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When the sun reflect the color of Money

L'odeur de la mer me montais à la tête, j'appréciais cet agréable vent du large doux et chaleureux qui glissais sur ma peau, me la chatouillant de toute part. Vivifiés, tous mes sens étaient en éveil grâce aux senteurs marines qui envahissaient mes narines grandes ouvertes pendant que le "Lady Million" poursuivait sa route vers la dernière île avant la route de tous les périls, l'île qui a vu naître il y a une centaine d'année la plus grande vague de piraterie jamais connue : Logue Town. Tandis que le navire avalait la courte distance qui nous séparait encore de la forme régulière de la ville, déjà visible à travers l'épais brouillard matinal, le bruit des mouettes de cet instant unique était pittoresque et décalé par rapport aux réels évènements qui allaient se produire ce jour là.

Quelques heures avant d'arriver à ce stade de la traversée d'East Blue, durant une soirée plutôt agitée en cale, les KY, pirates ayant pris forme il y a quelques semaines déjà. Numérobis avait été recruté, cet homme doté d'une grande intelligence mais d'un physique efféminé avait causé bien des problèmes à celui qui se désignait maintenant comme son capitaine ; à savoir moi. Pour aller le chercher, j'avais quand même du laisser une jeune damoiselle en détresse, qui plus est avec six cents milles berrys. Que d'ailleurs j'aimerais revoir un jour. Qui sait, peut être la retrouverais je ?

Nous avions donc bu avant notre arrivée sur l'île toute désignée des escales pirates avant le lancement sur la plus dangereuse des mers de ce monde. Beaucoup bu. Entre Blood qui commençait à torturer des poissons et Akira qui essayait de pêcher Damien, je peux vous dire que nous n'étions plus dans notre état normal. D'ailleurs, la soirée ne se limitait pas à une petite buverie entre coéquipiers de bateau, grâce à mes dépenses, notre nouveau navire était composé d'une salle de jeu, et de nombreuses nouvelles salles de luxes. Pour 50 000 000 de berrys, le résultat était tout à fait à la hauteur. Mon équipage était surement devenu le plus propre que l'histoire ait jamais connu. Nous étions soudés. Et nous allions de toute façon devoir l'être pour ce qui allait se passer aujourd'hui.

Ainsi nous étions arrivé à Logue Town. Le bateau s'était amarré sur un port assez sombre, surement l'un des nombreux qui existait pour accueillir les pirates s'étant fait un nom. J'allais encore devoir payer. Combien me direz vous ? Cinquante mille pour le bateau. Beaucoup. Beaucoup trop. Mais ce n'est pas d'une grande importance, si on pille cette entreprise en revenant, on aura récupéré beaucoup plus que ceux que nous avions perdu. A ce moment là, notre équipage n'était composé que d'une trentaine d'homme, dans un navire prévu pour une cinquantaine.

Parmi nous se démarquaient certaines personnes. Il y avait déjà moi, le capitaine, avec une prime de quelques 50 000 00 de berrys. Après, Akira pouvait donner des ordres mais était tellement fainéant qu'on le remarquait facilement. Pour la suite, il y avait bien John et Blood, qui aimaient se chamailler parce que l'un - mais ça personne le sait - est un fervent révolutionnaire défenseur du peuple et que l'autre est un sanguinaire fou que rien n'arrêtais. A côté de ça, il y avait Kess le gros en armure et Eishi, un assez bon bretteur.

Mais il n'y avait bien évidemment pas qu'eux qui se démarquaient des autres. N'oublions pas Jazz, l'éventreur. Équipé d'une énorme épée qui faisait bien sa taille, il était réputé pour faire sortir les tripes de ceux qu'il transperçait de son sabre. Fort heureusement pour les enfants qu'il croisait, ce n'était pas vraiment la vérité, car d'après ce que j'avais pu en tirer d'une conversation avec lui, c'était un gentil homme qui ne souhaitait qu'une chose : La peau de la marine.

D'après ce qu'il m'avait dit, il n'avait jamais tué de civil sans que Barba Rossa lui ordonne de force. Avec lui, il y en avait un autre, c'était un comique celui là. Il avait su mettre l'ambiance la nuit dernière. Il se nommait Jack Err, toujours avec un nez rouge, toujours en train de faire le pitre, toujours en train de sourire, il savait y faire avec les enfants. J'ai faillit oublier Numérobis. Le mec en blouse de science, avec des lunettes de matheux et une cravate. En plus il a les cheveux verts, alors pour pas le remarquer celui là...

Chacun avait maintenant pris sa route dans les rues de Logue Town, j'avais choisis de me rendre vers la La fabuleuse boutique de Cigare de Mister Joe. En effet, j'avais eu la magnifique idée d'instaurer une tradition. A chaque fois que l'équipage s'attaquerait à quelque chose d'extrêmement difficile, quelque chose qu'il n'est pas sur de réussir, nous devrions tous fumer un cigare, qu'il soit fort ou pas. Un rituel de victoire. Cette fois ci, nous allions inspirer la douce fumée des cigares avant de nous lancer sur Reverse Mountain. J'étais donc en train de pavaner dans les rues pavées de la ville marchande, sans capuche, à découvert, tous ces civils pouvaient me reconnaître.

J'observais les divers magasins sur les côtés de la rues, l'un d'eux attirai particulièrement mon regard. Un vendeur de costume et de chapeau. Il va sans dire que je me dirigeai instantanément vers celui ci, coupant ma marche vers la fumerie de Mister Joe. J'entrai dans le magasin, observai le tout, et sorti directement : C'était des costumes pour pauvre. Le style de vêtement qui se déchire après un combat contre quelqu'un comme le gérant de Proutskaya ou même la belle CP1...

Celle la même que j'avais combattu sans combattre, embrassée et laissée en plan avec une sortie plus Luffyenne qu'autre chose. Une jeune femme magnifiquement bien modelée par la nature, un délice incommensurable que de frotter mes lèvres contre les siennes alors que chacun de ses sous fifres devaient contempler d'un regard furibond ses hanches aux courbes parfaite.

Sortant donc du magasin, je repris ma route vers la fabuleuse boutique de Cigare de Mister Joe. Une fois la cinquantaine de cigares achetés, direction mon casino.


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 11 Déc 2011 - 14:46, édité 5 fois
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When the sun reflect the color of Money Papyru61

« Graoumpf ! Vous avancez les boubous ?!!! »


« Oui, Colonel Chouchou !!! Humpf… Humpf… »


Le Colonel bouffé aux faux œstrogènes déambulait dans les rues de Loguetown suivi de ses trois Marines chouchous. Les pauvres hères peinaient à transporter les sacs de fringues dans lesquels Suchis venait de dépenser sa solde. La supérieure siliconée tirait de grosses lattes sur sa clope en se frayant un chemin dans la foule, les carreaux fumés de ses lunettes se reflétaient dans les yeux interloqués des badauds. Le pas martial du colonel frappait les pavés avec une sonorité terriblement peu féminine, les mines haletantes de ses trois chouchous faisaient plus d’animation à eux seuls que la trogne de la rouquine.
Elle était là pour une mission de remise de l’ordre dans les contrés des Blues. Comme chacun le sait, il faut être bien sapé pour combattre la crasse et il fallait habiller tous son équipage de marins.

« Vous allez être beaux mes loulous, hein ? »

« Oui… Humpf … Très Beaux…. Mon colonel… Humpf … »

Crachant une grosse bouffée de nicotine à la menthe fraiche, Suchis s’engagea dans une ruelle parallèle et le professionnalisme fit son œuvre. A la vue de tous, la face de Satoshi Noriyaki se pavanait dans les rues de la ville. Crispant ses dents sur sa clope, les maxillaires du colonel machouillaient nerveusement. Elle décocha un regard vers ses hommes.

« Mes choux, prévenez les hommes sur le bâtiment, l’équipage de Satochi Noriyaki à mouillé dans le port. Trouvez le mes lapinous ! »

Les hommes acquiescèrent et sprintèrent du mieux que possible parmi la foule en direction du port, les bras chargés des habits de « grande tata ». Le colonel de silicone vallée cracha son mégot au sol de la plus masculine des façons et s’élança à la face du pirate ambulant. Le poing fièrement tendu et franchement viril, un coup de semonce en somme.

« Satoshi Noriyaki, vilain canard, je te présente le poing de la justice ! NIAGAH ! »


Spoiler:


Dernière édition par PNJ Requiem le Lun 26 Sep 2011 - 22:48, édité 2 fois (Raison : Image)
    Miku avait voyagé pendant un long moment. D’île en île. De bateaux en bateaux. Et elle était maintenant à bord d’un navire marchand. D’un gros navire marchand. Sur lequel elle avait put restée sans trop se cacher. Enfin, comme elle en avait l’habitude. Mais, bizarrement, l’équipage du bateau avait beau la voir, ils ne disaient rien. Et du coup elle pouvait se balader sur le pont du bateau tranquille… Elle avait bien vite arrêté de chercher pour qu’elle mystérieuse raison ils l’ignoraient. Tant qu’elle était tranquille, ça ne la dérangeait pas. Enfin, quand bien même, vu le temps qu’elle avait mis à s’en rendre compte, elle n’en profitera pas longtemps… Dans un ou deux jours à peine elle arriverait à une autre île. Île dont elle ne connaissait absolument pas le nom. Destination au hasard, elle allait là où les bateaux l’emmenaient…

    Enfin bref, elle attendait patiemment que le bateau arrive à destination. Et elle était accoudée au bastingage, face à la mer, lorsqu’elle vit une île se profiler à l’horizon. Sans rien dire, elle regarda l’ombre grossir petit à petit, jusqu’à ce qu’elle soit arrivée au port. Elle sauta littéralement du bateau et atterrit sur la terre ferme. Sans rien dire, elle avança calmement et observa autour d’elle. L’île avait l’air d’accueillir beaucoup de monde. Visiteurs en tout genre. Elle pouvait le remarquer grâce aux styles vestimentaires qui se démarquaient bien. Miku ne s’en occupa bien longtemps, et écouta la conversation de deux jeunes femmes qui passaient à côté d’elle. Elles parlaient des nouvelles de la ville. ‘LogueTown’ qu’elles avaient dit. La pirate en avait déjà entendu parler à quelques reprises, mais c’était des souvenirs lointains, sans grandes importances. Mais au moins elle savait où elle se trouvait. C’était déjà un bon début.

    Elle continua d’avancer dans la rue principale, dans laquelle il y avait ce qui l’intéressait vraiment. Les boutiques. Il y en aurait surement quelques-unes où elle pourrait voler des objets chers… Et qu’elle pourrait revendre ensuite. Elle inspecta donc chaque vitrine, pour voir si quelque chose était intéressant… Et, après quelques mètres, elle vit un magasin de bijoux. Quoi de mieux ? Or, argent… Tout se trouvait dans cette boutique. Elle entra calmement… Et inspecta plus précisément les vitrines. Vitrines qui étaient ouvertes… Etrange oui. A croire qu’ils tentaient volontairement les voleurs à faire leur boulot… Miku ne chercha pas plus loin. Si elle arrivait à être assez discrète, tout irait bien. Enfin, normalement. La jeune fille regarda minutieusement tous les bijoux, et chercha ceux qui seraient les mieux à revendre.

    ~~~~~~~~~~~~~~ Quelques minutes de recherche intensives plus tard ~~~~~~~~~~~~

    Miku avait repérer plusieurs colliers intéressants, avec ça une ou deux bagues… Elle commença doucement à agir, bijou après bijou, de la façon la plus naturelle qui soit. Après une dizaine de minutes, elle avait eu tous ceux qu’elle avait. Le seul problème, le vendeur commençait à la regarder bizarrement. Miku ne devait plus tarder… C’était étrange qu’un client regarde aussi longuement pour choisir quoi prendre… S’il n’y avait pas eu tous les clients autour, le vendeur l’aurait remarqué depuis un moment déjà… Elle décida donc de s’éclipser rapidement. Elle se dirigea doucement, tout doucement vers la porte, et, une fois devant, descendit la poignée et… sortit. Quelques pas dehors et… Un cri dans la boutique. Elle commença à accélérer le pas tout en gardant l’air de la fille qui n’a absolument rien à se reprocher. Mais c’était sans compter sur le vendeur bien sûr… Il sortit de sa boutique en trombe, et commença à crier ‘Au voleur’.

