V pour Vendetta [Quête]

V pour Vendetta
L'air salin de l'océan était vivifiant alors que je me tenais à l'avant de la barque du pêcheur, regardant l'île de Shimotsuki se profiler à l'horizon. Je me trouvais déjà à East Blue, errant de port en port à la recherche d'un équipage. Mes efforts avaient été vains jusqu'à présent, mais l'espoir persistait. Le pêcheur qui m'avait pris à bord m'avait promis un passage jusqu'à cette île en échange de mon aide pour son travail, et j'avais accepté sans hésitation. C'était une opportunité de plus pour trouver ceux avec qui je pourrais partager mes aventures.

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque nous approchions des côtes de Shimotsuki. Les eaux calmes reflétaient la lumière en un scintillement éblouissant. Je pouvais voir les contours des maisons et des quais, et entendre le bruit des vagues se brisant doucement contre la jetée. Le pêcheur, un homme robuste et taciturne, dirigeait habilement sa barque vers un emplacement libre le long du quai.

"Voilà, nous y sommes," dit-il en attachant la barque. "Tu m'as bien aidé ces derniers jours. Bonne chance pour trouver ce que tu cherches ici."

Je le remerciai en hochant la tête, puis sautai du bateau pour atterrir sur les planches de bois du quai. Le pêcheur avait été de bonne compagnie malgré son silence, et le fait de l'avoir aidé dans son travail m'avait également changer les idées. Mais maintenant, je devais me concentrer sur ma quête.

L'île de Shimotsuki semblait paisible à première vue. Les habitants vaquaient à leurs occupations quotidiennes, les pêcheurs déchargeaient leurs prises, les commerçants criaient leurs marchandises, et les enfants jouaient en riant dans les ruelles. Tout cela formait une toile de fond tranquille, mais je savais qu'il pouvait y avoir bien plus sous cette apparence calme. Mon but était de trouver un équipage, un groupe avec qui je pourrais m'embarquer pour de nouvelles aventures, et peut-être, juste peut-être, une nouvelle famille.

Je me dirigeai vers le centre du village, où je savais que je pourrais trouver une taverne ou un lieu de rassemblement. Ces endroits étaient souvent les meilleures sources d'informations pour un voyageur comme moi. En marchant, j'observais les visages des passants, cherchant des signes de reconnaissance ou des indices sur leur disposition. Certaines personnes me regardaient avec curiosité, mais la plupart continuaient simplement leur chemin sans prêter attention.

Les ruelles étaient étroites et sinueuses, bordées de maisons en bois aux toits de chaume. L'air était rempli d'odeurs mêlées de poisson frais, de sel marin, et de diverses épices provenant des échoppes. Je pris une grande inspiration, appréciant le moment de tranquillité avant de me plonger dans ma recherche.

Je trouvai finalement une taverne, son enseigne usée pendait au-dessus de la porte en bois, et des voix animées s'échappaient de l'intérieur. Poussant la porte, je fus accueilli par un mélange de chaleur et de bruits. Les discussions, les rires, et les bruits de chopes s'entrechoquant créaient une ambiance vivante. Je m'avançai vers le comptoir, où un homme trapu essuyait des verres avec un torchon.

"Qu'est-ce que je peux te servir, étranger?" demanda-t-il sans lever les yeux de son travail.

"Un bon verre d'eau, tout simplement," répondis-je, m'installant sur un tabouret. "Et peut-être des informations. Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je cherche un équipage."

L'homme me regarda enfin, ses yeux perçants m'examinant de haut en bas. "Un équipage, hein? Pas facile à trouver par ici. Peut-être que quelqu'un dans cette salle pourrait t'aider mais si je peux te donner un conseil, garde ça pour toi."

Je pris le verre qu'il me tendait et portai le liquide ambré à mes lèvres. L'eau était très fraîche, mais il m'apportait une chaleur réconfortante. En regardant autour de moi, j'observais les autres clients de la taverne. Certains semblaient être des marins, d'autres des villageois ordinaires. Je savais que ce serait un défi de trouver ceux que je cherchais, mais j'étais prêt à le relever.

