Derniers instants
Pour accéder à Carcinomia, le moyen le plus sûr est d'utiliser un submersible. À environ cinq milles nautiques autour d'Ogre Station, se trouve un phénomène naturel connu sous le nom de "La Randonnée". Situé à une profondeur d'environ sept cents mètres sous la surface, ce courant marin était composé d'un mélange de bulles et d'écumes, donnant l'illusion d'une mer agitée. La Randonnée serpentait sous la surface, descendant progressivement en profondeur avant de finir sa course dans le lac Azur, situé à quelques kilomètres sous la surface de l'océan. Ce qu’il fallait savoir, c’était que ce courant était extrêmement puissant et pouvait endommager gravement les machineries des submersibles qui s'y aventurent. Il était donc impératif de s'assurer que le submersible utilisé était en bon état et que le piloté étaient expérimenté. Ce même cheminement était utilisé en sens inverse. Pour regagner North Blue, le processus similaire : s’enfoncer dans le lac Azur, puis naviguer à travers un courant qui ressemble étrangement à La Randonnée en sens inverse.
Davinia soupire encore, ressassant dans son esprit toute les informations qu’elle avait déjà repasser. Elle devait sous peut rejoindre son contact au port, un dénommé Arnold… Il était un homme de 37 ans, membre du clan des Waves et propriétaire d'un submersible. Selon les description, Il allait être robuste et athlétique, avec des épaules larges et une carrure imposante qui témoigneraient de sa force physique. Ses cheveux bruns seraient courts et ébouriffés, une marques éternelle chez l’homme. Suisou Hayato, un membre des plus particulier, lui avait assurer que l’homme était un pilote exceptionnel, naviguant habilement à travers les courants marins les plus dangereux avec une assurance. Son expérience avec les raids en tant que membre du clan des Waves lui avait permis de développer un sens aigu de la navigation sous-marine et une connaissance approfondie des eaux entourant Carcinomia. La seule problématique était qu’il la déposait à Hat Island, le seul lieu qu’il allait se déplacer, ce qu’avait accepté l’énigmatique sans la moindre once d’hésitation.
Elle était agitée, plus que d’habitude. Dans sa chambre sombre et étroite, elle faisait les cent pas, ses pas résonnant sur le sol usé. Sa silhouette gracile se déplaçait de manière saccadée, comme si chaque pas était une bataille interne. Son visage, habituellement impassible, trahissait cette fois-ci son état d'esprit. Ses sourcils étaient légèrement froncés, ses lèvres pincées dans une expression de préoccupation profonde. Un tic nerveux agitait ses doigts, et elle ne put s'empêcher de porter l'un d'eux à sa bouche, rongeant l'ongle avec une intensité presque frénétique. Le goût métallique du sang envahit sa bouche, mais elle ne s'en souciait guère, trop absorbée par ses pensées tumultueuses. Ses chats, habitués à son comportement, étaient couchés non loin d'elle, observant ses allées et venues avec une attention curieuse. Leurs multiples yeux perçants suivaient chacun de ses mouvements, comme s'ils cherchaient à percer le mystère de son agitation. Malgré ses efforts pour se calmer, Davinia ne parvenait pas à apaiser son esprit tourmenté. Les émotions la submergeaient, laissant une tension palpable dans l'atmosphère confinée de sa chambre. Elle savait qu'elle devait trouver une solution à ses préoccupations, mais pour l'instant, elle se contentait de faire les cent pas, laissant libre cours à son anxiété grandissante.
Dans la pénombre de la chambre, une silhouette imposante se dessina soudainement. C'était Dellemont, de retour de sa patrouille nocturne, qui avait perçu l'agitation de sa bien-aimée même avant d'entrer dans la pièce. Sans un mot, il s'approcha d'elle avec une assurance tranquille, comme s'il savait instinctivement ce dont elle avait besoin. Davinia leva les yeux vers lui lorsque ses bras puissants l'entourèrent, l'arrachant à son tourment intérieur. Leurs regards se croisèrent, et dans les yeux profonds de Dellemont, elle trouva un havre de paix dans son monde troublé. Sous son étreinte rassurante, elle sentit ses battements de cœur s'apaiser lentement, le rythme régulier de sa respiration se calant sur celui de son compagnon. L'odeur familière de son parfum mêlée à une touche de sel marin enveloppait Davinia, laissant ses sens se noyer dans une douce tranquillité. Les mots étaient superflus entre eux. Dans le silence réconfortant, Dellemont lui offrit son soutien silencieux, sa présence rassurante lui permettant de se perdre un instant dans l'océan de calme qu'il apportait avec lui. Ils étaient des figures à part, ne se disant pas ‘’je t’aime’’ comme la plupart des gens. Ils avaient tout les deux que les mots avaient moins de valeur que les actions. Toutefois, malgré les silences qui s’étiraient entre eux, quand ils se regardaient fixement dans les yeux, ils savaient tout les deux qu’ils étaient à leur place. Un sourire vient finalement illuminer les deux visage et sans besoin d’explication, il savait que cette confiance était une équivalence à ce sentiment. Avec une entente mutuelle, ils se séparèrent.
‘’Tout est prêt, il nous attend.’’
‘’D’accord.’’
