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Judas la castagne.

>> Thomas J. Fergusson.

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Judas la castagne.  Judasq

Pseudonyme : Judas.
Age: 29
Sexe : Homme.
Race : Humain.
Rang : Judas.

Métier : Mercenaire / Maitre de l'underground à North Blues.  
Groupe : Civil.
Déjà un équipage : J'roule tout seul.
But : Foutre la merde un peu de partout, fureter à droit à gauche... T'façon, ça te regarde gamin ?

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Mon poing suffit bien.
Équipements : Pièces d'armures.

Codes du règlement (2) :

Parrain :




>> Physique

« Et sa taille de géant, et ses mains capable de broyer un crâne, et sa marche implacable. »
Livre II, « La marche de Judas ».

Je marche. Je marche toujours seul, et de nuit. Ah, quel plaisir que de sentir le ciel par dessus sois, de sentir le vent frais fouetter mon visage ! Au déclin de l’astre, le paysage diurne presque insipide, se peint alors d’une multitude de coloris que mon œil apprécie. La diversité, le changement. Mon pas se fait plus léger à mesure que la nuit approche, à mesure que l’heure de tous les crimes sonne. L’heure du prédateur, c’est cela même. Et j’y suis à mon aise, comme un Homme-poisson dans l’eau. La lune et les étoiles pour éclairer ma route, la solitude pour m’accompagner, que me faudrait-il de plus ?
Je réajuste mon bandeau carmin, le nouant par le coté, il prend presque tout mon front.
Y’en a qui prennent mon futal pour un Hakama, mais les arts martiaux c’est vraiment pas mon truc. Sa ressemblerait plus à un Sarouel, j’aime bien les trucs amples, ça me gêne pas quand je castagne. Je  m’embarrasse généralement pas d’un haut, c’est agréable de sentir le vent fouetter mon torse, on se sent bien vivant ! En plus, ça serait gênant, la sangle qui retient la pièce d’armure à mon bras passe par ma nuque et j’aime pas quand sa frotte. C’est de la bonne cam’, autant l’utiliser correctement, non ? Du cuir aussi léger, noirci par une méthode ancestrale. Un métal bien lourd, bien solide, poli plusieurs fois et morcelé en huit parties, parfaitement emboitées. C’est le même artisan qui m’a ouvragé celle qui me sert de ceinture, et qui ceint mes cuisses.
Une paire de Getas et tu vois le lascar ?

« J’lai croisé vite fait m’sieur ! Y’se baladait sur l’sentier qui va au village. Et y m’a fait flipper ! C’pas qu’il était moche ou à chercher l’castagne, non non. Juste qu’il dégageait un truc pas saint, si vous m’permettez l’expression, m’ssieur. D’ja un bonhomme d’sa taille, avec la carrure qui s’prend, ça passe pas inaperçu ! En plus, l’était du genre tape à l’œil, torse nue… L’avait une sorte d’tatouage bizarre sur l’torse. Un bonne barbe bien taillée, et deux trois cicatrices sur l’geule, comme sur l’buste ! »
Un promeneur, sur la route.

«  Ah… Judas ? C’était un client régulier du bar, avant. Jamais il a touché à une donzelle s’il fallait payer, jamais. Mais bon, on lui faisait bien quelques passes gratuites… Il faut dire que son gabarit ! Mon dieu, c’est tout bonnement mal-saint ! Ah ah ah. Puis avec son visage avenant, sa barbe bien taillée, il est plutôt pas mal dans son genre. Ses yeux rouges, en amande, ils vous regardent comme si c’était possible de lire en vous ! Mais toujours avenant, très avenant même ah ah ah. Son nez, il s’épate un peu sur la fin, mais franchement, comparé à la bête ! Que demander de plus ?
Et puis moi vous savez, les hommes aux cheveux longs, j’adore !
».
Viviane, fille de joie d’une taverne sans nom.

>> Psychologie

«  Je suis le début. Je suis le cheminement. Je suis la fin. »
Livre I, paragraphe 7 « Judas ».

Il n’y a que l’imbécile pour aimer se battre. Et pendant longtemps, je fus un imbécile. L’un des pires de tous même, celui qui sait, mais qui l’ignore. Délibérément j’avais pris le partie de la violence pour résoudre mes problèmes.
Et je suppose donc que tout homme en fait autant. A moins que nous ne soyons tous que des abrutis de première, pas foutus d’avoir deux doigts de jugeote.
Et cela me faire perdre pied, car à force de pérégrination, je commence à le penser. Ce sentiment est assez récurrent chez moi, on appel ça le désespoir, moi j’appel ça être réaliste.
J’avais placé la barre haute, j’avais pensé que nous serions meilleurs. Ce n’est pas de ma faute si j’envisage avec bonhomie tout être capable de se mouvoir et de penser, j’ai été élevé ainsi.
On ne m’a pas parlé d’une entité qui nous façonne tous, et nous donne la forme de son choix. On ne m’a parlé que d’une chose : La volonté. Celle de faire ce que l’on veut de sa vie, celle qui nous permet d’outrepasser le droit du plus grand et du plus vieux des dieux. Et oui, car si l’humain brille, c’est par sa capacité à toutes choses. Donnez moi un pinceau, et je vous ferais une toile. Donnez moi un couteau, et je commencerai le massacre. Polyvalence est maîtresse de notre destinée. Et nous sommes maîtres de nos propres mains, non ? Je me demande comment cela pourrait en être autrement.

