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La Naissance de la Lame Noire

La naissance de la Lame Noire
Je me souviens encore des rues étroites et tortueuses d'East Blue, des ruelles sombres où les ombres dansaient au rythme de nos pas furtifs. C'est là que j'ai passé mon enfance, dans l'ombre des bâtiments délabrés et des secrets murmurés à voix basse.

Ma famille, les Daiki, n'avait pas de demeure fixe. Nous étions des nomades de l'ombre, voyageant d'une île à l'autre au gré des contrats qui nous étaient confiés. Dès mon plus jeune âge, j'ai été plongé dans le monde impitoyable de l'assassinat, un monde où la vie n'avait pas de valeur et où la mort était une compagne constante.

Avant l'âge de neuf ans, ma famille était pour moi un mystère enveloppé de secrets. Je me souviens vaguement des jours passés à jouer avec mes frères, des moments de joie et d'insouciance qui semblaient si lointains maintenant. Mais derrière ces moments de bonheur, il y avait toujours cette aura de mystère qui planait sur notre famille, une sensation étrange que je ne pouvais pas tout à fait expliquer.

Je me demandais souvent pourquoi nous déménagions constamment, pourquoi nous ne pouvions pas avoir une maison comme les autres enfants. Mes parents étaient discrets sur leurs activités, ne partageant que peu de détails sur le travail qui les occupait la plupart du temps. Je suppose que j'étais trop jeune pour comprendre à l'époque, trop naïf pour réaliser la vérité sombre qui se cachait derrière le voile de l'ignorance.

Pendant des années, j'ai vécu dans l'ombre de l'inconnu, ignorant les véritables activités de ma famille et les dangers qui les entouraient. Mais même dans mon innocence, je pouvais sentir le poids de leur fardeau, la tension qui se cachait derrière leurs sourires forcés. Et maintenant, des années plus tard, je réalise que ce fardeau était bien plus lourd que je ne l'avais jamais imaginé, une réalité sombre et implacable qui a finalement déchiré ma famille et changé le cours de ma vie à jamais.

Le jour de mon neuvième anniversaire reste gravé dans ma mémoire comme un tournant décisif dans ma vie. C'était un jour comme les autres en apparence, mais il a apporté avec lui une révélation qui a bouleversé ma vision du monde à jamais.

Ce jour-là, mon père, Akashi, m'a rassemblé dans notre humble demeure et m'a révélé la vérité sur notre famille et nos activités. Il m'a expliqué en détail le rôle des Daiki dans le monde des ombres, leur réputation sinistre et les sacrifices nécessaires pour survivre dans ce monde impitoyable. C'était comme si un voile avait été levé sur mes yeux, révélant la réalité sombre qui se cachait derrière les sourires forcés et les mensonges pieux.

La nouvelle m'a frappé comme un coup de poing au ventre. Être initié aux secrets de l'assassinat à seulement neuf ans semblait être une destinée cruelle et injuste. J'ai ressenti une bouffée de colère et de désespoir, me demandant pourquoi j'avais été choisi pour porter ce fardeau, pourquoi ma vie avait été condamnée à suivre cette voie tortueuse.

Mais au milieu de mon tourment, une lueur d'acceptation a commencé à briller dans mon cœur. J'ai réalisé que je ne pouvais pas changer ma destinée, que je devais faire face à la réalité de ma situation et trouver un moyen de m'adapter. Si cela signifiait devenir un assassin comme les autres membres de ma famille, alors c'était ce que je devais faire.

Ainsi, j'ai pris la décision de me plier à mon destin, de me soumettre à l'entraînement rigoureux qui m'attendait. Même si c'était difficile à accepter, je savais que c'était la seule façon pour notre famille de survivre dans ce monde dangereux. J'ai donc mis de côté mes doutes et mes peurs, prêt à m'engager sur la voie sombre qui m'attendait, avec l'espoir que mes actions pourraient un jour apporter un semblant de sécurité à ceux que j'aimais.
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La naissance de la Lame Noire
Parmi les membres de ma famille, ma mère était l'exception à la règle. Contrairement à mon père et à mes deux frères aînés, elle n'était pas une assassin. Elle était celle qui gardait la flamme de l'humanité dans notre foyer sombre et sinistre, celle qui offrait une lueur de compassion dans un monde rempli de cruauté.