    Miku jeta un regard en arrière et vit un marine qui courait dans sa direction. La jeune fille n’avait vraiment pas eu de chance… Pourquoi avait-il fallut qu’il arrive à ce moment-là lui ? Le vendeur en avait profité pour montrer à l’officier qui c’était le voleur… Et il avait clairement montré Miku du doigt… Pour ne pas dire, la voleuse était dans la mouise. Surtout que le marine était assez… Costaud. Pas de la p’tite pointure. Et, il s’approchait. Miku accéléra donc le pas. D’abord doucement pour être sûr que c’était bien elle que suivait le marine, mais lorsque ce fut claire, elle commença carrément à courir. Elle slaloma entre les passants et alla plus loin dans l’île, le marin à ses trousses.

    Elle avait déjà bien courut, et le marine avait l’air résistant, malgré tout son armada, il continuait de courir. Il allait finir par l’avoir ! Elle essayait de regarder par où passer lorsque quelque chose la fit s’arrêter. Un… Homme/femme était en train de frapper un homme. Et, apparemment c’était un(e) marine, vu sa cape. Marine qui attaquait un inconnu, un qui avait l’air de savoir se défendre, un que Miku avait déjà vu sur un avis de recherche si elle se souvenait bien. Donc un pirate, à grosse prime. Mais la scène était assez… Ridicule. Et c’est à cause de la surprise de voir ça que Miku s’était arrêté. En plein milieu du chemin, alors qu’un fou lui courrait après… D’ailleurs, après quelques minutes, elle eut une sorte ‘d’illumination’ qui lui rappela qu’elle était poursuivi. Elle jeta un coup d’œil à sa droite, et vit que le marine n’avait qu’à tendre le bras et il la touchait. Elle repartit donc à la vitesse de l’éclair, se prit le pied dans une pierre, et ‘pouf’. Elle tomba magnifiquement et d’une façon tout à fait gracieuse, sur le sol. La tête la première. Elle se releva tant bien que mal et se frotta le nez, avec un petit ‘aïe…’ et, alors qu’elle était qu’à moitié debout, elle sentit la fraicheur d’un canon sur sa tête… Décidément, les gens aimaient bien la menacer avec des revolvers. La voleuse fit une petite grimace, s’était mauvais…

    Elle tourna doucement la tête pour voir la tête de son agresseur au moins, et se retrouva ainsi, le revolver entre les deux yeux. Elle était petite certes, mais là le gars la surplombait carrément. Limite elle devait se tordre le coup si elle voulait regarder le marine en face. Enfin, elle était en mauvaise posture. L’homme lui demanda clairement les bijoux qu’elle avait volés. Comme si elle allait les rendre… Elle fit travailler ses méninges, elle ne pouvait pas bouger, ni se défendre. Le marine avait trop de force pour qu’elle puisse lui faire le moindre mal. Elle réfléchissait donc à une manière plus… Simple de ce sortir de cette situation plus que gênante. Mais elle avait beau réfléchir, elle ne voyait pas trop comment faire… A part rendre bien sagement les bijoux, mais ça c’était hors de question…
      J'étais sorti du magasin bien tranquillement, je marchais, toujours bien tranquillement quand un...Un...Truc ? Non, une horreur ? Non...Son corps en lui même était d'un ridicule flamboyant. Des vêtements à la Toji et un comportement à la Sya. C'était un véritable affront à Mère Nature que de s'habiller comme ça et d'avoir une tête dans ce genre là ! Gâcher du rouge à lèvres, du maquillage, pourtant utilisé pour embellir les femmes pour quelque chose d'aussi horrible que ça ? Imbécilité.

      Un haut de couleur brun tirant vers le vert que certains enfants qualifieraient de "caca d'oie". Mais le qualificatif de "bouse immonde" serait plus apprécié. Mais passons les descriptions de cet(te) imbecilité(e). La chôse me fonça dessus, je ne l'avais pas vu sur le coup, mais elle me décocha une de ces patates ! Je m'en souviendrais ! Il ne me semble pas avoir encaissé un coup de cette force par une femme... De plus, la phrase qu'elle m'adressa fut d'une extrême bizarroïdité.

      Dans le genre "T'es trop kawaiiiii laisse moi te faire un gros câlinou bien baveux avec mon bonnet D et mes muscles à la Shwarzy !". Je fus donc projeter à travers un bâtiment. Bâtiment de lingerie pour femme. C'était long et douloureux, mais les éclats de verres ayant coupé mon costard étaient beaucoup plus important à mes yeux. Heureusement qu'il était pas tout neuf, mais quand même, il a été cousu main par Burney Stainchon !

      Enlevant les décombres qui me couvraient, je me levais difficilement et lança un regard froid à travers les divers "trous" que j'avais formé, pour enfin plonger mes yeux dans ceux du/de la marine. Enlevant le dernier soutien gorge accroché à mon oreille, j'enjambais tout ce qui était tombé et fis quelques clins d'oeil aux femmes qui s'étaient cachés. De quoi mouiller leur culotte. M'échauffant quelques muscles, je craquais tout ce que je pouvais craquer - ou pas - et me rapprochait de plus en plus de celui qui allait bientôt finir dans mon bateau, en soute, sur une table de torture. Resserrant ma cravate avec classe, je continuais mon avancée magnifique vers la sortie. Voila. C'est fait. J'étais bien droit, devant la chose, et là, ça allait chier.

      « Tu sais que tu viens d'effrayer une dizaine de belles damoiselles...Être jaloux n'est pas une raison pour se venger. Il est sans doute possible que tu considères ce que tu es comme "Beau" ou "Magnifique" mais saches que tu es tout seul. »

      J'aurais voulu ajouté qu'il ne m'avait pas loupé, mais ça l'aurait trop valorisé. Bougeant discrètement la mâchoire pour faire passer la douleur, je fixais le marine avec un grand sourire. J'avais déjà décidé de l'enchaînement pour rentrer dans la bagarre. 5,50 pour commencer, après on allait voir pour baisser ou pas, mais en tout cas, on commençait assez fort pour se réveiller.

      « T'auras le droit au tarif maison, dans le genre, t'as plus rien dans ton porte monnaie et là, on te demande un tout petit prix, mais tu peux pas payer. C'est bête hein ? »

      Fonçant sur lui à une vitesse prodigieuse, "il" devrait normalement pouvoir me voir et peut être l'éviter, mais, ne parlons pas de malheur. Si il l'évitait, la contre attaque risque d'être rude. J’avançais donc en diagonale, de sorte à lui faire légèrement tourner la tête, Droite gauche droite gauche, non. Disparu ? hein quoi ? Regarde en bas le travelo'. Pleine poire ? Marche ou pas marche ? Deux choix :

      - Marche. Projeté en l'air, je le suivrais et lui préparerais un atterrissage bien garni contre la rue pavée. Je tourne, je frappe.

      - Marche pas. Contre attaque rude qui risque de me faire cracher des dents.


      Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 11 Déc 2011 - 14:45, édité 9 fois
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        Il avait enfin réussit.

        Apres quelques années de errance sans but, Akira avait finalement trouvé un équipage, un vrai, et pas seulement avec un capitaine et lui, non non, un de ses équipages avec plein de monde, remplissant le navire. Ainsi il était obligé de tomber sur quelqu’un dans le bateau, d’entendre des rires, des discutions venant de partout. Cela le mettait dans un étrange état de sérénité, voila longtemps qu’il n’avait pas été avec un groupe et il en était on ne peut plus fier.
        Les Kichigai Yokubari avaient déjà très certainement une réputation, et Akira en faisait parti ! Il sourit paisiblement, les bras croisés derrière sa tête sur le pont du navire. Ils avaient accostés il y a peu mais Akira voulait rester « chez lui » encore un peu. De toute façon, Satoshi allait se faire remarquer avec sa prime, il allait devoir bouger pour l’aider en cas de problème, alors autant profité un peu de cette tranquillité. Ces derniers temps il n’avait pas eu beaucoup de temps comme cela alors il savourait ce moment avec grande joie, impatient des prochaines aventures qui les attendaient.

        Il se remémora les quelques jours sur le bateau et piqua un fard en ce souvenant du soir où il avait bu. Oh il aimait bien boire, mais pas à en être sec… dire qu’il avait voulu pécher John… c’était ridicule pour un homme comme lui, courir partout après lui pour le choper avec son hameçon…. Voyant qu’il commençait à avoir particulièrement honte et a rougir un peu trop, chose bien rare chez le jeune homme inexpressif, il se leva et entreprit de se balader dans cette nouvelle ile à la recherche de Satoshi.
        Ses bruits de pas résonnèrent sur le pont du bateau et un immense sentiment de fierté l’envahit. Il avait un équipage et un bateau, il avait presque envie de le crier à tout le monde comme un gamin, mais son coté fainéant et ‘je m’en foutiste ‘ le rappela à l’ordre.
        Malgré les soins qu’il s’était auto-procuré, ses blessures étaient toujours présentes. Aussi il avança doucement vers la ville, un sentiment de renouveau au fond de lui. Ses yeux se posèrent partout avec une certaine curiosité avant de s’arrêter sur une confiserie…et se fut avec une longue et éloquente discussion avec lui-même qu’il entra dans la boutique. Sous son air impassible, ses yeux étaient émerveillés. Des sucreries, des confiseries, des sucettes, des chocolats, un paradis. Ni une ni deux, il sortit de là, un petit paquet dans les mains et une sucette dans la bouche. Pour une fois il avait payé, il fallait bien que l’on paye ces artistes après tout.

        Il continua sa marche, tout joyeux, on aurait presque pu voir de petites fleurs tourner au dessus de sa tête, couplés de petit cœur. Oui c’était ridicule mais il s’en fichait, seul son petit sourire en coin et ses yeux pâles brillants montraient son humeur actuelle. C’est alors qu’il entendit de l’agitation non loin.
        Curieux et bizarrement exaspérer, il s’aventura dans les ruelles pour s’approcher discrètement de la scène. Mais au lieu de se retrouver seul observateur, il tomba nez à nez avec une scène particulière. Une…chose arrivait à toute allure dans sa direction. Elle semblait poursuivre quelque chose tant son regard était fixe vers sa cible. Ce n’est qu’en baissant les yeux vers le sol qu’il remarqua la proie de l’homme, une jeune fille était totalement affalée au sol, l’embrassant à plein nez. Akira arqua un sourcil et regarda la chose qui servait d’homme pointer son revolver sur la jeune fille.

        Un choix s’offrit à lui. Soit il s’en allait comme s’il n’avait rien vu, soit il s’en allait en passant à coté délibérément pour aller voir la zone s’agitation. Il choisit la deuxième, c’est pourquoi il se mit à marcher tranquillement vers les deux individus, observant l’immense taille de l’homme. Il était sur que la gamine à coté semblait très très très petite. Elle était plutôt mignonne d’ailleurs… trop mignonne. Si Satoshi apprenait qu’il avait laissé entre les mains d’un marine une fillette ainsi, il était sur de se faire descendre sur le coup. On ne rigole pas avec la galanterie. Un soupire s’échappa de ses lèvres, alors qu’il allait les dépasser. Il fallait qu’il joue au gentleman et qu’il sauve la demoiselle en détresse…mais il était si fatigué, et très peu emballé par l’idée. Il bailla. Tant pis.
        Le coup parti vite. Très vite. Le sabre ne fut même pas sorti de son fourreau (trop fatiguant voyons). Le deuxième ne fut pas bien long non plus. Le manche frappa le ventre de l’homme, qui se plia en deux par la surprise et la douleur, puis entre les omoplates. Il s’effondra dans un bruit assourdissant.
        Akira grimaça. Mais c’est qu’il était costaux ce mec, il s’était fait mal au poignet en forçant trop sur son sabre…. Le jeune homme se tourna vers la fille et lui fit un petit sourire.