Alors je vous pose la question à vous, autant qu’à moi. Sommes nous que des imbéciles ?

On se proclame roi d’un monde en déchéance. On se proclame créateur des pires ignominies. Et on en est fier ! Très fier ! Je ne doute pas que celui qui se tient au sommet de ce gouvernement ne pose pas un regard tendre, presque paternel, sur l’œuvre qu’il a façonné. Ce prendrait-il pour un dieu ? Fou qu’il serait ! L’homme est instable, l’homme est influençable, l’homme n’est pas digne de confiance.

Au début il y’a la doute. Sur le chemin il y’a la peur. A la fin il y’a la mort.

Partisan, artisan de la destruction, je me dis que finalement, faire entrer par la violence toutes ces notions pourtant basiques n’est que cause perdue. Oui, je désespère. Ou plutôt j’ouvre les yeux et contemple le monde pour la première fois.
Et mon sang ne fait qu’un tour.
Je ne peux rester sans agir.




>> Biographie

« J’suis né dans un p'tit patelin, entouré de champ de blés et de verdure. C’était agréable, t'sais là bas on vivait pas sous la coupe d’un tyran ou même de marines sans foi ni loi. Parfois je regarde en arrière et j’me dis que c’était le bonheur, le vrai. De l’amour, d'la joie, des choses simples. Pourquoi vouloir plus … ?
Sans doute que c’est dans notre nature.
»

C’était une petite île, qui servait plus de grenier à l’Archipel qu’autre chose. D’aucun dise, c’était que folie d’aller là bas. Une sorte de suicide sociale, vu la superficie du bout de terre, on croisait les voisins les trente six du moins, lors des réunions et des fêtes de la moisson. Ouai, à Gaveroche, on nait les mains dans le cul d’une vache, et les pieds dans la bouse. T’aimes ça pas vrai?
En attendant, on était bien là bas. Une petite ferme sur les rives de La Gueuse, un courant d’eau qui faisait tourner notre moulin. Enfin, petite ferme c’est ne pas rendre honneur au travail de mon père. La maison faisait une cinquantaine de mètre, sur deux étages. Assez exiguë, c’est le genre de cocon dans lequel on se sent protégé, entouré de l’amour maternel.
On avait un petit moulin donc, qui nous permettait de vivre sans avoir à faire de troc. Quelques vaches dans un enclos et une petite basse-cour. Et de grands champs. D’énormes champs, bordés d’entrepôts en tout genre. Et moi, j’observais le ballet incessant des saisonniers et de Rodrigue, l’intendant. J’étais heureux, c’était y’a longtemps.

Je voyais de la populace aux fêtes des moissons. On se disputait, on s’aimait, on vivait simplement. Je voyais les fils des voisins, mais aussi les gamines du coin. Des petites amouraches d’enfant, quand tu as cinq ans, se tenir la main c’est déjà énorme. On écoutait les histoires de Godrick, le vieux fou qui habitait le seul village de l’île. C’était un ancien pêcheur, et il avait toujours des tas d’histoires à nous raconter.

A tiens, je t’ai pas parlé de mes parents !  Mon père, il s’appelait Kastel, et  venait pas de l’archipel. On parlait de lui comme d’un ancien forban ayant quitté les rangs… mais vu la carrure du bestiau personne ne disait rien. Et moi je m’en foutais complétement. Ma mère, c’était Catherine. Belle, douce, les cheveux blonds comme les blés qu’elle cultivait. Encore aujourd’hui je me demande bien si ce n’était pas qu’elle, la raison de réédition du paternel.
J’avais un chien aussi. Mais tu t’en branles, ça se voit.

Bref, c’est comme ça que j’ai passé mon enfance. Puis y’a eu l’âge ingrat, quelle plaie !

« Putain mon gars, quand t’as quatorze ans et que les poils te poussent sur le menton, tu te crois roi du monde ! Bah c’était pareil pour moi. Je devenais insolent, j’énervais mon père exprès, juste pour l’affronter. J’avais du respect que pour la mère, et encore c’était tout juste. Bref, j’étais invivable, de l’avis de tous…
Alors quand tu te sens indésirable ma foi, tu te carapates en vitesse hein.
»

Que dire de plus ? Oui, j’ai été un con et je portais fièrement mon fardeau, comme étendard de ma jeunesse ! Ce que je pouvais être naïf, se croire homme parce que l’on se tape quelques grosses, c’est pas ce que j’appel faire preuve de maturité. Remarque, c’est aussi bien comme ça… Je me plais tel que je suis, et sans doute cette période y est pour quelque chose.
Je me bâtais plus que de raison, j’étais précoce, j’aimais bien trainer au bar pour me désaltérer le gosier. Personne ne disait rien, vu la réputation et la geule du tôlier, il était pas du genre à l'ouvrir sur l’âge du client. J’avais une bande de pote. Gregor, Bastien et Hankel c’était des bons gars. On faisait les quatre cents coups ensemble, on se sentait vivant.
Bah, comme on peut s’en douter, ça n'a pas duré. Mon père, malgré son passé tendancieux, avait appris à être stricte. Autant avec lui, qu’avec moi. Et ça me plaisait pas du tout. Je faisais le mur, séchais mes corvées, et devenais de plus en plus insolent. Il faut dire que quand tu commences à avoir les bras gros comme l’arbre que tu dépèces, tu te sens plus pisser.
Alors un jour, j’ai vraiment pris la mouche et j’ai envoyé mon poing s’encastrer dans la face du pater. Enfin, j’ai essayé. Franchement, j’ai jamais pris aussi cher ! Il avait de beau reste le salaud.