Le temps passa lentement tandis que je m'immergeais dans les conversations alentours, espérant capter des bribes d'informations utiles. Plusieurs heures s'écoulèrent ainsi, entrecoupées de discussions avec divers personnages qui venaient s'asseoir à côté de moi. Mais aucune piste solide ne se présentait. Pourtant, je ne désespérais pas. J'avais appris à être patient et à laisser les choses se dérouler à leur rythme.

La soirée avançait, et la taverne commençait à se vider lentement. Je payai mon dû et quittai l'endroit, sortant dans la fraîcheur de la nuit naissante. Les ruelles étaient plus calmes maintenant, les bruits de la journée ayant laissé place à un silence presque apaisant. Mais je savais que ma quête ne faisait que commencer. J'avais encore beaucoup à explorer, beaucoup à découvrir. Peut-être que l'île de Shimotsuki me réservait des surprises, des opportunités que je n'avais pas encore envisagées.

Alors que je marchais lentement vers le bord de l'eau, je me dis que cette île serait peut-être le début de quelque chose de nouveau. J'avais encore tant de choses à voir et à faire, et je n'étais pas près de renoncer. Les étoiles brillaient au-dessus de moi, et je me promis de continuer à chercher jusqu'à ce que je trouve ce que je cherchais.
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V pour Vendetta
La nuit tombait doucement sur l'île de Shimotsuki, apportant avec elle une brise légère qui faisait danser les feuilles des arbres environnants. Le son apaisant des vagues venant lécher le rivage se mêlait aux chants des insectes nocturnes, créant une symphonie naturelle qui apaisait l'esprit. Après une journée épuisante, je m'étais éloigné de l'agitation du village pour trouver un coin tranquille au bord de l'eau. Allongé sur le sable humide, je laissais mes pensées vagabonder, profitant du calme et de la sérénité de ce moment.

Les étoiles brillaient haut dans le ciel, leur lumière douce se reflétant sur la surface calme de la mer. L'air était frais et salé, et je pouvais sentir le parfum des arbres environnants, un mélange de pins et d'herbes marines. Alors que je me perdais dans cette ambiance paisible, des bruits de pas discrets attirèrent mon attention. Je me redressai légèrement, curieux de voir qui pouvait bien venir troubler ma solitude.

Un homme apparut à la lueur des étoiles, s'approchant lentement de moi. Il avait une allure décontractée, mais ses yeux exprimaient une profondeur que je n'avais pas souvent vue chez les gens ordinaires. Il portait des vêtements simples, adaptés à la vie sur une île, et un léger sourire jouait sur ses lèvres.

"Bonsoir," dit-il d'une voix douce et amicale. "Jolie nuit pour se détendre, n'est-ce pas ?"

Je lui répondis par un léger signe de tête, restant sur mes gardes malgré son apparente amabilité. "Oui, c'est une belle nuit. Vous cherchez quelque chose ?"

L'homme s'assit non loin de moi, regardant l'horizon avec une expression de contentement. "Non, pas vraiment. Je m'appelle Fuyuki Kenzo. Je profite simplement de la tranquillité de l'île. Et vous ?"

"Haiko," répondis-je en l'étudiant discrètement. Il semblait sincère, mais quelque chose dans ses yeux m'incitait à rester prudent. "Vous êtes d'ici ?"

"Non, je suis un voyageur. Toujours en mouvement, à la recherche de quelque chose," dit-il avec un sourire mystérieux. "Qu'est-ce qui vous amène sur Shimotsuki, Haiko ?"

Nous engageâmes une conversation, échangeant des banalités sur la beauté de l'île, la pêche et les petites joies de la vie quotidienne. Fuyuki semblait sincèrement intéressé par mes paroles, et je me surpris à apprécier cette conversation inattendue. Il avait une manière de parler qui mettait les gens à l'aise, une qualité rare que je n'avais pas souvent rencontrée.

"Vous êtes ici pour longtemps, Haiko ?" demanda-t-il après un moment, son regard se posant sur moi avec une curiosité non feinte.

