Opium, poison de rêve
Marine - « Oh non, elle est trop puissante, fuyez tous ! »
Valkia - « VOUS N’ECHAPPEREZ PAS A LA PRINCESSE DES ENFERS ! »
Volant au dessus de la bataille grâce à ses ailes démoniaques, la démoniaque toisait du regard les petits gars de la marine qui s’enfuyait sous sa puissance. Recouverte d’hémoglobine et de reste de viscères, la démone était au paradis. La voila face à ses derniers opposants, deux marines qui tentaient désespérément de fuir. Mais, la bretteuse ne l’entendait pas de cette oreille. Elle attrapa les deux derniers par la gorge et vint éclater leur crâne l’un contre l’autre provoquant une marre de sang qui ravivait la cornue. Tout ce sang, c’était un délice pour elle. Et la pile de marine massacrée qui gisait à ses pieds alors qu’elle décapitait le dernier marine, qui, fort heureusement, avait déjà rendu l’âme. Une pile de corps pour son père : le roi des enfers.
D’ailleurs, elle n’était plus toute seule. Jaina était là, le coude posée sur son fusil, posée comme sur une béquille qui affichait un large sourire à la démoniaque. A ses côtés, Jessica, l’ange de la mort qui avait fière allure avec sa faux très largement repeinte du sang de ses ennemies. Encore à côté, il y avait l’idole de Valkia : Kiyori-sama en personne. Celle ci fit une moue approbative tout en applaudissant les exploits martiaux de la ravengeuse. Elles avaient récupéré l’île à elles-seules. C’était une prouesse inimaginable et sans doute que leur récit serait compté jusqu’à Marie Joa. Imaginez les étoiles commencaient à trembler sous la puissance des ravengeuses, voilà qui donnait encore plus de plaisir à la démone assoiffée de sang.
Tenant fièrement le crâne du dernier marine, la cornue le leva dans les airs en signe de victoire. Si on remplaçait ce qui reste du malheureux avec une coupe, nous aurions pu croire que les ravengeuses avaient gagné un championnat sportif. Non, c’était juste le plaisir d’être recouverte de sang et d’avoir massacré les autres. Quelle joie ! Un plaisir innommable, une sensation indescriptible, juste le pure bonheur. Et que ce bonheur soit partagé par les plus grandes sauvageonnes que North Blue ait connue, cela réchauffait le coeur de la native de l’île maléfique. Alors qu’elle s’apprêtait à célébrer sa victoire, ses camarades vinrent s’exclamer tour à tour.
Jaina - « A Valkia, la démone la plus mignonne que je n’ai jamais rencontré ! »
Jessica - « A Valkia, la digne fille des enfers ! »
Kiyori - « A Valkia, la meilleure bretteuse, à qui je remet mon titre d’Impératrice au passage. »
Valkia - « Merci mes amies ! Aujourd’hui, nous récupérons l’île maudite, et demain je l’espère, nous ferons couler le sang de nos ennemies partout sur les blues, sur Grand Line et même dans le nouveau monde ! Cette victoire, je vous la dédie père ! »
Une fissure apparut dans le sol, et un démon de sang et de magma apparut. Ce dernier était tellement immense que la jeune femme devait à peine faire la taille de l’épaisseur d’un doigt. Apparaissant sous des traits très proches de Valkia, ce dernier le regardait avec un air fier et admiratif. C’était le diable lui-même, et il était venu regarder le travail formidable que sa fille à réaliser en son nom. Attrapant la pile de tête de marines, ce dernier s’en substanta avant de recracher les crânes libérés de toute chair, de sorte à en faire une pile. Prenant son temps, il parla de sa voix caverneuse :
Diable - « Ma fille ! Que d’exploits as tu réalisé ici bas, que de sang as tu versé en mon nom. Sache que ton père est fier de toi. Libère ta rage sur ce monde, c’est mon cadeau. Et quand tu auras fini ton travail ici, tu reviendras prendre la place qui te revient de droit avec moi dans les enfers ! »
Valkia - « OUI PERE ! JE LE VEUX ! »
Toute souriante, la cornue affichait pour la première fois un regard heureux et une reconnaissance sincère envers quelqu’un. Elle avait trouvé sa voie, très clairement ! Et il était désormais temps que le monde entier apprenne à craindre son nom. Avec Jaina, Jessica et Kiyori dans l’équipage, elle était certaine de conquérir le monde entier. Qui pouvait donc résister à ce quatuor démoniaque ? C’était tout bonnement inespérée. Essuyant Asmodée de son sang, la démone se tourna vers ses compagnons. S’apprêtant à énoncer un discours de motivation, elle s’arrêta nette en voyant le décor changé. Jaina venait de disparaître devant ses yeux, Jessica s’évapora comme un nuage de fumée tandis que Kiyori se déforma petit à petit pour prendre la place d’un homme bedonnant au regard apeuré.