C’est là que j’me suis vraiment demandé si ma place était dans le champ, à manier la faux. J’aimais me battre, j’aimais l’alchimie toute particulière de deux corps s’entrechoquant. Comme si chaque coup modifiait la structure même de mon squelette. C’était sauvage, c’était puissant, je me sentais vivant.
Et ce n’était pas en restant à glander par là bas que j’allais trouver des gens à ma mesure.
Alors à la faveur de la nuit, je me suis enfui dans une petite barque.

« T’sais, quand t’es un jeune coq qui s’balade dans la grande capitale, t’as pas beaucoup d’choix pour survivre. Soit tu d’viens un de ces forbans qu’écument la mer. Soit tu d’viens un de ces marins qui préservent la paix du gouvernement sur la mer. Soit tu d’viens un de ces révolutionnaires qui veulent tout faire péter. J’me sentais aucune allégeance pour ces trois puissances. J’me sentais ni d’aller avec les barbares, ni avec les hypocrites, et encore moins avec les tire-au-flanc idéalistes.
Du coup, j’me suis trainé dans la pire misère, avant de trouver une bonne place. Une cage, deux combattants… La défaite, c’est la mort. Mettre un genou à terre, c'est la mort. Faire preuve de faiblesse et de pitié, c'est la mort.
Les combats illégaux de North Blue.
»

C’est entre ses barreaux et le bitume que je me suis forgé. Dans le sang, la sueur et les pleurs. La pisse aussi, parce que quand tu claques, c’est tout sauf glamour, c’est tout sauf héroïque. Tu chiale, tu d’mande grâce et tu te lâches.
Au départ j’étais qu’un blanc bec. Un outsider, un touriste. Le paysan qui vient tenter d’buter le preux chevalier avec sa fourche. On m’pensait de bois, au contraire, j’étais affuté comme un bon vieux couteau de boucher.
Je fais souvent cet effet là. Débonnaire, négligé, mais mastoc. Un campagnard mal dégrossis, adepte de la gonflette. C’est quand je commence à clasher que les gens comprennent l’erreur. Les préjugés, autant t’le dire tout de suite, ça me fout en rogne. Les mecs qui parlent avant de vouloir t’en coller une.
Les bavards, les couards, tout ce ramassis puant, qui te regarde de haut juste parce que t’es original.

Dans le milieu de l’Underground, c’est le même principe.
Le même, sauf que là tu te retrouve en tête à tête avec la grande faucheuse, moi.

« Ah, mais je sens que tu décroche Joe. »

Je pose une main presque affectueuse sur l'épaule du macchabée. Je le secoue un peu, histoire de vérifier s’il est bien crevé.

« Tu sais Joe, t’es vraiment mauvais public. Je parle je parle, et toi t'fixe encore tes papelards, comme s'ils pouvaient te sauver la vie... Bougre d'âne qu'il dirait !. »

On tambourine à la porte, enfin ! Je me doute bien que ce doit être la cavalerie qui débarque, encore à la bourre. En même temps, je pense pas que ta garde personnelle pensais se faire déboiter aussi sévèrement. Dommage, comme on dit c’est la vie mon p’tit.

Je prends deux pas de recul dans le cabinet richement décoré. Je me lance et saute. Un grand fracas de verre brisé alerte la troupe dépêchée sur place. Eh oui, quand tu entre par la porte, tu peux sortir par la fenêtre.
Désolé les gars, mais le temps que vous vous précipitiez dehors, je serai déjà loin.
Les louloutes, j'suis de retour dans les affaires, ça fait plaisir à entendre hein ?!






>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

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Voir C'za.


Dernière édition par Judas le Mer 5 Oct 2011 - 17:09, édité 4 fois
    Le test RP tout chaud tout beau :

    Tu es dans la cage. Ton adversaire est un jeune, tête-brulé sans cervelle, qui te rappelle un peu toi à tes débuts dans le milieu. Il s'est bien battu mais tu as pris le dessus. Maintenant il te demande grâce mais le public, lui, t'exhorte à l'achever. Que vas tu faire ?

    Régale toi mon gars !
      Terminé !



      Manshon. J’aime pas cette île.
      Véritable nid à raclure, c’est un point de convergence de tout ceux qui se prennent pour des durs. Je crois qu'ils viennent ici pour prouver quelque chose et faire leur p'tits coups dans l'maquis.
      On me donne rendez-vous sur les docks, dans un coin paumé, glauque à souhait. Sa sent le poisson, sa sent la mer et le ressac de toutes les cochonneries que l'océan peut ramener. La cage à été installée dans un petit entrepôt abandonné, crasseux et presque délabré le temps aidant. A l’entrée, deux molosses qui doivent faire plus peur que mal, montent la garde. A tenant, un guichet enregistre les paries. Et en plein milieu, mon espace à moi, la cage. Du quinze par quinze, classique, ostentatoire. Des barreaux qui me dépasse de quelques têtes, pour se ficher solidement dans le plafond.
      Sur ma droite, ma place, celle du roi… Un fauteuil moelleux où je vais devoir dodeliner de la tête jusqu'à ce que ce soit mon tour.


