>> Thomas J. Fergusson.
une image 200*300 | Pseudonyme : Judas. Age: 29 Sexe : Homme. Race : Humain. Rang : Judas. Métier : Mercenaire / Maitre de l'underground à North Blues. Groupe : Civil. Déjà un équipage : J'roule tout seul. But : Foutre la merde un peu de partout, fureter à droit à gauche... T'façon, ça te regarde gamin ? Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Mon poing suffit bien. Équipements : Pièces d'armures. Codes du règlement (2) : Parrain : |
>> Physique « Et sa taille de géant, et ses mains capable de broyer un crâne, et sa marche implacable. » Livre II, « La marche de Judas ». Je marche. Je marche toujours seul, et de nuit. Ah, quel plaisir que de sentir le ciel par dessus sois, de sentir le vent frais fouetter mon visage ! Au déclin de l’astre, le paysage diurne presque insipide, se peint alors d’une multitude de coloris que mon œil apprécie. La diversité, le changement. Mon pas se fait plus léger à mesure que la nuit approche, à mesure que l’heure de tous les crimes sonne. L’heure du prédateur, c’est cela même. Et j’y suis à mon aise, comme un Homme-poisson dans l’eau. La lune et les étoiles pour éclairer ma route, la solitude pour m’accompagner, que me faudrait-il de plus ? Je réajuste mon bandeau carmin, le nouant par le coté, il prend presque tout mon front. Y’en a qui prennent mon futal pour un Hakama, mais les arts martiaux c’est vraiment pas mon truc. Sa ressemblerait plus à un Sarouel, j’aime bien les trucs amples, ça me gêne pas quand je castagne. Je m’embarrasse généralement pas d’un haut, c’est agréable de sentir le vent fouetter mon torse, on se sent bien vivant ! En plus, ça serait gênant, la sangle qui retient la pièce d’armure à mon bras passe par ma nuque et j’aime pas quand sa frotte. C’est de la bonne cam’, autant l’utiliser correctement, non ? Du cuir aussi léger, noirci par une méthode ancestrale. Un métal bien lourd, bien solide, poli plusieurs fois et morcelé en huit parties, parfaitement emboitées. C’est le même artisan qui m’a ouvragé celle qui me sert de ceinture, et qui ceint mes cuisses. Une paire de Getas et tu vois le lascar ? « J’lai croisé vite fait m’sieur ! Y’se baladait sur l’sentier qui va au village. Et y m’a fait flipper ! C’pas qu’il était moche ou à chercher l’castagne, non non. Juste qu’il dégageait un truc pas saint, si vous m’permettez l’expression, m’ssieur. D’ja un bonhomme d’sa taille, avec la carrure qui s’prend, ça passe pas inaperçu ! En plus, l’était du genre tape à l’œil, torse nue… L’avait une sorte d’tatouage bizarre sur l’torse. Un bonne barbe bien taillée, et deux trois cicatrices sur l’geule, comme sur l’buste ! » Un promeneur, sur la route. « Ah… Judas ? C’était un client régulier du bar, avant. Jamais il a touché à une donzelle s’il fallait payer, jamais. Mais bon, on lui faisait bien quelques passes gratuites… Il faut dire que son gabarit ! Mon dieu, c’est tout bonnement mal-saint ! Ah ah ah. Puis avec son visage avenant, sa barbe bien taillée, il est plutôt pas mal dans son genre. Ses yeux rouges, en amande, ils vous regardent comme si c’était possible de lire en vous ! Mais toujours avenant, très avenant même ah ah ah. Son nez, il s’épate un peu sur la fin, mais franchement, comparé à la bête ! Que demander de plus ? Et puis moi vous savez, les hommes aux cheveux longs, j’adore ! ». Viviane, fille de joie d’une taverne sans nom. >> Psychologie « Je suis le début. Je suis le cheminement. Je suis la fin. » Livre I, paragraphe 7 « Judas ». Il n’y a que l’imbécile pour aimer se battre. Et pendant longtemps, je fus un imbécile. L’un des pires de tous même, celui qui sait, mais qui l’ignore. Délibérément j’avais pris le partie de la violence pour résoudre mes problèmes. Et je suppose donc que tout homme en fait autant. A moins que nous ne soyons tous que des abrutis de première, pas foutus d’avoir deux doigts de jugeote. Et cela me faire perdre pied, car à force de pérégrination, je commence à le penser. Ce sentiment est assez récurrent chez moi, on appel ça le désespoir, moi j’appel ça être réaliste. J’avais placé la barre haute, j’avais pensé que nous serions meilleurs. Ce n’est pas de ma faute si j’envisage avec bonhomie tout être capable de se mouvoir et de penser, j’ai été élevé ainsi. On ne m’a pas parlé d’une entité qui nous façonne tous, et nous donne la forme de son choix. On ne m’a parlé que d’une chose : La volonté. Celle de faire ce que l’on veut de sa vie, celle qui nous permet d’outrepasser le droit du plus