Une rencontre inattendue
Turken me regardait droit dans les yeux et, d'un ton calme mais assuré, déclarait que Tatars était son capitaine. Un léger frisson parcourait mon échine à cette révélation. Je ne pouvais m'empêcher de trouver cela absurde et potentiellement dangereux, étant donné l'instabilité évidente de Tatars. Cependant, je gardais mes pensées pour moi pour le moment. Je me sentais même plutôt intrigué par cette dynamique étrange qui semblait exister entre eux. Toutefois, je me demandais si cette relation capitaine-équipage était réellement basée sur des fondements solides ou si elle était simplement le fruit du hasard et de circonstances malheureuses.
Puis, une tension montait sur le quai et Tatars se retrouvait impliqué dans un conflit. Je ressentais surtout de la fatigue envers lui. L'idée que je me faisais à son encontre était totalement avérée. Son impulsivité et sa propension à attirer les ennuis m'irritaient profondément. Je me surpris à soupirer, sachant que cette énième altercation n'était que le reflet de son caractère imprévisible. Mon épuisement face à ses actions impulsives ne faisait que croître, et je me demandais combien de fois encore je devrais faire face à ce genre de situation avant qu'il ne réalisât les conséquences de ses actes.
Je décidai d'intervenir.
"Tatars, tu n'étais pas obligé de le planter..." dis-je en soupirant.
Alors que la situation sur le quai devenait de plus en plus chaotique, deux autres dockers décidèrent de profiter de la confusion pour s'en prendre à moi. Leurs attaques soudaines laissaient transparaître leur supposition erronée selon laquelle j'étais complice de Tatars dans cette altercation.
Dans un mouvement rapide et fluide, je dégainai un de mes katanas, me préparant à me défendre, la lame scintillant sous la lumière du soleil. Mes sens s'aiguisaient, et chaque mouvement devenait une danse mortelle, une chorégraphie de la survie orchestrée par la lame de mon katana. Mon corps se mouvait avec grâce et détermination.
Le premier docker lança une attaque maladroite, que je parvins à esquiver d'un pas habile sur le côté. Dans un mouvement fluide, je pivotai sur moi-même, contournant sa garde et portant un coup précis à sa main tenant une arme, le désarmant en un instant. Le bruit métallique de l'acier heurtant le sol résonnait dans l'air chargé de tension. Pendant ce temps, le second docker tenta une approche plus agressive, lançant une série de coups rapides dans ma direction. Avec une grâce féline, je me déplaçai avec rapidité, esquivant habilement chaque coup tout en cherchant une ouverture dans sa défense. Une fois que je repérai son moment d'inattention, je passai à l'offensive. Mon katana fendit l'air avec une précision chirurgicale, tranchant nettement à travers l'air pour désarmer mon adversaire d'un mouvement rapide. Sa surprise était palpable alors qu'il reculait, désarmé et vulnérable devant ma détermination implacable.
Pour finir, avec précision et efficacité, je neutralisai les dockers sans recourir à des blessures graves. Mon objectif n'était pas de causer des dommages irréparables, mais simplement de me protéger et de mettre fin à la menace qui pesait sur moi. La confrontation se déroula comme une symphonie de mouvements calculés, une danse mortelle où chaque geste était exécuté avec une précision déconcertante. Une fois la menace neutralisée, je rengainai mon katana avec une satisfaction tranquille, conscient que ma maîtrise de cette arme ancestrale était à la fois une bénédiction et une responsabilité.
Après avoir neutralisé les dockers je me retournai vers Tatars avec un soupir résigné.
"Putain, et voilà, c'est exactement ça que je ne voulais pas faire", dis-je d'une voix empreinte de lassitude.
Je m'approchai vers lui, mes yeux exprimant un mélange de frustration et de préoccupation.
"Tatars, pourquoi es-tu si impulsif ?" demandai-je d'un ton ferme mais calme.
"Tu dois apprendre à te contrôler. Si tu continues ainsi, tu risques de causer la perte de ton équipage à l'avenir." Mes paroles étaient empreintes de sincérité, car je savais que son tempérament impétueux pourrait mettre en danger non seulement sa propre vie, mais aussi celles de ceux qui l'entouraient, dont Turken.
Puis, je proposai une solution pragmatique.
"Je pense que nous devrions tous les trois bouger rapidement. Attirer encore plus l'attention ici ne fera que nous causer des ennuis supplémentaires." Ma voix était empreinte de détermination alors que je cherchais une issue à cette situation tendue, espérant qu'ils seraient prêts à suivre mon conseil pour éviter de nouveaux problèmes.