faire battre par un empereur. Moi, je n'ai eu qu'à tuer un commandant d'empereur, attaquer MarineFord, tuer une saleté de corsaire, puis tuer un colonel d'élite, équivalent d'un vice-amiral. Et accessoirement, avoir une prime de plus d'un milliard de berry. Facile en fait.

Je prends plusieurs minutes pour revenir à moi. La tempête s'est calmée depuis plusieurs dizaines de minutes et mes navires sont toujours collés les uns aux autres par mon bonbon. On avance très lentement dans une direction en espérant que je repère quelque chose avec mon haki. Et c'est finalement ce qu'il se passe. Après plusieurs minutes, je repère des signes de vie. Je dis à Ben que c'est à son tour de briller. Sans avoir besoin de lui expliquer, il saute à l'eau et entame la communication marine. Rapidement, ce sont des dizaines de gros cétacés qui sortent de l'eau et pousse les navires avec leur force dantesque. Ben remonte sur le pont à l'aide de cordes. Pratique son côté homme-poisson. Pouvoir communiquer avec les animaux marins, ça a du bon. Les cachalots nous font aller dans un tout autre sens d'après le navigateur. Nous n'avons d'autre choix que de nous laisser faire, faute d'errer en mer pendant possiblement bien plus longtemps.

Après une heure, je sens des formes de vie terrestre. Youpi. Ils ont l'air humains en plus. Une fois assez proche, je peux détailler l'île. Elle semble de taille moyenne, des monts couverts de forêts, des falaises rouges sur la droite et une plage de galets sur la gauche. C'est là qu'on jette l'ancre. Je fais monter les bateaux un par un sur la plage avec mon bonbon avant de bien les caler. Comme ça, les réparateurs pourront faire leur travail sans être emmerdés par la marée. Quant à moi, je me dirige vers les signes de vie humanoïdes. Il n'y en a qu'une dizaine à travers toute l'île, donc pas bien difficile de m'orienter. Je les trouve dans une crique. Comme je les avais senti, ce ne sont pas des êtres humains mais des anges. Leurs petites ailes les trahissent. Je m'éclaircis la gorge. Ils se retournent et sursautent en me voyant.

« Ça y est, Gorge, j'hallucine.
Si tu hallucines, alors moi aussi.
Moi aussi.
Et moi donc.
Donc …personne n'hallucine ? Donc il est bien réel ?
Oui, je suis on ne peut plus réel. Salut.
On ne vous a jamais vu pourtant!Où étiez-vous caché tout ce temps ?
Je viens juste d'arriver avec mes navires.
Vous voulez dire que vous venez d'accoster ? Là ?! Maintenant ?!
Il y a quelques minutes, oui. Sur la plage de galets.
Je n'y crois pas. C'est un miracle.
On va enfin pouvoir quitter cette île de malheur !
Youpi ! »


Dernière édition par Clotho le Jeu 07 Mar 2024, 11:02, édité 1 fois
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Ils se mettent à danser et à sauter de joie. Je n'ai pas envie de les priver de ce moment, alors je ne fais rien. Je les laisse savourer cet instant. Une fois qu'ils ont fini de s'exalter, on fait les présentations. Je masque volontairement la partie méchant pirate. Ce sont tous des charpentiers échoués il y a plusieurs années. Leur navire a coulé, leurs amis sont morts et ils sont restés coincés ici. Les pauvres. Je ne m'imagine pas rester bloquer sur une île pendant je ne sais combien de temps. Ils me disent que pour passer le temps, ils ont retapé des navires qu'ils ont trouvé. Ça les a bien occupés. Ils m'emmènent voir les bateaux. Une fois devant, mes jambes tremblent et je tombe sur les genoux.


Je n'y crois pas. Il s'agit de deux Queen Mama Chanter, le navire légendaire de l'impératrice Big Mum il y a cent ans. Je croyais le navire perdu ou détruit. Pourtant, il y en a deux exemplaires ici. Pour un affamé de sucreries tel que moi, savoir qu'un tel navire existait était une incitation à le trouver et le conquérir. Donc je m'étais renseigné dessus, sans rien parvenir à trouver sur sa localisation. Ce qui est étrange, c'est qu'à ma connaissance, il n'existait qu'un seul navire de ce genre. Alors comment peut-il y en avoir deux devant moi ? Ils ont la même figure de proue, la même taille démentielle, la même voilure on dirait. Seraient-ce deux répliques ? Les charpentiers me demandent ce qui se passe au bout d'un moment, alors je leur explique. Ils décident de m'emmener à l'intérieur de l'un d'eux. On arrive dans sa cabine du capitaine. Sur le bureau se trouve un journal qu'on m'invite à lire. Je m'exécute sans délai.