      ***

      La clameur monte lentement.
      Presque un murmure, lancinant. Elle vibre dans l’air, elle claque sur la terre. Elle se transforme doucement mais surement en un cri articulé, clairement compréhensible. Cette clameur, elle est pour moi, et les spectateurs scandent « Judas » au rythme des coups que ma proie se prend sur le museau. Ventre à terre, il m’est vulnérable, couché à mes pieds. Je me penche sur lui et lui administre une sévère volée qui le fait crier. Le choc dur des coups sur sa tête et ses cotes résonnerait presque.

      « JU-DAS, JU-DAS, JU-DAS » qu’ils crient ; le public a faim. L’appétit pour la destruction que nourrit chaque homme en venant ici.

      Je lève les bras, relève la tête, et je rugis. Un rire gras, qui restera gravé dans le sang et la peur que j’inspire. L’underground, c’est avant tout une scène. Et pour en être le maître, savoir régaler le public est essentiel. Je m’amuse avec ma proie, et pourtant chacun sait que je ne peux perdre. Je suis leur géant imbattable, une machine à baffe et à coup vicelards. C’est cela qui attire chaque soir de plus en plus de combattants et de parieurs. Tellement qu’a présent, c’est une véritable cohue qui se presse devant la cage la nuit venue. Quand ils savent où elle se trouve.
      Je suis le champion de ce monde. Le seigneur de la cage, Judas.

      J’attrape ce qui n’est plus qu’une carcasse par sa veste en cuir. A bout de bras, je la lance sur les barreaux, d’un bruit dégeulasse le corps prend une inclinaison peu naturelle. Je souris. J’aime ce moment de silence après un combattant. Avant que l’avalanche, l’orage d’acclamation ne m’assène une claque plus violente que le combat que je viens de mener. Si l’on peut appeler ça un combat. C’était plutôt une exécution. Ou comme le patron s’amuse à le dire, un « match d’exhibition ».
      Il sait très bien que c’est ce genre de petit spectacle qui fait monter les enchères.
      La porte s’ouvre et j’en sors, souriant comme un félin sur son terrain de chasse. Le troupeau s’écarte sur mon passage, et je sais qu’ils ont peur. Et qu’ils m’admirent.

      Un « trône » m’attends. Celui du champion, ce fauteuil sur lequel je me suis assis, scotché même, quelques années auparavant. Pour ne jamais le lâcher. Pour ne jamais flancher. Et des quelques dizaines qui venaient nous voir, les autres « gladiateurs » et moi, ils étaient devenus des centaines.
      On sait comment ça fonctionne, vous et moi. La rumeur enfle, gonfle, se distend, pour prendre des proportions énormes.

      ***

      Les tournois avance lentement, mais surement. A force de regarder ce spectacle, je somnole presque. Sans jamais relâcher mon attention. La méfiance est gage de survie dans notre monde. La confiance, ça n’existe pas. Jamais personne n’arrivera à endormir la mienne, j’ai trop vécu pour qu’on me la fasse. Gratter l’amitié avec moi est impossible. Soit je te respecte, soit tu me débectes. Et je t’assure qu’il vaut mieux pour toi rentrer dans la première que dans la seconde catégorie.

      J’ouvre l’œil à l’étrange absence des bruits que fait habituellement le spectateur moyen devant un combat illégal. Ils avaient retenu leur souffle. Dans la cage devant moi, se trouve un petit bonhomme d’un mètre soixante dix environ. En face de lui, une grosse boule de graisse qui le dépasse de deux têtes. L’un porte une veste blanche, sur un haut noir. Pantalon assorti, ceinture et bottes. Au poing, il enfile d’étranges gants de couleur rouge. L’autre à une sorte de juste au corps bleu… C’est laid ! Sa déborde de partout, il est franchement crade.
      Allez gamin, étale moi ça vite fait, qu’on le retire de ma vue.
      Et c’est qu’il va fort, un brin franchouillard, mais on sent l’envie d’éclater une raclure dans son maintient. Il est plutôt du style boxeur.
      Dar dar il m’étale le gros lard et se retourne vers moi d’un sourire presque carnassier. Il me plait bien, il a du cran. Peut-être même un peu trop.

      Un mec en costume vient m’voir. Il m’annonce la fin des réjouissances. Ce qui m’étonne un peu. Il semblerait qu’on manque de combattants en ce moment… Faut dire que le combat à mort, ça calme un peu l’appât du gain. Argh, j’ai encore la bouche pâteuse et les jambes en coton. Tant pis ! Je vais lui faire honneur au petiot, lui montrer qui est le patron entre les barreaux ! En me relevant, je crois déceler de la peur dans ses yeux. Plus j’approche, et plus je sens naitre de l’appréhension en lui.
      En même temps, quand je me tiens sur l’séant, je dois bien faire deux mètres, voir même plus. Et quand tu m’vois marcher, t’as l’impression d’avoir une charge de rhino’ qui t’arrive sur le coin de la tronche. Eh ouai p’tit gars, c’est ça Judas.

      J’entre dans la cage, par la grande porte. Le jeune loup n’a pas l’ombre d’une chance, il devrait le comprendre. Pourtant, ça ne l’empêche pas de me toiser, et de se mettre en position. Une garde bien foutue, si elle n’avait pas à tenir contre moi.
      Il préfère prendre l’avantage et se jette sur moi, prépare un direct du gauche et détends son bras. C’est bien exécuté, rapide et précis. Sauf que ça ne marche pas sur moi. Ma main détourne son coup d’un revers nonchalant, tandis que la droite s’élance. Clac.
      J’ai appris que parfois, une bonne claque fait meilleur effet qu’un coup de poing. Sa lèvre se fend à l'impact, et sa pommette accueil ma paume d’un bruit un peu écœurant. Lui ? Il roule a quelques mètre. Pèle mêle de bras et de jambes.

