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[Event Terminus Jaya] Pour qui sonne le glas

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya


En surface, dans les ruines de la cité Caravelle.

En apparence, ou du moins en surface, les combats sur l'ile de Jaya touchaient à leur fin. De la cité Caravelle ne restait qu'un champ de ruines fumants parsemé de cratères et de débris, et ou les seuls êtres encore en mouvement étaient les silhouettes massive et inhumaine des Pacifistas.

Quadrillant lentement la désolation calcinée qu'est devenue la cité, les cyborgs du gouvernement font le travail pénible qui suit toute bataille ou ils sont engagés en masse, examiner les restes des ennemis pour identification, récupération des pacifistas réparables et récupérations des corps des autres. Nul recherche de survivants en revanche, aucun révolutionnaire ne s'est rendu. et les machines de guerre n'ont de toute façon pas reçu l'ordre de faire de prisonniers.

Coté quai, les seuls humains du secteur sont une équipe de sapeur de la brigade scientifique qui finissent d'installer un ponton de soutient flottant pour pallier à la destruction du port, et commencer à faire le bilan de la première vague d'assaut.

- Je crois que j'ai jamais vu autant de carcasses de PX, t'imagines le fric qu'on vient de balancer la ?
- Difficile à dire pour l'instant, je dirais... De quoi armer trois quatre flottes de cuirassés ou assurer la survie annuelle d'une dizaine d'états...
- Ouais ben en tout cas je suis content d'être chargé du soutien logistique et pas de la vague d'assaut.
- Ils étaient combien les gars de Lust ? Mille ? Deux mille ?
-  A mon avis elle tenait pas de registre d'enrôlement, alors on saura jamais. Parce que maintenant qu'on a vu ce que laissait le canon des PX3, y'a clairement plus moyen de compter. Et comme on a pas vu de survivants...
- Tu crois que Lust va s'en tirer ?
- Je suis ingénieur, pas toubib. En tout cas elle à morflé sévère.
- Et il parait que Sloth et Greed ont salement douillés aussi.
- Heureusement que la Brigade est la pour leur sauver les miches a ses corsaires...
- Chuut ! Greed est pas loin ! Elle pourrait nous entendre !
- Et ça jetterait un froid...
- Pff ! T'es con !
- Et Pride ?
- On sait pas trop, les communications non prioritaires ont été restreintes a cause de l'attaque pirate sur le Cuisino, alors on manque un peu d'infos. On a juste reçu un appel de Sentomaru qui nous disait de consolider avec les troupes qu'on a. Et puis plus rien.
- Ah si, y'a les Alabastiens qui ont appelés, ils disent qu'ils ont paumés leur prince.
- Celui qui a un nom à coucher dehors ?
- Hahypet Néfertari. Il a débarqué à l'Est pour faire plaisir à Sainte Adela, et il a réussi à se faire capturer par la révolution.
- Aie, elle risque de bouder, j'aimerais pas être le pauvre type qui va aller lui annoncer qu'elle a perdu son jouet qui sent le sable chaud. C'est un coup a finir en nourriture pour dinos ça.
- Hé les gars, j'ai un Pacifista qui a fini de déblayer un des tunnels, d'après ses capteurs y'aurait tout un réseau la dessous ! ça pourrait expliquer pourquoi ils ont si peu de morts confirmés chez les révos, et pourquoi on a pas vu les locaux courir partout en hurlant.
- Alors on suit les consignes, on continue la pacification, dis aux troupes des plages de continuer à ratisser en venant vers nous, et fais creuser ceux qu'on a ici. Ils auront beau se terrer comme des rats, on a tous ce qu'il faut pour aller les chercher au fond de leur terrier.
- C'est parti, dératisation lancée !


[...]


