Deinn Koi
Sexe : Femme
Race : Humain Métier :
Groupe : Pirate
But : Voler les étoiles (Non, ce n'est pas un nom cryptique d'un trésors incroyable, elle désire sincèrement décrocher les étoiles pour les avoirs prêt d'elle)
Équipement : Deux dagues neuves. Ceux sont les siennes, aucun doute.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Codes du règlement :
Description physique
La jeune fille n'est pas bien grande et plutôt menue pour son âge. Elle a un teint pâle et les joues rosées. Une belle chevelure gris-argent, tignasse longue et folle, difficile à brosser, dans laquelle elle noue parfois une natte négligée à la monde de son île natale. Son regard est d'ambre brun où miroite un rose curieux à la lumière des grands soleils d'été.
Sa frimousse juvénile est parfois difficile à saisir, ses traits fins, ne trahissant pas ses émotions communes, donnant une impression de naïveté et d'innocence. Ses pommettes s'enflamment d'un rouge pur lorsqu'elle éclate dans des émotions fortes, que ce soit la tristesse, la joie, la honte ou l'excitation.
Elle aime s'habiller dans des vêtements qui la couvrent de couleur sombre pour être plus discrète. Mais pas trop ample pour la laisser libre de ses mouvement. Quelques pièces d'armures en cuir léger pour ne pas être trop vulnérable et elle ne perd pas plus de temps à se regarder dans le miroir avant de partir à l'aventure. Ou juste pour ajuster son ceinturon qui porte ses armes et ses butins.
Sous ses vêtements, se cache une musculature ciselée pour l'acrobatie plus que pour la force brut et de nombreuse cicatrice de torture aux endroits les moins agréable mais aussi les mieux cachés comme si on avait voulut préservé sa beauté pour autre choses.
Description psychologique
Koi sait lasser ses chaussures et compter deux par deux, mais la suite et plus compliqué. Elle n'a pas bonne mémoire, ne sait pas faire de longue phrases et s'entête souvent même lorsqu'on lui prouve qu'elle a tord dans une démonstration pourtant simple.
Heureusement, elle est plutôt humble et réservée. Elle parle peu, ne s'ouvre à personne et va souvent au plus facile. Méfiante, elle préfère souvent se débrouiller seule mais ne refusera pas de tendre sa main à son prochain si ça ne lui coûte pas trop. Elle n'a jamais eut d'ami, n'est pas sûre de reconnaître une amitié si elle en vivait une mais entraînée par la passion on pourra lui faire confiance les yeux fermés.
Enfin, il faudra mettre de côté sa tare la plus grave : sa cleptomanie. Rôdé au vol à la tire, il n'est pas bien difficile pour elle de soustraire à son propriétaire une poignée d'or lorsqu'elle en a besoin. Cela à tourner à la maladie et il lui faut généralement moins d'une journée pour faire main basse sur quelque chose qui ne lui appartient pas. Enfin, jusqu'à ce que ça lui appartienne, je veux dire ... vous me comprenez. Le fait est qu'il lui faut chipper quelques chose, n'importe quoi, même si ce n'est qu'un chiffon ou une fausse bagouse qui brillait un peu trop à son gout.
A part ça, elle est rêveuse, aime contempler le ciel, surtout la nuit ; mais si vous vous demandez ce qu'il se passe dans sa tête ... la bonne réponse est souvent "rien" ...
Biographie
Le ciel était dégagé, le soleil brillait et brûlait les rues de la ville tandis qu'une brise discrète soufflait un froid traître, il fallait se méfier des coins couverts que le soleil ne pouvait pas réchauffer. On avait l'habitude de ce genre de météo sur cet île hivernale, aussi le marché du port était aussi animé que d'habitude. Les badauds criaient, les voyageurs regardaient, les locaux trainer. Il y avait tant de monde aujourd'hui, qu'on se serrait parfois un peu trop entre les étales. Les affaires aller bon trains pour les marchands. L'un d'eux était pourtant bougon devant son client, il avait prit un certain temps pour préparer la commande de ce bourgeois tatillon qui lui avait fait re-peser plusieurs fois ses légumes pour avoir juste ce qu'il lui fallait, mais au moment ne payer, il se trouvait très gêné de ne pas retrouver sa bourse. De colère, le maraîcher envoya balader le pauvre homme qui se confondait en excuse avant de disparaître.