      « Allez gamin, relève toi, m’déçoit pas ! »

      Et c’est qu’il s’exécute ! Doucement, le gamin se traine à quatre pattes vers le bords du « ring ». Difficilement, il se met sur ses deux jambes. Ma baffe à du le sonner. Je lui jette un regard de connivence, comme si on avait quelques savoirs en commun. Un sourire avenant se peint sur mon visage. C’est bien petit, impressionne moi maintenant !
      Le boxer fait mon le malin, il a comprit que je devais pas mon titre à mon cul bordé d'nouilles. Alors gamin, t’es moins jouasse de tomber sur moi ?

      « C’quoi ton nom l’mioche ? »

      Je sens presque la tension autours de lui s’épaissir une nouvelle fois. Je crois que j’ai poussé le bouchon un peu loin. Que voulez vous ? J’suis un Lion, un prédateur, et je me trouve à fourrager contre un louveteau. Retourne voir ta mère, et laisse les grands à leur affaire…
      Il fonce sur moi, essaye de me contourner pour me prendre à revers. Seulement, à chacun de ses pas, il retrouve mon visage rieur pour le réceptionner. Il est plein de rage, de failles et surtout, son manque d’expérience le dessert. Impulsif, je lis en lui comme un livre ouvert. Faut dire que plus jeune, je devais lui ressembler. En moins petit. En plus fort. J’avais survécut aux épreuves. Lui ne passerait pas la première épreuve. Manque de bol, t’es tombé sur un monstre.
      Alors on danse. Droite, gauche, gauche droite. Quand tu zig, je zag. Je prends du large et le laisse s’avancer, à ma poursuite. Un peu trop impatient ! Je le prends à contre pied, et malgré ma stature, passe sous sa garde. Je roule, lui fauche ses gambettes. Il reste debout, en garde basses et tente un coup descendant. Son poing rencontre le mien. Crac.
      C’est le bruit de ses phalanges qui craquent au point d’impact. Sans me démonter face à la douleur que me cause la rencontre, je poursuis mon mouvement en y mettant toute mon allonge. Son menton jarte à droite, et son corps décolle, et ses pieds ne touchent plus l’sol.
      A terre, à ma merci.

      Tellement absorbé que j’étais, les bruits autours de moi ne me parvenaient plus. Du coup, une puissante vague m’atteint. Vlan. Dans les tympans. Les lumières tamisés et clignotantes m’en font presque mal aux yeux. J’accueil finalement avec plaisir les encouragements du public. Le tuer ? Tututu.
      J’ai de bons espoirs pour ce gosse. Il a un avenir. Je le respecte.

      Un bruit assourdissant. C’est le bois qui craque sous le poids des bottes d’un commandant de l’armée. Pile à l’heure. Ils m’enlèvent le lourd fardeau d’me justifier envers le patron. Je vois d’ici la tronche qu’il aurait tiré à l’annonce de ma trahison. Dans le milieu, ne pas faire son boulot correctement n’est pas sans conséquence, surtout avec c’lui la. Il n’a rien d’un rigolo.

      Je fourre le gosse sur mon épaule, et donne un grand coup de pied dans la porte. Les gongs sautent, le métal crisse et craque. Je me baisse un peu pour ne pas blesser le petit avec l’encadrement.
      Et je prends la poudre d’escampette.

      ***

      Je l’ai ramené chez moi. On peut pas franchement appeler ça une baraque, ni une maison. C’est guère plus qu’une toile tendue dans un coin pas trop puant. Les égouts d’Inu Town, surtout sous les termes, c’est assez agréable à vivre. La lumière naturelle descend par des trouées dans le « plafond ». La chaleur des murs éloigne la morsure de la nuit, surtout l’hiver. Enfaite, c’est pus un trou grillagé que des égouts. Je sais pas trop à quoi sa servait avant, mais maintenant c’est mon domaine.
      Un cube de trente par trente. Le sol est tantôt sablonneux, tantôt gravillons. J’ai tendue une toile pour protéger mes modestes possessions d’une éventuelle pluie. Un lit que j’ai fabriqué moi même. Un petit secrétaire dans un coin. Un évier, de quoi faire un feu et une bibliothèque. J’suis entrain de m’aménager un système de récupération des eaux, pour plus avoir à la tirer aux thermes.
      Enfin, du bric à brac, des saloperies dont personnes ne veut plus. Un peu comme l’gamin et moi en sommes. Parce que je n’ignore pas que s’il est venu m’défier dans la cage, c’est pas pour mes beaux yeux. Soit t’as besoin de fric, soit t’as la rage. Il devait avoir besoin des deux pour survivre. Et tout naturellement il c’est laissé poussé dans la cage. Je connais les procédés, j’suis pas aveugle à ce point. Je trouve ça un brin dégeulasse, mais pour le moment j’ai pas le choix, je dois plier l’échine.

      J’entends comme un murmure à ma droite. Il commence à se réveiller. Bigrement coriace quand même ! J’en connais, des hommes faits et murs, des hommes qui se prétendent forts, qui auraient clamsé pour moins que ça. Je le vois qui s’agite et se redresse brusquement, perdu. Je m’approche doucement, et le couvre d’un regard bienveillant. Et le mioche en profite ! Il tente un coup de poing, mais ses cotes le rappel à l’ordre. Une solide taloche à l’arrière du crâne. Je t’apprendrai le respect moi !
      Il veut baver, avant que mon battoir ne s’abatte une seconde fois sur son crâne.