grand et du plus vieux des dieux. Et oui, car si l’humain brille, c’est par sa capacité à toutes choses. Donnez moi un pinceau, et je vous ferais une toile. Donnez moi un couteau, et je commencerai le massacre. Polyvalence est maîtresse de notre destinée. Et nous sommes maîtres de nos propres mains, non ? Je me demande comment cela pourrait en être autrement. Alors je vous pose la question à vous, autant qu’à moi. Sommes nous que des imbéciles ? On se proclame roi d’un monde en déchéance. On se proclame créateur des pires ignominies. Et on en est fier ! Très fier ! Je ne doute pas que celui qui se tient au sommet de ce gouvernement ne pose pas un regard tendre, presque paternel, sur l’œuvre qu’il a façonné. Ce prendrait-il pour un dieu ? Fou qu’il serait ! L’homme est instable, l’homme est influençable, l’homme n’est pas digne de confiance. Au début il y’a la doute. Sur le chemin il y’a la peur. A la fin il y’a la mort. Partisan, artisan de la destruction, je me dis que finalement, faire entrer par la violence toutes ces notions pourtant basiques n’est que cause perdue. Oui, je désespère. Ou plutôt j’ouvre les yeux et contemple le monde pour la première fois. Et mon sang ne fait qu’un tour. Je ne peux rester sans agir. >> Biographie « J’suis né dans un p'tit patelin, entouré de champ de blés et de verdure. C’était agréable, t'sais là bas on vivait pas sous la coupe d’un tyran ou même de marines sans foi ni loi. Parfois je regarde en arrière et j’me dis que c’était le bonheur, le vrai. De l’amour, d'la joie, des choses simples. Pourquoi vouloir plus … ? Sans doute que c’est dans notre nature. » C’était une petite île, qui servait plus de grenier à l’Archipel qu’autre chose. D’aucun dise, c’était que folie d’aller là bas. Une sorte de suicide sociale, vu la superficie du bout de terre, on croisait les voisins les trente six du moins, lors des réunions et des fêtes de la moisson. Ouai, à Gaveroche, on nait les mains dans le cul d’une vache, et les pieds dans la bouse. T’aimes ça pas vrai? En attendant, on était bien là bas. Une petite ferme sur les rives de La Gueuse, un courant d’eau qui faisait tourner notre moulin. Enfin, petite ferme c’est ne pas rendre honneur au travail de mon père. La maison faisait une cinquantaine de mètre, sur deux étages. Assez exiguë, c’est le genre de cocon dans lequel on se sent protégé, entouré de l’amour maternel. On avait un petit moulin donc, qui nous permettait de vivre sans avoir à faire de troc. Quelques vaches dans un enclos et une petite basse-cour. Et de grands champs. D’énormes champs, bordés d’entrepôts en tout genre. Et moi, j’observais le ballet incessant des saisonniers et de Rodrigue, l’intendant. J’étais heureux, c’était y’a longtemps. Je voyais de la populace aux fêtes des moissons. On se disputait, on s’aimait, on vivait simplement. Je voyais les fils des voisins, mais aussi les gamines du coin. Des petites amouraches d’enfant, quand tu as cinq ans, se tenir la main c’est déjà énorme. On écoutait les histoires de Godrick, le vieux fou qui habitait le seul village de l’île. C’était un ancien pêcheur, et il avait toujours des tas d’histoires à nous raconter. A tiens, je t’ai pas parlé de mes parents ! Mon père, il s’appelait Kastel, et venait pas de l’archipel. On parlait de lui comme d’un ancien forban ayant quitté les rangs… mais vu la carrure du bestiau personne ne disait rien. Et moi je m’en foutais complétement. Ma mère, c’était Catherine. Belle, douce, les cheveux blonds comme les blés qu’elle cultivait. Encore aujourd’hui je me demande bien si ce n’était pas qu’elle, la raison de réédition du paternel. J’avais un chien aussi. Mais tu t’en branles, ça se voit. Bref, c’est comme ça que j’ai passé mon enfance. Puis y’a eu l’âge ingrat, quelle plaie ! « Putain mon gars, quand t’as quatorze ans et que les poils te poussent sur le menton, tu te crois roi du monde ! Bah c’était pareil pour moi. Je devenais insolent, j’énervais mon père exprès, juste pour l’affronter. J’avais du respect que pour la mère, et encore c’était tout juste. Bref, j’étais invivable, de l’avis de tous… Alors quand tu te sens indésirable ma foi, tu te carapates en vitesse hein. » Que dire de plus ? Oui, j’ai été un con et je portais fièrement mon fardeau, comme étendard de ma jeunesse ! Ce que je pouvais être naïf, se croire homme parce que l’on se tape quelques grosses, c’est pas ce que j’appel faire preuve de maturité. Remarque, c’est aussi bien comme ça… Je me plais tel que je suis, et