"Je cherche un équipage pour naviguer sur East Blue. Je pensais que cette île pourrait être un bon point de départ," répondis-je en fixant la mer. "Et vous, Fuyuki ?"

"Je suis ici pour des raisons personnelles," répondit-il vaguement. Puis, comme pour changer de sujet, il sortit deux bouteilles de bière de son sac. "Une petite bière pour célébrer notre rencontre ?"

Je secouai la tête, refusant poliment. "Merci, mais je ne bois pas."

Fuyuki haussa les épaules, ouvrant une bouteille pour lui-même. "Pas de problème. À chacun ses préférences."

Nous continuâmes à parler, et je me sentais de plus en plus à l'aise en sa présence. Il avait cette capacité à mettre les gens en confiance, une qualité rare que je n’avais pas souvent rencontrée. Pourtant, une partie de moi restait sur ses gardes, un instinct de survie acquis après des années de méfiance envers les inconnus.

Alors que la conversation dérivait sur des sujets plus personnels, je commis l'erreur de mentionner mon nom de famille. "C'est Haiko Daiki, en fait. Je vous ai juste dit mon prénom avant."

La réaction de Fuyuki fut instantanée et violente. Son visage changea du tout au tout, ses traits se durcissant sous l'effet de la colère. Il se leva d'un bond, brandissant la bouteille de bière qu'il tenait et la brisa contre une pierre, les éclats de verre scintillant sous la lumière des étoiles.

"Je t'ai enfin trouvé, connard de Daiki !" hurla-t-il, sa voix résonnant dans la nuit silencieuse.
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V pour Vendetta
Les mots de Fuyuki résonnaient encore dans l'air, frappant mon esprit comme une tempête inattendue. "Connard de Daiki." Entendre mon nom de famille prononcé avec une telle haine me laissa abasourdi. Pendant un bref instant, tout autour de moi sembla se figer. Les vagues continuèrent de déferler contre le rivage, mais leur bruit semblait lointain. Les étoiles, habituellement si paisibles et distantes, me regardaient avec une intensité perçante.

Mon esprit s'embruma tandis que les souvenirs de ma famille et de leur tragique destin refaisaient surface. Les images de cette nuit fatidique où ma famille furent anéantis sous mes yeux défilèrent. Je revis le chaos, le sang et les cris. Mes parents, tombés sous les lames impitoyables des pirates. Mon monde s'était écroulé ce jour-là, et je me retrouvais seul, héritier d'un nom chargé de mort et de destruction.

"Qu'est-ce que tu viens de dire ?" demandai-je, ma voix tremblante sous l'effet de la surprise et de l'angoisse. "Pourquoi parles-tu de ma famille ?"

Fuyuki me dévisageait, ses yeux brûlant de colère. Il semblait savourer ma confusion et ma douleur. "Mon frère..." commença-t-il, chaque mot chargé de rancœur. "Mon frère a été assassiné par ta famille il y a dix ans. Les Daiki ont commandité son meurtre, et c'est pour cela que je suis ici. Pour me venger. Vous m'avez tout pris ! Toi et ta famille, vous n'êtes qu'une bande d'assassins ! Je serai libre uniquement lorsque je t'aurai tué !"

Je pris une profonde inspiration, essayant de calmer les battements affolés de mon cœur. "Fuyuki, je suis désolé pour ce qui est arrivé à ton frère, mais tu dois comprendre que ce n'était pas moi. Ce n'était pas mon contrat. De plus ma famille est morte, je suis le seul survivant."

Fuyuki ne sembla pas impressionné par mes paroles. Il serra les poings, ses articulations blanchissant sous la pression. "Je sais que ta famille a été tuée et bon débarras. Lorsque j'ai découvert qu'il restait un survivant, je ne pouvais que te traquer. Que tu aies été directement impliqué ou non, peu importe. Tu portes le nom de Daiki, et c'est tout ce qui compte. C'est ce nom qui a causé la mort de mon frère, et je te tiendrai pour responsable."

