Depuis le conflit ouvert entre deux familles de dragon céleste, les Pah et les Libertiz, à cause d’une histoire ridicule d'esclaves possédant un fruit du démon, cela avait commencé à attiser la curiosité des autres. Maintenant, c’était la Saint Eliza qui en voulait un. Mais les cinq étoiles avaient déjà fait intervenir des agents du cipher pol 7 pour régler le premier problème et avaient fini par se demander si laisser les dragons célestes posséder une supernova avec un puissant fruit du démon n’était pas une mauvaise idée. Il fallait dire que Lance, l’esclave concerné, leur avait donné de bonnes raisons de penser que cela mettait en danger les saints. Cependant, interdire à des enfants gâtés de posséder une chose ne fait que leurs donner encore plus envie de l’avoir. C’était pourquoi, sans informer le cipher pol 7, Saint Neetush avait cherché à se procurer un zoan félin pour sa soeur, Saint Eliza, et avait mandaté, à la place, une agent du Cipher Pol 5 : l’agent Viper. La Sainte s’était même permis de remuer quelques berries qu'elle acceptait d’offrir en gage de remerciement si la mission de l’agente était faite rapidement et dans une certaine discrétion. Ada souhaitait s’en servir pour soutenir la fondation que sa mère essayait de monter en l’honneur du défunt amiral Kindachi et de toute manière, elle ne pouvait refuser une demande venant d’un dragon celeste. Alors …
Elle avait suivi des rumeurs jusqu’à une terre perdue de North Blue. Sur cette île se cachait apparemment un équipage détenant, depuis peu, un zoan correspondant au type recherché.
Une fois la terre en vue, elle sauta de la goélette pour prendre une barque la menant à une plage à quelques minutes de marches d’un village de pêcheur. Elle était seule sur cette mission, un équipage très restreint l’avait guidé jusqu’ici mais n’avait pour ordre que de baigner plus loin des côtes, en bordure de l’île, et de se pointer que lorsque l’agent leur en communiquera le besoin. Empruntant un pont de bois usé par le temps, Ada arrivait alors dans un village de pêcheur paisible et elle ne souhaitait pas imposer la présence du gouvernement. Elle avait préféré la jouer fine et éviter que les autochtones n’apprennent qu’elle allait chercher un fruit du démon pour un dragon céleste.
Quittant le bois pour marcher dans le sable, Ada regardait autour d’elle. Ses yeux croisaient ceux de quelques villageois détournant instinctivement le regard. Il fallait dire que son ton froid et ses yeux scrutant les quelques humains de haut en bas ne devaient pas les mettre très à l’aise. Et il était clair qu’elle avait peu de chance qu’ils l’aident à trouver ce groupe de pirates. Mais tout cela l’inquiétait guère. Elle n’était pas là pour se faire des amis et elle ne comptait pas demander poliment aux villageois s’il connaissait un équipage pirate ayant accosté il y a peu. Elle cherchait un Gérard.
Mais si, vous savez, Gérard. Ce vieux, toujours une boisson alcoolisé à la main, le pif plus rouge qu’une tomate et qui finit toujours par se paumer dans la forêt en allant pisser complètement bourré. Le genre de gars qui tombait par hasard sur des trésors pirates en tombant dans des trous, ou des fois moins cool, sur le corps tout chaud d’un inconnu suicidé de deux balles dans le dos. Enfin tout du moins, c’est ce qu’il s’empressait de raconter le jour suivant, en allant se resservir une petit binouze parce que pour lui, vivre sans la menace d’une cirrhose du foie, ce n’était pas vraiment vivre. Elle cherchait un Gérard, parce que sur ces îlots sauvages où seuls les plus plus bourrés sont assez courageux pour savoir ce que fait le voisin, alors c’était des mines d’or d’informations.
Un Gérard donc. Ses yeux faisaient défiler les profils : trop jeune, trop mince, trop feminin, non identifié … jusqu’à tomber sur un homme au teint blafard, au nez rougit par la boisson, et aux rides prononcées. Il gueulait si fort, une sombre histoire de poulet mangeant une raie entière, qu’il était difficile de le rater. Lorsqu’Ada se rapprocha de lui, tous ses interlocuteurs fuit alors avec un air effrayé, laissant le vieux sur son tonneau s’égosillant :
- “Mais revenez les petits trous du cul, j’ai pas fini !”
- “Est-ce que vous avez entendu parler d’un équipage pirate qui serait arrivé il y a peu ?”
Avec une question simple et neutre, Ada ne s’attendait pas à recevoir poliment une réponse de l’homme. Son odeur putride, son équilibre précaire et son haleine alcoolisée lui confirmaient déjà que ses réponses risquaient d’être, quelque peu, compliquées.
- “Et qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ! J’ai rien à dire au étranger moi !”
Si Ada s’en doutait, elle n’hésita pas à saisir l’homme à la gorge avant de serrer assez fort pour que le teint de son visage se mélange avec celui de son nez.