Son opium ne faisait plus effet, et elle se réveillait de sa rêverie pour se retrouver face à un membre d’équipage. Cela faisait quelques jours que le nouvel équipage avait pris la mer. La démone voyageait léger : Un sac avec ses affaires de rechange, Asmodée et son baril qui contenait une mystérieuse matière noire. Au départ, ce n’était qu’un médicament. D’ailleurs, elle a expliqué à ses deux alliées qu’il s’agissait d’une solution contre la douleur et pour apaiser l’esprit. Ce n’était pas un mensonge en soit, elle y croyait vraiment. Quand on a un esprit troublé et des douleurs dans tout le corps, pouvoir baisser un temps soit peu la douleur est un luxe inestimable. Se massant les tempes comme pour se reconnecter à la vie réelle, douloureuse et sans le moindre sens, la diablesse regarda avec lassitude le membre d’équipage.
Valkia - « Qu’est ce que tu me veux ? »
Membre d’équipage - « Euh rien, c’est juste que … euh la femme au fusil m’a demandé de … enfin, elle s’inquiète quoi. Juste voir si tout va bien tout ça ... »
Valkia - « Putain, on peut même plus planer tranquille ici. Surveille le tonneau, si quelque chose à bouger d’ici mon retour, je te tranche la tête. Pigé ? »
Membre d’équipage - « A vos ordres … »
Attrapant Asmodée, la cornue se dirigeait vers la sortie. Le trajet était long et sans aucune menace pour le moment. Un ennui mortel que la démoniaque tentait de meubler avec son produit miracle. C’était bien entendu purement médical aux yeux de Valkia, mais la réalité était tout autre. Comme toute personne ayant une addiction, l’étape la plus longue, c’est le déni. Une fois que l’on a conscience de l’addiction, il est possible de l’affronter. Elle pense encore pouvoir cesser quand elle veut pour pouvoir s’en sortir. Quand elle arriva sur le pont, le soleil lui donnait mal au crâne. Tout lui semblait hostile, tout le monde semblait lui vouloir du mal ici. Il n’y avait de refuge que son paradis artificiel fait de fumée et de substance noire.
Se positionnant contre la rembarde, la bretteuse posa son regard sur l’océan. Pour beaucoup, cela était un symbole de rêve et d’évasion. Pour elle, il ne s’agissait que d’une preuve de plus qu’il n’y aurait pas d’action aujourd’hui non plus. Il n’y avait rien à faire sur ce rafiot tout pourri à part mettre des coups de pression aux membre d’équipage pour s’amuser. C’était un peu sa seule occupation, et sa seule envie du moment. S’entrainer sans partenaire digne de ce nom était ennuyeux. Si on retirait Jessica, aucun des matelots n’était de taille contre elle. Mais l’ange était trop occupée avec ses recherches pour jouter contre la cornue. En plus, tout comme Valkia, cette dernière ne voyait pas d’intérêt de se battre sans mise à mort. Soupirant face à l’ennuie, la demoiselle posa son regard sur l’océan d’un air las. Il ne se passe jamais rien ici, se prit elle à penser.
