You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
‘’Helia, il y a un bateau marchand, on demande de l’aide ?’’‘’Il serait préférable, on commence à manquer de provisions. Par contre, tu viens te cacher dans mes cheveux, au cas où.’’‘’Toujours aussi suspicieuse… Mais pas de problème.’’‘’Juste au cas où… Si on voit que tout est beau, tu te présenteras.’’Son bras cassé contre son corps, elle soulève sa carcasse verte, son uniforme végétal toujours en place avec ces G-pop camouflés ici et là avec la mousse. Tandis que Brick disparaît dans son épaisse chevelure rousse et verte, elle soulève son bras valide et fait signe au bateau qui semble navigué dans leur direction. Le bateau en soit ne semble pas extraordinaire… Du moins c’est ce qu’ils croyaient. Les marchands, c’étaient montrés charitable et très curieux face à son apparence végétale, pensant être tombé sur une nouvelle espèce d’humain. Ainsi, donc, tandis qu’elle se rafraîchissait un peu dans une cabine et qu’elle refaisait son apparence de plante avec des G-pop, on lui apporta de la nourriture, un cadeau soporifique… Ou elle fut ensuite transportée dans la cale avec d’autres prisonniers, Brick tient sa position, aillant eut la vitesse de réaction de trouver refuge sous le lit à l’avant de tombé à son tour, il se réveilla plusieurs heures plus tard, profitant du couvent de la nuit pour retrouver Helia qui semblait toujours endormie, probablement un effet négatif des blessures reçus durant son combat avec Tarentule. Elle fut sommairement soignée et ne connaissant pas ce qu’elle était exactement, ils s’assurèrent de lui offrir une dose régulière de gaz soporifique, la gardant ainsi dans les bras de Morphée le temps du voyagement.
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Trois jours plus tard, dans un laboratoire souterrain.
‘’Fascinant… C’est bien la première fois que nous avons un spécimen de la sorte…’’ S’exclame une voix masculine, pencher sur le corps allongé d’Heliam,
‘’Regarder, elle semble avoir de la chair humaine sous la couche de mousse.’’ Souffle une scientifique intriguée, qui soulevait un bout de mousse.
‘’Étrange, même sa peau semble verdâtre… Vous sentez cette odeur ? Elle est délicieuse…’’ exprime un autre scientifique.
‘’Elle semble blessée, placer la dans la machine à nanomachines pour un scan complet et une réparation, et ensuite placé là dans une des cellules le temps qu’elle se réveille… Je suis impatient de discuter avec elle.’’ Exprime le chef des scientifiques avec un large sourire.
‘’Bien sûr Omniscience, se sera fait.’’Sans plus perdre de temps, le scientifique à la toison blanche en bataille et à la blouse blanche tourne les talons, s’éloignant pour aller récupérer ses précieuses données. Il laisse le restant du travail à l’équipe de scientifiques qui s’active pour récolter des échantillons, données diverses et finalement elle fut placer dans une machine technologique qui permet de réparer les tissus endommagés et le bras casser, le laissant toutefois encore sensible et à risque sous la moindre force abusive. Et finalement, elle fut transportée dans une des cellules…
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Quelques heures plus tard.
Heliamphora se réveille lentement dans un laboratoire scientifique. Son environnement est inhabituel pour elle, confinée dans une cellule. Les effets soporifiques de la drogue inoculée commencent à s'estomper, et elle commence à reprendre conscience de son environnement. À mesure que la brume de la drogue se dissipe, Helia prend conscience de son confinement. Elle ressent une agitation, une lutte intérieure entre la confusion et l'instinct de survie. Ses derniers souvenirs sur le bateau marchant contrastant fortement avec la froideur et la stérilité du laboratoire. Ses instincts de chasse et de défense s'éveillent progressivement, alors qu'elle tente de comprendre sa situation. Elle cherche des indices sur ce nouvel environnement, scrutant les recoins de sa cellule avec ses sens affûtés.
La cellule métallique est un espace confiné, dominé par des surfaces froides et austères. Les murs sont faits d'un métal lisse et brillant, dépourvu de tout élément décoratif. La lumière blafarde provenant de plafonniers intégrés accentue encore cette atmosphère glaciale. Le sol, également en métal, résonne sous chaque pas, ajoutant à l'impression de stérilité. Aucune trace de saleté ou de débris ne salit cette surface impeccable, témoignant d'un entretien régulier. Des évents discrets sont dissimulés le long des parois, assurant une ventilation adéquate, mais sans fournir la moindre connexion avec l'extérieur. Des conduits métalliques traversent le plafond, alimentant probablement la cellule en air et en électricité, mais leur fonction exacte reste un mystère pour la verte captive. Au centre de la cellule, un dispositif de surveillance discret est installé, probablement équipé de caméras et de capteurs pour observer le sujet détenu. Malgré sa propreté immaculée, cette cellule évoque un sentiment de confinement oppressant, accentué par l'absence totale de chaleur humaine ou de signes de vie. C'est un environnement déshumanisé, où seule la froideur du métal règne en maître.
La chasseuse verte s’approche du centre de la cellule, observant la caméra qui ne bouge pas, offrant un observateur silencieux. Elle se déroute, observant la porte de métal et s’en approcher. Par les petites fentes, elle peut observer l’extérieur d’un couloir immaculé, mais usé par le temps. Les pieds nus à même le métal, un long frisson parcours son corps, secouant les muscles fins et donnant vie par la même occasion aux plantes qui semblent trembler d’inconfort. Elle sent la présence de Brick qui bouge un peu, entortiller dans ses cheveux, il avait réussi à retrouver sa place avec elle, malgré les problèmes. Il s’installe près de son oreille pour communiquer, restant camoufler de la vue, sa petite taille et sa vitesse allant grandement aider.
