Grixis Labarte "Le Nonchalant"
Sexe : Homme
Race : HumainMétier : Navigateur
Groupe : Pirate
But : Vivre pour lui et pour lui, à bien des égards, il cherche la paix intérieure.
Équipement : Un bâton, un peignoir et une paire de sandales.Parrain : /
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
Description physique
Grixis Labarte "Le Nonchalant" est à la cool ! Un peu pataud dans l'allure, détendu, relâché, relax… c'est à dire que le gars se ballade en peignoir et sandale, ça pose le ton du bonhomme. Particulièrement fluide, il fait tout un art que de se déplacer, se comporter et communiquer sans tensions. La voix douce, qu'on pourrait parfois accuser d'être trainarde et de manquer d'entrain, il y a une espèce de joie sereine qui se dégage de lui.
Pour quelqu'un d'aussi reposé dans l'allure, il parait pourtant avoir des yeux fatigués et des cernes qui ne le quittent jamais ; notre homme a ce demi-sourire en permanence.
Ce n'est pas quelqu'un de très grand ou de très costaud, pour être honnête ; il plafonne à peine plus haut qu'un mètre soixante-dix pour soixante-dix en poids. Pourtant, qu'est-ce qu'il prend de la place ! Outre le fait que ses vêtements soient amples, il s'étire et s'étale à convenance, s'affale sur tout et n'importe quoi sans la moindre gêne, se comporte partout comme si c'était son salon. De manière tout à fait naturelle, il ira s'allonger sur le comptoir du bar pour commander un verre… et se plait à faire des siestes dans des endroits improbables.
Comme on peut s'y attendre, il a une masse de cheveux lisses légèrement violacée à la lumière qui trône sur sa tête avec un manque total et absolu d'entretien ! Il est imberbe par nature mais croyez-bien que dans le cas contraire, celui-là aurait une barbe d'ermite. Et à la moins que la situation n'exige autrement, c'est quelqu'un de… lent… ? Quelqu'un qui prend son temps. S'il a le temps, il le prend en tout cas et de manière impérieuse, il fait tout en son pouvoir pour l'obtenir.
Dans le même ton, sa voix douce s'attarde comme un serpent qui ondule longuement et lui-même avance d'un pas chaloupé, pas rigide pour un sous.
Pour être honnête, Grixis ne sent pas le savon… lui propages plutôt les effluves ambrés d'un rhum arrangé couplé à des plantes incinérés sur fond de vents salées. Il a quelque chose d'un peu félin dans l'allure et, derrière des airs si détendus, se montre étonnement véloce quand l'action se présente à lui.
Description psychologique
Grixis est un pirate ! Et c'est pas pour rien. Grixis, pour faire simple, vit une crise de la trentaine bien énervé après un évènement majeur ! Il a tout plaqué… enfin, il a plaqué une moitié de sa vie et l'autre l'a plaqué mais pas dans cet ordre là. Bref ! Il a "tout fait bien comme il faut", a été raisonnable, prudent, responsable et mature… il a fait touts les "bons choix" qu'on attend d'un adulte digne de ce nom. Tout ça pour finir complètement dépressif.
Désormais libéré de ses chaines bien que malgré lui, il refuse tout simplement de se priver de quoique ce soit.
Plutôt facile à vivre de base, il a surtout envie de voyager, rigoler, faire des banquets jusqu'à plus faim et plus soif, s'en mettre plein les poches, gagner en renommée, vivre des aventures intenses, rencontrer des gens, apprendre des secrets oubliés… tout ça et plus encore ! Ce qu'il faut retenir, pour bien résumer, c'est que notre gars veut profiter de la vie et de tout ce que celle-ci a à lui offrir. C'est un pirate, néanmoins. Tout ce que la vie a à lui offrir… et tout ce qu'il peut lui subtiliser par la ruse ou lui arracher par la violence. Grixis est une main de fer dans un gant de velours qui enrobe ses désirs insatiables de nonchalance et de détente en les habillant d'un sourire avenant.
Ce qui le définit avant tout, c'est sa nature capricieuse, avide et envieuse. Il n'est fatalement guidé que par ses désirs tandis que la seule loi légitime à ses yeux, c'est celle de son bon vouloir.