        « -Tout va bien mademoiselle ? »

        Il la regarda avec insistance avant de détourner le regard, des bruits retenant son attention. Il tourna la tête et aperçut un peu plus loin Satoshi face à un (une ?) marine. Un nouveau soupir. Il en était sur…
        Alors que Miku continuait de réfléchir à comment se sortir de cette délicate situation, une idée lui vint en tête. Certes elle pouvait se faire toucher si le marine appuyait sur la gâchette, mais au moins elle aurait tenté quelque chose… Mais ses gestes furent suspendus par un énorme ‘Boom’ non loin d’elle. Elle tourna la tête et sentit le vent provenant de l’incident lui arriver en pleine face… Elle se frotta les yeux, les résidus de sable étant venus abimer doucement sa rétine, mais elle ne s'en occupa pas et regarda des femmes sortir des décombres. Enfin, le bâtiment avait un trou à l’intérieur, et c’était vraisemblablement une boutique pour lingerie féminine. D’où l’explication au sujet de la tenue légère de certaines des demoiselles étant dans le magasin avant.

        Une fois la fumée quelque peu dissipée, la jeune voleuse put distinguer l’auteur de ce trou béant dans le bel établissement. C’était l’homme qui était en face de la/du marine un peu plus tôt. Ah oui, elle n’avait pas remarqué qu’il n’était plus en face de lui/elle. Elle regarda avec attention les mouvements du jeune homme qui ne tarda pas à contre attaquer. Mais, alors qu’elle continuait de regarder avec attention, une information importante arriva à son cerveau. Ah oui ! Elle avait oublié qu’elle avait une arme sous le nez. Mais, bizarrement, ce qui l’avait tiré de ses pensées, n’était pas qu’elle était menacée, non non, juste que quelqu’un lui parlait.

        Elle quitta le combat du regard et regarda le marine qui était censé lui pointer une arme sur le crâne. Il était étalé par terre. Que faisait-il par terre ? Alors là, elle n’en avait aucune idée. Mais bon… Elle releva la tête vers la personne qui lui avait adressé la parole et le regarda de ses yeux remplis de larmes. Ah, le sable faisait toujours effet. C’est que ça irritait vachement les yeux en fait… Enfin, elle regarda donc la personne qui lui avait parlé… Qui s’avérait être un jeune homme. Qui lui demandait si ça allait. Elle s’essuya rapidement les yeux, et, décidant de profiter un peu, elle lui répondit avec un petit sourire.

        « Oui bien… Merci… »

        Puis elle le vit soupirer en regarder les deux autres qui se battaient. Peut-être qu’il en connaissait un des deux ? Ce serait étonnant, quand même… Mais, si on prenait en compte le fait qu’il venait de frapper un marine, alors il était plus probable qu’il connaisse le pirate. Donc, si c’était le cas, il serait, logiquement un pirate lui aussi. Mais, il pouvait très bien soupirer car il pensait qu’il allait devoir arrêter de combat au bon d’un moment… Ce serait étrange vraiment… Mais bon, tout était possible après tout… Étonnant, mais possible donc. Malheureusement, trop de ‘si’ se baladait dans la tête de Miku… Donc elle ne pouvait construire de véritables hypothèses avec si peu d’informations… Tout ce qu’elle savait, c’était qu’il y avait un pirate primé qui se battait avec un/une marine, et qu’un gars inconnu au bataillon soupirait en les voyants. Trop peu d’informations oui. Tout ce qu’elle pouvait faire de toute façon, c’était attendre... Enfin, par simple réflexe, elle frôla la poche de son manteau, et fut soulagée en sentant toujours les bijoux, qui se reposaient tranquillement… Et redirigea son attention vers le combat...
          Blood ne s’était pas trompé. Il était tombé sur un vrai équipage, un équipage soudé. Il fallait dire aussi que la moitié des forbans se connaissaient déjà, mais l’expression de haine qui rendait leur visage si dur avait disparu pour laisser place à un flamboyant sourire. Blood était fatigué, très fatigué, toute son énergie était passée dans un majestueux combat et une course poursuite hors du commun. Mais à présent, le soleil mettait de la gaieté sur tout East Blue. Les jours qui suivirent l’événement de Sirup furent longs, et parfois il arrivait que les membres d’équipage deviennent un peu cinglés. Mais ce n’était qu’un détail, car le voyage ne dura pas une éternité, et bientôt, tout le monde portait une chope de saké à la première grande île rencontrée : Logue Town.

          Une île légendaire, le lieu de mort des deux anciens seigneurs des pirates. Tous ceux qui ont voulut aller sur Grand Line sont forcément un jour passé par cet endroit. Logue Town était donc un lieu où la piraterie n’était pas ignorée, ce qui voulait dire qu’il y avait de nombreuses armureries, et de nombreux marins… Blood sauta sur la terre ferme. Il avait une idée bien précise de ce qu’il était venu faire ici : pas de tortures, pas d’agression, et pas d’assassinats filmés. Il était simplement venu s’acheter une arme, un truc classe, pas trop cher, et qui puisse tenir la route. Il accosta un homme dans la rue.


            Hey, tu sais pas où ce trouve la meilleure armurerie de la ville ?


          • Bien sûr mec ! C’est pas loin, à deux rues d’ici, tu tournes à gauche puis à droite, après c‘est tout droit, tu peux pas louper l’magasin ! On s’est pas déjà vu quelque part ? Ta tête me dit quelque chose…


          Blood le remercia brièvement et courut vers l’endroit indiqué, ignorant la question de l’inconnu. Le magasin était assez décevant, sans doute l’homme avait indiqué le magasin de son cousin ou un truc du style, en tout cas, ce n’était pas du tout ce à quoi s’attendait le tortionnaire. Il s’agissait d’une petite salle mal éclairée, aux volets cassée et au bois pourrissant. Blood passa furtivement le regard vers les potentiels armes pouvant être achetées, pas grand-chose, des sabres où une couleur jaunâtre avait commencé à rongé le bois du manche, des révolvers rouillés… Bref, de la merde. Le héros demanda au vieil homme qui tenait le magasin s’il n’avait rien d’autre. Celui-ci hésita, et sortit un coffre en bois. Au grand étonnement de Blood, celui-ci était maintenu en parfait état. L’homme ouvrit la caisse, et montra le contenue à Blood. Il s’agissait de deux nunchakus quasiment identiques à ceux déjà possédés par le malfrat. Ceux-là étaient légèrement plus gros, et le métal était doré, une roulette sur laquelle était inscrit des numéros était incrusté dans le manche de chaque arme. A vu d’œil, c’était une arme basique.

          • Ceci, est une arme magnifique pour laquelle j’ai craqué il y a deux semaines. Je suis vieux, et il était temps que je me fasse plaisir. C’est fait. Comme ça on dirait des nunchakus normaux, mais ce n’en sont pas du tout, au contraire. Cette arme utilise une nouvelle technologie, à l’intérieur des quatre manches, il y a du métal, le frottement de la roulette que tu peux voir sur chacun des nunchucks met en marche un mécanisme. L’arme se met alors à changet littéralement de forme. C’est extraordinaire, il y a six formes pour chacune des armes : Le nunchaku basique, le sabre, le sabre dentelé, la cisaille, la massue, et la chaîne en métal. Par contre, il faut être prudent avec la chaîne, elle est équipée d’un minuteur qui la range au bout d’une dizaine de minute, il s’agit là d’un prototype, l’arme n’est pas encore bien élaborée, et il y a parfois des problèmes techniques mais je suis certains qu’en cherchant bien, on peut la retrouver sur Grand Line, en bien plus cher que je la propose bien sûr… Je vous la vends pour 4 millions 300 000 Berrys !


          Blood était effaré du prix, cela dépassait amplement son budget, il tenta de négocier ses armes actuelles, mais le vieil homme n’en offrit que 300 000 Berrys. Mais il était vrai qu’il était tentant de posséder un tel bijou. Et puis, il pouvait toujours aller emprunter de l’argent dans la caisse de l’équipage. Oui, il les lui fallait. Pourtant, il était tellement simple de tuer l’homme pour avoir ces armes ! Mais il ne fallait pas faire de bordel, et Blood avait cru voir que le vendeur avait rangé le coffre dans un tiroir ne pouvant s’ouvrir que grâce à une combinaison de chiffre, et évidement, l’homme n’allait pas la céder avant de mourir. Non, Blood allait faire comme tout le monde et payer. Agissons en bon citoyen n’est ce pas ! Il courut au navire et pris assez d’argent pour pouvoir s’offrir ces nunchucks de rêve…

          Seulement, à son retour, une armada de touristes était venue visiter le site. Le tortionnaire allait pour dégager tout le monde, mais il se rappela qu’il n’était pas là pour se mettre la marine aux trousses. Il décida alors de s’asseoir à une table d’un bistrot voisin.



          • Bordel il s’appelle Akaido Blood, c’t’un pirate primé à 25 millions !


          Les yeux du pirate eurent du mal à s’habituer au soleil. Sortit d’un réveil profond par le cri d’une petite foule menée par un mec tenant le journal à la main, Blood réalisa rapidement qu’il venait de rendre invisible la table sur laquelle il s’était assoupit. Evidemment, voir un homme affalé sur « le vide » peut vite éveiller la curiosité des gens… Ce n’était sans compter que l’homme n’était pas inconnu, et avoir une prime sur sa tête ne rassure pas tout le monde. Remarque, il n’y avait plus grand monde à l’armurerie désormais… Le bandit se dépêcha de pénétrer dans le lieu sordide et cria au vendeur de lui refourguer les armes le plus rapidement possible. Il jeta les billets sur le comptoir et l’homme s’exécuta. Il était mort de trouille ayant réalisé qui était le client, et avait du mal à rentrer la clé dans la serrure du coffre. Blood perdait patience, la marine allait débouler d’un moment à l’autre dans l’armurerie, et alors les ennuies débuteraient…

          Crik Crak.

          • Akaido Blood ! Ne faites pas un geste où je tire !


          La serrure était déverrouillée, et ce n’était pas deux pauvres marins armés uniquement d’un fusil qui allait stopper un bandit primé… Blood ne se fit pas prier pour disparaitre et s’emparer des armes… Il tourna les roulettes au hasard et tomba sur une combinaison excellente : du côté droit, un sabre, de l’autre, une longue chaine métallique. Les deux hommes qui tentaient d’arrêter notre héros vivaient actuellement leurs dernières minutes en ce monde…

          Ils étaient tout deux sur leurs gardes, dos à dos, au milieu de la pièce. Blood pouvait très bien s’enfuir, d’ailleurs, c’était la meilleure solution, puisque les renforts n’allaient sans doute plus tarder à intervenir. Mais c’était sans compter sur notre ami, qui lui, dès que quelqu’un se met en travers de sa route, n’y va pas par quatre chemins…


          • Passez l’bonjour à mes vieux en enfers, ok ?


          La chaîne sortit de nulle part pour attraper la gorge du plus jeune marine. Le jeune homme fut projeté en avant, le « fouet » l’entrainant dans son mouvement, et son cadavre pendait maintenant sur une lame ensanglantée. Plus qu’un. Le deuxième, un grand blond assez musclé (sans doute le chef), était plus coriace, et il fallut plus d’une attaque à Blood pour l’avoir. D’abord l’homme tenta à plusieurs reprises de tirer sur sa proie. Mais frapper sur une cible qu’on ne peut pas voir est très dur… Demandez à un aveugle de faire une course de haie. Il doit sentir les objets, il réussira peut-être, car les aveugles ont cette faculté de développer un sixième sens pour remplacer celui perdu, mais si l’on demande à un simple homme à qui on a bandé les yeux. Ce serait un miracle de le voir accomplir un tel exploit… Blood attendit donc que son adversaire ait vidé son chargeur pour l’attaquer. Il sauta en l’air pour assaillir le marin d’un coup d’épée, mais l’ennemi eut in extremis ce réflexe qui peut vous sauver la vie : brandir tout ce qu’on a dans les mains vers ce qui nous attaque. Blood se pris alors un grand coup de canon de fusils dans le thorax, et s’écroula au pied de l’homme, qui voulut tenter une attaque, mais la chaîne de Blood s’enroula autour des pieds du blondinet, et le nouveau propriétaire du « Nunchaku Suisse » saisi sa chance : Blood tira de toute ses forces son arme. La tête de l’homme frappa le sol avec d’une rare violence, il perdit peut-être connaissance, mais l’assassin ne prit pas le temps de le savoir conscient pour abattre son sabre dans sur sa gorge. Le sang se répandit sur le sol, sous le regard horrifié du marchand qui avait suivit toute la scène avec attention.

          D’autres marins arrivèrent, Blood sauta par-dessus eux et courut, courut le plus vite qu’il pouvait, il ne voulait pas d’emmerdes, et c’était elles qui venaient à lui. Par sa faute, son capitaine ne pourrait sans doute pas acheter les objets nécessaires au navire, or il le fallait à tout prix, pour pouvoir aller sur Grand Line.