Un peu plus loin, dans les ombres calmes et glaciale d'une ruelle déserte, une jeune femme louchait sur "sa" bourse plutôt dodue. Dans une expression perplexe, elle se demandait comment elle avait fait pour avoir gagner autant d'argent si facilement. Ses mains, animées de leurs propre volonté, s'était surement glissé dans la ceinture d'un homme un peu trop naïf et ses doigts avaient dût se resserrer d'eux même à se moment là. Fascinant de savoir ce qui peut arriver lorsqu'il y a trop de monde autour de soit. Qu'importe, elle pourrait en vivre quelques jours sans se forcer avec cette prise. Elle porta donc à sa bouche la brochette de poisson grillé qu'elle s'était offerte grâce à ce salaire. L'avait-elle vraiment acheté ?
Peu importe, maintenant repue, elle quitta sa cachette en jonglant innocemment avec son pécule. Elle en sortie quelques berrys pour les donner à un mendiant dont la journée fut aussi illuminé par l'or que par le sourire de la drôlesse. Quelques pas plus loin, le plaisir de cette bel journée lui fut gâché par la moustache d'une vieille connaissance.
"Mademoiselle Deinn, fit l'homme en costume de marine, qui vous a offert une si belle escarcelle ?"
"Euh ... un gentilhomme, évidemment !"
"Évidement ..."
Le milicien avait déjà coffré plus d'une fois cette chapardeuse, mais la sachant peu dégourdie, il avait toujours ce ton paternel avec elle. Ce qui ne l’empêchait pas de sortir une paire de menotte pour l'embarquer. Elle ne comprit pas tout de suite, mais lorsqu'elle se fit empoigner durement le bras, son instinct de survie s'anima. D'une pirouette martial, elle retourna la force de l'homme contre lui pour le mettre à terre avant de prendre la fuite sans demander son reste. L'homme était toujours surpris par la technique innée de la gamine, mais il ne pouvait rien y faire. Vexé, il n'abandonna pas et sauta aussitôt sur ses pieds pour la poursuivre.
Koi était vive et agile, elle se faufilait facilement entre les étales et les chalands, courant dans tous les sens, son poursuivant était plus mature et sage, il héla ses compagnons pour se faire aider. Il n'essaya pas de la suivre mais devina son chemin et choisit méthodiquement ses raccourcis. Trop rapidement, elle se retrouva acculé dans une impasse. Une ruelle encombrée de poubelles pleine et d'une barricade trop haute pour être franchie. Koi s'y essaya tout de même, prise au piège, elle n'avait pas d'autre choix. Elle fit confiance à sa détente et son acrobatie pour sauter l'obstacle, en rebondissant contre un mur puis l'autre, cela aurait été spectaculaire, incroyable, fabuleux, mais pas impossible pour elle. Trop concentrée sur la dernière virevolte qu'elle aurait dût effectuer, elle oublia cependant d'assurer son premier appuie et glissa sur une peau de banane et s'étala, les quarte fers en l'air sans avoir décollé du sol.
L'homme en soupira de désespoir en venant menotter la pauvre fille qui grommeler de douleur.
"Pourquoi tu t'entête Koi ? Tu vaut mieux que ça ..."
Elle ne répondit pas et se laissa faire.
"Que dira ton père lorsqu'il sera de retour ?"
Elle n'avait jamais espérer le retour de son père depuis qu'elle était obligée de vivre dans la rue.
A vrai dire, le milicien pensait que son père était mort en mission pour la marine loin de l'île. Il espérait juste faire réagir la gamine pour qu'elle réfléchisse à ce qu'elle était en train de devenir.
Le père avait été un haut gradé, grâce à son sang plus qu'autre chose, et il avait toujours préféré voyager plutôt que de s'occuper de sa famille et de sa fortune. Il avait laissé les deux sur cette île, peut être pensait-il que sa femme se contenterais de sa bonne situation, de quelques lettres et visites deux à trois fois par ans. Cependant, la dame était passionnément amoureuse de lui et vivait tristement sans pouvoir le suivre. Cette femme en perdait la raison, tout doucement, et délaissait ses quatre enfants, aux soins des domestiques.