En dessous, dans les profondeurs de Jaya

Sous les ruines de la cité Caravelle, dans les tunnels de La Dessous, régnaient une activité fébrile. Déplacé dans la cité souterraine bien avant le début du combat, la population n'avait pour l'instant pas eu à souffrir de la folie de Sainte Adela. Mais au vu de la destruction effectuée à la surface, il était évidemment aussi bien pour les instances civils que pour les soldats de l'Armée Révolutionnaire, que les Pacifistas n'avaient pas fini leur œuvre, et qu'ils n'allaient faire aucune distinction entre les habitants de Jaya et leurs alliés. Et après réflexion, personne ici n'était partant pour une résistance, certes héroïque, mais prélude à un massacre global. Alors en bas aussi, on s'activait sec.

- Raven et Yukikurai sont restés en surface et vont avoir du mal a nous rejoindre directement. On a du faire sauter tous les tunnels d'accès vers la cité pour éviter que les pacifistas nous suivent...
- Dites leur de ne pas chercher a rejoindre la cité, il faut qu'ils décrochent des forces ennemis et se replient directement vers les plages du Sud de la bouche. C'est par la que nous allons évacuer.
- Evacuer ? Et les civils ?
- Emilie a rassemblé une flotte pour emmener tout le monde. Mais elle est coincé à bord du Cuisino !
- On va se faire massacrer par la marine !
- ils ont autre chose à faire, toute leur flotte est en train de protéger le Cuisino contre l'attaque d'une forte flotte pirate juste devant la Bouche, il n'y aura personne en mer au Sud. Et puis c'est pas comme si on avait le choix non ?
- Alors on déplace tout le monde vers la bas ?
- On a des tunnels qui débouchent presque sur la plage, il faut faire sortir et embarquer tout le monde au plus vite.
- Ça va être un bordel monstre.
- Oui, et dés qu'on sera repérés ça sera un carnage monstre.
- Oui notre rôle va être de s'assurer de protéger la zone d'embarquement le temps que tout le monde soit à bord. Nous devons d'abord faire croire à une résistance dans la cité souterraine aussi longtemps que possible pour y concentrer les Pacifistas. Et dés qu'ils auront repérés la flotte il faudra leur interdire l'accès à la plage jusqu'à que tout le monde ait embarqué.
- Bon, faites passer le mot, on va avoir besoin d'être sacrément efficace. Il faut qu'on organise les civils en groupes d'embarquement, qu'on leur répartisse les blessés a emmener, et qu'on reconstitue les unités de combats qui vont gérer l'escorte et la défense.


[...]


Quelques heures plus tard, dans la cité maintenant déserte.

Etrangement silencieuse, la cité troglodyte d'en dessous n'est plus habitée que des bruits qu'on attribue le plus souvent aux grottes. fouissements discrets, échos de grattements éloignés, bruits de gouttes tombant du plafond et qui se répercutent sur les voutes de pierre. Et de temps en temps, murmures discret de révolutionnaires embusqués.

Et puis il y a ce bruit sourd qui semble grandir de plus en plus, le son de choc lourds, rapides et répétés venant du plafond. Le bruit de machines de guerre infatigables et obtuses, toute entière dévoués à la traque et l'éradication de chaque homme et femmes de l'armée révolutionnaire.

Une nouvelle fois, les Pacifistas arrivent.

HRP

Les règles du RP :



  • RP de conclusion, deux messages par joueur dans ce topic.
  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster


Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    [Event Terminus Jaya]  Pour qui sonne le glas Naviga12
    Meira, Bras-Droit d'Elisabeth L. Gray
    Bretteuse / Navigatrice & Grande Gueule de l'Équipage

    Lise était réveillée depuis un moment maintenant, je m’étais forcée de me lever aussi pour l’emmener à la réunion des leaders révolutionnaires. En plein centre de notre camp de fortune, les têtes pensantes de notre camp s’étaient rassemblées afin de réfléchir à un plan afin d’évacuer tout le monde de cette prison souterraine dans laquelle nous nous étions nous-même enfermés. Cette discussion ne menait à rien qui m’intéressait, mon attention se porta donc tout naturellement sur celles et ceux qui continuaient de défendre les entrées obstruées.

