Quelque part sur la première voie de Grandline, à proximité d’Alabasta.
...aaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!
Deux grands bruits d'impact viennent troubler la quiétude de ce qui était jusqu’alors une calme après-midi ensoleillée… Et je viens me fracasser sur le pont d’un bateau dont je reconnais chaque planche… Et pour cause, c’est le mien.
Qu’est-ce que ça ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Il y a quelque chose qui vient de tomber du ciel !
C’est un oiseau ?
C’est une machine volante ?
Non, c’est un… Commodore ?
Le Commodore ?
Mais oui, c’est bien lui, regardez ! Sous le sang et les cicatrices !
Non, ce n’est pas lui, le Commodore n’a jamais eu les cheveux blancs…
Non, à côté ! Celui-là, il m’a l’air mort…
Je ne crois pas que ce soit lui non plus, le Commodore ne quitte jamais son uniforme et ce type là est presque nu…
Je me relève péniblement, tendant une main vers le marine.
Kof… Apportez-moi une chemise, soldat… Et parfaitement repassée ! Je lâche un râle agonisant alors que mon corps tout entier tremble, crachotant et toussotant du sang sur ma poitrine couverte de coupures. Je vous assure… Kof… Que c’est contre ma volonté que je ne respecte pas l’article D4137-2 du code de la défense, qui stipule… Kof… Que tout militaire en service doit porter l’uniforme, et que ce dernier doit être porté au complet, avec la plus stricte des corrections…
Oh putain, c’est bien lui !
Sans le moindre doute !
Vite, allez prévenir le Commandant Moriarty ! Le Commodore Raines est de retour !
Je veux parler, mais aucun son ne sort de ma gorge… Seulement du sang. Je crois que je n’ai pas bien vécu le voyage, qui a duré un jour, peut-être deux, dans la bulle d’air créée par le pouvoir de Sloth, et au cours duquel mes plaies ne se sont clairement pas arrangées… J’ai perdu trop de sang, et je suis épuisé. Physiquement, bien sûr… Mais aussi mentalement. Mes paupières se ferment toutes seules, et un bruit lourd et sourd résonne dans mon crâne. Les papillons viennent danser devant mes yeux. Je… Je crois que je vais les fermer juste un instant.
Je sens le sol se dérober sous mes pieds, et puis, il n’y a plus rien que les ténèbres.
...aaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!
Deux grands bruits d'impact viennent troubler la quiétude de ce qui était jusqu’alors une calme après-midi ensoleillée… Et je viens me fracasser sur le pont d’un bateau dont je reconnais chaque planche… Et pour cause, c’est le mien.
Qu’est-ce que ça ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Il y a quelque chose qui vient de tomber du ciel !
C’est un oiseau ?
C’est une machine volante ?
Non, c’est un… Commodore ?
Le Commodore ?
Mais oui, c’est bien lui, regardez ! Sous le sang et les cicatrices !
Non, ce n’est pas lui, le Commodore n’a jamais eu les cheveux blancs…
Non, à côté ! Celui-là, il m’a l’air mort…
Je ne crois pas que ce soit lui non plus, le Commodore ne quitte jamais son uniforme et ce type là est presque nu…
Je me relève péniblement, tendant une main vers le marine.
Kof… Apportez-moi une chemise, soldat… Et parfaitement repassée ! Je lâche un râle agonisant alors que mon corps tout entier tremble, crachotant et toussotant du sang sur ma poitrine couverte de coupures. Je vous assure… Kof… Que c’est contre ma volonté que je ne respecte pas l’article D4137-2 du code de la défense, qui stipule… Kof… Que tout militaire en service doit porter l’uniforme, et que ce dernier doit être porté au complet, avec la plus stricte des corrections…
Oh putain, c’est bien lui !
Sans le moindre doute !
Vite, allez prévenir le Commandant Moriarty ! Le Commodore Raines est de retour !
Je veux parler, mais aucun son ne sort de ma gorge… Seulement du sang. Je crois que je n’ai pas bien vécu le voyage, qui a duré un jour, peut-être deux, dans la bulle d’air créée par le pouvoir de Sloth, et au cours duquel mes plaies ne se sont clairement pas arrangées… J’ai perdu trop de sang, et je suis épuisé. Physiquement, bien sûr… Mais aussi mentalement. Mes paupières se ferment toutes seules, et un bruit lourd et sourd résonne dans mon crâne. Les papillons viennent danser devant mes yeux. Je… Je crois que je vais les fermer juste un instant.
Je sens le sol se dérober sous mes pieds, et puis, il n’y a plus rien que les ténèbres.