      « J’parle, tu m’écoutes. Bien, j’me fous complétement d’ton passé. J’me fous complétement d’pourquoi t’es venu m’trouver. Tout c’que j’sais, c’est qu’tu m’en dois une.
      Une vie. »

      Mon regard se fait avide. T’as compris maintenant ? J’suis pas charitable. J’suis pas sympa. J’profite du système, j’profite de toi aussi.

      « T’as compris, fils ? Reste avec moi et tu monteras. Trahis moi et je te descendrai. »

      Et mon regards ne porte plus sur lui, tandis que je me relève. Non, mon regard porte loin. Sur un moulin bordé de champs, sur des instants, pas des lieux.

      Spoiler:


      Dernière édition par Judas le Ven 7 Oct 2011 - 6:43, édité 1 fois
        Re-bienvenue !
        IL correspond à quoi ce compte ? DC, nouveau compte ...
          Yep,
          Nouveau compte, Césare devient un Pnj (je m'occuperais des détails le concernant quand j'aurais l'temps). ^^
            Ok, je modifie ton profil ^^
            Repères pour ton pnj :

            Feuille de personnage
            Dorikis: 1589
            Renommée: 37
            Popularité: -26
              Yo' !

              Ahem. Déjà on sent qu'ils se ressemblent les deux gus. J'veux parler de Trinita et Judas. Le genre de mec qui "s'allient" pour leurs comptes personnels. L'est solitaire, l'est grand, l'est fort, mais il est barge et il aime personne d'autre que lui et ne fais rien pour les autres, tout pour sa gueule. Un putain d'égoiste bien morbide. Entre l'autre qui sort de Taule, et celui ci qu'à fait que des combats en cage. Ca va donner.

              Bref. Judas fait flipper les gamins. C'est très rare d'offrir cette façon de faire pour le physique, c'est assez original et complet, on sent qu'il fait bien flipper tout le monde mais qu'au fond, on l'trouve cool. Il est classe ! Bref². Pour la psyco', on sent le personnage qui a évolué au fil des années, passé d'une grosse brute sans cervelle à la Luffy jusqu'à un gars posé et réfléchit comme ... Kizaru ? C'est très bien écrit je trouve, mais, t'aurais pu nous calé des phrases qui font sourire tu vois ^^

              Donc. Pour la bio, tu nous fait un bon truc là, c'est assez résumé mais on en apprend quand même assez, ça fait pas 450 lignes mais c'est quand même assez complet et ça fait plaisir à lire, j'aime. Il n'y a que très peu de fautes d'orthographe voire pas du tout, c'est un bon point, mais, moi j'aime pas, mais toi t'en est fana, c'est les passage de ligne en plein milieu. Vindious que c'est chiant à lire.

              Donc². Pour le test RP, tu nous a concocter un truc à la première personne/présent et ça rend pas mal du tout, tu rentres bien dans le personnage, tu nous files du bon spectacle de qualité, c'toujours pareil, facile à lire, agréable, sans fautes, c'est cool.

              Et donc, ouais, ça les vaut hein, c'est Good ++, dans l'genre génial c'est cowl, j'ai adoré quoi, tu gères la fougère et tu brasses pas d'l'air, les 1000 Dorikis pour bibi.
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              Hop, il est enfin là, le comm.

              Alors, je rejoints l'avis de Sato pour ce qui est de l'originalité dans la manière de décrire ton perso. On sent que t'as pris le temps de sortir des sentiers battus, c'est tout à ton mérite. Le test RP m'a surpris, pas en mal, donc c'est que c'est bien. La chute que tu amènes est assez inattendue elle aussi, ça fait un contre-pied bien sympathique.

              De bout en bout c'est bon, par contre, au risque de jouer les grincheux, c'est truffé de fautes d'ortho - y'en a ptetre une quinzaine rien que dans les descriptions - et il suffit de connaître un peu le bonhomme pour savoir que c'est pas lié à des lacunes dans le domaine. Donc pour moi, si tu relis et corrige tout ça, on sera ok pour 1 000 Dorikis parce que pour le moment, ça donne l'impression d'être un peu paré au plus pressé, tout ça.
                Eh ben Cza (une de dernière fois que je peux t'appeler comme ça alors je savoure), toi aussi t'as sorti les bollocks pour cette présentation. J'ai pris plus de plaisir à te lire avec Judas que j'en prenais avec ton révo, c'est encourageant pour la suite. Avant de décortiquer un peu, je vais soulever un point qui m'a fait sourire.

                On ne m’a pas parlé d’une entité qui nous façonne tous, et nous donne la forme de son choix. On ne m’a parlé que d’une chose : La volonté. Celle de faire ce que l’on veut de sa vie, celle qui nous permet d’outrepasser le droit du plus grand et du plus vieux des dieux. Et oui, car si l’humain brille, c’est par sa capacité à toutes choses. Donnez moi un pinceau, et je vous ferais une toile. Donnez moi un couteau, et je commencerai le massacre. Polyvalence est maîtresse de notre destinée. Et nous sommes maîtres de nos propres mains, non ? Je me demande comment cela pourrait en être autrement.

