Bjorn
Sexe : Homme
Race : Trois yeux
Métier : Chasseur à ses temps perdus
Groupe : Pirate
But : Faire taire les voix
Équipement : Une armure de fourrure/acier, un set d’armes (dagues, hâche à une main, arc), des produits psychotropes naturels.Parrain : America
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, reroll de Alexandre Dubal et DC de Calypso
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Description physique
Dès mon plus jeune âge, j’eus toujours ces cheveux gris, oscillant entre le clair et le foncé en fonction des périodes. Je ne saurai dire de quand date la dernière fois qu’on me les a coupés, atteignant désormais le bas de mon dos, il m’arrive de les attacher lors de certaines chasses ou de simplement les laisser flotter à leur gré. Ma musculature fut taillée par les chasses et les différents affrontements contre la faune sauvage que le royaume de Drum a à offrir, et elle me permet désormais de manier plus ou moins tout type d’arme qui me passe sous la main, y compris des outils nécessitant habileté et précision.
Cependant, bien qu’étant agile, mon corps passe difficilement inaperçu, atteignant facilement deux mètres de haut. Ce dernier est parcouru de cicatrices de toutes tailles et formes, taillades comme brûlures, certaines provenant de combats tandis que d’autres sont des séquelles des différents rituels auxquels j’ai pu participer. Les plus visibles restent les deux cicatrices marquant mon visage, l’une le balayant sur la largeur au niveau des yeux, tandis qu’une seconde, perpendiculaire à la première, couvre mon œil gauche et remonte vers mon front. Ces cicatrices sont ce qui me prive de la vision de mes deux yeux primaires, laissant uniquement mon troisième œil comme source de vision, ce dernier brillant d’un éclat doré. En descendant sur mon visage, on y découvre une mâchoire bien dessinée, dénuée de toute pilosité, ainsi qu’un sourire charmeur mais qui ne se dévoile que lors des meilleurs affrontements.
Par temps normal, je me contente de porter une simple toge, se contentant de cacher ce qui mettrait mal à l’aise les plus prudes, cependant lorsque le combat est de mise, je revêtis généralement une armure, mêlant peau de bête et plaques de métal. Enfin, et bien que cela soit l’un des premiers détails qui choque à la première rencontre, ma peau possède un teint grisâtre, saturé. Cela est dû à plusieurs rites nécessitant de s’immerger complètement dans de l’eau mélangée à tout type de produits plus ou moins naturels, dans le but d’ouvrir sa conscience à un monde spirituel. Dans les faits, le produit a simplement pigmenté ma peau à force de répétition, et je suis juste devenu gris.
Description psychologique
Je me décrirai comme quelqu’un d’assez instable. Cela a potentiellement un rapport avec les voix que j’entends, et que je suis visiblement le seul à percevoir. Certaines sont douces, délicates et me rappellent des personnes que j’ai pu côtoyer par le passé, d’autres proviennent de plus loin, puisent dans mes peurs et n’ont aucune pitié pour les autres êtres vivants qui m’entourent. Ce sont généralement celles-ci qui guident mes pas et mes actions lorsqu’un affrontement éclate, laissant alors apparaître ledit sourire inquiétant. Pour autant, j’aime également ne rien faire de mon temps, admirer la nature et chasser, dans un but simplement de m’alimenter. En fonction des périodes, je peux autant aimer me battre que de dépecer et cuisiner un bon gibier.
Je peux paraître bourru et très compétitif mais je sais apprécier la compagnie, pourvu que nos objectifs et idéaux ne soient pas opposés. En parlant d’idéal, ce dont je rêve pour l’instant c’est de me débarrasser de ses voix. Certaines sont évidemment plus loquaces que d’autres, mais elles savent sans aucun problème se faire comprendre. J’espère qu’en réalisant ce qu’elles désirent, elles finiront par disparaître les unes après les autres.
Si certaines voix sont plus combatives que d’autres, il n’y a aucun doute que c’est une chose que moi, Bjorn, j’aime faire. Que cela soit la chasse ou la baston de comptoir, j’aime me mesurer à autrui et diversifier les approches. Je ne suis pas le plus réfléchi, malgré le nombre de personnes dans mon crâne, mais je n’ai aucun souci à comprendre lorsqu’on se paye ma tête et je n’hésiterai pas à trancher la leur en retour. De fait, j’ai quelques problèmes d’impulsivité.