          Dernière édition par Akaido Blood le Dim 1 Jan 2012 - 16:09, édité 1 fois
            La grande tante venait d’annoncer le début des hostilités à grand coup de poing, il fit craquer ses phalanges dans une sonorité sourde proche d’un coup de hache dans un érable. Il était bien campé sur les pavées de Loguetown, les badauds s’étaient écartés pour laisser place à la justice, Chouchou attendait le retour de sa proie.

            « Vil salopiaux, je sais bien qu’il t’en faut bien plus ! »

            Retour qui ne se fit pas attendre, Satoshi prit de la vitesse en alternant les pas de droite à gauche et finit par frapper le colonel en pleine mâchoire. La carcasse de tantouse prit de la hauteur, les bras bien écartée, le regard serein vers le ciel. L’atterrissage fut des plus courtois, le pirate le frappa de plein fouet, Chouchou vola vers les caisses de victuailles dans un bouleversement sanguin. Un long silence s’éleva dans les rangs de la populace, même s’il peut paraitre saugrenue d’entendre mugir un silence. C’était malgré tout le cas, les habitants semblaient sous le choc de voir s’écrouler en une fraction de secondes, le fier représentant de la justice et cela face à une raclure de gentilhomme de fortune.
            Puis le silence perplexe fit place à l’étonnement bruyant , le colonel se releva en frottant ses habits de latex pour les dépoussiérer, crachant pour une seconde fois de la moins féminine des façons.

            « Pas mal pour un lapinou, mais j’encaisse les frappes de tantouses mal-assumées mieux que n’importe qui, mon petit. »

            Prenant une caisse de bois dans chaque main, le colonel sprinta vers le capitaine pirate, la première caisse partit comme un boulet de canon vers sa cible. La seconde, quant à elle, ne partit qu’après un saut où Sushi la prit à deux mains, jugeant de l’esquive de la première pour l’envoyer valdinguer à la face de l’assailli. Une fois cela fait et le pied à terre, c’est un coup de poing qui partira en sa direction, la puissance de quinze hommes regroupée vers le bide de Satoshi. Chouchou est négligeant quant à sa défense comme à son habitude, prêt à encaisser les frappes comme un alcoolique serait prêt à encaisser une trentaine de binouses pour les beaux yeux d’une Marie Brizard.
              Pour tout avouer, je ne pensais en aucun cas qu'il allait se relever aussi rapidement. Après un coup de talon sur le crâne comme celui là et une chute comme celle ci, le marine aurait quand même pu faire preuve de fair play. Me laisser croire qu'il avait eu mal. Mais non, tout ce qu'il avait à me dire, et ce d'une extrême arrogance et pire encore quand on entant les surnoms qu'il me donnait, c'est qu'il encaissait les frappes de tantouzes mieux que n'importe qui. Et ajoutez à ça le "mon petit". L'insolente petite chose répugnante qui ne mérite pas d'exister me tenait tête tel un roi de la jungle. Elle s'était donc relevé d'une traite, de tout son corps imposant et musclé, et me jeta un regard vicieux pour enfin se mettre à attaquer.

              C'était un plan parfaitement machiavélique qui ne me fit pas que du bien. Le marine pris une caisse de bois dans chaque main, une de petite taille et l'autre un peu plus grande et commença à sprinter vers moi tout en me lançant la plus petite. Au départ, je pensais que c'était vraiment très sot d'essayer de m'avoir avec une caisse pareille. Je l'esquivai donc avec une facilité déconcertante, mais au moment où je ré-aperçus le colonel derrière la caisse qui venait de passer à côté de moi, il avait sauté assez haut, tel un félin bondissant sur sa proie, et me jeta de la totalité de ses forces la grande caisse.

              Après tout, ce n'était qu'une caisse. La vitesse de l'objet étant beaucoup trop rapide pour être esquivé, je me mis instinctivement en position défensive, j'encaissai la caisse (...) mais encore une fois, lorsque je pouvais enfin revoir le colonel, et que j'avais baissé ma garde, il était devant. Juste devant, près à frapper. Ce qu'il fit.

              Il chargeait son coup et y mis toute la force de son bras, et ce pour m'offrir l'extrême satisfaction que de recevoir un coup de poing dans le ventre. Un crachat de sang plus tard, j'étais retourné valdinguer dans le magasin d'à côté. J'allais vraiment me faire détester dans la ville où j'ai vécu pendant huit mois ! Malgré le coup dans le ventre et la respiration coupée, j'essayai difficilement de me lever du coup surprise que je venais de me prendre. Ici on est pas dans DBZ, on fait pas des enchaînements de cinquante coups sans s'en prendre en pleine poire parfois. J'avance donc main sur le ventre - en crachant des glaires de sang - vers le dis marine qui semblait jouir de notre confrontation.

              « Je vais être gentil avec toi mon petit Kinder. »

              Ayant finis ma dernière cigarette, je m'en grillais une tout en lançant la terminée sur mon adversaire, puis d'une traite, je me ruai sur lui pour une attaque de front, pour viser les articulations au niveau de ses jambes, et enfin, à une distance particulièrement proche, l'enchaîner de coup de pied, de part en part. Un ne ferait rien, cent ferait bien des choses. Mettant donc mon plan à exécution, je courus vers lui et contourna sa personne pour me retrouver derrière, n'ayant que peu de temps pour se retourner, il n'aura surement que d'infimes chances pour éviter mon enchaînement.





              Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 11 Déc 2011 - 14:45, édité 5 fois
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              Les coups pleuvaient sur les membres estrogènés de Chouchou, son corps ne bronchait pas d'un centimètre. Ses maxillaires semblaient s'activer à chaque fois qu'un coup toucher à son but, comme s'il ne respirait plus à chaque impact. Les coups de lattes frappaient aux articulations, rien de violent, mais passablement chiant. D'ailleurs le coup de trop était arrivé et Chouchou commençait à manquer d'air.

              Sushi effectua un pas rapide en avant, Satoshi était maintenant trop près pour taper, trop près pour s'écarter et enfin, simplement trop près du colonel. Les deux bras musclés encerclèrent les bras du pirate le long de son corps, il était impossible de bouger d'un iota ses membres supérieurs. Le Marine reprit une très large inspiration, il pouvait enfin reprendre son air et frapper.

              "La différence d'un pas, première et dernière leçon mon loup"

              La tête de Chouchou partit vers l'arrière pour prendre de l'élan et finir dans la gueule de son opposant, ses gros bras musclés serraient pour ne pas que le pirate joue l'anguille. Un coup de boule n'était pas dans le style du colonel, mais une rafale qui cloue au sol, c'était plus dans l'esprit de grande tata. Voilà à quoi devait s'attendre Satoshi, une quarantaine de coups de boules dans le pif. La cage thoracique du colonel stoppa son mouvement respiratoire et il commença l’enchaînement.



              Durant ce temps là, les hommes de Chouchou venait de localiser le bateau du pirate primé, trente hommes armés de fusils et les renforts locaux qui ne tarderaient pas à se pointer. A leur tête, le sergent-chef Baluid qui beuglait ses ordres.

              "Dix hommes qui me mitraillent ce pont !!! Vous autres, vous allez me monopoliser les embarcations environnantes et bombarder vos mitrailles sur ces engelures !!! Leur capitaine se bat avec le colonel, nous, on ne discute pas avec les sous-fifres !"

              Prenant sa lame en main, il plongea dans l'eau du port et disparut sous les ondes aqueuses.

                J'enchainai les coups de savate comme un gosse de huit ans se déchaine sur une manette de jeu, malgré ça la chose qui me servait d'adversaire ne semblait pas porter une quelconque attention à ce que je faisais, il ne bougeait pas et attendait le bon moment... Et il le trouva. S'avançant d'un pas, me privant de frapper et ne me laissant pas assez de temps pour reculer, il m'attrapa avec ses bras de travelo et compostait mon corps.

                Je le regardais dans les yeux puis vis sa tête partir vers l'arrière. Ma réaction fut un "Et merde", puis un cri de douleur lorsque le crâne du Colonel rencontra mon nez, et un deuxième, et un troisième, jusqu'à un nombre que je ne comptais plus. La terre ne semblait plus stable, mes yeux partaient en couille et je ne voyais plus qu'une représentation floue de celui contre qui je me battais.

                Il me lâcha quelques secondes. Si j'avais été dans mon état normal, au mieux de ma forme, j'aurais pu contrer, mais évidemment ce n'était pas le cas. Il commença à me dérouiller tout le torse, me clouant par terre. Des crachas de sang volaient, des cris de douleur affolants se faisaient entendre dans toute la ville. Même avec ma capacité anormalement élever à encaisser les coups, je dois vous avouer que...

                Ça a fait mal... Mais pas autant que l'idée de tout abandonner derrière moi... Mon équipage, mon mentor... Et toutes les choses que je n'ai pas eu le temps de faire, comme... Passer Reverse Mountain, espérer pour une fois dans ma vie avoir une confrontation avec l'un des Yonkou, ou même avec un Shichibukai. Et si vous vous rassurer en vous disant que je vais m'en sortir parce que je vous parle, arrêtez de jouer aux fins finaux. Mesdames, messieurs. C'est l'heure où... Quelqu'un doit mourir.

                Crachant ma cigarette dans les yeux de "Chouchou", accompagnées de bonnes glaires de sang, c'était le moment pour moi d'en finir. Poussant le gaillard vers le haut, me décalant sur la droite et lui envoyant un coup de pied dans le flan droit assez puissant cette fois, le projetant vers la gauche, je me ruai sur la trajectoire vers laquelle il se dirigeai pour enfin arriver en dessous de lui et lui offrir un magnifique cadeau, un coup de talon dans le diaphragme qui le projeta à une hauteur que je ne pourrais vous dire.

                Profitant de l'instant dont je disposai pour parler à Akira et à l'autre, je leur fis bien comprendre que si le Colonel était là, c'était uniquement pour nous retarder et qu'il fallait que nous retournions au plus vite au navire. Les embarquant, nous nous dirigions vers le port. Même si le Colonel avait du sentir passer mon dernier coup, il n'en était pas hors course pour autant, il fallait donc se dépêcher de s'en aller, et ce même si c'est en boitant, la gueule en sang et le bide bourré d’hématomes.


                Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 19 Nov 2011 - 13:44, édité 4 fois
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                    Journée basique dans les rues de Logue Town, les oiseaux sont là, le ciel est beau, ma journée de congé à pris fin hier, et déjà je suis à fond. Les clients affluent, ils sont toujours là, sans me laisser de repos. Le temps de dire au revoir je dois déjà prendre la commande d'un autre. Le patron me demande si ça ne me dérange pas de ne pas prendre de pause. Bien sur que si ! Si, ça me dérange mais en tant que Mitsu je me dois de tout accepter. Je hoche la tête pour lui montrer mon accord, un sourire se dessine sur son visage. Quel abruti, il pense vraiment que je l'adore et le considère comme un second père. Enfin un troisième. Mouais, je me comprends. Un appel me sort de mes pensés. Je tourne la tête, et me retrouve devant ces gens. Roh, ils ne veulent que de l'eau. Ils peuvent pas se lever et aller se servir ? Non, c'est vrai, ça ne marche pas comme ça dans un bar. Ces gens sont plus corrects que les poltrons qu'il peut y avoir parfois. Sans un mot je m'applique à ma tache. Combien de temps est-ce que ça va durer ?

                    Seize heures, ils sont partis. Enfin. Le patron me donne une longue pause bien méritée. J'enlève cet espèce de tablier collant, et décide d'aller me balader. Les rues de Logue Town sont bien calmes aujourd'hui, comme c'est étrange. Cette ville m'a laissé de mauvais souvenirs, et je me demande parfois pourquoi je suis revenue ici. L'ambiance en général, on va dire. Le fait qu'il y a une base, pas très loin ? Boaf, après tout on s'en fout. La plupart des gens me connaissent, enfin ils connaissaient Mitsu. Ils me saluent les uns après les autres et comme une gentille fille je leur rend leur salutation d'un signe de tête, ou de main, le tout remplis d'un grand sourire tout mignonnet. J'entre dans une boutique, me dirige comme toujours vers un rayon particulier. Attrape un petit panier sur le coté, et fourre une trentaine de cookies à l'intérieur. Le patron aime bien en mettre à coté de la caisse. Et un geste attentionné, un! Un coup à droite, un coup à gauche. Le gérant n'étant pas dans le champ j’enfile un cookie dans ma bouche et le mange. Je vais pas rechigner, ils sont vraiment trop bons. Je paye donc les cookies qui se trouvent dans le panier, ainsi que le panier. Zut ! Il ne me reste plus beaucoup de pause, il faut pas que j'arrive en retard. Ça serait embarrassant pour la personne parfaite que je suis.