Au fond de sa cellule, Koi regardais le ciel crépusculaire. Elle essayait de compter les étoiles au fur et à mesure qu'elles apparaissaient. Comment ce serait d'en tenir une dans ses mains ? Froids comme ces perles qui lui auraient tant rapporté si elle n'avait pas essayer de les vendre à un marine sous couverture ? Ou chaud et brûlant comme les fers rougeoyant dont s'était servie ces pirates pour la torturer ? Elle n'avait pas mérité ça, elle s'était faite prendre avant d'empocher quoique ce soit.
Une geôlière vint lui apporter le repas du soir. Cette femme avait l'habitude de voir Koi ici, elle lui mettait toujours un verre de lait chaud avec le pain dur et cette espèce de purée au gout peu recommandable.
"Tu t'es encore fait attraper au marché ?"
La prisonnière ne répondit pas, ses joues rougirent de honte. La femme en ria en se moquant tendrement d'une gamine qui ne sait pas cacher ses bêtises et refait toujours les mêmes.
"Toujours pas de nouvelle de ta soeur ?"
"Et toi ?" répondit Koi avec une acidité timide
Le geôlière ne sut quoi répondre. C'était maladroit de sa part. L’aînée des sœurs Deinn avait eu beaucoup de haine pour sa mère à la voir toujours si mélancolique. A l'inverse, elle idolâtrait son père et s'engagea dès qu'elle le put dans la marine sans plus jamais donner de nouvelles. Koi n'avait pas 3 ans alors et son père n'était pas encore disparu. Il parlait en dans ses lettres, combien il était fier d'elle de la voir travailler si dur pour ne pas simplement être une "fille-de". Elle était la plus âgée mais ne s'était jamais inquiétée de ses petites sœurs, qui sait où elle était à présent ? Peut être morte au côté de son père ? Grand bien lui fasse.
Le souvenir de la mort fit pleurer la jeune fille. Elle pleurait la mort de sa sœur. Pas l’aînée dont elle ne se souvenait même plus du nom. Ni de la seconde qui fut victime d'une maladie infantile et que Koi ne connue pas non plus. Non, elle repensait à la mort de May, sa sœur aimée avec qui elle avait tant partagé.
May était toujours souriante et radieuse. Elle avait la santé un peu fragile et les domestiques s'occupaient beaucoup trop d'elle, amis elle était vaillant. Elle fut la gamine la plus heureuse au monde lorsqu'elle eut une petite sœur. Elle se voua corps et âme à rendre la vie de sa Koi chérie la plus belle possible. May et Koi étaient inséparable, pour le meilleurs et pour le pire. May n'arrivait pas toujours à suivre la vigueur de sa cadette, mais elle se donnait à fond pour ne pas la ralentir. Les domestiques se faisaient un sang d'encre à leur courir après. Koi, elle, devait faire surchauffer son cerveau pour apprendre les leçons que May essayait de lui apprendre et elle pleurait à chaque fois qu'elle décevait sa grande sœur.
La nuit était noir à présent. Koi essayait toujours de compter les étoiles, recommençant sans relâche à chaque fois qu'elle perdait le compte. La geôlière avait attisé sa tristesse. Pourquoi tant de tragédie pour une si petite fille ? Pourquoi tant de maux pour une famille sans histoire ? La prisonnière s'était forcée à boire le lait parce qu'il lui faisait du bien, puis elle avait émietté le pain pour ces deux petites souris qu'elle connaissait bien et qui vivaient dans les murs de la prison. Elle compta les étoiles, encore et encore, se jurant de toute les posséder un jour. Une idiotie pour fuir les souvenirs douleurs qui la hantaient.
Dans son sommeil, elle refit ce cauchemar de flammes.
