Chapitre : Retour au bercail
Année 1928...
Suite à un appel inquiétant de sa mère, le clown de jade embarqua dans le premier bateau venu et fonça de toute urgence en direction de sa terre natale, Logue Town. Le navire déposa l'ancre au port lorsque le soleil venait d'atteindre son zénith. A peine avait il posé un pied sur la terre ferme que le joker sera accueilli chaleureusement par ses parents qui sans attendre enlacèrent leur fiston avec amour, avant de l'accompagner vers l’hôpital de la ville, expliquant en chemin la situation dramatique de Rose. Tristement, la maladie rongeant sa chaire gagnait du terrain, amplifiant donc la douleur de la patiente. Cette maladie étrange avait comme désagréable faculté de dévorer lentement la chaire et les muscles, la propagation commençait au niveau des mains et des pieds, de façon à monter le long des membres, faisant donc perdre aux malades sur le temps toutes possibilités d’autonomie.
Le simple fait de se mouvoir normalement était une épreuve insupportable à presque faire perdre la raison au malade, obligeant l'infecté à se gaver d'anti douleurs très puissants pour éviter que le cœur ne cède sous cette souffrance infernal. Aucun traitement n'avait encore vue le jour en huit années de combat, car le nombre de malades n'était pas assez important aux yeux du gouvernement de manière à trouver un remède fiable dans une course contre-la-montre. Et durant ce temps, Rose était enfermer dans une pièce, seule, loin du moindre contact humain, car toutes ses connaissances craignaient d'être à leur tour contaminé. Une chose impossible car cette maudite affliction touchait seulement les plus malchanceux. Rentrant finalement dans la chambre de sa sœur bien aimé, le bouffon sera anéanti devant la nouvelle apparence de sa frangine. Elle était presque entièrement recouverte de bandages sa peau pourtant à la base si blanche s'était assombris avec le temps, montrant au clown que la maladie venait de passer à une seconde phase.
Prenant place sur le siège à côté du lit, le clown sombra dans une profonde mélancolie en caressant le visage de la malade, elle dormait profondément, comme si la moindre douleur ne pouvait l'atteindre là où elle trônait désormais. Sur le coup, il n'arrivait pas à retenir ses larmes, des perles animées de tristesse coulèrent le long de son maquillage. Pourquoi diable cette maladie devait exister ? Pourquoi personne n'arrivait à trouver un remède ? Le pitre sera fortement la mâchoire de rage sous la pluie de question fusant à l'intérieur de son crâne. Soudain, un binoclard vêtue d'une blouse blanche fera irruption dans la chambre en étant accompagné des parents du pitre et la divulgation de pronostique vitale de la patiente semblait être plus grave que prévue. Remontant ses lunettes et faisant en sorte que l'annonce soit le moins brutal que possible, le médecin proclama d'un air sérieux :
Docteur : «Je suis navré de vous informer que la maladie de Rose se développe plus vite que la normale... Nous avons donc procédé à un nouveau traitement du même coût, mais Rose devra désormais être prolongé dans une phase de sommeil perpétuel de manière à ralentir la progression de la maladie. Je suis sincèrement désolé, mais vue l'état actuel des choses, si on continue ainsi, Rose pourra encore vivre une dizaine d'année dans cet état, donc si jamais vous souhaitez qu'on parte su..» Il sera interrompu en plein milieu de sa phrase par le clown.
Joey : «Non... Ne faites plus rien... Cela me donnera la chance de trouver un remède... Merci docteur... Vous pouvez partir...» Le joker était en total ébullition au fond de lui, il avait envie d'exploser de rage, de casser tout le mobilier de cette pièce, mais il ne fera rien de cela, à part déposer un doux baisé sur le front de sa frangine de cœur. «Je ferais tout pour te sauver ma belle lumière du matin...» Annonça avec amour le clown en regardant une dernière fois sa frangine, juste avant de fermer la porte derrière son passage.
Animé par la mélancolie et un profond chagrin, le clown erra tel un fantôme en plein cœur de la ville, en se remémorant chaque précieux souvenir de son enfance en compagnie de sa frangine armé d'un léger rictus. Il passa des heures à marcher sans but sans voir le soleil lentement laissé sa place à la douce lune. Le joker termina sa longue marche devant un établissement lui étant bien familier, la cuillère d'or était toujours d’actualité ? Curieux, le clown rentra dans l'établissement avec un certain ressentiment, mais à peine avait il mis les pieds à l'intérieur que ses yeux verdoyant s’illuminèrent par le changement drastique des lieux, toute la pièce avait été refaite à neuf et son ancien patron semblait avoir pris la poudre d'escampette et encore mieux ! Toute l'équipe travaillant avec Joey à l'époque était encore ici, regagnant donc un peu d'énergie face à tant d'émotion, le clown émergea devant ses anciens camarades les bras grand ouvert en disant avec un chaleureux sourire !
Joey «Salut tout le monde, je vous ai manqué ?» Immédiatement, le clown sera bien accueilli par ses anciens camarades, qui l'invitèrent même à venir jouer du piano si cela lui faisait plaisir, il ne fallait pas le dire deux fois à ce dernier, car le clown reprendra son ancien trône et le son si majestueux de l'instrument vint envahir les lieux avec un charme venant envoûter les passants proches du bâtiment. «Je dédis cette soirée à ma sœur, Rose... Entend mon cœur battre ce soir...» Une des serveuses amena le micro favori du clown et avec l'aide de sa voix mélodieuse, il allait illuminer cette soirée à tous ceux étant comme lui plongé dans le chagrin.