Valkia - « VOUS N’ECHAPPEREZ PAS A LA PRINCESSE DES ENFERS ! »
Volant au dessus de la bataille grâce à ses ailes démoniaques, la démoniaque toisait du regard les petits gars de la marine qui s’enfuyait sous sa puissance. Recouverte d’hémoglobine et de reste de viscères, la démone était au paradis. La voila face à ses derniers opposants, deux marines qui tentaient désespérément de fuir. Mais, la bretteuse ne l’entendait pas de cette oreille. Elle attrapa les deux derniers par la gorge et vint éclater leur crâne l’un contre l’autre provoquant une marre de sang qui ravivait la cornue. Tout ce sang, c’était un délice pour elle. Et la pile de marine massacrée qui gisait à ses pieds alors qu’elle décapitait le dernier marine, qui, fort heureusement, avait déjà rendu l’âme. Une pile de corps pour son père : le roi des enfers.
D’ailleurs, elle n’était plus toute seule. Jaina était là, le coude posée sur son fusil, posée comme sur une béquille qui affichait un large sourire à la démoniaque. A ses côtés, Jessica, l’ange de la mort qui avait fière allure avec sa faux très largement repeinte du sang de ses ennemies. Encore à côté, il y avait l’idole de Valkia : Kiyori-sama en personne. Celle ci fit une moue approbative tout en applaudissant les exploits martiaux de la ravengeuse. Elles avaient récupéré l’île à elles-seules. C’était une prouesse inimaginable et sans doute que leur récit serait compté jusqu’à Marie Joa. Imaginez les étoiles commencaient à trembler sous la puissance des ravengeuses, voilà qui donnait encore plus de plaisir à la démone assoiffée de sang.
Tenant fièrement le crâne du dernier marine, la cornue le leva dans les airs en signe de victoire. Si on remplaçait ce qui reste du malheureux avec une coupe, nous aurions pu croire que les ravengeuses avaient gagné un championnat sportif. Non, c’était juste le plaisir d’être recouverte de sang et d’avoir massacré les autres. Quelle joie ! Un plaisir innommable, une sensation indescriptible, juste le pure bonheur. Et que ce bonheur soit partagé par les plus grandes sauvageonnes que North Blue ait connue, cela réchauffait le coeur de la native de l’île maléfique. Alors qu’elle s’apprêtait à célébrer sa victoire, ses camarades vinrent s’exclamer tour à tour.
Jaina - « A Valkia, la démone la plus mignonne que je n’ai jamais rencontré ! »
Jessica - « A Valkia, la digne fille des enfers ! »
Kiyori - « A Valkia, la meilleure bretteuse, à qui je remet mon titre d’Impératrice au passage. »
Valkia - « Merci mes amies ! Aujourd’hui, nous récupérons l’île maudite, et demain je l’espère, nous ferons couler le sang de nos ennemies partout sur les blues, sur Grand Line et même dans le nouveau monde ! Cette victoire, je vous la dédie père ! »
Une fissure apparut dans le sol, et un démon de sang et de magma apparut. Ce dernier était tellement immense que la jeune femme devait à peine faire la taille de l’épaisseur d’un doigt. Apparaissant sous des traits très proches de Valkia, ce dernier le regardait avec un air fier et admiratif. C’était le diable lui-même, et il était venu regarder le travail formidable que sa fille à réaliser en son nom. Attrapant la pile de tête de marines, ce dernier s’en substanta avant de recracher les crânes libérés de toute chair, de sorte à en faire une pile. Prenant son temps, il parla de sa voix caverneuse :
Diable - « Ma fille ! Que d’exploits as tu réalisé ici bas, que de sang as tu versé en mon nom. Sache que ton père est fier de toi. Libère ta rage sur ce monde, c’est mon cadeau. Et quand tu auras fini ton travail ici, tu reviendras prendre la place qui te revient de droit avec moi dans les enfers ! »
Valkia - « OUI PERE ! JE LE VEUX ! »
Toute souriante, la cornue affichait pour la première fois un regard heureux et une reconnaissance sincère envers quelqu’un. Elle avait trouvé sa voie, très clairement ! Et il était désormais temps que le monde entier apprenne à craindre son nom. Avec Jaina, Jessica et Kiyori dans l’équipage, elle était certaine de conquérir le monde entier. Qui pouvait donc résister à ce quatuor démoniaque ? C’était tout bonnement inespérée. Essuyant Asmodée de son sang, la démone se tourna vers ses compagnons. S’apprêtant à énoncer un discours de motivation, elle s’arrêta nette en voyant le décor changé. Jaina venait de disparaître devant ses yeux, Jessica s’évapora comme un nuage de fumée tandis que Kiyori se déforma petit à petit pour prendre la place d’un homme bedonnant au regard apeuré.