                    Je presse le pas, me mélangeant dans les rues, passant dans des endroits que je ne connaissais pas et autres petites ruelles étranges et malfamées. En tant que Setsuna j'en ai rien à foutre, mais en tant que Mitsu j'ai peur. Je dois avoir peur. Je décide d’accélérer la cadence, et quitter rapidement ces rues. Le regard paniqué que je prend attire certains regards. Tant pis pour eux, s'ils veulent vraiment souffrir. Un homme s'approche de moi, me demande si je suis perdue, en précisant 'ma mignonne' derrière. Je soupire, et lui dis d'une voix tremblante que non tout va bien. Il commence à me serrer. Rah, ces hommes … Je le pousse, et m'enfuis en courant. Il me rattrape par la main, et me ramène contre lui. Je souris et lui montre des yeux de regarder plus bas. Il regarde son poitrail où une petite lame est plantée en plein dans la poitrine, il lâche un petit 'garce'. Je récupère mon petit couteau et lui souhaite une bonne journée avec un signe de main. Ce qu'il deviendra ? Je m'en fous. S'il meurt, tant mieux. Sinon, je me rechargerai de lui plus tard.

                    Tout en zigzaguant à travers les rues, je me demande ce que va dire le patron. Je vais devoir lui expliquer tout ça. Il me croira forcement, il sait qu'il ne m'arrive que des malheurs. Je pourrais inventer une histoire d'extra-terrestres, si c'est moi qui la raconte, je suis sûre qu'il me plaindra. Le patron … c'est un homme gentil et généreux. Il est un peu simplet quand même. Il sourit, dit bonjour, ordonne, rigole et puis voilà. Quoi que ce n'est pas le seul cas du bar. Y'a l'autre serveur, alors celui la … Il pense que je suis folle amoureuse de lui, et essaye toujours de m’impressionner. Tout le monde pense qu'on va finir ensemble. Dieu que je ne l'espère pas ! Cet énergumène me dégoutte au plus haut point. Ensuite, il y a le cuisiner. Lui il est sympa, grognon mais sympa. Je le soupçonne de faire parti de l'union aussi, mais je n'ai rien pour le prouver. J'observe l'endroit où je suis. Bordel ! Où est-ce que je suis encore ? Me serais-je encore perdue ? Non ! Impossible, je suis trop distraite, même le vrai moi est distraite. Ça craint tout de même … Je ferme les yeux et inspire. Ça sent la mer, je ne suis pas loin du port, je crois. Ayant un bon sens de l'orientation, ça devrait le faire. J'analyse la position du soleil, le bar se trouve plus au nord par rapport à où je suis, je reprends la bonne route comme ça.

                    Tout ça m'a fait perdre un tant fou. Je prend tout de même le temps de me regarder à travers les reflets d'un magasin. Je replace le gros nœud qui orne mes cheveux, et recoiffe rapidement quelques mèches rebelles qui voulaient se montrer au grand jour. Je regarde ma robe, merde. Y'a du sang dessus. Sans réfléchir, je me baisse attrape un caillou assez pointu, et le plante dans ma main. Je déchire un bout de tissus et le noue autour de ma paume. Ça suffira pour faire crédible. Je vérifie une derrière fois si tout va bien. Quelque chose cloche. Y'a un truc bizarre qui se reflète dans la vitrine. Une bagarre ? Je me retourne. Effectivement. Je m'approche de plus près, me cachant derrière un mur. Outch. J'aurais pas aimé si j'étais ce pauvre gars qui se prend une raclé. M'enfin, ce n'est pas mes affaires. Je dois ramener ces cookies pour m'excuser de ce retard. Parlant cookie, où sont-ils ceux là ? Et merde ! J'ai dus les faire tomber dans la ruelle. Bon, y'en a au port je crois, tant pis pour le détour. C'est pas super loin.

                    J'entame le chemin vers le port, en me dépêchant le plus possible. La boutique de cookies est là bas. Je pousse un peu les gens et arrivée devant j'en achète comme toujours une trentaine. Cette fois ci, direction le chemin du retour, en marchant je croque dans un. Berk ! Ils sont dégueulasses. Tant pis, ça fera l'affaire pour cette fois ci. Dans une des ruelles bondées, je percute le même mec qui s'est fait allumé plus tôt. Il à l'air de s'en être échappé. Ce qui me perturbe c'est sa tête. Elle me dit vraiment quelque chose. Raah, où est-ce que je l'ai déjà vu ? Je fais demi-tour. Faut vraiment que je mette un nom sur cette tête. Tant pis pour le bar. Il se démerdera sans moi. J’enfouis le paquet de cookies dans une des poches de ma tenue et me lance à la recherche du mec à la gueule en sang. Je passe devant une de ces affiches de recherches sans regarder. Je m'arrête, fait quelques pas en arrière. Mais bien sûr. Le sang en moins, c'est exactement ça.

                    Qu'est-ce que je dois faire ? En tant que membre de l'union, il faudrait que je sache ce que ces pirates font ici, et surtout pourquoi sont-ils ici. De l'autre coté, j'ai mon job qui m'attend. Le temps de réflexion n'est pas long. Je me relance à la recherche de ce groupe. Alors que je commence à les revoir, pousse un peu la foule pour m'approcher encore. Si je suis suffisamment près, je pourrais entendre ce qu'ils disent, enfin si ces putains de passants arrêtaient de faire du bruit ! Je bouscule une tiers personne. Il n'y a personne derrière et je m'étale de tout mon long. Je relève la tête, ils sont juste la. Je ne crois pas qu'ils m'aient vus. Je balaye le lieu du regard, tout le monde m'a vu tomber. Je me relève, et baisse la tête. Aller, on prend l'air du chiot mal traité et on voit comment les gens réagissent. J'entends des moqueries, quelques mots de compassion, mais au final je me concentre sur cette bande. M'ont-ils vus ? M'ont-ils repérés. Je ne pourrais pas me battre s'ils m'ont démasqués. Mon cerveau réfléchis à cent à l'heure.
                    Pensée émergente.
                    Impression lumineuse.
                    Idée.



                  Chouchou venait de voler pour une seconde fois dans le décor, mais cette fois-ci, il resta au sol un poil plus longtemps. Ce n’était pas la brulure qui avait ruinée son mascara qui fut la cause de cette mauvaise passe, mais le coup de talon au diaphragme. Le style du colonel reposait sur le blocage de sa respiration pour encaisser et frapper fort. Malheureusement, il lui fut impossible de reprendre son souffle après un coup aussi bien placé. La faille.

                  « Bien vu mon chou… Humpf Humpf… »

                  Essuyant un filet de bave de la plus virilement des manières, il se releva et pris une cigarette dans son paquet. Le fuyard reprenait la direction du port, mais les hommes de Chouchou étaient déjà sur place prêt à en découdre.


                  Le navire de Satoshi était maintenant encerclé par les embarcations réquisitionnées par les marines. Les pièces d’artilleries, au nombre de six, étaient pointées sur le flanc du bateau opposé au port, les mèches étaient déjà allumées et les boulets ne manqueraient pas de toucher le bois du bâtiment. Une dizaine d’hommes tenaient en joue les pirates qui pourraient pointer leur nez en dehors du bateau de Satoshi. Quant au sergent-chef Baluid, il était toujours sous l’eau, son sabre en main. Sa spécialité ? Trouer les coques. Sa lame heurta le bois courbé et s’enfonça comme dans du beurre. Il ressortit la lame et frappa à un nouvelle endroit, il ne s’arrêterait pas avait d'avoir couler le bateau. Quelle serait la réaction des pirates ? Aucune idée, mais le colonel Chouchou ainsi que les renforts ne devraient plus tarder. Voilà ce qui en coûte de négliger l’infiltration quand on est un pirate aussi reconnu.


                  Spoiler:
                    Pris en chasse par un groupe d’environ cinq marins, Blood avait opté pour l’utilisation de son fruit du démon comme moyen de défense. Ainsi, il avait pu semer ses adversaires dans les rues de Logue Town avec plus de facilité qu’il ne l’avait imaginé… Seulement Logue Town était une ville préparée aux attaques pirates. Seule île sur laquelle n’importe quel pirate d’East Blue voulant se rendre sur la route de tous périls était forcé de passer, une base marine importante avait été installée faisant ainsi de la ville la capitale économique et militaire de la zone. Alors quand la nouvelle qu’un groupe de pirates, mené par le plus ou moins célèbre Satoshi Noriyaki, était en ville tomba, on ne tarda pas à utiliser les grands moyens pour mettre ses canailles sous les verrous d’Impel Down.

                    Blood sortit du tonneau qui lui servait de planque pour aller audacieusement suivre les mouvements de ses poursuivants. C’est alors qu’il perçut le son des sabres s’entrechoquant, laissant penser à une sérieuse bataille se déroulant près du port. La curiosité de notre ami s’éveilla, sa soif de sang aussi. Oubliant qu’un groupe de marins en avait après lui pour l’assassina de deux de leurs amis, il courut de toutes ses forces vers le navire, ses deux armes en main. Dire qu’il avait dû payer pour elles, il aurait été si simple de tuer le pauvre homme et de lui piquer son bien avant l’arrivée des marins, ne serait-ce que payer pour ensuite reprendre l’argent… Satoshi serait furieux après lui, mais ça lui était égal.

                    Les cris des marins mêlés à ceux des Kichigai Yokubari formaient un mélange que n’appréciait guère Blood. Cela ne faisait pas si longtemps que le jeune homme était entré dans l’équipage, mais il s’y était attaché si solidement qu’une bataille aux abords de Grand Line inquiétait Blood au possible. Si des dommages trop importants étaient infligés au navire, il serait bien plus compliquer de passer Reverse Mountain, et cela signifiait peut-être la mort imminente de l’équipage, et donc de Blood. Et somme, Blood était l’équipage, son destin était le même, et si Blood devait faire un génocide sur une île quelconque, l’équipage le ferait aussi. En réalité, c’était ce que le pirate pensait et désirait au plus profond de soi, mais la propriété ne s’appliquait que dans un sens. Arrivé sur place, le « fantôme sanguinaire » eu la stupéfaction de voir que ses nakamas tenaient tête à un groupe de marins deux fois plus imposant qu’eux. Un sentiment de fierté l’envahit soudain… La ruelle qu’il avait emprunté pour arriver sur place était déserte, mais ce n’était pas le cas de toutes, et surgit de la rue principale blindée de monde le bataillon à la recherche du forban. La bataille commençait à prendre une tournure considérable…

                    # Special Roulette Mode 5 : Mace #

                    Les biceps et les pectoraux de Blood se bombèrent, permettant au pirate de soulever deux énormes massues au dessus de sa tête. Lorsqu’il avait réfléchi à son attaque, il avait opté pour soulever qu’un seul poids, mais jugeant cela trop peu viril pour un homme comme lui, il avait décidé d’impressionner la gente féminine et de signer l’aboutissement de deux ans de musculation. A présent, il ne suffirait sans doute que des aventures pour conserver sa masse musculaire… Et ayant pris pour cible de charme une jeune étudiante qui observait la scène avec attention, il abattit ses deux armes sur le groupe qui s’opposait à lui avec conviction. Seul un n’eu le réflexe vital de se reculer d’un pas pour éviter de se retrouver la tête explosée entre la massue et le sol. Cela n’impressionna malheureusement pas la jeune fille, qui plutôt que de faire un clin d’œil malicieux à Blood s’enfuit en courant suite à un regard confiant du héros. Les hommes violents et sanguinaires ne sont pas appréciés des femmes, il faudra s’en souvenir. Tant pis, pas le temps de draguer de toute manière. Puis il disparut.