Je pouvais voir la détermination dans ses yeux, une flamme alimentée par des années de douleur et de haine. Il était évident qu'aucune explication ne pourrait apaiser sa soif de vengeance. La situation devenait de plus en plus critique, et je savais qu'un combat était inévitable.

Lentement, je me redressai, m'efforçant de garder mon calme. "Fuyuki, écoute-moi. Je ne cherche pas le conflit. Ma famille a payé le prix fort pour leurs crimes, et moi aussi, j'ai perdu tout ce que j'avais. Mais si tu insistes pour me voir comme ton ennemi, alors je n'ai pas d'autre choix que de me défendre."

L'environnement autour de nous semblait se refermer, l'air devenant plus lourd et chargé d'électricité. Le clapotis des vagues, autrefois apaisant, se transforma en un murmure inquiétant. Le vent se leva, agitant les branches des arbres et soulevant des tourbillons de sable autour de nous. La nuit, qui avait semblé si paisible, se transforma en un théâtre de tensions et de non-dits.

Fuyuki ne répondit pas immédiatement. Il me fixait avec une intensité presque animale, sa respiration saccadée. Puis, lentement, il sortit un katana de son dos, la lame scintillant à la lueur des étoiles. La lumière se reflétait sur le métal poli, créant des éclats argentés dans l'obscurité.

"Maintenant, bats-toi, Daiki" dit-il d'une voix glaciale. Ses mots résonnèrent comme une sentence irrévocable.

Mon cœur se serra en voyant la détermination meurtrière dans ses yeux. C'était un homme brisé par le chagrin, consumé par la haine, et rien de ce que je pourrais dire ne changerait cela. Mon esprit cherchait désespérément une issue, mais la réalité était implacable. Je devais me battre.

Je sortis lentement un de mes propres katana, sentant le poids familier de l'arme dans ma main. Les souvenirs de mon entraînement revenaient à la surface, les leçons apprises dans la douleur et la discipline. Ma famille m'avait formé à être un guerrier, à survivre dans un monde impitoyable, et maintenant, ces compétences allaient être mises à l'épreuve.

Lentement, nous nous tournâmes l'un vers l'autre, nos lames prêtes à s'affronter. Le silence se fit, lourd et oppressant, seulement interrompu par le murmure lointain de la mer. Les étoiles brillaient au-dessus de nous, témoins muets de la tragédie qui allait se jouer.

Je savais que ce combat n'était pas seulement pour ma survie. C'était une confrontation avec mon passé, une épreuve pour prouver que je pouvais échapper à l'ombre des Daiki. Pourtant, face à la détermination implacable de Fuyuki, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une profonde tristesse. C'était un homme poussé à bout par le chagrin et la vengeance, et rien de ce que je pourrais faire ne changerait son destin.

Je pris une profonde inspiration, me préparant à l'inévitable. "Très bien, Fuyuki. Si c'est ce que tu veux, alors je me battrai. Mais sache que je ne le fais pas de gaieté de cœur."

Fuyuki répondit par un rictus, levant son katana dans une posture de combat. "Ta pitié ne m'intéresse pas. Je veux ta tête, et rien d'autre."

Les secondes s'étirèrent, chaque battement de mon cœur résonnant comme un tambour de guerre.
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Le bruit des lames s'entrechoquant remplissait l'air, chaque coup porté avec une force et une précision mortelles. Fuyuki était un adversaire redoutable, ses mouvements fluides et gracieux alors qu'il attaquait avec une agilité déconcertante. Je me battais pour rester à la hauteur, mais sa force écrasante et sa vitesse me submergeaient.

Chaque fois que nos lames se rencontraient, je sentais le choc résonner dans mes bras, mes muscles protestant contre l'impact. Fuyuki semblait danser autour de moi, ses mouvements élégants et calculés, tandis que je peinais à suivre le rythme. Il avait l'avantage, et il le savait.

Je reculais sous la pression de ses assauts, mes pieds glissant sur le sable humide. Chaque mouvement de Fuyuki était une menace, chaque attaque une promesse de mort imminente. Je devais trouver une solution, un moyen de renverser le cours du combat avant qu'il ne soit trop tard.