Il raconte la création des navires, deux répliques du Queen Mama Chanter, réalisé pour dominer les mers. L'écrivain explique que ces navires ont été créés pour répondre à une guerre sans commune mesure. Ils étaient en chemin pour rejoindre la flotte de l'impératrice quand une tempête a éclaté et assez endommager les navires pour les rendre impossibles à naviguer. Alors ils ont été abandonnés ici pendant que leur équipage partait à la guerre ailleurs. Ils devaient venir les récupérer plus tard. Visiblement, ils n'y sont jamais parvenus. Pour mon plus grand plaisir. Ces navires semaient la terreur dans le passé, pourquoi ne le feraient-ils pas de nouveau ? Je demande si les bateaux sont en état de naviguer, et on me répond que normalement oui, mais que les charpentiers ne sont pas assez nombreux pour parvenir à les manœuvrer. Il faut au minimum trois cent personnes pour y parvenir. Or ils sont dix. Le compte n'est donc pas bon.

Je leur dis que ce n'est qu'un problème temporaire. Je trace une route en bonbon sous mes pieds et je les invite à l'emprunter. Ils sont surpris et demandent ce dont il s'agit. Ils ne doivent pas connaître les fruits du démon, alors je leur dis qu'il s'agit d'un pouvoir de famille. Je nous fait bouger rapidement à travers la forêt. Je déracine les arbres qui me gênent, tranche les feuilles et branches. Puis on arrive rapidement à la plage. En voyant mes navires, les naufragés se mettent à pleurer. Ce n'est pas une vision. Il s'agit bel et bien de la réalité. Ils sont enfin sauvés. Leur regard se pose ensuite sur les voiles noires et le pavillon pirate. Là, ils déjantent. Ils se demandent ce qu'ils ont fait au ciel pour qu'il les punisse autant. À chaque fois qu'ils ont un espoir de partir, ce dernier est piétiné en beauté dans la foulée. Ils pensaient vraiment que cette fois était la bonne. Ils implorent pour leurs vies.


« Calmez-vous les gars, personne ne va vous faire de mal.
Vous mentez, comme tous les pirates.
Vous ne pensez pas qu'avec le millier d'hommes que j'ai, si je voulais vous tuer, il y a longtemps que ça serait fait ? Surtout que vous avez vu la facilité avec laquelle j'ai tranché les arbres sur notre passage. Non ?
On ne se laissera pas berner par vos mots, forban. Nous mourrons avec dignité.
Mais si on pouvait vivre, ça serait pas mal.
George, ne te laisse pas avoir. Tu vaux mieux que ça.
Ça fait dix ans qu'on est coincé sur ce caillou. DIX ANS ! Si je dois devenir pirate pour enfin le quitter, alors soit. Je ne perdrais pas une seconde de plus. Moi je suis partant. Emmenez-moi si vous voulez, je ferais ce que vous voulez. Je ferais les corvées, je nettoierai les toilettes, je cuisinerai, je réparerai les navires.
Moi aussi.
Et moi.
Moi aussi.
M'oubliez pas. » Finalement, sur les dix,  ce ne sont pas moins de sept qui sont prêt à quitter l'île et à naviguer avec moi. C'est fou ce qu'un homme est prêt à faire pour survivre. Il renierai ses principes, désavouerai ses parents, tuerai le reste de l’Humanité et bien plus encore.
« Vous ne connaissez rien à la navigation les gars. Vous êtes de simples charpentiers. Vous embaucher pourrait faire courir un risque à mes hommes. Et ça c'est un non.
S'il vous plaît.
On vous supplie.
On vous implore.
Par pitié.
Mais laissez moi finir ! Je ne vous emmènerai pas en tant que matelots, il y aurait trop de risques. Mais je veux bien vous emmener sur la prochaine île civile sur laquelle on tombe et on vous dépose là-bas.
C'est vrai ?
Je ne peux pas dire dans combien de temps ça sera, car j'ai des choses à faire avant, sur des îles où la loi est celle du plus fort. Je pense que la prochaine … oui, ça devrait être l'archipel Shabondy.
Pourquoi vous allez là-bas ?
Je retourne dans le nouveau monde, maintenant que j'ai amassé assez de puissance pour pouvoir jouer un rôle là-bas. La dernière fois, ça c'est mal passé. Mais là, je serais prêt. Ceci dit, je ne fais jamais rien gratuitement. En échange des rations que vous allez consommer, des lits que vous allez occuper et du temps que vous passerez à bord, vous devrez aider mes hommes à ramener les navires avec moi. Vous leur montrerez les points forts et faibles des bateaux, vous ferez en sorte qu'ils soient à l'aise en les manœuvrant. C'est seulement à ce tarif que j'accepte de vous ramener. Qui est pour ?
…Vraiment ? C'est tout ?
Pas de piège ? Comment c'est possible de la part d'un pirate ?!
Ils ne font que mentir, violer et tuer. Ce sont les raclures de l'humanité.
Vous êtes en train de médire de quelqu'un dans sa face, alors que c'est sa main qui vous nourrit. Vous avez des couilles les gars.
Désolé, mais vous ne ressemblez pas aux pirates qu'on a croisés dans notre jeunesse.
Encore heureux. Eux sont morts, moi non. Les cimetières sont remplis de moutons. Alors, pour ou contre ? »