    Il ne me fallut que quelques minutes pour rejoindre un premier groupe qui m’appela par mon prénom sans même que je n’ai à me présenter. Eh bien, il ne m’aura pas fallu longtemps pour les marquer. Je me rapproche de quelques groupes pour essayer de savoir s’ils vont bien, s’ils ont besoin de quelque chose pour rendre leur patrouille agréable. Le simple fait de pouvoir discuter semble leur faire déjà le plus grand des biens. C’est donc tout naturellement que je vogue de groupes de patrouilles en groupes de patrouilles pour sonder leurs motivations et tenter de les connaître davantage.

    Toutes ces femmes et tous ces hommes n’ont qu’une motivation, et c’est la phrase que j’entends le plus chez tout le monde … venir à bout de ce Gouvernement. Et ouvrir les yeux aux rois ayant jurés allégeance à cette même puissance. C’est en entendant tous ces gens que je me remets alors en question. Elisabeth s’est lancée et a fait voguer notre équipage dans des eaux incertaines pendant un long moment, sans savoir si nous allions rester au sein de la piraterie. Je la comprends à présent. Elle avait des informations que je n’avais pas … sur les objectifs de la Révolution, sur la façon de penser commune, sur cet attachement à l’esprit de groupe. Ce n’est pas dans la piraterie que cette union si forte se fera ressentir. Et pour avoir vécu une très grande partie de ma vie, seule et délaissée, même utilisée par mon propre père … je dois dire que je me sens capable de grandes choses ici. Cet esprit fait résonner quelque chose en moi. Une voix me fait alors sortir de mes rêveries, tiens … Lise ?


    « Puis-je te parler Meira ? »

    « Bien sûr … éloignons nous. »

    « Nous allons quitter les bas-fonds, partir vers la plage et rejoindre la flotte d’Emilie Knox. Vaillant ne devrait pas être très loin. »

    « Ne devrait pas ? Et si nous ne parvenons pas à le récupérer ? »

    « Nous sommes arrivés avec la flotte d’Emilie, j’ose espérer qu’ils auront l’intelligence de faire naviguer notre navire jusqu’à nous. »

    « Quoiqu’il en soit … comment veux-tu t’organiser ? »

    « Oui mademoiselle Gray … comment voulez-vous vous organiser ? »

    Les hommes et les femmes avec qui je me trouvais, se mettent alors à se regrouper et à s’unir pour appuyer ce que Lise vient de dire. Elle ne s’en rend pas encore compte, mais des gens nous suivent, ils nous soutiennent, et nous ne sommes plus seules à présent. Ravie d’observer ce changement dans nos vies, je pose une main réconfortante sur l’épaule de mon amie qui tourne sa tête vers moi. Et d’une voix anormalement douce et calme, je lui dis.

    « Quoi que tu décides … se sera la bonne décision. Je reste ici. »

    « Je veux te retrouver au bout du tunnel, on est bien d’accord ? »

    Puis je regarde mon amie s’éloignant … à la suite de cet échange, les leaders révolutionnaires se départagent les tâches. Certains sont envoyés pour regrouper les personnes capables de se battre et mettent en place une véritable organisation militaire, ils ont raison, les choses doivent avancer. J’aperçois Lise au loin qui fait le tour des blessés en leur dessinant un motif sur le bras, cela semble amuser les enfants … elle catégorise les blessés afin de fluidifier la sortie de notre tanière. De mon côté, j’essaie d’organiser un groupe de défense d’une quinzaine de personnes, il y a avec moi une certaine Sophie et ses acolytes à ma droite. À ma gauche, il s’agit d’un Lucas, et quelques compagnons mue par cette même volonté de protéger les arrières de ceux devant s’échapper en priorité. Un leader révolutionnaire qui a participé aux échanges avec Lise et les autres, nous a rejoint, chargé de fixer un certain cadre et de quoi motiver les troupes pour la défense de nos souterrains.

    « Nous sommes la dernière ligne à abattre par nos adversaires. Nous ne connaissons pas l’état des lieux en surface … attendons nous à tout. »

    « Vous êtes drôlement motivant comme type. »

    Le regard qu’il me jeta à cet instant en disait long sur ce qu’il pensait de moi. Alors même que certaines personnes étaient prêtes à nous soutenir Elisabeth et moi-même, d’autres sont encore aveuglés par le fait que nous étions dans le camp des pirates. Et ce type en fait partie, son regard empli de mépris me le fit immédiatement comprendre.