Biographie
Je suis né en 1604, dans les contrées froides et glaciales du Royaume de Drum. Là où ne s'aventurent que peu de personnes, par peur de se perdre et de succomber au froid, ou par crainte de tomber tout droit dans la caverne d’un prédateur et d’en décorer le sol de ses ossements. Cependant, là-bas, cachée par le blizzard et les multiples conifères, se tapit une tribu, peuple composé uniquement de Trois-yeux et comportant plusieurs familles. Ce clan, installé depuis plusieurs décennies déjà, n’échange que très peu avec l’extérieur, sans en être coupé pour autant. L’éducation y est sommaire, mais suffisante ; cependant ce groupuscule aspire à un objectif très particulier : l’éveil du troisième œil. On ne sait pas précisément ce que cela induirait, pouvoir lire l'avenir, déchiffrer des langages oubliés, ou encore conférer des capacités physiques accrues, cependant le clan de l’Oeil éveillé cherche par tous les moyens à atteindre ce but.
Pour cela, plusieurs routines et précautions sont de rigueur. Ainsi, dès l’âge de 5 ans, tout membre du groupe se voit privé des deux yeux qu’ils ont en commun avec un humain lambda, ne lui laissant que son troisième œil comme source de vision valide. Le but étant évidemment de mobiliser ce dernier au maximum, dans l’espoir de déclencher l’éveil par inadvertance. Des textes sacrés, plus cryptiques qu’autre chose, sont également lus à tour de rôle par chacun, censés nous élever spirituellement.
Enfin, la consommation de produits psychotropes, naturels ou non, est fortement encouragée, si ce n’est imposée lors de certains rituels. Brume et fumée enivrantes, liquide alcoolisé, poudre qui ouvre l’esprit, tout excuse était bonne à prendre pour se distancier de la réalité et tenter d’atteindre une nouvelle forme de conscience. Il va sans dire que certains membres ont sans aucun doute sombré dans la folie, la paranoïa ou tout autre type de démence.
Né directement dans ce clan, j’évoluai au mieux avec les autres enfants de mon âge. Les routines barbantes suivies des séances hallucinogènes étaient l’occasion idéale de solidifier ce groupe d’une dizaine de gamins et ce même avec deux yeux aveuglés. Qui dit groupe caché au milieu de la toundra, dit nécessité de chasser pour se nourrir. Ainsi dès le plus jeune âge, les plus valeureux enfants étaient entraînés pour résister au froid et savoir se mouvoir à travers le blizzard et les branches qui frappaient au gré du souffle glacé. Savoir viser, ne pas trembler, et abattre l’animal d’une flèche, voilà ce que ce clan m’avait apporté. Mêlé à un entraînement physique rigoureux, j’étais devenu celui qui permettait le mieux à la tribu de survivre. Mes compagnons de route, eux, avaient pour la plupart soit sombré dans des méandres psychédéliques, soit péri lors d’une chasse, contre une meute de lapins géants ou même lors d’accrochements avec d’autres sauvages des contrées. Je perdis alors sept compagnons de la sorte, sept vies qui auraient pu être sauvées si j’avais ouvert les yeux plus tôt.
Cependant, j’étais trop obnubilé par la chasse, le combat entre autres Trois-yeux, la violence. Je ne me sentais vivre que lorsque je me battais. Puis, un jour comme un autre lors d’une séance de méditation, je me perdis dans mes pensées. Ce ne fut pas l’égarement classique, cette fois-ci je basculai dans mes pensées, voire pire, des pensées qui n'étaient pas les miennes. Des voix, qui ne me semblaient pas totalement étrangères, me parlaient, puis me criaient dessus, m’accablant de multiples torts. Certaines étaient plus retenues, alors que d’autres semblaient bien plus agressives.
Finalement, le vacarme se tut. Le silence, presque oppressant, s’installa de plus en plus et des mains me sortirent de ma transe. Les mains d’un des membres du clan, inquiété par mes spasmes inhabituels. Depuis ce jour, ces voix venaient et partaient, certaines plus souvent que d’autres. Chacune possédait sa propre identité, sa propre personnalité et sa propre envie. Elles ne semblaient pas en mesure de contrôler mes actes, mais leur influence n’était pas à négliger. Les discussions internes se faisaient de plus en plus fréquentes, et après avoir fait un tour général, les huit voix se mirent toutes d’accord ; il fallait quitter ces lieux. Ces cérémonies, ces rituels et routines aberrantes n’amenaient à rien hormis à la souffrance et à la folie. C’est ainsi qu’une nuit, je fis mes affaires, emportant le strict minimum dans le sac fait en peau d’ours que j’avais confectionné, tenue légère, armes, flèches. J’enfilai mon armure, me saisissant d’une lance de chasse et je me dirigeais vers ce qui me semblait être l’endroit le plus civilisé de l’île, la ville portuaire de Bighorn.
Informations IRL
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