Les lettres de son père ne vinrent plus. Les semaines et les mois passèrent sans nouvelle. La mère était déjà bien atteinte par la folie et un tel silence était un coup trop fort et trop soudain. Comme un crissement suraiguë et lancinant qui userait les esprits les plus fort. Elle dilapida la fortune de son mari dans des futilité et des absurdité en un rien de temps. Des fleurs hors de pris, des travaux d'agrandissement incongru ... Elle fut abuser par des arnaqueurs peu scrupuleux. Shaman, devin et liseuse de cartes. Bientôt, il n'y avait plus d'argent pour payer les domestiques ni l'entretient de la maison qui ne ressemblait plus à rien. La vieille femme ne connut pas la misère. Un soir, avant d'avoir à supporter les conséquences de ses actes, au coin du feu, elle fut prise d'une crise de folie et alluma un incendie qui brûla le manoir jusqu'à la dernière planche. Koi, seule, en réchappa vivante.
Elle se réveilla en sursaut et en nage. L'écho de ce choc l'avait encore frappée ce soir-là et son esprit occulta tout ces drames d'un revert de main, scellant ses démons profondément dans son esprit. Elle avait les yeux rouge de chagrin, le visage trempée de larme, mais la pauvre ne comprenait plus pourquoi. Les geôles étaient mal isolées, la couverture était miteuse, la nuit plus froide qu'à l'accoutumé. Surement ça. Elle essuya vigoureusement son visage avec ses manches et se remit à compter avec un enthousiasme benêt les étoiles pour sombrer de fatigue avant la douzième. Cette fois-ci, son sommeil fut doux et réparateur.
Elle avait retrouvé un petit sourire d'ange énigmatique lorsqu'on vint la réveiller au matin. La matonne de la veille venait la faire sortir.
"Ca ne sert à rien de te garder ici, il n'y aurait que la potence pour t'arrêter, mais c'est interdit ici et tu ne mérite pas ça ; simplette que tu es.
Tout le monde en a marre de tes petits larcins dans notre petit île, alors on t'as trouvé un employeur qui nous débarrassera de toi."
Koi ne comprenait pas trop ce qui allait lui arrivé, elle ne savait pas si elle devait être heureuse ou pas de cette opportunité.
"ça veut dire quoi ..." Marmonna-t-elle
"Je te dis que tu vas quitter l'île"
"Pour aller où ?"
"Je sais pas, c'est un marchand, il ira un peu partout. Tu retrouveras peut être ton père ou ta sœur."
"Il m’amènera vers les étoiles ?"
"Pourquoi tu voudrais aller dans les étoiles ?"
"Pour les prendre !"
"Mèh ? ... pourk ? ... kesske ? ..." La garde abandonna ses interrogations inutile face à l'autre tête de berlue aux yeux friands d'espoir et se reprit pour lui répondre avec un sourire maternel : "Oui, surement."
Koi eut une joie franche et ses joues rougeoyaient d'excitation.
"A moi les étoiles !"
"Mais tu devras être sage, sinon, tu reviendra dans cette cellule"
"Loin des étoiles"
"Oui, loin des étoiles, alors pas de bêtises !"
"Pas de bêtise !"
Quelques jours plus tard, elle se retrouva au milieu de nulle part, sous un ciel étoilé ... seule, dans une barque ballottée par les vagues douces du grand large. On ne racontera pas ces faits-divers, on ne s'en doute que trop bien. Quoique ce tonnelet de vin fut l'objet d'une péripétie nouvelle dans les habitudes de la jeune fille. Et ces deux belles dagues aux tranchants neuf lui appartenait désormais.
Elle comptait encore les étoiles, grisée par l'infinie des eaux autour d'elles. Pour atteindre les étoiles, il fallait peut être apprendre à voler. Être libre, c'est un peu comme voler. Elle le comprenait maintenant. Les vents seuls sauront la porter, elle n'avait plus qu'à déployer ses ailes.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Alex
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : J'aime les gros chats et je n'aime pas les petits chien
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Sanji et Zoro
- Vous vous définiriez comme : Rêveuse
- Vous faites du RP depuis : un certain temps ou un temps certain, je ne sais plus
- Vos disponibilités (approximatives) : A priori tous les soirs, mais je veux pas me surmener
- Comment avez-vous connu le forum ? topsites
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