Le soleil avait tapé toute la journée et si cela n’était pas pour déplaire à Camillius, il sentait bien que les deux bipèdes l’accompagnant souffraient plus que lui de la chaleur sèche du désert. Les chevaux avaient galoper pendant plusieurs dizaines de minutes, grimpant les dunes de sable comme si leur vie en dépendait. Et c’était le cas. Ils avaient quitté On vous jure ce n’est pas du tout un piège city rapidement, chassé par les coups de feu et les hommes du juge du coin. Ils avaient erré dans le désert jusqu’à trouver un abri pour s’abriter du vent soulevant le sable. Mais rien de tout cela ne plaisait à l’ancien dragon à forme humaine. Ils avaient refusé de s'asseoir, laissant les deux autres se regrouper et échanger. Il regardait ses mains nouvellement acquises, puis ses pieds, sans comprendre où était passé ses écailles et ses griffes. Mais le pire de tous, était la disparition de ses magnifiques ailes.
- “Je suis sûr que c’est à cause de l’autre con ! Je savais que les fruits étaient mauvais pour la santé !”
Le chasseur de prime qu’il avait fini par couper en deux lui avait enfoncé un drôle d’aliment dans la gorge. Et le dragon s’était contenté de l’avaler tout rond, de peur qu’il ne l’étouffe. Pourtant, si le goût était infect, cela ne dénotait pas de celui des autres fruits pour le palais rudimentaire de l’animal. Maintenant, c’était une certitude. Il était bien moisie.
- “Vous avez fini de rien foutre ! Faut retourner là-bas et cramer tous ces humains ! Je vais leur apprendre à me respecter !”
Camillius n’avait pas encore bien conscience que ses mots étaient audibles par les bipèdes et n’étaient plus que des grognements de mécontentement. Il avait l’habitude que les humains craignent ses râles et l’évite. Il restait imprévisible car personne ne comprenait le dragon, mais ici, devant les regards mi-interrogatif, mi-fatigué par la remarque, Camillius ne put retenir une expression surprise.
- “En plus de vous ressembler vous me comprenez ?”
Sa curiosité était piquée. Si les humains le comprennaient, ne serait-ce pas le moment pour leur apprendre à l'élever comme un dieu ? Oh que si ! Et cette idée lui traversait l’esprit, lui faisant dresser un droit avec une expression et un rictus satisfait, donnait l’impression à ses interlocuteurs qu’il venait d’avoir une révélation sur quelque chose de capital. Tout du moins, pour lui.
- “Je suis sûr que c’est à cause de l’autre con ! Je savais que les fruits étaient mauvais pour la santé !”
Le chasseur de prime qu’il avait fini par couper en deux lui avait enfoncé un drôle d’aliment dans la gorge. Et le dragon s’était contenté de l’avaler tout rond, de peur qu’il ne l’étouffe. Pourtant, si le goût était infect, cela ne dénotait pas de celui des autres fruits pour le palais rudimentaire de l’animal. Maintenant, c’était une certitude. Il était bien moisie.
- “Vous avez fini de rien foutre ! Faut retourner là-bas et cramer tous ces humains ! Je vais leur apprendre à me respecter !”
Camillius n’avait pas encore bien conscience que ses mots étaient audibles par les bipèdes et n’étaient plus que des grognements de mécontentement. Il avait l’habitude que les humains craignent ses râles et l’évite. Il restait imprévisible car personne ne comprenait le dragon, mais ici, devant les regards mi-interrogatif, mi-fatigué par la remarque, Camillius ne put retenir une expression surprise.
- “En plus de vous ressembler vous me comprenez ?”
Sa curiosité était piquée. Si les humains le comprennaient, ne serait-ce pas le moment pour leur apprendre à l'élever comme un dieu ? Oh que si ! Et cette idée lui traversait l’esprit, lui faisant dresser un droit avec une expression et un rictus satisfait, donnait l’impression à ses interlocuteurs qu’il venait d’avoir une révélation sur quelque chose de capital. Tout du moins, pour lui.