Mon esprit travaillait à toute vitesse, cherchant des faiblesses dans sa défense, des ouvertures que je pourrais exploiter. Mais Fuyuki était un adversaire redoutable, ses mouvements rapides et imprévisibles. Il ne laissait aucune prise, aucune opportunité pour moi de reprendre l'avantage.

Je sentais la fatigue s'installer, mes muscles criant de douleur alors que je luttais pour maintenir ma garde. Mes pensées se brouillaient, l'adrénaline et la peur se mêlant dans un tourbillon de confusion. Je devais rester concentré, trouver un moyen de surmonter cet obstacle insurmontable.

Alors que Fuyuki lançait une nouvelle série d'attaques, je sentis la panique monter en moi. Je devais réagir, trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard. Mais comment ? Comment pouvais-je espérer rivaliser avec un adversaire aussi redoutable ?

Je reculai brusquement, puis fonçai sur Fuyuki à toute vitesse, déchaînant une série de coups de katana à une vitesse fulgurante. Chaque coup était calculé, chaque mouvement précis, mais Fuyuki parvint à les contrer avec une aisance déconcertante. Son agilité et sa maîtrise de l'épée étaient remarquables, et je peinais à rivaliser avec lui.

Malgré mes efforts désespérés, Fuyuki parait chaque coup avec une facilité déconcertante. Puis, d'un air d'insolence, il lança : "Et si j'essayais de faire la même chose ?"

Sans attendre ma réponse, il se lança dans une série d'attaques rapides, ses mouvements fluides et gracieux. Je tentai de contrer ses assauts, mais sa technique était impeccable. Je me retrouvai rapidement sur la défensive, me concentrant uniquement sur la protection de mon corps contre ses coups dévastateurs.

Malheureusement, malgré tous mes efforts, je ne pus pas tout parer. Quelques-uns de ses coups réussirent à trouver leur chemin à travers ma garde, ouvrant de petites entailles sur ma peau. Ce n'étaient pas des blessures graves, mais elles me rappelaient que je ne pouvais pas me permettre de laisser ce combat s'éterniser.

Je savais que je devais trouver un moyen de mettre fin à cette bataille avant qu'il ne soit trop tard. Mais alors que je réfléchissais à ma prochaine stratégie, je sentais mes forces commencer à faiblir. Le temps pressait, et je devais agir rapidement si je voulais espérer sortir victorieux de cette épreuve.
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Malgré mes efforts pour contrer les attaques de Fuyuki, celui-ci continuait de m'assaillir avec une férocité implacable. Ses coups étaient puissants, son agilité redoutable. Chaque échange était une danse macabre où nos lames se heurtaient dans un fracas métallique. Pourtant, je refusais de me laisser submerger par la panique.

Au contraire, je trouvais une étrange sérénité dans la bataille. Observant attentivement chaque mouvement de mon adversaire, je remarquai un détail crucial : Fuyuki utilisait une quantité phénoménale de force dans ses attaques. Chacun de ses coups était chargé d'une énergie destructrice, mais cette même énergie le fatiguait progressivement.

Je choisis donc de jouer la carte de la patience. Je savais que mon salut résidait dans l'épuisement de Fuyuki. À chaque esquive, à chaque parade, je l'obligeais à dépenser un peu plus de son énergie précieuse. Et tandis que le combat se prolongeait, je pouvais voir les signes de fatigue se dessiner sur son visage tendu.

Pourtant, malgré sa fatigue croissante, Fuyuki ne cessait de lancer des provocations cinglantes. Ses mots étaient des lames acérées, tailladant ma résolution. "Ta famille est faible, tout comme toi", cracha-t-il avec un rictus moqueur. "Je pensais que les Daiki étaient plus résistants, mais apparemment, je me suis trompé."

Chacune de ses paroles était comme un coup de poignard dans mon esprit, ravivant les souvenirs douloureux de ma famille décimée. Mais au lieu de succomber à la colère, je canalisa cette émotion en détermination. Je savais que je devais rester concentré, trouver le bon moment pour agir.