                    Il se faufila derrière le groupe, qui ne semblait plus rien y comprendre. Et alors que ces derniers allaient se désintéresser du combat qu’ils croyaient gagné pour rejoindre leurs collègues dans la lourde tâche qu’était celle d’exterminer les Kichigai Yokubari, Blood prit en sandwich deux marins entre les deux masses. Leur têtes explosèrent l’une contre l’autre, éclaboussant les deux derniers marins encore vivants, et provoquant le fou rire du meurtrier.

                    • Mwahahahaha ! Être un gentleman c’est bien, mais revenir aux sources ne fait parfois pas de mal ! Mwahahaha, j’adore ces armes, ce sont celles dont je rêvais quand j’étais gosse !


                    Se léchant les lèvres, il tourna la roulette de chacune de ses armes jusqu’au signe indiquant l’état initial des armes, à savoir des nunchakus, que l’assassin s’empressa de remettre à leurs emplacements, avant de sauter par-dessus ses deux prochaines victimes. Il se craqua les doigts, et dans un dernier regard vers la mer, il stoppa de la jambe l’attaque au sabre qu’allait porter le plus téméraire de ses ennemis, pendant que l’autre était figé sur place, les jambes tremblotante.

                    • « Ceux-là j’vais m’les finir à la main. »

                    Il effectua un salto arrière pendant que l’individu qui avait tenté de le trancher corrigea son attaque d’un coup d’estoc. Son pied retombant sur le dos de son assaillant et ses mains ayant agilement agrippé son cou, Blood n’eût juste qu’à forcer un peu pour que la colonne vertébrale du marin cède dans un craquement sinistre. Pour le dernier homme à tuer, Blood n’utilisa pas son imagination, jugeant trop faible l’adversaire qui lui était donné. Encore un qui n’est bon qu’à lécher le cul de ses supérieurs pour une augmentation ou un bond dans sa hiérarchie… Ceux-là énervaient Blood plus que les autres, ah bien sûr à plusieurs on fait le fier, mais lorsque l’on se retrouve face à un vrai pirate, seul, on fait moins le malin ! Ils deviennent commandants, capitaine parfois, mais ils ne savent pas se battre, et comme le bandit avait l’habitude de dire, « A force de sucer les autres, on finit par s’en prendre plein la gueule ». Bim Bam Boum, il ne fallut que de trois coups pour mettre au tapis l’homme. Dernier geste dans ce beau combat, Blood lui brisa les cervicales d’un retournement de tête sec. Quand soudain, alors qu’il allait se prêter au jeu de la bataille K.Y. vs. Marins, un homme cria :

                    • Sous l’eau ! Y’a un marins qui fait des trous sous la coque !


                    Mmmh, intéressant, Blood devait facilement pouvoir tuer un marin sous l’eau de la terre ferme. Il courut vers le navire, se saisi de l’ancre, puis la jeta de toutes ses forces vers ce qu’il croyait être l’homme qui perçait le beau, ou la belle Lady Million. Il rata sa cible, et lorsqu’il voulut remonter son arme, une force s’opposa à lui. Il ne put alors remonter l’ancre, plus moyen de tuer cette homme hors de l’eau. Le Suke Suke no mi se révélait assez emmerdant finalement… Et quand les canons des marins vinrent trouer à nouveau le bateau pirate, Blood eu une idée…

                    • Hoi ! Tout le monde, écoutez moi ! Je veux que vous alliez me récupérer le trou du cul qui perce notre beau navire depuis la mer ! Quant à moi, je vais m’occuper de ceux-là, qui osent toucher le Lady Million avec leurs sales canons… Je n’en ferais qu’une bouchée, je peux vous l’assurer…


                    Ainsi la bataille commença réellement.


                    Dernière édition par Akaido Blood le Dim 1 Jan 2012 - 16:15, édité 1 fois
                      Jazz marchait tranquillement dans les rues, malgré les habitants affolés, il se disait que c'était habituel ici, après tout, il faut toujours s'arrêter à Logue Town pour passer Reverse Mountain. Mais, quand il entendit le nom de Noriyaki, il s'affola à son tour. Il faut dire que son capitaine avait fait beaucoup de bruit alors que tout l'équipage avait prévu une entrée discrète. Il retourna donc vers le port où il trouva le navire encerclé. Dégainant son mastoc' d'épée, il commençait à se battre.

                      Jack quand à lui resté sur le navire, tirait à tout bout de champs sur les bonhommes bleus - et ce sont pas des shtroumf ! - qui gueulaient toute sorte d'injure à l'encontre de l'équipage pirate qui était pourtant venu en paix. En ayant plus que marre, il prit un canon, visa un petit groupe et envoya la sauce. Il avait pas prévu l'recul. Il faut toujours être deux pour utiliser un canon. Il parti à l'autre bout de la pièce.

                      Flynn et Red quand à eux en train de charger le bateau avec le peu qu'ils avaient pu ramener, voyaient celui ci se faire percer. Ils criaient à l'attaque sous marine et tentaient de boucher les trous comme ils pouvaient. La blonde étant très, très en pétard, ce qui n'est pas beau à voir, elle fonça sur le pont et prit trois hommes avec elle, tout en disant à Blood, aussi fermement que possible, que ce n'était pas lui le capitaine, et encore moins le second. Elle lui fit bien comprendre que si tout le monde y allait, on allait se faire bouffer. De quoi lui faire pisser dans son fut. Enfin, elle lui dit que ça allait être elle qui irait le chercher. Ils plongèrent et alla à la rencontre du mauvais garçon, les yeux noirs de rage.

                      Quand aux autres petites mousses de pacotille, ils livraient leur première vraie bataille et tombaient comme des petits pains face aux soldats de la mouette. Dégainant leur sabre, usant de leur pistolet, ils savaient y faire en terme de barbarie, mais niveau fluidité de mouvement et force de frappe, ils n'y étaient pas du tout, tout cela devait être entrainé !

                      Certains, comme Num's, se la coulaient douce dans une pièce de détente, ayant à la place d'une bonne vieille musique classique le son des canons et des coups de sabre.



                      Courir. Il fallait qu'on court. Accompagné d'Akira et d'une fille tout droit sortie de nulle part qu'il m'avait...Oh... Je reconnus à ce moment là la donzelle que j'avais sauvée il y a quelques jours sur l'île de Cocoyashi. Je ne pensais pas la revoir de si tôt, et dans des circonstances pareilles... Tout en boitant, je leur disais de me suivre sans faire d'histoire si ils ne voulaient pas finir composter dans les bras musclés du colonel Chouchou qui - j'en suis sur - ne tarderait pas à revenir. Nous prenions donc la fuite dans les rues de Logue Town. Les citadins s'étaient tous à quelques exceptions près réfugiés dans un magasin, une maison, une taverne ou une auberge. Se cachant de nous, qu'ils prenaient pour des pirates sans principes et sans pitié... Il faut dire que pour ceux là, tout ce qui a une prime est considéré comme de la pire espèce.

                      Moi qui voulait acheter de bons gros cigares à la Arashibourei, on allait se tenir au petite clopes... Enfin si nous survivions... Encore et toujours en train de courir, il semblait que nous nous rapprochions de plus en plus de la mer. Malgré mes douleurs abdominales et le sang qui coulait à flot, me faisant prendre des trajectoires sinueuses dans ma course, j'avais encore le sens de l'odorat qui marchait. L'odeur de la mer était tout près, on y arrivait. Apercevant le carnage au loin, je ne pu m'empêcher de crier de toutes mes forces pour remotiver les troupes, parler de richesse, d'aventure et de sang de marin. Nous allions nous en sortir vivant, et ce n'était pas une option !


                      Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 19 Nov 2011 - 13:43, édité 5 fois
                      • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
                      • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
                      [ En admettant que je survive à ma rencontre avec Satoshi, bien sûr, je fais partie de son équipage et je me joins aux festivités ! ]


                      Tandis que les têtes de l’équipage étaient parties faire un tour en ville, certains matelots avaient du rester pour surveiller le navire et aider au chargement du ravitaillement. Le voleur-albinos, nouvellement recruté, faisait partie de ceux-là.
                      Ce n’était pas vraiment un choix : alors qu’il s’apprêtait à descendre pour visiter Logue Town et y faire quelques emplettes gratuites, le quartier maître s’était interposé et lui avait dit d’une voix ferme :

                      - Toi le nouveau, tu restes la.

                      Peut-être la manière avec laquelle il avait intégré l’équipage avait-elle joué dans cette décision. Jugeant inutile de prétexter qu’il voulait juste descendre pour vérifier la coque, Ange se résigna et resta sur le bâtiment en compagnie de quelques camarades.

                      ***

                      Nous retrouvons notre pirate après une petite heure, en train d’aider un de ses compagnons à charger un tonneau à bord. Soudain, sans que personne n’aie rien vu venir, des détonations éclatèrent ; un peu partout autour du navire, des projectiles ricochaient. Puis un des pirates, touché au bras, tomba au sol en criant de douleur. Après, ce fut la panique !
                      Partout autour, on courait et on criait. Ange et Ducan –mais si, vous le connaissez ! C’est le gars qui est en train de transporter le tonneau avec Flo- lâchèrent leur chargement et coururent se mettre à l’abri à l’intérieur du Lady Million. Le deux hommes roulèrent sur le côté et se blottirent contre la rambarde.

                      Il y avait une dizaine de Marines postés dans la rue, derrière des fenêtres ou des barricades, et qui arrosaient quiconque passait à portée de tir. Dans le port, tout autour du vaisseau, des soldats s’étaient installés dans les bateaux amarrés à proximité et y avait disposé leurs canons.

                      Les autres NY avaient commencé à réagir : alors que les soldats de la marine avaient encerclé le bateau et le bombardaient de projectiles, certains des matelots ripostaient à coup de canons ou de fusil. La bataille aurait pu tourner au désavantage de l’équipage si quelque uns de ceux qui étaient parti en ville, attirés par la rumeur du combat, n’étaient pas revenus pour prendre les combattants de la justice par derrière. Profitant de la diversion, certains pirates restés à bord entamèrent une contre-attaque en tentant de prendre d’abordage les embarcations réquisitionnées par la marine qui cernaient leur vaisseau. Sachant que les canons du Lady Million ne suffiraient pas à eux seuls pour venir à bout de l’artillerie ennemie, ou en tout cas pas sans subir un certain nombre de dégâts, l’un des pirates KY un peu plus dégourdi que les autres avait pris l’initiative d’emmener quelques gars avec lui pour débloquer la situation.


                      Ouaaah ! Ça craint ! A cette vitesse la, on va tous se faire massacrer ! Je le savais bien que c’était une mauvaise idée de devenir pirate !
                      Menteur, sur le moment tu avais dit que c’était une occasion en or pour devenir riche. Hé, tu ne vas tout de même pas rester la ! Les autres ont besoin de ton aide, et si on perd on va t’envoyer en prison.
                      En prison ? Ah, ça fait réfléchir… Mais tu as vu comme c’est dangereux ?! Ils tirent au canon, c’est un coup à finir estropié !
                      Raison de plus pour ne pas rester la : c’est le bateau qu’ils visent.


                      Faute d’une meilleure alternative, Ange se décida à suivre un petit groupe de ses camarades qui se préparer à plonger. Les imitant, il enleva sa veste, déposa son pistolet par-dessus pour ne pas risquer de le mouiller, en plongea dans la mer afin d’atteindre les bateaux desquels provenaient les tirs sans trop s’exposer. Il n’était pas un excellent nageur, mais il savait se débrouiller suffisamment pour avancer sans avoir l’air aussi ridicule.
                      Soudain, l’un des forbans -qui était en train d’exécuter une magnifique brasse coulée-, s’écria :

                      - Sous l’eau ! Y’a un marin qui fait des trous sous la coque !

                      Voyant que l’un des types important s’en chargeait –c’était Aka-quelquechose, son nom, ou un truc comme ça ; mais de toute façon, les autres l’appelaient Sang et il était fort, donc ça suffisait-, Ange et ses camarades (ou plutôt les camarades, suivis par Ange) reprirent leur progression sous marine.
                      Derrière eux, quatre « plouf » indiquèrent que quelques-uns de leurs compagnons partaient s’occuper du saboteur. La plupart se retournèrent dans l’espoir d’apercevoir la belle Red complètement trempée mais elle ne refît pas surface.