Nos différences étaient évidentes, et nos désaccords fréquents. Je me souviens des nombreuses disputes que j'ai eues avec ma mère au sujet de notre mode de vie, de nos activités obscures et de la violence qui nous entourait. Elle tentait désespérément de me protéger de ce sombre héritage, de me préserver de la corruption de notre monde.

Mais malgré nos désaccords, il y avait toujours de l'amour entre nous, un lien indéfectible qui ne pouvait pas être brisé. Ma mère était ma rock, ma bouée de sauvetage dans un océan tumultueux de noirceur et de désespoir. Et même si elle ne partageait pas notre destinée d'assassins, elle nous aimait de tout son cœur, prête à sacrifier tout pour notre bien-être.

Mes deux frères aînés, en revanche, avaient embrassé pleinement le destin qui leur était réservé en tant qu'assassins. Ils étaient mes modèles, mes guides à travers les ténèbres, m'entraînant dans les arts mortels de notre métier avec une détermination inébranlable. Ils étaient les rochers sur lesquels je m'appuyais, les gardiens de notre famille dans un monde hostile et impitoyable.

Ainsi, dans le tourbillon de nos vies tumultueuses, ma mère était la voix de la raison, mes frères étaient les gardiens de notre héritage, et moi, j'étais pris entre les deux, naviguant à travers les courants tumultueux de mon destin incertain.

Mon entraînement aux côtés de mon père et de mes deux frères aînés était une épreuve de feu, un défi constant à mes limites physiques et mentales. Dès l'aube, nous nous réunissions dans la cour arrière de notre humble demeure, prêts à plonger dans les arts mortels de l'assassinat et du katana.

Mon père, avec sa présence imposante et son regard sévère, était notre maître, notre guide à travers les ténèbres. Il nous enseignait les subtilités du métier avec une patience imperturbable, nous guidant à travers les mouvements mortels qui allaient devenir notre signature. Chaque coup, chaque esquive, était un pas de plus vers la maîtrise de notre art, un test de notre détermination et de notre résilience.

Mes frères, quant à eux, étaient mes partenaires d'entraînement, mes rivaux dans la quête de la perfection. Ils étaient plus âgés et plus expérimentés que moi, mais ils ne m'ont jamais ménagé dans ma formation. Chaque duel était une bataille acharnée, une confrontation entre la force brute et la finesse meurtrière, où la victoire était méritée à chaque coup.

L'entraînement était difficile, épuisant, mais je savais que c'était nécessaire pour devenir le meilleur. J'ai travaillé sans relâche, repoussant mes limites jour après jour, jusqu'à ce que finalement, à l'âge de onze ans, je me sente enfin prêt. Prêt à affronter les défis qui m'attendaient dans le monde impitoyable qui m'entourait, prêt à embrasser mon destin en tant qu'assassin de la lignée des Daiki.
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La naissance de la Lame Noire

À l'aube de mes onze ans, alors que je me tenais devant mon père, le cœur battant dans ma poitrine, il m'a remis un contrat d'assassinat. C'était mon premier, un rite de passage dans notre famille, une étape cruciale dans mon initiation aux sombres secrets de notre métier. Le client, un homme fidèle à notre famille depuis des années, avait demandé la mort d'un pêcheur. Les raisons derrière cette demande m'étaient inconnues, mais cela n'avait pas d'importance pour nous. Nous étions des exécutants, pas des juges, et nous ne posions jamais de questions sur les motivations de nos clients.

Pourtant, malgré ma formation et ma préparation, une boule serrée s'était formée dans mon ventre à la perspective de prendre la vie d'un homme. C'était une responsabilité lourde à porter, un fardeau qui pesait sur mes épaules et menaçait de m'écraser sous son poids. Mais je savais que c'était ce que j'avais été formé à faire, ce pour quoi j'avais consacré tant d'années de ma vie à m'entraîner.

Je me suis accroché à la conviction que c'était nécessaire, que c'était ma destinée en tant que membre de la famille Daiki. J'ai serré les dents, refoulant mes doutes et mes peurs, et j'ai accepté le contrat avec un hochement de tête résolu. C'était le début d'une nouvelle ère dans ma vie, une ère où la mort et la violence étaient devenues mes compagnons constants, mes ombres fidèles dans un monde en perdition. Et même si une partie de moi tremblait d'appréhension, je savais que je devais aller de l'avant, que je ne pouvais pas reculer maintenant.