Et puisque c'est un pirate, il ne faut pas s'attendre à de grandes valeurs d'âmes chez celui qui pourrait allez jusqu'à torturer et tuer pour obtenir ce qu'il souhaite à la fin de la journée. Doux dans l'allure, il pense en effet que plus on force, plus ça force en retour alors il affectionne la méthode douce mais… l'idée reste qu'à la fin, Grixis veut quelque chose et doit selon lui l'obtenir ce qui le rend tout aussi prêt à négocier qu'à vous égorgez.
Actuellement ? Il veut un navire et un fruit du démon de manière pragmatique mais ça ne lui suffira très certainement pas.
Ce qu'il veut vraiment au final, c'est surtout courir après quelque chose et l'obtenir mais dès qu'il l'aura, il passera à la suite de manière immédiate.
Curieux et sociable, il n'est pas timide pour un sous, particulièrement à son aise avec de nouvelles personnes qu'il s'empresse de vouloir connaitre en long et en large dans les moindres détails. Il est "ouvert à la proposition", cherche à rester positif en préférant dire oui que non. Ce n'est pas le genre à refuser de s'allier parce que "Oh là là là, je vais me faire trahir"... ou à refuser le conflit par crainte de se faire dessouder d'ailleurs. S'il faut fuir pour se battre un autre jour, ainsi soit-il ! Il a le goût de l'aventure, du risque et de l'inconnu… quoi de plus aventureux, risqué et plein de surprise que l'interaction avec autrui ? Partir en groupe explorer des ruines vaut bien d'allez boire une bière pour rigoler ou de se taper dessus sans trop de raison.
Le changement est la seule constante et savoir s'adapter est la seule chose qui vaille… il faut… savoir se laisser faire par la tournure des choses, se laisser porter les évènements et se laisser surprendre par le destin !
Pour être honnête, Grixis se sent profondément trahit et floué d'avoir suivi les conseils qu'on lui a prodigué. Quoiqu'il prétende, il y a des années de frustrations qui le suivent et qui devront tôt ou tard être déversé sur quelqu'un. L'idéal pirate c'est d'être libre à tout prix ! La liberté des uns s'arrêtent où commencent celle des autres ? Connerie ! Votre liberté va jusqu'où pouvez l'emmener, dussiez-vous marcher sur celle des autres !
Biographie
Des papiers. Encore des papiers. Toujours des papiers. Des devis, des rapports, des réclamations, des documentations, des bilans comptables, des extraits d'articles à rédiger, des recettes, des états de stocks, des inventaires, des courriers entrants et sortants. Un homme frustré que le temps a déjà bien grignoté rentre en furie dans mon bureau et fait voler la porte en hurlant ; je décrypte plus ou moins ce qu'il me dit. J'ai mis un papier dans la mauvaise bannette, le mauvais classeur… bref, j'ai rangé le papier au mauvais endroit. Toutes ces feuilles se ressemblent tellement, toutes blanches avec des écrits en noirs touts petits qui défilent à longueur de journée sous mes yeux fatigués. Je ne les lis même plus, je décrypte la mise en page et la typographie pour savoir d'où elles viennent et où elles vont.
La porte de mon bureau a été dégondé. Elle m'a frôlé le visage à la vitesse d'un boulet de canon sans même que j'y réagisse, mes yeux sont restés impassibles et stoïques derrière des cernes aussi noires que du charbon froid.
Mon café aussi est froid mais si je me lève pour allez m'en faire un, je risque de croiser un collègue au regard qui me juge et qui ira, obséquieux, le rapporter à un supérieur. Ou pire encore, je vais croiser un supérieur qui va me demander ce que je fout là au lieu de taffer. Le pire, c'est que mon chef qui a défoncé la porte m'a passé une soufflante… parce que j'ai mis un papier dans la bannette de gauche plutôt que celle de droite. Et ça fait trois mois que j'ai fait ça mais, apparemment, ca a valu qu'un navire marchand ne puisse pas prendre la mer et qu'on perde beaucoup d'argent. Ou alors qu'un navire gouvernementale ne puisse pas accoster et que ça ait empêché de capturer un équipage. Bref, c'est supposé être grave.
Il y a deux ou trois ans, ça m'aurait secoué et j'aurais redoublé d'efforts pour être plus assidu dans mon travail, plus rigoureux. Là, je suis juste déprimé et je m'en fous.