                      C’est à ce moment là qu’ils se firent repérer. Il faut dire que six péquenots dans la mer retournées pour observer une femme plonger, même dans la confusion de la bataille ça ne peut pas passer éternellement inaperçu.

                      L’embarcation la plus proche était un navire de pêche à l’intérieur duquel six Marines actionnaient l'un des canons. Sur un ordre de leur meneur, le cambrioleur nagea le plus vitre possible en exécutant un pseudo-crawl. Leurs ennemis avaient laissé de côté leur pièce d’artillerie pour leurs fusils, et des projectiles claquaient tout autour des pirates en soulevant de petites masses d’eau. Il devait se dépêcher, nager, nager vite ! Il gonfla ses poumons, prît son élan et s’immergea. De toute la force de ses bras, en agitant les pieds autant qu’il le pouvait, il se propulsa jusqu'à la petite embarcation.


                      Il faut tout de même signaler que les soldats de la marine, ces hommes braves et courageux, ne sont souvent pas mis très en valeur. Ce ne sont pas de mauvais tireurs, ni même de mauvais combattants : ce sont juste des hommes désireux d'un monde un peu plus juste et accessoirement d'un salaire à la fin du mois. Ils étaient suffisamment entrainés pour résister à des pirates normaux, tournant autour de leur niveau de puissance, mais le hic était que Logue Town était visitée par tous les pirates assez puissants pour prétendre se rendre sur la route de tous les périls.

                      Accompagné de ses cinq camarades encore indemnes, Ange monta sur le pont alors que les marins dégainaient leurs sabres.



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                          Une idée, une simple idée peut-elle changer le court d'une vie ? Peut-elle changer le court de ma vie ? Les idées nous sont imposées, elles émergent du fin fond de notre esprit aussi vite qu'une étoile filante traverse notre ciel, et après elles nous sont implantées. Elles restent, elles refusent de nous quitter, s'accrochant à nous. Les idées sont tellement nombreuses, elles peuvent être stupides comme être truffées d'intelligence. Elles semblent si lumineuses, si judicieuses. Et si, et si elles n'étaient qu'illusions ? Si elles n'étaient pas réelles ? Si elles nous emmenaient droit dans le mur ? J'ai envie de dire, tant pis. On aura tentée, et dans la vie on a rien sans rien. Mon idée, elle est merveilleuse. Mon idée, elle va me permettre de changer ma vie. Elle va la faire évoluer, lui donner un nouveau sens. Mon chemin va bifurquer. Le destin avait-il réellement prévu que cette pensé naisse au plus profond de mon être. Avait-il prévu qu'elle m’ensorcelle ? Je ne pense pas, mon destin était si plat. Il devait être plat, et maintenant, mon destin sera merveilleux. Je n'en doute pas.

                          En regardant au loin je m'aperçois finalement que cette bande de pirate a disparu. Ils ne sont plus la. Autour de moi il y a toujours cette foule qui me regarde. Il y a tout le monde qui me zieute, mais, eux, ils ne sont plus la. Pourquoi me fixent-ils tous ? Pourquoi ? J'ai un bouton sur le nez ou quoi ? Je passe une main dans mes cheveux. Merde ! Ma perruque s'est déplacée. Je la remet en place. Je pousse une personne, ignorant tout ces yeux rivés vers moi, et continue mon chemin. Il ne me suffit que d'une chose, les retrouver. Il n'y a qu'une destination pour un pirate en fuite : le port. On est pas loin, vraiment pas loin. Quelques mètres tout au plus. Je ne dois pas les rater. Non, je ne dois pas. Mon allure s'accélère, mes pas deviennent plus rapide, mes foulées plus courtes. Si je n'y arrive pas, cette obsession qui vient de naître ne sera jamais concrétisée, soyons réaliste. Quel est le pourcentage que ce à quoi je pense se réalise à nouveau ? Cinq pourcents à tout péter. Une mini course contre la montre se déroule dans mon corps. Il doit se dépêcher.

                          La mer. Je la vois. Elle est la. La mer si belle, si calme. Je me stoppe au bord du quai et, sans un mot, la contemple. Des milliers de mots traversent mon cerveau pour la caractériser, au final il n'y en a pas assez. Les mots ne suffisent pas dans le cas de la mer, cette Dame infinie. La mer ne parle pas, elle nous écoute, nous humain. Nous qui n'arrivons pas à sa cheville. Nous ne sommes que des pions, je l'ai toujours pensé. Nous sommes les pions de la Dame et de son Héros, le ciel. Nous ne sommes que des marionnettes, un jour nous nous en rendrons compte, mais ce jour n'est pas encore arrivé.

                          Je secoue la tête, je n'ai pas le temps. Je tourne légèrement le bassin et …
                          Il se passe quelque chose. Il y a du grabuge là bas. Je peux voir des marines, et des hommes se battre. Je me dirige, comme une sotte, vers le lieu du combat. Qu'est-ce que ? Une confrontation entre pirate et marine apparemment. Si je comprends bien, rien de bien passionnant. Enfin, si on ne compte pas la centaine de passant qui, abasourdi, admire le combat. Des murmures passent de bouche à oreille. ''Ce sont les marines qui ont découvert qu'il y avait des pirates. J'espère que la marine va les exterminer ! A mort les pirates.'' Je serre les dents, comment ces gens peuvent-ils croire en la marine ? Ne voient-ils pas que ce sont eux les méchants dans l'histoire ? Personne ne reconnaît qu'ils sont pourris jusqu'à la moelle. Discrètement, je me fond dans la masse, essayant de m'approcher le plus possible. Un homme me prévient que ce n'est pas pour les gamines. Je l'ignore, et continue de créer un chemin à travers les gens. Parfois je m'arrête, me met sur la pointe des pieds et écoute les racontars des personnes présentes autour de moi. L'un d'eux m'intéresse un peu plus : '' Je les reconnais ! C'est l'équipage des Kichigai Yokubari !''. C'est bien ce que je pensais. Je bouscule une dernière personne et arrive au première loge pour voir le combat. Les marines ont positionnés des barrières de sécurité, pour protéger les habitants. Mon cul oui. Ils en ont rien à battre de cette population trop curieuse.

                          Je prends quelques secondes pour regarder ce qu'il se passe. La marine a entouré le navire. Le but ? Le couler, bien évidement. Chacun des hommes de l'équipage s'est mis à combattre, enfin chacun ce n'est pas sûr, mais il a beaucoup de combat de chaque coté. Ils sont mal parti, très mal parti. Si ça continu comme ça, leur aventure n'aura pas durée longtemps. Ça me ferait mal tient ! Si c'est ça, comment je fais moi ? Et puis, je ne vais pas laisser ces abrutis de marines gâcher le rêve de ces personnes. Je suis une révolutionnaire, et pour cela je vais arrêter ces idiots de marins. Parcourant le chemin inverse dans la foule, en étant plus efficace qu'à l'aller, je décide de les aider. Ça va pas être facile, mais je le dois. De toute façon, je n'ai pas le choix. Enfin si, mais j'ai vraiment envie. Je suis en Mitsu, et n'ai pas vraiment envie de me changer en pleine rue. Tant pis, ça va être encore plus dur. Je passe dans des ruelles adjacentes. Si j'ai bien analysée la scène, elle me mènera à un des canons. Il y aura sûrement des marines, mais tant pis.

                          Je m'engage dans la rue. Au loin je vois l'homme, et son canon, près à tirer. Deux hommes surveillent la zone. En me voyant arriver, ils s'avancent. Je me mords la lèvre inférieur, ouvre grand mes yeux, noue mes mains ensemble et les rapprochent de ma poitrine. Le premier homme m'annonce qu'il ne faut pas que je m'approche, qu'il y a un combat derrière. Le second me demande si je suis perdue. Ils sont très près. Je sors de mes poches deux petits couteaux, ils me regardent sortent un sabre. Je souris, et passe entre leur corps étendus par terre. Au bout de la rue, je regarde à droite et à gauche. Il n'y a personne. Étrange, mais ça m'arrange. Je sors à nouveau une lame, et appelle le chien de l'armée. Il se retourne, et me dit de partir. Tout en restant cachée par le coin de rue, et dans l'ombre, je lance mon arme. Le toutou s'effondre. Une bonne chose de faite. Je fais demi -tour, et décide de m'occuper des autres. En me retournant, un homme sort de l'ombre.

                          Ses deux mains exercent une pression sur mon torse, m’entraînant vers l'arrière. Mes jambes cherchent l'équilibre, mais le haut de mon corps décide de basculer. J’atterris à la lumière, les fesses les premières contre le sol peu confortable suivis de ma tête qui heurte violemment les pierres. Combien de temps je fais semblant de rester comme ça ? Il s'approche, j'entends ses pas arriver. J'ouvre les yeux, et me redresse. C'est un marine, bien évidement. Il m'a vu. Il doit mourir. Il doit mourir. Il doit mourir. Il n'y a pas d'autres issus. Je cherche une lame dans ma poche, puis tourne le regard. Les passants ne regardent pas, mais il suffit d'une seule personne. Une seule et je suis foutue. Je ne peux pas me défendre, si je le fais je suis découverte. Je vais tout de même pas me laisser tuer ? Je ramène mes jambes vers moi, regarde l'agent d'un air de chien battu. Il sort son arme, un pistolet. Et merde, je suis mal. Je ne pourrais jamais esquiver, même avec toute la bonne volonté du monde. Il bouge le bras, déplie ses doigts et attrape mon poignet. Il me soulève avec sa force, m'insulte. Je baisse les yeux, remerciant le ciel pour qu'il n'ait pas pensé à m'attraper par les cheveux, et ferme les yeux. Avec son autre main, il me fout une gifle que je n'oublierai pas.

                          « -KYAAAAH »

                          Mon dernier recours. Mon cri retentit, comme un hurlement de désespoir. La foule rive son regard vers nous. L'officier n'osera jamais me tuer, ou me re-frapper devant toute la foule. Du moins je l'espère. Pourtant il n'a pas bougé, il s'en tape finalement. Bon, si à trois il ne se passe rien, s'il continu sur sa lancé, tant pis. Je bougerais. La vie est bien trop précieuse pour que je la gâche pour un marine, je n'aurais qu'à changer de ville. À nouveau.




                        « L'heure est grave ! Bombez votre torse, gonflez vos muscles, nous sommes attaqués mais nous ne perdrons pas. Quel chemin avez vous choisis ?! Celui de la richesse et de l'aventure ! Alors prouvez que vous êtes digne de vivre une vie pleine de rebondissement en repoussant ceux qui veulent vous barrer la route ! Ce ne sont que des chiens à la botte d'un gouvernement sans pitié qui n'hésiterait pas à vous tuer de sang froid ! Je sais qu'ici, la plupart d'entre vous ont des principes ! Mais face à un ennemi qui n'en a pas, qui est sans pitié, qui n'hésiterait pas, il faut que vous vous battiez, que vous vous battiez ensemble et que vous leurs fassiez face ! Si vous voulez la victoire, il faudra prouver à ce monde que vous en avez une paire ! Ils veulent vous tuer ? Alors faîtes de même, vous êtes des pirates non d'une bite d'amarrage, pas des enfants de chœur ! »

                        Si on avait pu faire un arrêt sur image, on m'aurait me placer sur un point bien en évidence. Au commencement mon discours seuls quelques pirates s'étaient retournés, puis tous se mirent à m'admirer comme une personne s'étant rapproché au maximum de l'état de dieu. Les marines aussi s'étaient tournés vers moi. Quelque chose d'extraordinaire se produisit. Tous les KY crièrent à l'unisson. Une amitié fraternelle était née, tous étaient devenu uni par le biais de ma personne. Un cri grave représentant à merveille la piraterie. Un équipage était né, et bien plus encore.

                        J'étais fier d'eux. Un sentiment de supériorité par rapport aux bonhommes bleus était né. Descendant de mon perchoir bien en évidence, je me dirigeais vers le bateau. Les soldats qui se ruaient vers moi était de moins en moins nombreux au fur et à mesure qu'ils broutaient les semelles de mes chaussures. Je me dirigeais vers mon navire qui semblait être au beau milieu d'une bataille sanglante. Je pouvais apercevoir des coups de canons de partout, le bruit des épées qui s'entrechoquaient résonnait sur le port comme un gong placé à quelques centimètres de mes oreilles. Une ambiance joyeuse était là. Mes coéquipiers se donnaient à cœur joie dans la bataille, tranchant dans le vif. Certains tombaient mais d'autre ressortaient pour les venger, une solidarité était là, mais tout n'était pas encore joué.