Puis vint l'insulte ultime, un affront à la mémoire de ma mère défunte. "Ta mère aurait honte de toi si elle te voyait maintenant", cracha-t-il avec un mépris palpable. Ses mots résonnèrent dans l'air chargé de tension, faisant bouillonner en moi une rage froide.

Le souffle court, je me suis éloigné de Fuyuki, laissant ses paroles insultantes résonner dans l'air. Mon esprit tourbillonnait dans un maelström de colère et de douleur. Les mots, lourds de mépris, avaient frappé comme des coups de poignard dans ma chair déjà meurtrie. Mes yeux, habituellement empreints de calme, brûlaient maintenant de rage, tandis que mon visage se déformait sous l'emprise de la colère. Mes mains tremblaient légèrement, non pas de peur, mais de pure fureur. Je sentais chaque fibre de mon être vibrer d'énergie contenue, prête à se déchaîner à tout moment. Mon cœur martelait ma poitrine, comme s'il voulait s'échapper de ma cage thoracique et se jeter dans la bataille.

"La ferme !" ma voix résonnait dans l'air, chargée de toute la colère que je pouvais rassembler. Chaque mot était un coup de tonnerre, résonnant dans l'espace entre nous.

Je puisais dans mes réserves les plus profondes et sortais mon deuxième katana, portant ainsi deux lames prêtes à combattre.

Je libérais ensuite l'aura maléfique de la démone Akuma, une aura ancestrale transmise à travers les générations de mon clan, engloutissant mon corps dans une lueur rougeoyante, me transformant en une silhouette sinistre. Derrière moi, l'image menaçante de la démone Akuma apparaissait, ses yeux rougeoyants perçant l'obscurité de la nuit.

Pendant ce temps, je commençais à exécuter la technique Kage Nashi, une technique secrète du clan Daiki qui me permettait de créer des illusions et des dédoublements pour désorienter mes adversaires. Lentement, méthodiquement, je commençais à tourner autour de Fuyuki, créant une série d'images fantomatiques qui semblaient se mouvoir dans une danse macabre.

Fuyuki, confronté à cette manifestation soudaine de puissance, reculait instinctivement, ses yeux écarquillés de surprise et de terreur. Il n'avait jamais vu une telle technique auparavant, et la vue de moi enveloppé par l'aura maléfique et flanqué de l'image de la démone le déstabilisait totalement. Ses sens étaient brouillés, sa perception faussée par les mouvements rapides et sinueux de mes dédoublements et les apparitions fantomatiques de la démone Akuma.

Puis, totalement submergé par la peur et la confusion, il tenta maladroitement de s'excuser auprès de moi, balbutiant des mots entrecoupés de sanglots de désespoir. Mais je n'étais pas enclin à l'écouter, ma détermination aveugle me poussant en avant, ignorant ses supplications désespérées.

D'un mouvement fluide et précis, je m'élançais vers lui, mes deux katanas tranchants scintillant dans l'obscurité de la nuit. Avec une vitesse fulgurante, je les enfonçai dans son ventre, transperçant sa défense affaiblie. Fuyuki, déjà épuisé par la lutte et désorienté par mes illusions, ne put réagir à temps pour éviter mon assaut dévastateur.

Le regard de Fuyuki exprimait une douleur indicible alors qu'il tombait lourdement au sol, le souffle court et le corps criblé de blessures. Le sol autour de lui se tachait rapidement de rouge, témoignant de la gravité de ses blessures.

Je reculai, reprenant lentement mon souffle, mon esprit tourmenté par les épreuves que je venais de traverser. Fuyuki gisait là, vaincu et blessé, une triste conclusion à notre affrontement brutal. La victoire était mienne, mais à quel prix ?

La nuit enveloppa le champ de bataille dans son manteau sombre, tandis que je restais là, contemplant le résultat de notre combat. Les étoiles scintillaient faiblement dans le ciel nocturne, indifférentes à la tragédie qui venait de se dérouler sous leur regard impassible.