Dernière édition par Clotho le Jeu 07 Mar 2024, 11:07, édité 2 fois
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À l'unanimité moins un, ils sont d'accord avec les termes que j'ai imposés. En même temps, ils auraient été cons de refuser vu qu'ils n'ont rien à perdre. Chouette. Je fais un rapide calcul des marins présents. J'ai 1320 hommes. Il faut 700 matelots pour les deux nouveaux navires, ce qui me laisse 620 hommes. Je peux réduire le nombre nécessaire pour l'Indomptable à 15. Il en reste 600 pour mes 3 Rock et 2 Roll. Les Roll de taille moyenne n'ont besoin que de 50 marins pour naviguer normalement. Donc je répartis les 500 restants sur mes 3 Rock de grande taille, ça doit faire 133. Ça fait vraiment ric-rac en termes de nombre. Je répartis donc les différents groupes à leur tâche. Il n'y a que ceux s'occupant des réparations des navires qui ne sont pas encore concernés.

Durant les jours qui passent, pendant que les brèches sont colmatées sur les bateaux abîmés, les dix charpentiers expliquent comment fonctionne les deux nouveaux bâtiments aux hommes qui vont les manœuvrer. Ils leur montrent les fonctionnalités. Surtout ma préférée, leur ajout de dials. Comme les charpentiers n'avaient rien d'autre à faire que réparer les Queen Mama Chanter pour passer le temps, qu'ils avaient avec eux des dials, ils ont pimpés les navires avec. Il y a une cloison à l'avant qui peut se soulever pour révéler des milky dials géants dirigés vers l'eau, permettant ainsi aux navires de créer une route devant lui. Vu le poids des navires, la route ne tient pas longtemps ceci dit, 1km maximum d'après les estimations. Ne pouvant recharger les dials qu'en allant sur des îles célestes, il est nécessaire d'en racheter auprès d'Izya après chaque utilisation. Puisque je ne suis jamais allé sur une île céleste et je ne sais pas spécialement où en trouver.

Une cloison à l'arrière se soulève et laisse apparaître des pyro dials qui sont dirigés vers l'eau. Une fois activés, ils font chauffer l'eau derrière les navires, créant une épaisse nappe de brouillard sur la zone, rendant les bateaux plus difficiles à localiser par des moyens conventionnels. Et enfin mon préféré, un canon à la proue a été équipé de dials gigantesques également. Des pyro dial permettent au canon de cracher une gerbe de feu, des thunder dials permettent de cracher un éclair et des bog dials permettent de lancer une salve de boules qui, au contact de l'eau, forment une boue très dense qui ralentit l'ennemi (sur les mers blanches, il embourbent les ennemis au lieu de les ralentir). 1 seule utilisation par semaine, le temps de recharger les dials on me dit, et la portée maximale st de 500m.

Ça me fait de nouveaux jouets que j'ai hâte de tester. Pour l'instant, je passe mon temps dans ces navires afin de me familiariser avec, ne pas être perdu en cas d'attaque, savoir où aller, où renforcer la structure … Je n'arrive pas à y croire. Je suis dans un des Queen Mama Chanter quand même ! Ce n'est pas rien. Un navire sucré et coloré qui représente parfaitement qui je suis. Un vestige des temps anciens remis au goût du jour avec une pointe d'innovation lui donnant un caractère bien particulier. Je suis tellement heureux de pouvoir récupérer ces bâtiments qui en plus ont été retapés à neuf. Alors certes, c'est parfois du bricolage, mais on peut arranger ça une fois sur Armada. Parce que oui, je dois de toute façon retourner là-bas pour réparer les bateaux comme il faut. Actuellement, on applique juste une rustine.

Trois jours plus tard, on me dit qu'on peut y aller quand je le désire puisque les rafistolages sont terminés. Je planifie un dernier repas tous ensemble dans la crique. Chacun va abattre des arbres, chasser des sangliers, des biches, des cerfs, des faisans ou autre créature comestible puis les cuisiniers s'occupent des cuissons à la broche. D'autres descendent les tonneaux d'alcool des navires. Je regarde la vie s'agiter autour de moi, et j'aime ça. Cette solidarité, cette entente, cette alliance de personnes hétéroclites qui se retrouvent malgré tout autour d'une cause commune, ça fait plaisir. Ce soir-là, on chante, on danse, on rit, on parle, on se raconte des histoires. Oui, tous les 1320 hommes. Un grand banquet avec mes amis, voilà ce que je veux, ce que je souhaite au final. Certains courent après des titres ou des richesses à porter sur soi. Moi je suis heureux avec simplement ma famille.