                        Tandis que je traversais la ruelle, quelque chose me titilla l'oreille. Malgré les bruits assourdissant des coups d'estocs et des coups de canons, un bruit traversa la place. Un bruit de jeune fille. Je tournai la tête instinctivement vers la direction du son, et j'aperçus, à travers la fine nappe de fumée qui surplombait le sol, une jeune femme se faisant étrangler par un marine à casquette.

                        « Quel enfoiré... ! »

                        C'en était trop. Qu'ils voulaient nous empêcher de partir de cette île parce que l'on était des pirates, des forbans, des hors la loi, ça je voulais bien, mais frapper une jeune fille parce qu'elle était tout près d'une bataille, c'est une chose que je ne pouvais permettre de se passer. Me ruant vers la scène, je criais pour interpeler le marine qui - lorsqu'il tourna la tête - vit arriver quelque chose ressemblant étonnement à un pied dans la figure, le laissant valdinguer sur quelques dizaines de mètres plus loin pour s'écraser sur un bâtiment. Prenant la jeune fille dans mes bras, je la regardais commencer progressivement à ouvrir les yeux et, lorsqu'elle eut fini, je lui adressai quelques paroles.

                        « Tout va bien, je vais te prendre avec moi. »




                        Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 11 Déc 2011 - 14:44, édité 1 fois
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                          Le combat continua bon train entre le pirate et le/la marine. A une chose prêt, le pirate se prenait une sale dérouillée. Les derniers coups qu’ils s’étaient pris étaient des coups de boules à répétition, et ils l’avaient laissé en mauvais état. En sang à vrai dire. Miku commençait sérieusement à se demander si elle ne ferait pas mieux de partir maintenant. Vu comment c’était parti, ça allait très mal finir, et elle ne voulait pas être embarquée dans une mauvaise histoire. Enfin, c’est ce qu’elle se disait jusqu’à ce que le bonhomme contre-attaque. Et, le/la marine finit en l’air. Il/Elle avait magnifiquement volé. Et, profitant du moment qu’il/elle aurait à s’en remettre, le pirate vint vers l’autre pirate et Miku en leur disant que le marine voulait les retarder, et que donc il fallait retourner à leurs bateaux. Ils repartirent donc en courant. Enfin, marcher vite disons, parce que le pirate avait quelque peu du mal à courir, vu son état aussi, c’était normal. Miku les suivait tranquillement, et se creusait la tête pour essayer de se souvenir où est-ce qu’elle avait bien pu voir les pirates, oui, car leur têtes lui disait quelque chose…

                          Et, soudain, elle eut une révélation. Elle se serait bien frappée contre un mur, comment elle avait pu oublier aussi ? C’était le pirate qui l’avait sauvé sur une autre île. Elle se souvenait maintenant ! Rapidement satisfaite de la remontée fulgurante de ses souvenirs, elle se souvint aussi qu’elle pouvait leur faire confiance alors. Même si la dernière fois elle était partie… Rapidement disons. Elle avait eu de la chance de tomber sur eux finalement, ils étaient assez costauds. Et puis, vu comment c’était partie, elle allait devoir rester avec eux un moment, vu que le/la marine n’allait pas tarder à se relever et leur courir après. En attendant… Elle se rendit vite compte qu’ils couraient tout droit vers le port. Une fois arrivée d’ailleurs, Miku se rendit compte que le combat faisait rage là-bas. Les marines contre les pirates. Sûrement l’équipage des deux autres pirates. D’ailleurs, l’un d’eux, le capitaine bien sûr, alla monter tant bien que mal, rappelons qu’il est en sang, sur un perchoir, histoire que tout le monde le voit, et l’entende. Et il dit.


                          « L'heure est grave ! Bombez votre torse, gonflez vos muscles, nous sommes attaqués mais nous ne perdrons pas. Quel chemin avez-vous choisis ?! Celui de la richesse et de l'aventure ! Alors prouvez que vous êtes digne de vivre une vie pleine de rebondissement en repoussant ceux qui veulent vous barrer la route ! Ce ne sont que des chiens à la botte d'un gouvernement sans pitié qui n'hésiterait pas à vous tuer de sang froid ! Je sais qu'ici, la plupart d'entre vous ont des principes ! Mais face à un ennemi qui n'en a pas, qui est sans pitié, qui n'hésiterait pas, il faut que vous vous battiez, que vous vous battiez ensemble et que vous leurs fassiez face ! Si vous voulez la victoire, il faudra prouver à ce monde que vous en avez une paire ! Ils veulent vous tuer ? Alors faîtes de même, vous êtes des pirates non d'une bite d'amarrage, pas des enfants de chœur ! »

                          Et Miku, qui ne se sentait absolument pas concerné par le message, profita que toute l’attention soit porté sur le capitaine pour voir un peu par où elle allait aller. Et ce qu’elle allait faire. Et lui vint la bonne idée d’aller sur le bateau. Elle slaloma habilement entre les combattants, choisissant de faire un trajet en courbe pour contourner plus facilement. Et elle s’apprêtait à monter sur le bateau lorsqu’un cri énorme la fit s’arrêter. Elle sursauta, le silence qui régnait deux secondes avait à peine avait été interrompu d’un coup. Elle retourna calmement la tête et vit que le combat reprenait, les pirates étaient plus déterminés et le fut plus sanglant que jamais. Ils allaient tués. Et ça allait faire mal. Miku calma les battements de son cœur et se précipita sur le pont du bateau. Là aussi, il y en avait qui combattait. Alors elle prit le soin de faire un grand détour. Histoire de ne pas subir des dommages collatéraux. Et elle se dirigea d’un bon pas vers une des portes du pont.

                          Elle l’ouvrit, entra, et la referma. Elle se trouvait dans un couloir. Avec plein de portes… Elle se décida donc à tout exploré, porte après porte. En espérant tout de même que le bateau ne coulerait pas pendant qu’elle sera dedans… Ce serait bête de mourir noyée maintenant… Elle s'engagea prudemment vers la première salle. Elle était logiquement déserte...

                          Une bonne nuit de sommeil dans une groote silencieuse loin, très très loin du bazar urbain. Me levant tranquillement je réactive peu à peu mes systèmes. Ah ? J'ai a le coude qui couine, c'est pas grave : je cogne le mur de la grotte avec mes bras plusieurs fois pour dépoussiérer un peu mes rouages et tout va bien. Ca fait combien de temps que je dors ? D'après la couche de cailloux qui recouvrait mes pieds je dirai ... 1 semaine, 3 jours et 9 heures. POC Hein ? POC POC J'ai de la caillasse qui commence à tomber sur mon chapeau, j'aurai peut-être pas dût taper sur le mur. Ce n'est que lorsqu'une pierre de 20 kilos tomba à 1 mètre de lui qu'il accéléra pour sortir de la grotte en effondrement. Dans un nuage de poussière il s'extirpa du piège.

                          Je vais devoir trouvé une autre grotte au cas où j'aurai sommeil.

                          Et puis le voilà parti pour la ville, c'est bien beau de dormir mais lors de sa dernière bagarre il avait vidé son réservoir : il avait très soif d'eau de mer. Il voit la ville en contrebas, Logue Town semblée bien tranquille d'ici. Pendant tout son chemin à travers la forêt Den se remit à sourir bêtement comme programmé, et puis il défripa son chapeau, son ruban et son écharpe grise qui étaient encore sales de son réveil à la grotte, et remit le tout en place en continuant de se diriger vers Logue Town. Il trace droit la route et se penche souvent pour ne pas se prendre les branches de certains arbres, du haut de ses 3 mètres il a l'air malin avec son sourir et ses fringues rapiécées : vous avez devans vous un grand échalas imbécile heureux, et n'importe qui s'interrogerai sur ce phénomène.
                          Il atteint la ville et entre, il connais le plan par coeur vu qu'il l'a dans sa caboche, enregistré dans un dossier de sous-dossier de très-en-dessous-sous-dossier. Il marche paisiblement vers le port, il y a un peu de brume ou alors beaucoup de poussière, il y a aussi beaucoup de bruits c'est animé le port aujourd'hui, il a l'impression de ne pas faire patie du tableau et continu tranquillement sa route vers la berge : il est quiet. Et plus il s'approche de la berge plus ça semble agité mais il ne fait pas attention : c'est sûrement la fête des poissoniers et comme il veut passer inaperçu il ne s'y intéresse pas.


                          Enfin arrivé au bord du ponton il se penche et commence à boire l'eau pour se ravitailler *PLOUF* il y a un type qui vient de se jeter à l'eau et commence à faire une espèce de crawl bizarre, bof sûrement une coutume d'ici quand c'est la fête, mais c'est amusant parce que des marines participent à la fête : ils tirent sur les gens. Comment ça ils tirent sur les gens ?! C'est pas un jeu de tirer sur les gens ! Là Shimeru relève un grand coup la tête pour observer réellement ce qui se passe, un soldat lui donne un coup de crosse de fusil dans la figure, la crosse se brise mais le soldat sort son sabre, ni une ni deux Shimeru le prend par la chemise et le balance dans l'eau avant qu'il n'ai pus dire plouf. Il fait un tour d'horizon et voit sa fête du poisson se transformer en champ de bataille, et les poissonniers se transformer en marines et ... des pirates ? Des pirates à Logue Town ?

                          Mais alors le navire qui est là, qui ressemble ni à un navire de la Marine ni à un bateau de pêcheur, c'est un bateau pirate ?

                          Il n'en croit pas ses yeux : les hommes de la Liberté sont en train de se battre avec les hommes de la Justice et lui il reste là planter comme un poteau à regarder ses modèles se faire attaquer par les marines. Go ! Le voilà rempli de carburant il peut partir dans la bataille. Une minute...en arrivant sur la place il aperçoit un homme surélevé qui parle, il est fou ! Déjà qu'il est dans un sale état mais si en plus il se met à découvert...mais il dit quoi ?

                          « L'heure est grave ! Bombez votre torse, gonflez vos muscles, nous sommes attaqués mais nous ne perdrons pas. Quel chemin avez-vous choisis ?! Celui de la richesse et de l'aventure ! Alors prouvez que vous êtes digne de vivre une vie pleine de rebondissement en repoussant ceux qui veulent vous barrer la route ! Ce ne sont que des chiens à la botte d'un gouvernement sans pitié qui n'hésiterait pas à vous tuer de sang froid ! Je sais qu'ici, la plupart d'entre vous ont des principes ! Mais face à un ennemi qui n'en a pas, qui est sans pitié, qui n'hésiterait pas, il faut que vous vous battiez, que vous vous battiez ensemble et que vous leurs fassiez face ! Si vous voulez la victoire, il faudra prouver à ce monde que vous en avez une paire ! Ils veulent vous tuer ? Alors faîtes de même, vous êtes des pirates non d'une bite d'amarrage, pas des enfants de chœur ! »

                          Pour la première fois de sa vie, Shimeru sent un poil se dressé ... ouai un seul c'est vrai mais c'était le premier frémissement qu'il ressentit depuis son réveil du laboratoire. C'est ça un pirate ? Un homme se dressé devant lui, la moitié de ce que Den est est en train de crier sur la place tout ce que Den voulait entendre pour le pousser à l'aventure.

                          Ne bougeais pas, pirate ?

                          Un marine qui le pointe du sabre lui posa une question des plus facile pour Den. Sa réponse ne se fit pas attendre et il se retourna pour y mettre un poing final, quand au soldat il n'avait jamais entendu une réponse aussi frappante. Et c'est parti ! Il couru dans le tas pour distribuer des pains à tous les ennemis des pirates. Mais après avoir agressé deux marines il reçu de suites ses premières balles qui s'écrasèrent sur son torse en faisant un peu saigner le point d'impact, il est peut-être moitié métallique mais il doit faire attention à sa moitié organique. Il ne tente pas le diable car il n'est pas encore habitué aux combats et disparait de la vue de ses tireurs en courant baissé dans le tas. Il doit protéger le navire, ce sera la clé de sa délivrance et il ne pourra commencer sa recherche de vérité que sur ce bâtiment, il doit le protéger. Il atteint sans trop de difficulté l'escalier qui mène au pont supérieur du bateau, monte et se lance dans la bataille.
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