Techniques utilisées:
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Je rangeai mes katanas, les mains encore tremblantes de l'intensité du combat. Le crépuscule teintait le ciel d'un orange doux, contrastant avec l'atmosphère lourde et sanglante qui m'entourait. Fuyuki gisait là, le ventre transpercé, le regard empli de douleur et de désespoir.

Je m'approchai lentement de lui, chaque pas résonnant comme un écho dans le silence oppressant. Fuyuki, le souffle court, leva les yeux vers moi, une expression de désespoir mélangée à une étrange sérénité sur le visage.

"Pourquoi... pourquoi tu ne m'achèves pas ?" Sa voix était faible, éraillée par la douleur.

Je m'accroupis à côté de lui, hésitant, incapable de trouver les mots. "Parce que... parce que je ne veux pas te tuer, Fuyuki."

Un rire amer s'échappa de ses lèvres, le son brisé par la souffrance. "Tu es faible... tu ne comprends rien..."

Je baissai les yeux, sentant la confusion et le doute m'envahir. Le poids de mon passé et de mes erreurs pesait lourd sur mes épaules. Je sentais une profonde tristesse monter en moi, mêlée à une culpabilité écrasante.

"Je suis désolé, Fuyuki... Je suis vraiment désolé pour ce que ma famille t'a fait... pour ton frère... pour ta vie ruinée." Ma voix se brisait sous le poids de l'émotion. "Je n'ai jamais voulu que ça arrive."

Fuyuki me regarda, ses yeux brûlants de détermination malgré la douleur. "Alors, vas-y, finis-moi. C'est la seule rédemption que je mérite."

Ma main tremblait alors que je sortais ma dague, sentant le poids de la décision à prendre. "Je... je ne peux pas."

Un éclair de colère traversa son regard. "Tu es lâche..." Sa voix était emplie de mépris, mais aussi de désespoir.

"Peut-être que je le suis..." murmurai-je.

Fuyuki toussa, une main ensanglantée se tendant vers moi. "Je... je ne peux plus vivre avec ça..." Sa voix était à peine un chuchotement, les mots s'échappant de ses lèvres avec difficulté.

Mon cœur se serra, une douleur aiguë perçant ma poitrine. "Je ne peux pas... je ne veux pas ajouter une autre vie à ce cercle de vengeance."

Fuyuki toussa, une main ensanglantée se tendant vers moi. "Je... je ne peux plus vivre avec ça..." Sa voix était à peine un chuchotement, les mots s'échappant de ses lèvres avec difficulté.

Je regardai la dague dans ma main, sentant le poids de la vie de Fuyuki entre mes doigts. Cela faisait cinq ans que je n'avais pas tué.

"Fais-le," murmura Fuyuki. "Termine ça."

Je pris une profonde inspiration, sentant la culpabilité m'envahir. "Je... je suis désolé..."

Alors que je me préparais à faire l'irréparable, Fuyuki me murmura d’une voix douloureuse : "Il y a une barque... non loin d'ici... tu peux la récupérer après ça... si tu veux."

Je fermai les yeux un instant, rassemblant tout mon courage. Puis, avec une lenteur calculée, je plantai la dague dans son cœur. La lame pénétra sa chair avec une résistance presque inexistante, et je sentis la vie s'échapper de son corps.

Fuyuki expira une dernière fois, une expression de paix se dessinant sur son visage. "Merci" murmura-t-il dans un souffle.

Je retirai la dague, le cœur lourd de chagrin et de regret. "Repose en paix, Fuyuki."

Je marchai lentement, le cœur lourd, chaque pas me rapprochant de mon destin incertain. Les fantômes de mon passé me hantaient, mais je savais que je devais continuer, malgré tout. Le crépuscule enveloppait l'île de Shimotsuki d'une lumière dorée, comme un voile d'apaisement sur cette tragédie. Mais au fond de moi, je savais que ce moment resterait gravé à jamais dans mon âme, une cicatrice indélébile dans mon cœur.