Pour dire à quel point je suis heureux, j'en profite pour prendre un cours de cuisine sur les desserts. Je mélange 400g de sucre concentré avec 500g de coco fraîchement râpes, on mélange à la main, on étale sur une plaque et on coupe pour faire des barres de 10x2cm. On met le tout au congélateur pendant deux heures. On peut ensuite les sortir pour les déguster. Ou alors on rajoute une couche de chocolat au lait fondu dessus qu'on laisse refroidir puis qu'on remet au congélateur quelques heures. Marc appelle ça des iced bounties, référence aux primes que les chasseurs et marins encaissent en capturant des criminels.

On fait également des charlottes aux fraises. On mélange un pot de 250g de mascarpone avec 20cl de crème liquide bien fraîche et 100g de sucre (avec un peu de sucre vanillé pour ajouter un goût en plus) jusqu'à obtenir une chantilly qu'on va placer au congélateur pendant 20 minutes. Ou si on a la flemme, juste mélanger bien comme il faut, doucement, pour obtenir une crème un peu fouettée, ça suffit.

On verse 15cl d'eau et 80g de sucre dans une casserole qu'on porte à ébullition, ensuite on retire du feu et on laisse refroidir, c'est ce qui fera le sirop. Pendant que ça refroidit, on met six feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide pour les ramollir.
On mixe les 500g de fraises avec un peu de jus de citron pour faire un coulis qu'on passe à la passoire. Prenant un quart du coulis qu'on verse dans une casserole à feu doux avec les feuilles de gélatine bien essorées et 50g de sucre. On mélange les deux coulis ensemble jusqu'à ce que le coulis final soit à température ambiante.
On trempe vite fait les biscuits cuillère un par un dans le sirop encore tiède et on vient les placer sur tout le tour du moule ainsi que le fond.
On met le cul de poule contenant le coulis tiède dans un récipient plus grand rempli de glaçons, et on vient remuer doucement le coulis pour qu'il épaississe un peu. On retire les glaçons avec le récipient plus grand.
On sort la chantilly du congélateur, on l'ajoute doucement au coulis épaissis, on ajoute un sachet de sucre vanillé, on mélange doucement. On obtient ainsi une crème épaisse et on en verse un tiers dans le moule.

On met une couche de biscuits trempés horizontalement, on verse un tiers de la crème, on met des biscuits, on verse le dernier tiers de crème et on recouvre de biscuits. Une cinquantaine au total est nécessaire pour un moule de taille classique. On obtient un surplus de crème qu'on laisse dans un bol à part. On place le tout au frigo 6h minimum. Et on pourra le manger plus tard. Rien que l'odeur me plaît énormément. Le cuisinier qui m'apprend la recette me dit qu'il l'a testé plusieurs fois sans que personne ne se plaigne. Comme je suis gourmand, je mange un peu de la crème en surplus. C'est fruité, c'est sucré et un peu vanillé, tout ce que j'aime. Je me régale. Le soir, on mange de nouveau tous ensemble. On a même le droit de goûter les desserts. Et oh putain, je m'en fais péter le bide. La charlotte est légère, la mousse onctueuse, on a l'impression de manger de l'air. On profite de tous être ensemble puisqu'on ne sait pas quand on pourra remettre ça.

Le lendemain matin, 6h, tout le monde est debout. On ramasse nos ordures, on range pour laisser la crique propre, je mets les navires à flot, puis on quitte cette île avec dix passagers de plus. Ils sont ravis d'enfin pouvoir aller ailleurs, de potentiellement pouvoir rentrer chez eux.

Durant le voyage, ils m'expliquent qu'ils ont bien fait des radeaux et des bateaux, mais que les embarcations étaient trop petites et qu'elles ne résistaient pas aux courants. Seuls les navires de taille moyenne ou grande sont insensibles au courant du fait de leur masse énorme. Six cents tentatives, six cents échecs, ils ont subi. Ça a du être très dur pour leur moral. Quand la nature te met un ''arrêtez-vous, passer par la case prison et ne touchez pas votre salaire mensuel'', que peut-on faire à part encaisser ? On discute de plein de sujets jusqu'à arriver sur Armada. Je leur propose de rester à bord du navire ou alors de sortir suivre mes hommes. Vu qu'ils sont restés bloqués dix ans sur une île sans civilisation, ils ont envie de voir la civilisation, de partager des choses, bref, de vivre à nouveau, ce qui se comprend. Je les laisse libres, mais leur dis de ne pas aller trop loin, car je ne les atteindrais pas quand je partirai. Même s'ils seront prévenus en même temps que mes hommes, je pars à l'heure que je donne, tant pis s'il manque du monde.
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