‘’T’en as mis du temps…’’‘’Hmm…’’‘’C’est une vieille porte, les autres cellules sont toutes utilisées. J’ai cru comprendre qu’un ancien programme avait endommagé celle-ci et qu’ils n’avaient pu faire que le minimum.’’‘’Je vois…’’ Murmure-t-elle faiblement en se rapprochant à nouveau de la porte.
‘’Si tu frappes, aux trois-quarts de porte du côté droit, tu vas bosser la porte, ça va faire un gasp entre celle-ci et la fente, tu vas pouvoir ensuite la forcer. Ils ne s’attendent sûrement pas que tu sois déjà debout.’’ Continue la voix du Tontatta faiblement.
Toujours silencieuse, les yeux se rivent sur le point indiqué par Brick. Elle caresse cette dernière de sa main distraite, avant de lever son poing et de l’abattre à plusieurs reprises, laissant sa rage de déferler dans ses muscles et dans son esprit. Entre son entretien avec Reyson, son combat avec Tarentule et maintenant ceci, ça faisait beaucoup trop pour sa patience… Elle commençait réellement à avoir une dent contre la race humaine. Elle grimace malgré la douleur et change de poing, s’éclatant les jointures de la main gauche sur la porte avant de tirer telle qu’expliquer. Au même moment, une alarme explose dans l’air irritant les oreilles, des lumières rouges s’étirent, transformant le fond immaculé en une toile écarlate fade.
‘’Tu arrives du fond de ce couloir, alors je propose d’aller vers celui-ci. On a passé dans un ascenseur…’’‘’S’ils sont intelligents, l’ascenseur est peut-être bloqué et il nous faudra une carte, comme à Bulgemore, les structures se ressemblent… On peut toujours retourner voir dans la salle d’opération, il reste peut-être un scientifique…’’‘’You go girl.’’Elle se dirige donc vers la salle du fond, espérant sincèrement qu’il se trouve quelqu’un au fond de ce couloir qui lui sera utile. Les voix des autres expériences semblent s’élever lentement, des mains se tende, mais elle les ignore, de toute façon elle ne pouvait rien faire pour eux. Elle arrive finalement à l’ouverture, ne découvrant à regret personne sur qui passer sa colère. Elle fait le tour de la salle d’opération rapidement avant de tirer le chariot avec un défibrillateur et de le ramener elle le long du couloir jusqu’à l’ascenseur fermé. Tandis qu’elle s’installe, arrachant le dessus du coffret électronique, elle laisse apparaître des fils et plaquettes électroniques.
‘’Tu vas faire quoi ?’’ Demande Brick qui l’observe préparée la plaquette du défibrillateur.
‘’Durant mon passage à Bulgemore, un des scientifiques s’est retrouvé coincé dans un vieil ascenseur de l’ail de soin. La plateforme menaçait de tomber à tout moment, alors un des ingénieux à créer une surcharger l'électronique et à surcharger le système pour l’obligé à se reset…’’‘’Tu veux essayer de reproduire ?’’‘’Oui, on n’a rien à perdre.’’ Annonce-t-elle en activant la machine et en appuyant l’une des plaquettes contre le panneau internet.
Il y eut un court-circuit et finalement un grésillement et sous un grognement d’approbation de la verte, les portes s’ouvrir avec un ding familier. Elle pénétra et appuie sur le bouton qui mène à la surface. Les portes se refermèrent sur eux et commencèrent à monter. Toutefois, deux étages plus hauts, l’ascenseur s’arrête de force, visiblement le bureau de sécurité avait retrouvé le contrôle de sa plateforme. Elle se retourne, observant dans la cabine pour finalement trouver une petite caméra. Sans perdre de temps, elle défonce l’objet avec colère et tire une G-pop de son uniforme végétal. Elle vient appeler à elle l’une de ses plantes, se camouflant derrière elle au moment où les portes s’ouvrent pour laisser apparaître deux robots équipés d’arme à feu. Sans perdre de temps, ils tirent, la personne qui le contrôle visiblement surpris par la vision. La chose enrage la Hybrida Magnoliophyta Magna qui crache son jus digestif sur l’un deux avant de se propulser vers l’avant, bousculant les deux robots qui titubent. Celui aveuglé par le liquide biologique tire dans tous les sens, obligeant Helia à rester cacher et à attendre le bon moment pour se précipiter vers l’avant pour éliminer la cible tandis que sa plante s’énerve sur le deuxième robot, démembrant la chose avec ces puissantes racines.
La cible de la chasseuse verte subit rapidement le même sort, se retrouvant décapité de sa tête tandis que les pupilles élancés de celle-ci observent la vie électronique quitter le corps métallique. Elle laisse tomber la tête au sol, le son se répercutant dans le couloir. Elle se remet en marche, traversant plusieurs salles vide pour finalement remarquer que l’une des salles est occupée. Une jeune femme, à la chevelure blé. Dans d’autres circonstances, elle l’aurait ignoré, la couleur de sa chevelure la fascine un instant, lui rappelant une précieuse amie… Elle pose la main sur le cadrage de la porte, ses billes prédatrices sur la demoiselle. La plante sur patte s’arrête derrière Helia, offrant un garde du corps impressionnant.
‘’Je quitte l’endroit, allier ou ennemi ?’’ Demande-t-elle simplement.