                Ouais, c'est un gros point. J'aime beaucoup la piste de réflexion, alors je te pose une question en retour. Si tu te mets à peindre quand je te donne un pinceau et à couper quand je te donne un couteau, es-tu vraiment maître de tes mains ? As-tu réellement une volonté propre ? Quand c'est l'objet qui commande le geste, j'ai tendance à penser qu'on n'est finalement que ce que l’expérience fait de nous. Notre volonté n'est plus alors qu'une croyance.

                Allez, on se lance dans ta présentation.

                Je pense que Satoshi t'a suffisamment encensé pour que je puisse écourter ce passage et aller directement à l'inédit. Au passage oui il y a des fautes, mais il me semble que ton orthographe est nettement plus critiquable d'habitude.

                Moi, il y a deux choses qui m'ont laissé une réserve. La première, c'est que tu as esquivé la difficulté du dilemme "contenter le public/laisser une chance au gosse" avec une telle facilité et une telle rapidité que j'ai eu l'impression de me faire un peu voler. Je ne sais pas si tu situes Spartacus avec Kirk Douglas, mais comme lui tu avais la pression des gens pour exécuter une personne que tu avais de fortes chances de vouloir épargner, il y avait quelque chose à jouer là. Exploiter ce passage m'aurait permis de voir jusqu'où Judas est prêt à aller pour conserver ses privilèges (champion populaire). Là, me suis fait avoir. C'était la première chose.

                La seconde, c'est que le pnj que tu sauves n'a aucune épaisseur. Il se bat, obtient une place de choix face à toi puis sert juste de faire-valoir. Je ne sais pas ce qu'il veut, je ne sais pas ce qu'il pense, je ne sais même pas quel son a sa voix. Même quand Judas le compare à lui, il l'amoindrit (le "l'est comme moi à une époque...mais moi j'étais plus grand et plus fort" a un effet très réducteur envers la gamin) Du coup, je ne comprends pas pourquoi l'épargner, moi même le voir passer lentement dans un broyeur ne m'aurait pas arraché le moindre bouleversement sanguin. Et quand ton personnage est enfin seul avec lui et qu'il peut enfin exister, la scène s'arrête. Là aussi il y a un sentiment de facilité et ce malgré ton style qui vaut vraiment le coup d'oeil et l'aura qui se dégage de Judas. Pour résumer ton test rp, il y a Judas en couleur sur un fond noir et blanc avec un flou artistique. A part ton perso rien ne vaut la peine d'être vu, chose qui n'était pas vraie dans ta bio où le monde vivait autour de lui.

                Voilà, le plus gros est fait. Le reste, c'est du détail, des petites incohérences. Ton personnage se bat à Manshon (North Blue) et rentre chez lui avec le gamin à Hinu Town (West blue). Sacrée trotte pour pioncer. J'imagine que tu voulais parler d'Inu Town, qui elle est aussi à North, mais ça veut dire dire que Judas a quitté une île, traversé en mer, rejoint une autre île et retrouvé sa maison pour y ramener le gosse toujours assommé par ta baigne. C'est plus un knock down là c'est un coma. ^^ Tu parles aussi d'un évier dans ton repaire, mais c'était une sorte d’égout qui prend son eau des thermes, thermes qui semblent actifs puisque chauds, mais tu as quand même la lumière du ciel via des trous au plafond alors que tu es situé sous ces mêmes thermes. Je ne vais pas dire que c'est pas logique, mais j'ai du mal à imaginer le décor.

                Bon ça c'est du détail, ça ne change pas l'impression générale. Mais 1000 Dorikis c'est quand je ne trouve rien à redire et que j'ai envie de dire au joueur "banco, trace ta route t'as fait un perfect". Là, j'ai pris beaucoup à te lire, mais ce n'est pas irréprochable.

                Donc, 700 dorikis pour moi. Si ça avait été ton tout premier compte, j'aurais opté pour 650.
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                Hop, on a des divergences à aplanir en effet, allons-y pour les compromis. De base, j'étais plus sur du 800 que 1 000, mais connaissant le joueur, j'étais ok pour monter s'il revoyait l'ortho. Maintenant, si on a 300 de différence, ça pose un petit soucis.

                Je relance sur les points relevés par Minos, puisque c'est un peu là l'objet du débat.

                Vrai que voir un remake du grand Kirk qui achève Tony Curtis devant un public déchaîné aurait pu être classe, ceci-dit ici, le sujet représentait plus une piste à suivre pour la suite qu'autre chose. Le contexte a été respecté tout de même. Moi-même, comme je l'ai dit, ça m'a étonné de voir de quelle manière il abordait son test RP, ceci dit son scénario et son point de vue s'assument de bout en bout. Ok, c'est rageant de voir Judas jouer le King in da Place au lieu de le voir un peu chahuté par le gamin, mais il reste fidèle à son axe d'écriture.

                Pour le PNJ sans épaisseur et l'impression de Judas en colo sur fond noir/blanc, ça découle un peu de la première remarque je dirais, puisqu'il choisit de se situer au dessus de la mêlée. De fait son pti gars en face ressemble un peu à un faire-valoir. Et on en revient à "petit regret quand au scénario".

                On peut dire que c'est dommage en effet. Ça peut participer à se dire, il a pas forcé plus que nécessaire dans un certain sens, comme l'ortho hasardeuse parfois, mais ça n'enlève rien à la qualité du texte, son originalité, et au personnage bien défini en lui-même.

                Après, chacun sa vision du barème, mais moi partant de là, j'reste sur du 800.
                  Bon les gars, vous battez pas hé hé. Vous faites dans l'ensemble une très bonne interprétation, j'vais un peu vous éclairer avec mon point de vue !