sans doute cette période y est pour quelque chose. Je me bâtais plus que de raison, j’étais précoce, j’aimais bien trainer au bar pour me désaltérer le gosier. Personne ne disait rien, vu la réputation et la geule du tôlier, il était pas du genre à l'ouvrir sur l’âge du client. J’avais une bande de pote. Gregor, Bastien et Hankel c’était des bons gars. On faisait les quatre cents coups ensemble, on se sentait vivant. Bah, comme on peut s’en douter, ça n'a pas duré. Mon père, malgré son passé tendancieux, avait appris à être stricte. Autant avec lui, qu’avec moi. Et ça me plaisait pas du tout. Je faisais le mur, séchais mes corvées, et devenais de plus en plus insolent. Il faut dire que quand tu commences à avoir les bras gros comme l’arbre que tu dépèces, tu te sens plus pisser. Alors un jour, j’ai vraiment pris la mouche et j’ai envoyé mon poing s’encastrer dans la face du pater. Enfin, j’ai essayé. Franchement, j’ai jamais pris aussi cher ! Il avait de beau reste le salaud. C’est là que j’me suis vraiment demandé si ma place était dans le champ, à manier la faux. J’aimais me battre, j’aimais l’alchimie toute particulière de deux corps s’entrechoquant. Comme si chaque coup modifiait la structure même de mon squelette. C’était sauvage, c’était puissant, je me sentais vivant. Et ce n’était pas en restant à glander par là bas que j’allais trouver des gens à ma mesure. Alors à la faveur de la nuit, je me suis enfui dans une petite barque. « T’sais, quand t’es un jeune coq qui s’balade dans la grande capitale, t’as pas beaucoup d’choix pour survivre. Soit tu d’viens un de ces forbans qu’écument la mer. Soit tu d’viens un de ces marins qui préservent la paix du gouvernement sur la mer. Soit tu d’viens un de ces révolutionnaires qui veulent tout faire péter. J’me sentais aucune allégeance pour ces trois puissances. J’me sentais ni d’aller avec les barbares, ni avec les hypocrites, et encore moins avec les tire-au-flanc idéalistes. Du coup, j’me suis trainé dans la pire misère, avant de trouver une bonne place. Une cage, deux combattants… La défaite, c’est la mort. Mettre un genou à terre, c'est la mort. Faire preuve de faiblesse et de pitié, c'est la mort. Les combats illégaux de North Blue. » C’est entre ses barreaux et le bitume que je me suis forgé. Dans le sang, la sueur et les pleurs. La pisse aussi, parce que quand tu claques, c’est tout sauf glamour, c’est tout sauf héroïque. Tu chiale, tu d’mande grâce et tu te lâches. Au départ j’étais qu’un blanc bec. Un outsider, un touriste. Le paysan qui vient tenter d’buter le preux chevalier avec sa fourche. On m’pensait de bois, au contraire, j’étais affuté comme un bon vieux couteau de boucher. Je fais souvent cet effet là. Débonnaire, négligé, mais mastoc. Un campagnard mal dégrossis, adepte de la gonflette. C’est quand je commence à clasher que les gens comprennent l’erreur. Les préjugés, autant t’le dire tout de suite, ça me fout en rogne. Les mecs qui parlent avant de vouloir t’en coller une. Les bavards, les couards, tout ce ramassis puant, qui te regarde de haut juste parce que t’es original. Dans le milieu de l’Underground, c’est le même principe. Le même, sauf que là tu te retrouve en tête à tête avec la grande faucheuse, moi. « Ah, mais je sens que tu décroche Joe. » Je pose une main presque affectueuse sur l'épaule du macchabée. Je le secoue un peu, histoire de vérifier s’il est bien crevé. « Tu sais Joe, t’es vraiment mauvais public. Je parle je parle, et toi t'fixe encore tes papelards, comme s'ils pouvaient te sauver la vie... Bougre d'âne qu'il dirait !. » On tambourine à la porte, enfin ! Je me doute bien que ce doit être la cavalerie qui débarque, encore à la bourre. En même temps, je pense pas que ta garde personnelle pensais se faire déboiter aussi sévèrement. Dommage, comme on dit c’est la vie mon p’tit. Je prends deux pas de recul dans le cabinet richement décoré. Je me lance et saute. Un grand fracas de verre brisé alerte la troupe dépêchée sur place. Eh oui, quand tu entre par la porte, tu peux sortir par la fenêtre. Désolé les gars, mais le temps que vous vous précipitiez dehors, je serai déjà loin. Les louloutes, j'suis de retour dans les affaires, ça fait plaisir à entendre hein ?! >> Test RP Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation. Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. |
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Voir C'za.
Dernière édition par Judas le Mer 5 Oct 2011 - 17:09, édité 4 fois