    « J’ouvre ma gueule. Et ça te dérange ? »

    « Allons mademoiselle Meira … nous ne devons pas nous créer de tensions inutiles dans nos troupes. »

    « Y’aura toujours des tensions si des abrutis n’arrivent pas à ouvrir les yeux. Vous … »

    Dis-je en pointant le leader du doigt.

    « Vous nous regardez avec un tel mépris, Elisabeth et moi-même … que s’en est répugnant. Notre combat contre les deux corsaires dehors ne vous ont donc rien fait ? »

    « Tsss … on est pas ici pour parler de ça. Il y a plus urgent. »

    « Oui … notre survie. »

    À la suite de cet échange digne d’une douche froide, notre unité se déploya sur tout un pan de l’entrée Est. Les explosions ne résonnaient plus à l’extérieur … elles avaient laissées place à un silence de mort. Un silence si pesant que c’est à se demander si les Pacifistas n’ont pas eux aussi désertés. Il ne fallut qu’une vingtaine de minutes pour qu’une entrée explose, libérant l’entrée à nos opposants, un souffle d’air balaya toute l’unité présente devant. C’était le groupe de Lucas, qui fut envoyé littéralement dans le décor, certains se firent écrasés par des rocs, d’autres furent blessés et Lucas quant à lui, fut sonné par le choc. À une cinquantaine de mètres de l’explosion j’étais la plus proche pour agir.

    « À toutes les unités … on a une brèche ! TOUT LE MONDE SE MAGNE ! »

    « NON ! C’est moi qui donne les ordres ! … »

    Surpris par mon ton entreprenant, le leader fut forcé de reconnaître qu’il n’avait pas été assez rapide pour réagir, tout le monde restait stoïque face à nous. Interloquée par cette situation, je pris le leader par le col, le soulevant de quelques centimètres du sol.

    « Toi ! Ferme ta gueule et dépêche toi d’aller sauver tes semblables ! Au lieu de jouer au p’tit chef, tu verras qu’il y a plus urgent ! »

    D’un geste sec, je relâche mon étreinte avant de courir en direction du groupe de Lucas, sur le chemin je passe à côté de certains de ses acolytes morts, et pour certains, méconnaissables. La hargne m’aveugle, mais ne me fait pas oublier que je dois ménager mes efforts … la Louve m’a laissé de sacrées blessures, ne tentons pas le diable. En route, je croise un premier Pacifista qui s’avance d’un pas lourd vers une jeune femme tentant de soulever un roc pour libérer le pied de son ami. Je pris impulsion sur mon pied gauche pour m’élancer jusqu’à la nuque du PX qui fut tranché d’un geste net, en posant le pied au sol, sa nuque explosa, libérant une gerbe électrique qui le fit finalement exploser.

    « Dépêche toi. »

    Mon ordre sonnait sec, mais il n’y avait pas la place à une quelconque émotion à présent. Notre tanière a été ouverte, et bien que nos alliés soient déjà très loin, nous ne devons pas nous laisser submerger. Nous devons obstruer le passage.

    « LUCAS ! DEBOUT ! »

    Surpris par ma voix, mon allié se leva péniblement, soutenu par une acolyte qui l’aida à se mouvoir un peu plus loin que l’entrée qui lui faisait face. À présent, nous n’étions qu’une dizaine face à l’entrée, faisant barrière à une cinquantaine de Pacifistas attendant sagement les ordres d’un scientifique se glissant parmi eux, un vieil homme, petit et rondouillard, au regard malicieux et mesquin.

    « Ainsi donc vous vous cachiez bien ici. »

    « Ta gueule grand-père, nous claque pas entre les doigts à cause de tes rhumatismes. Laisse moi l’opportunité de te trancher ta sale tronche. »

    « La Révolution ne vous laissera pas l’anéantir. Notre foi vous vaincra. »
    • https://www.onepiece-requiem.net/t22854-lise-ft
    • https://www.onepiece-requiem.net/t22832-le-prologue-terminee