- “Je ne vais pas me répéter une fois de plus. Est-ce que vous avez vu un équipage pirate dans le coin ?”
L’île était petite, la majorité de la population l’occupant s’était regroupée ici. S’il y avait de l’activité autre part, alors elle devait être facilement aperçue. Surtout par un Gérard.
- “Je … vers l’ouest … en longeant la plage.”
- “Merci.”
Une politesse plus dédaigneuse que reconnaissante. Ada n’aimait pas vraiment perdre son temps et trouver un Gérard était toujours le moyen le plus rapide d’avoir des informations sur où commencer à chercher. Surtout sur une île aussi petite.
Elle avait suivi des rumeurs jusqu’à une terre perdue de North Blue. Sur cette île se cachait apparemment un équipage détenant, depuis peu, un zoan correspondant au type recherché.
Une fois la terre en vue, elle sauta de la goélette pour prendre une barque la menant à une plage à quelques minutes de marches d’un village de pêcheur. Elle était seule sur cette mission, un équipage très restreint l’avait guidé jusqu’ici mais n’avait pour ordre que de baigner plus loin des côtes, en bordure de l’île, et de se pointer que lorsque l’agent leur en communiquera le besoin. Empruntant un pont de bois usé par le temps, Ada arrivait alors dans un village de pêcheur paisible et elle ne souhaitait pas imposer la présence du gouvernement. Elle avait préféré la jouer fine et éviter que les autochtones n’apprennent qu’elle allait chercher un fruit du démon pour un dragon céleste.
Quittant le bois pour marcher dans le sable, Ada regardait autour d’elle. Ses yeux croisaient ceux de quelques villageois détournant instinctivement le regard. Il fallait dire que son ton froid et ses yeux scrutant les quelques humains de haut en bas ne devaient pas les mettre très à l’aise. Et il était clair qu’elle avait peu de chance qu’ils l’aident à trouver ce groupe de pirates. Mais tout cela l’inquiétait guère. Elle n’était pas là pour se faire des amis et elle ne comptait pas demander poliment aux villageois s’il connaissait un équipage pirate ayant accosté il y a peu. Elle cherchait un Gérard.
Mais si, vous savez, Gérard. Ce vieux, toujours une boisson alcoolisé à la main, le pif plus rouge qu’une tomate et qui finit toujours par se paumer dans la forêt en allant pisser complètement bourré. Le genre de gars qui tombait par hasard sur des trésors pirates en tombant dans des trous, ou des fois moins cool, sur le corps tout chaud d’un inconnu suicidé de deux balles dans le dos. Enfin tout du moins, c’est ce qu’il s’empressait de raconter le jour suivant, en allant se resservir une petit binouze parce que pour lui, vivre sans la menace d’une cirrhose du foie, ce n’était pas vraiment vivre. Elle cherchait un Gérard, parce que sur ces îlots sauvages où seuls les plus plus bourrés sont assez courageux pour savoir ce que fait le voisin, alors c’était des mines d’or d’informations.
Un Gérard donc. Ses yeux faisaient défiler les profils : trop jeune, trop mince, trop feminin, non identifié … jusqu’à tomber sur un homme au teint blafard, au nez rougit par la boisson, et aux rides prononcées. Il gueulait si fort, une sombre histoire de poulet mangeant une raie entière, qu’il était difficile de le rater. Lorsqu’Ada se rapprocha de lui, tous ses interlocuteurs fuit alors avec un air effrayé, laissant le vieux sur son tonneau s’égosillant :
- “Mais revenez les petits trous du cul, j’ai pas fini !”
- “Est-ce que vous avez entendu parler d’un équipage pirate qui serait arrivé il y a peu ?”
Avec une question simple et neutre, Ada ne s’attendait pas à recevoir poliment une réponse de l’homme. Son odeur putride, son équilibre précaire et son haleine alcoolisée lui confirmaient déjà que ses réponses risquaient d’être, quelque peu, compliquées.
- “Et qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ! J’ai rien à dire au étranger moi !”
Si Ada s’en doutait, elle n’hésita pas à saisir l’homme à la gorge avant de serrer assez fort pour que le teint de son visage se mélange avec celui de son nez.
- “Je ne vais pas me répéter une fois de plus. Est-ce que vous avez vu un équipage pirate dans le coin ?”
L’île était petite, la majorité de la population l’occupant s’était regroupée ici. S’il y avait de l’activité autre part, alors elle devait être facilement aperçue. Surtout par un Gérard.
- “Je … vers l’ouest … en longeant la plage.”
- “Merci.”
Une politesse plus dédaigneuse que reconnaissante. Ada n’aimait pas vraiment perdre son temps et trouver un Gérard était toujours le moyen le plus rapide d’avoir des informations sur où commencer à chercher. Surtout sur une île aussi petite.