Son opium ne faisait plus effet, et elle se réveillait de sa rêverie pour se retrouver face à un membre d’équipage. Cela faisait quelques jours que le nouvel équipage avait pris la mer. La démone voyageait léger : Un sac avec ses affaires de rechange, Asmodée et son baril qui contenait une mystérieuse matière noire. Au départ, ce n’était qu’un médicament. D’ailleurs, elle a expliqué à ses deux alliées qu’il s’agissait d’une solution contre la douleur et pour apaiser l’esprit. Ce n’était pas un mensonge en soit, elle y croyait vraiment. Quand on a un esprit troublé et des douleurs dans tout le corps, pouvoir baisser un temps soit peu la douleur est un luxe inestimable. Se massant les tempes comme pour se reconnecter à la vie réelle, douloureuse et sans le moindre sens, la diablesse regarda avec lassitude le membre d’équipage.
Valkia - « Qu’est ce que tu me veux ? »
Membre d’équipage - « Euh rien, c’est juste que … euh la femme au fusil m’a demandé de … enfin, elle s’inquiète quoi. Juste voir si tout va bien tout ça ... »
Valkia - « Putain, on peut même plus planer tranquille ici. Surveille le tonneau, si quelque chose à bouger d’ici mon retour, je te tranche la tête. Pigé ? »
Membre d’équipage - « A vos ordres … »
Attrapant Asmodée, la cornue se dirigeait vers la sortie. Le trajet était long et sans aucune menace pour le moment. Un ennui mortel que la démoniaque tentait de meubler avec son produit miracle. C’était bien entendu purement médical aux yeux de Valkia, mais la réalité était tout autre. Comme toute personne ayant une addiction, l’étape la plus longue, c’est le déni. Une fois que l’on a conscience de l’addiction, il est possible de l’affronter. Elle pense encore pouvoir cesser quand elle veut pour pouvoir s’en sortir. Quand elle arriva sur le pont, le soleil lui donnait mal au crâne. Tout lui semblait hostile, tout le monde semblait lui vouloir du mal ici. Il n’y avait de refuge que son paradis artificiel fait de fumée et de substance noire.
Se positionnant contre la rembarde, la bretteuse posa son regard sur l’océan. Pour beaucoup, cela était un symbole de rêve et d’évasion. Pour elle, il ne s’agissait que d’une preuve de plus qu’il n’y aurait pas d’action aujourd’hui non plus. Il n’y avait rien à faire sur ce rafiot tout pourri à part mettre des coups de pression aux membre d’équipage pour s’amuser. C’était un peu sa seule occupation, et sa seule envie du moment. S’entrainer sans partenaire digne de ce nom était ennuyeux. Si on retirait Jessica, aucun des matelots n’était de taille contre elle. Mais l’ange était trop occupée avec ses recherches pour jouter contre la cornue. En plus, tout comme Valkia, cette dernière ne voyait pas d’intérêt de se battre sans mise à mort. Soupirant face à l’ennuie, la demoiselle posa son regard sur l’océan d’un air las. Il ne se passe jamais rien ici, se prit elle à penser.
Codage par Libella sur Graphiorum