Je regarde l'heure… je n'ai qu'à lever les yeux mais ça prend une bonne trentaine de secondes… j'ai peur de voir l'heure qu'il est… et quand, enfin, je vois l'heure qu'il est et le nombre d'heure qu'il me reste à tirer ? Je me permet d'allez me faire un café. La journée va être longue tandis que la nuit d'avant, comme la nuit d'après, est si courte. La journée se passe. Lentement. Longuement. Interminable. Et, à dix minutes de la fin, quelqu'un vient me rajouter une pile de dossier qui doit absolument être faite là tout de suite.
J'ai terminé une demi-heure en retard ; fait chier.
C'était la même chose hier, à peu de choses près. Et ca sera la même chose demain. Entre temps, je rentre chez moi… et je fais une pause devant la porte d'entrée de mon humble demeure. Je suis rincé, déprimé, j'ai plus de jus… je n'ai plus goût à rien… je prends une grande inspiration par la nez… et j'expire profondément par la bouche. Je me reprend !
" Salut mes amours ! "
Je rentre en fanfare avec un grand sourire aux lèvres ! Et ce sourire tombe bien vite, il n'y a qu'un silence assourdissant qui me répond. Mon sourire reprend… tremblant… et j'aperçois une lettre. J'ose à peine la lire, entre nous. Mais il faut bien. Elle m'a quitté avec notre nouveau-né de quelques mois avec un riche marchand.
Je n'ai pas la force de m'énerver tellement je suis épuisé ; je n'arrive même pas à être triste tellement je suis blasé.
Je suis resté assis sur une chaise toute la nuit, quasiment sans cligné des yeux. Le lendemain matin, j'arrive au travail avec une tête d'enterrement, livide et sans vie ; je m'épargne l'effort des habituels sourires de politesses à mes collègues et supérieurs. Et je ne leur dis même pas bonjour. Pareil à une ombre furtive, je me glisse directement jusqu'à mon bureau par automatisme plus qu'autre chose.
A ce stade-ci, vous ne savez pas quel est mon travail mais… c'est de l'administratif, grosso modo.
Au départ, je m'étais enrôlé dans la caserne de la marine locale avec l'objectif clair et affirmé de devenir navigateur, je voulais voir du pays ! Puis, finalement, j'ai écouté mes parents et j'ai joué la sécurité… plutôt que de prendre la mer, je me suis posé, j'ai trouvé une femme que j'aimais plus ou moins, je lui ai fait un enfant et j'ai assumé en continuant ce triste travail qui, au moins, m'apporte du confort et de la stabilité.
Oh… voici la lettre, d'ailleurs…
Grixi, quand tu liras ceci, je serais déjà partit sans me retourner.
J'ai rencontré cet homme il y a deux mois. C'est un riche marchand pleins de rêves et d'ambitions comme tu l'étais quand on s'est rencontré… ce qui m'a rappelé pourquoi j'étais tombé folle amoureuse de toi et pourquoi je ne le suis absolument plus. Je suis écœuré de te voir rentrer chaque jour en me faisant croire que tu es heureux et satisfait de ta vie. Et je n'ai plus la force de faire semblant en retour.
Je m'en vais parce que cette vie ne vaut pas la peine d'être vécue et je tiens à profiter de ce que le monde a à m'offrir. J'espère que cette lettre, et mon départ, te convaincrons de faire la même chose que moi. Tu n'as pas à t'inquiéter du petit, je m'en occupe.
Malgré que nous n'ayons jamais eu de sentiments et que nous nous soyons surtout marié pour les intérêts de nos parents, après des années passés à vivre ensemble, tu restes un ami cher à mon cœur. Raison pour laquelle j'ai pris avec moi toutes nos économies afin que tu puisses repartir complètement à zéro.
P.S : Je sais que ça n'a plus d'importance mais tu aurais quand même pu faire la vaisselle, c'est chiant à force. Bisous.