Les vagues continuaient de lécher doucement le rivage, apportant une étrange sérénité à la scène. Mais à l'intérieur de moi, la tempête faisait rage, me laissant seul avec mes regrets et mes choix.
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Des villageois de l'île surgirent soudainement de derrière les arbres et les rochers, leurs regards horrifiés fixés sur la scène. L'un d'eux cria : "C'est Haiko ! Le mec du bar ! Il a tué Fuyuki ? Prévenez tout le monde !" Leurs voix résonnaient dans l'air, amplifiées par l'écho de la mer.

Pris de panique, je réalisai que rester ici ne ferait qu'aggraver les choses. Je me relevai précipitamment et jetai un dernier regard à Fuyuki, désormais inanimé. Une lourdeur pesait sur ma poitrine, mais je n'avais pas le luxe de m'attarder sur mes émotions. Je devais partir, et vite.

Je m'élançai vers la forêt en direction de la barque que Fuyuki avait mentionnée. Chaque pas semblait résonner avec le battement frénétique de mon cœur. Le crépuscule, qui avait apporté une certaine paix auparavant, semblait maintenant une toile oppressante. Les arbres se dressaient comme des ombres menaçantes, et le bruissement des feuilles sous mes pieds ressemblait à des murmures accusateurs.

Après quelques minutes de recherche frénétique, je finis par trouver la barque cachée derrière un buisson épais près du rivage. C'était une petite embarcation simple, mais solide, idéale pour quitter l'île rapidement et discrètement. Sans perdre une seconde, je la poussai à l'eau et sautai à bord, pagayant avec force pour m'éloigner du rivage et des cris des villageois.

Le calme relatif de la mer m'entoura bientôt, me coupant des bruits de l'île et des événements récents. La lune se reflétait sur l'eau, créant une lueur argentée qui guidait ma route. Mon esprit, cependant, était tout sauf calme. Les images de Fuyuki, de son regard implorant, de ses paroles désespérées, tourbillonnaient dans ma tête. Je ne pouvais échapper à la culpabilité et à la tristesse qui m'envahissaient.

Alors que je pagayais, perdu dans mes pensées, un éclat de lumière attira mon attention à l'arrière de la barque. Curieux, je me retournai et découvris un coffre en bois, partiellement dissimulé sous des toiles. Mon cœur fit un bond alors que je me penchais pour l'ouvrir. À l'intérieur, des pièces d'or scintillaient sous la lumière de la lune, empilées en un trésor inattendu. Probablement appartenant à Fuyuki.

Sous le stress de devoir quitter l'île précipitamment, je n'avais pas remarqué ce coffre auparavant. Maintenant, en pleine mer, avec seulement le bruit des vagues pour me tenir compagnie, la découverte m'offrait un étrange réconfort. J'étais fauché ces derniers temps, et ce trésor allait grandement m'aider.

Malgré la soirée éprouvante, je ressentis une lueur d'espoir. Cet or pouvait être la clé pour avancer dans ma quête initiale : trouver un équipage digne de confiance. J'étais loin d'être sorti d'affaire, et le poids des récents événements me suivrait probablement pour longtemps. Mais au moins, j'avais une chance de continuer.

Je continuai de pagayer, déterminé à mettre autant de distance que possible entre moi et l'île de Shimotsuki. L'horizon s'étendait devant moi, vaste et incertain, mais empli de possibilités. Mon esprit était encore tourmenté par les démons du passé, mais je savais que la seule manière de les affronter était de continuer à avancer.

Alors que l'île disparaissait lentement derrière moi, je laissai mes pensées dériver vers l'avenir. J'avais survécu à une épreuve difficile, et même si le chemin à venir était encore obscur, j'étais prêt à le parcourir. Le coffre d'or à mes pieds était un rappel que, même dans les moments les plus sombres, il pouvait y avoir une lueur d'espoir.

Je me dirigeai vers une nouvelle île, déterminé à trouver un équipage et à poursuivre ma quête. La mer, infinie et mystérieuse, était à la fois mon ennemi et mon alliée. Et dans cette vastitude, je cherchais une nouvelle chance de rédemption.

FIN
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