La nuit était sombre et silencieuse lorsque je me suis glissé dans la maison du pêcheur, mon cœur martelant dans ma poitrine comme un tambour de guerre. Chaque pas était un pas de plus vers l'accomplissement de ma mission, un pas de plus vers l'inévitable confrontation avec la mort. Les ombres dansaient autour de moi, me cachant dans leur obscurité, me protégeant des regards indiscrets.

J'ai traqué ma cible avec une détermination froide, mes sens en alerte, prêt à agir à la moindre opportunité. Lorsque je l'ai finalement trouvé, endormi dans son lit, je me suis figé, mon souffle coupé dans ma gorge. La réalité de ce que j'allais faire m'a frappé de plein fouet, me remplissant d'une terreur glaciale qui m'a paralysé sur place.

Pendant un instant, j'ai hésité, mes mains tremblantes de peur et de doute. La voix de ma mère résonnait dans ma tête, me suppliant d'abandonner cette voie sombre, de choisir la lumière plutôt que les ténèbres. Mais je savais que je ne pouvais pas reculer maintenant, que j'avais franchi un point de non-retour dont il n'y avait pas de retour en arrière.

Finalement, avec un effort surhumain, j'ai réprimé mes doutes et mes peurs, et j'ai avancé, ma dague scintillant dans l'obscurité. Je me suis penché sur le pêcheur endormi, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine, et j'ai planté la lame froide dans son cœur avec une précision mortelle.

Il n'y a pas eu de cris, pas de lutte désespérée. Juste le silence pesant de la mort, brisé seulement par le son étouffé de ma respiration irrégulière. Alors que je me tenais là, tremblant et transpirant dans l'obscurité, une partie de moi était soulagée que ce soit fini, tandis qu'une autre partie était marquée à jamais par les conséquences de mes actes. C'était le prix de ma destinée, le tribut que je devais payer pour être membre de la famille Daiki, une famille vouée à vivre dans les ombres pour l'éternité.
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La naissance de la Lame Noire

Les années ont passé dans un tourbillon d'ombres et de sang, les contrats se succédant les uns après les autres, comme des pièces d'un puzzle macabre. Je suis devenu un assassin hors pair, un maître dans l'art de la mort, un spectre invisible qui hantait les ruelles sombres de l'East Blue. Chaque mission était un défi à relever, une épreuve de maîtrise et de sang-froid, et j'ai accepté chaque défi avec une détermination implacable.

Au fil des années, l'acte de tuer est devenu pour moi aussi banal que le geste quotidien d'un boulanger qui vend du pain. Chaque mission, chaque contrat, était juste une autre tâche à accomplir, une autre journée de travail dans l'obscurité de mon métier. La mort était devenue une compagne constante, une présence familière qui marchait à mes côtés à chaque pas que je faisais.

Cependant, c'était sur une petite île reculée de l'East Blue que tout a changé. Alors que je m'apprêtais à exécuter mon contrat, je me suis fait voir par des civils en plein acte. La panique a envahi mon être, et pour la première fois depuis longtemps, j'ai ressenti une vague de peur glaciale me traverser. Dans les rues étroites et sinueuses de cette île, mon identité était devenue un secret de moins en moins bien gardé. En effet, quelques villageois m'avaient vu. Mon père m'a fait comprendre que le surnom "La Lame Noire" m'avait été attribué suite à cet accident.

Cet incident sur l'île reculée de East Blue a été un réveil brutal pour moi. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai réalisé que tout ne se passait pas toujours comme prévu, que même les plans les mieux élaborés pouvaient être contrecarrés par un simple imprévu. Ce moment de vulnérabilité m'a rappelé que je n'étais pas invincible.

Cette prise de conscience m'a poussé à revoir ma façon de faire, à être plus prudent, plus vigilant dans mes actions. Je savais que je devais être plus astucieux, plus rusé, si je voulais survivre dans ce monde impitoyable où la moindre erreur pouvait être fatale.

Et ainsi, j'ai continué à arpenter les rues sombres de East Blue, avec un nouveau respect pour les dangers qui m'entouraient. Chaque mission était désormais une leçon de prudence, une occasion de mettre en pratique les enseignements que j'avais tirés de cette expérience traumatisante. Et même si je savais que les défis à venir seraient nombreux, je savais aussi que j'étais prêt à les affronter, avec la détermination d'un homme qui refuse de se laisser abattre par les obstacles qui se dressent sur sa route.

FIN
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