                  Bon tout d'abords, le test rp n'était pas là pour introduire le Pnj, mais bel et bien pour introduire mon personnage. Dans mon histoire, y'a pas vraiment de reflief, vu que l'intention était de donner un point de vue extérieur à Judas sur sa propre existence.
                  Alors pour le test, j'ai mis en valeur mon personnage. Pour l'ancrer dans le présent, donc en gros, j'ai mis en valeur sa vie dans l'histoire, et je l'ai mis en valeur dans le test. Pour le Pnj, c'est devenu une idée, celle que mon personnage va beaucoup bouger, et qu'il va peut-être pas toujours rester en cage.
                  C'est aussi une idée que je développe dans le test, mais je l'ai peu être un peu trop enfouie pour être visible au lecteur. Du coup, j'introduis le gamin. L'élément déclencheur, et je le développerai dans le rp. Parce que j'ai bien envie de m’éclater à jouer la brutasse x).
                  Après à la relecture, c'est vrais que pour des lecteurs, c'est plus compliqué à appréhender, donc j'me facherai pas z'en faites pas hé hé.

                  Après les gars, si vous voulez que j'vous fasse quelques chose de mieux péchu, je le ferai, ça m'fera plaisir même.

                  Minos : Tout dépends de qui te donne l'objet. Certains vont accepter cette influence extérieur à leur vie. Dans l'optique de Judas, l'intention n'est pas de prendre ce qu'on lui donne, mais d'arracher ce qu'il veut.
                    On s'bat pas on cause. ^^

                    La différence réelle n'est pas de 300, mais de 100. On cote jusqu'à 800 et quand on tombe sur un truc impeccable qui ferait taire les plus mauvaises langues (et je ne me vise pas Very Happy), là on file le coupon 1000 pour saluer l'entrée en jeu. Judas, j'ai beaucoup aimé sa présentation, sa bio est excellente, mais avec l'orthographe, les détails étranges de l'histoire et ce regret quant au fait que l'intro ne donne pas grand chose mis à part un projo braqué sur le personnage, donner le max ce serait passer outre des choses qu'on doit pointer.

                    Cela dit, Judas est maîtrisé, je sais qu'il donnera une très bonne suite et que ce perso sera très apprécié par les joueurs. J'ai pour ma part envie de le faire croiser Minos. ^^ Donc je monte à 770 (ou 777?) si l'orthographe est revue.

                    Judas: Et prendre ce qu'il veut, c'est un choix qu'il a pris ou qu'on lui a donné ? Difficile d'en être sûr. :p
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                    Je comprends bien ton point de vue ouaip, moi partant de là, j'ai rien contre le 770. Si d'autres veulent faire partager leur avis, qu'ils n'hésitent pas.
                      Yop, alors ce qui est nettement ressorti quand j'ai lu ta présentation c'est l'opposition de deux styles/ registres de langue, surtout au niveau de la description physique : très soutenu et presque familier. Je trouve ça un peu bizarre, c'est comme si je disais :
                      "Alors que je m'assois sur ma table d'ébène, humant le parfum du café fort en lisant mon journal, Charle-henri arrive, tire ma chaise et commence sérieusement à me faire chier".

                      Pourquoi pas, bourgeois-vulgaire ça peut marcher mais là je trouve ça un chouilla bizarre. M'enfin, c'est mon avis.

                      Il y a des fautes que tu ne devrais plus faire Razz
                      "Sa ressemblerait plus à un Sarouele"

                      "Il n’y a que l’imbécile pour aimer se battre. Et pendant longtemps, je fus un imbécile. L’un des pires de tous même, celui qui sait, mais qui l’ignore. Délibérément j’avais pris le partie de la violence pour résoudre mes problèmes.
                      Et je suppose donc que tout homme en fait autant."
                      Passé simple, imparfait, plus-que parfait, présent. Il faut faire un choix d'un système de temps, sinon on s'embourbe !

                      Voilà voilà, je critique la forme qui pourrait être mieux, mais niveau du fond aucun soucis : on cerne bien Judas et tu fais preuve de beaucoup d'originalité lors de tes descriptions notamment. Je rejoins l'avis de minos concernant le pnj que tu as introduit qui fait juste de la figuration (je tenais à le préciser ^^) et sinon, ben c'est bien.

                      770 ça me semble parfait, je donne donc ma voix qui compte double pour cette note.
                      Il ne reste plus qu'à voir si satoshi est ok pour redescendre.
                        Tiens, le gentil et le méchant flic x)

                        Ahem, bah oui, z'avez bien paveté, donc ouais d'accord
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                        Ha ha Sato t'aurais pu le valider tant que t'y étais, 6/5 voix c'est plus qu'assez. Very Happy
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                        C'est pas faux x)
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                        • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
                        Merci pour la validation.
                        Histoire de tirer les deux détails au clair :
                        - On dit bien un "Sarouel" (et c'est marqué dans ma description tel quel.)
                        - Ma description psychologique est écrite comme une tribulation, ou une réflexion, le mélange des temps est là pour soutenir le fait qu'il parle autant du passé, du présent, que du futur.

                        Enfin, détail détail, merci Gm pour ta voix =).
                          Roooh tu es gonflé de me reprendre sur l'orthographe de Sarouel, je ne sais pas ce que c'est mais je te parle du "Sa ressemblerait " XD
                            hé hé, à chacun sa petite faute xD.