Sur le moment, mon esprit est resté figé, toute la nuit et la matinée durant… j'ai eu du mal à accepter ce que je ressentais vraiment. Comme j'en ai l'habitude en arrivant au travail, je suis partit me faire un café… et mon chef a débarqué en gueulant comme un putois. Comme d'habitude, ce qu'il a à dire ne m'intéresse que vaguement, ses mots ne sont qu'un brouhaha. Au milieu de son speech, j'ai commencé à sourire. Un sourire doux aux yeux rêveurs… je n'ai plus aucune raison de l'écouter. Et si quitter ma femme a toujours été une option, je ne me serais jamais vu abandonner mon gamin !
Heureusement, ma chérie m'a dispensé d'avoir à prendre la moindre décision… elle m'a quittée pour que je n'ai pas à le faire et a pris le gamin pour que je n'ai pas à l'abandonner.
Ca reste un boulot administratif dans un établissement de la marine. Ici, on ne combat pas des pirates mais on s'occupe de la paperasse pour ceux qui le font. Donc, officiellement tout du moins, je suis un marine et mon supérieur aussi.
Et pendant que l'autre con m'incendie, je souris en observant la bouilloire qui chauffe encore et encore. Je ne l'éteins pas. Je laisse l'eau bouillir plus que de raison. Ce… n'est pas tout à fait un pétage de plomb… et mon geste, à ce moment-là, est incroyablement fluide ; ironiquement très doux au vu de ma décision plutôt violente.
Mon supérieur se prend une bouilloire entière d'eau en ébullition et finit avec un visage brûlé au troisième degré ; définitivement défiguré à vie !
Ca fait des années que je n'ai pas sourit de manière sincère ! Et putain que ça fait du bien ! Je l'ai frappé avec la bouilloire qui a éclatement sur son visage mais surtout… je l'ai frappé avec des années de frustrations refoulés ; enfin je suis détendu et heureux de vivre !
Sur le moment, la stupeur de tous me donne une longueur d'avance mais on me prend vite en chasse et le reste ne se passe pas sans heurt. On essaye de m'arrêter mais je résiste ! Pour être honnête, vous vous en doutez bien, je me contente surtout de prendre mes jambes à mon cou en faisant au mieux pour me défaire de tout ce qui essaye de m'attraper ou de me blesser. Et c'est absolument génial ! Ca finit par me couté un œil, néanmoins… mais je ne regrette absolument rien, j'ai même réussi à tataner quelques confrères bureaucrates avec un balai attrapé au passage.
Ce qui m'a permit de fuir c'est… que je n'étais visiblement pas le seul frustré de la vie et à la première occasion, tout le monde a pété un plomb ; c'est devenu une véritable bataille royale.
Et je rentre chez moi après avoir pris la poudre d'escampette… pour finalement prendre un bain. Parce que j'en ai envie. Et en sortant d'un bon bain bien chaud, j'enfile un peignoir que ma femme a oublié, me bande l'œil à la va-vite avant de… prendre un nouveau départ… ? Le monde s'offre à moi maintenant que plus rien ne me retient. Ma décision est prise : je vais me faire pirate et me faire plaisir surtout ! Je veux un bateau pour allez là où je veux quand je veux ! Et je veux l'un de ces légendaires fruit du démon si ça existe vraiment !
Après ça, je fuis l'île en embarquant clandestinement dans un navire. Ma véritable vie commence ici ! Et de mon ancienne vie je ne garde… que le peignoir de ma femme qui en a encore l'odeur mais à force de vivre la vraie vie, je couvrirais son odeur et une fois fait, ca sera la preuve que ma vie d'avant est morte et enterrée. Ca et le manche à balai qui m'a servit d'arme de fortune lors du combat de ma vie, l'instrument de ma libération : je le tient en main plutôt que de l'avoir profondément enfoncé dans le cul désormais !
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Ca change en fonction des jeux, des sites, des plateformes de stream, etc... à part ça je m'appelle Pierre.
- Êtes-vous majeur ? Ouep.
- Vous aimez / n'aimez pas : Rof, je passe la question !
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Vu le nombre de perso, la question est relativement complexe.
- Vous vous définiriez comme : A la cool.
- Vous faites du RP depuis : Un peu plus de dix ans maintenant
- Vos disponibilités (approximatives) : Là je suis vacances mais bientôt, j'ai deux jours de congés en dispo dans la semaine.
- Comment avez-vous connu le forum ? Google
One Piece Requiem Tous droits réservés