Dans un échange empreint de simplicité, ils récupérèrent le matériel de Davinia, chacun connaissant son rôle dans cette routine bien établie. Les objets étaient rassemblés avec soin, témoins silencieux de leurs nombreux voyages et aventures futures. Les chats, habitués à ces départs impromptus, se laissèrent docilement placer dans leur cage. Leurs yeux curieux suivaient chaque mouvement, tandis qu'ils semblaient comprendre que quelque chose de nouveau se préparait. Avec un dernier regard empreint de tendresse, Davinia referma la porte de la cage, offrant à ses fidèles compagnons un dernier signe d'affection. La chambre, témoin de tant de moments partagés, semblait se vider peu à peu de leur présence, devenant silencieuse et déserte une fois de plus. Davinia et Dellemont échangèrent un regard complice, une promesse muette de revenir pour retrouver ce petit coin de bonheur qu'ils avaient éphémèrement créé ensemble.
Davinia soupire encore, ressassant dans son esprit toute les informations qu’elle avait déjà repasser. Elle devait sous peut rejoindre son contact au port, un dénommé Arnold… Il était un homme de 37 ans, membre du clan des Waves et propriétaire d'un submersible. Selon les description, Il allait être robuste et athlétique, avec des épaules larges et une carrure imposante qui témoigneraient de sa force physique. Ses cheveux bruns seraient courts et ébouriffés, une marques éternelle chez l’homme. Suisou Hayato, un membre des plus particulier, lui avait assurer que l’homme était un pilote exceptionnel, naviguant habilement à travers les courants marins les plus dangereux avec une assurance. Son expérience avec les raids en tant que membre du clan des Waves lui avait permis de développer un sens aigu de la navigation sous-marine et une connaissance approfondie des eaux entourant Carcinomia. La seule problématique était qu’il la déposait à Hat Island, le seul lieu qu’il allait se déplacer, ce qu’avait accepté l’énigmatique sans la moindre once d’hésitation.
Elle était agitée, plus que d’habitude. Dans sa chambre sombre et étroite, elle faisait les cent pas, ses pas résonnant sur le sol usé. Sa silhouette gracile se déplaçait de manière saccadée, comme si chaque pas était une bataille interne. Son visage, habituellement impassible, trahissait cette fois-ci son état d'esprit. Ses sourcils étaient légèrement froncés, ses lèvres pincées dans une expression de préoccupation profonde. Un tic nerveux agitait ses doigts, et elle ne put s'empêcher de porter l'un d'eux à sa bouche, rongeant l'ongle avec une intensité presque frénétique. Le goût métallique du sang envahit sa bouche, mais elle ne s'en souciait guère, trop absorbée par ses pensées tumultueuses. Ses chats, habitués à son comportement, étaient couchés non loin d'elle, observant ses allées et venues avec une attention curieuse. Leurs multiples yeux perçants suivaient chacun de ses mouvements, comme s'ils cherchaient à percer le mystère de son agitation. Malgré ses efforts pour se calmer, Davinia ne parvenait pas à apaiser son esprit tourmenté. Les émotions la submergeaient, laissant une tension palpable dans l'atmosphère confinée de sa chambre. Elle savait qu'elle devait trouver une solution à ses préoccupations, mais pour l'instant, elle se contentait de faire les cent pas, laissant libre cours à son anxiété grandissante.
Dans la pénombre de la chambre, une silhouette imposante se dessina soudainement. C'était Dellemont, de retour de sa patrouille nocturne, qui avait perçu l'agitation de sa bien-aimée même avant d'entrer dans la pièce. Sans un mot, il s'approcha d'elle avec une assurance tranquille, comme s'il savait instinctivement ce dont elle avait besoin. Davinia leva les yeux vers lui lorsque ses bras puissants l'entourèrent, l'arrachant à son tourment intérieur. Leurs regards se croisèrent, et dans les yeux profonds de Dellemont, elle trouva un havre de paix dans son monde troublé. Sous son étreinte rassurante, elle sentit ses battements de cœur s'apaiser lentement, le rythme régulier de sa respiration se calant sur celui de son compagnon. L'odeur familière de son parfum mêlée à une touche de sel marin enveloppait Davinia, laissant ses sens se noyer dans une douce tranquillité. Les mots étaient superflus entre eux. Dans le silence réconfortant, Dellemont lui offrit son soutien silencieux, sa présence rassurante lui permettant de se perdre un instant dans l'océan de calme qu'il apportait avec lui. Ils étaient des figures à part, ne se disant pas ‘’je t’aime’’ comme la plupart des gens. Ils avaient tout les deux que les mots avaient moins de valeur que les actions. Toutefois, malgré les silences qui s’étiraient entre eux, quand ils se regardaient fixement dans les yeux, ils savaient tout les deux qu’ils étaient à leur place. Un sourire vient finalement illuminer les deux visage et sans besoin d’explication, il savait que cette confiance était une équivalence à ce sentiment. Avec une entente mutuelle, ils se séparèrent.
‘’Tout est prêt, il nous attend.’’
‘’D’accord.’’
Dans un échange empreint de simplicité, ils récupérèrent le matériel de Davinia, chacun connaissant son rôle dans cette routine bien établie. Les objets étaient rassemblés avec soin, témoins silencieux de leurs nombreux voyages et aventures futures. Les chats, habitués à ces départs impromptus, se laissèrent docilement placer dans leur cage. Leurs yeux curieux suivaient chaque mouvement, tandis qu'ils semblaient comprendre que quelque chose de nouveau se préparait. Avec un dernier regard empreint de tendresse, Davinia referma la porte de la cage, offrant à ses fidèles compagnons un dernier signe d'affection. La chambre, témoin de tant de moments partagés, semblait se vider peu à peu de leur présence, devenant silencieuse et déserte une fois de plus. Davinia et Dellemont échangèrent un regard complice, une promesse muette de revenir pour retrouver ce petit coin de bonheur qu'ils avaient éphémèrement créé ensemble.