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Retour au bercail [Feat Jaina] Flash Back

Chapitre : Retour au bercail

Année 1928...

Suite à un appel inquiétant de sa mère, le clown de jade embarqua dans le premier bateau venu et fonça de toute urgence en direction de sa terre natale, Logue Town. Le navire déposa l'ancre au port lorsque le soleil venait d'atteindre son zénith. A peine avait il posé un pied sur la terre ferme que le joker sera accueilli chaleureusement par ses parents qui sans attendre enlacèrent leur fiston avec amour, avant de l'accompagner vers l’hôpital de la ville, expliquant en chemin la situation dramatique de Rose. Tristement, la maladie rongeant sa chaire gagnait du terrain, amplifiant donc la douleur de la patiente. Cette maladie étrange avait comme désagréable faculté de dévorer lentement la chaire et les muscles, la propagation commençait au niveau des mains et des pieds, de façon à monter le long des membres, faisant donc perdre aux malades sur le temps toutes possibilités d’autonomie.

Le simple fait de se mouvoir normalement était une épreuve insupportable à presque faire perdre la raison au malade, obligeant l'infecté à se gaver d'anti douleurs très puissants pour éviter que le cœur ne cède sous cette souffrance infernal. Aucun traitement n'avait encore vue le jour en huit années de combat, car le nombre de malades n'était pas assez important aux yeux du gouvernement de manière à trouver un remède fiable dans une course contre-la-montre. Et durant ce temps, Rose était enfermer dans une pièce, seule, loin du moindre contact humain, car toutes ses connaissances craignaient d'être à leur tour contaminé. Une chose impossible car cette maudite affliction touchait seulement les plus malchanceux. Rentrant finalement dans la chambre de sa sœur bien aimé, le bouffon sera anéanti devant la nouvelle apparence de sa frangine. Elle était presque entièrement recouverte de bandages sa peau pourtant à la base si blanche s'était assombris avec le temps, montrant au clown que la maladie venait de passer à une seconde phase.

Prenant place sur le siège à côté du lit, le clown sombra dans une profonde mélancolie en caressant le visage de la malade, elle dormait profondément, comme si la moindre douleur ne pouvait l'atteindre là où elle trônait désormais. Sur le coup, il n'arrivait pas à retenir ses larmes, des perles animées de tristesse coulèrent le long de son maquillage. Pourquoi diable cette maladie devait exister ? Pourquoi personne n'arrivait à trouver un remède ? Le pitre sera fortement la mâchoire de rage sous la pluie de question fusant à l'intérieur de son crâne. Soudain, un binoclard vêtue d'une blouse blanche fera irruption dans la chambre en étant accompagné des parents du pitre et la divulgation de pronostique vitale de la patiente semblait être plus grave que prévue. Remontant ses lunettes et faisant en sorte que l'annonce soit le moins brutal que possible, le médecin proclama d'un air sérieux :

Docteur : «Je suis navré de vous informer que la maladie de Rose se développe plus vite que la normale... Nous avons donc procédé à un nouveau traitement du même coût, mais Rose devra désormais être prolongé dans une phase de sommeil perpétuel de manière à ralentir la progression de la maladie. Je suis sincèrement désolé, mais vue l'état actuel des choses, si on continue ainsi, Rose pourra encore vivre une dizaine d'année dans cet état, donc si jamais vous souhaitez qu'on parte su..» Il sera interrompu en plein milieu de sa phrase par le clown.

Joey : «Non... Ne faites plus rien... Cela me donnera la chance de trouver un remède... Merci docteur... Vous pouvez partir...» Le joker était en total ébullition au fond de lui, il avait envie d'exploser de rage, de casser tout le mobilier de cette pièce, mais il ne fera rien de cela, à part déposer un doux baisé sur le front de sa frangine de cœur. «Je ferais tout pour te sauver ma belle lumière du matin...» Annonça avec amour le clown en regardant une dernière fois sa frangine, juste avant de fermer la porte derrière son passage.

Animé par la mélancolie et un profond chagrin, le clown erra tel un fantôme en plein cœur de la ville, en se remémorant chaque précieux souvenir de son enfance en compagnie de sa frangine armé d'un léger rictus. Il passa des heures à marcher sans but sans voir le soleil lentement laissé sa place à la douce lune. Le joker termina sa longue marche devant un établissement lui étant bien familier, la cuillère d'or était toujours d’actualité ? Curieux, le clown rentra dans l'établissement avec un certain ressentiment, mais à peine avait il mis les pieds à l'intérieur que ses yeux verdoyant s’illuminèrent par le changement drastique des lieux, toute la pièce avait été refaite à neuf et son ancien patron semblait avoir pris la poudre d'escampette et encore mieux ! Toute l'équipe travaillant avec Joey à l'époque était encore ici, regagnant donc un peu d'énergie face à tant d'émotion, le clown émergea devant ses anciens camarades les bras grand ouvert en disant avec un chaleureux sourire !

Joey «Salut tout le monde, je vous ai manqué ?» Immédiatement, le clown sera bien accueilli par ses anciens camarades, qui l'invitèrent même à venir jouer du piano si cela lui faisait plaisir, il ne fallait pas le dire deux fois à ce dernier, car le clown reprendra son ancien trône et le son si majestueux de l'instrument vint envahir les lieux avec un charme venant envoûter les passants proches du bâtiment. «Je dédis cette soirée à ma sœur, Rose... Entend mon cœur battre ce soir...» Une des serveuses amena le micro favori du clown et avec l'aide de sa voix mélodieuse, il allait illuminer cette soirée à tous ceux étant comme lui plongé dans le chagrin.
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Retour au bercail

With Joey Wilson



Quoi de mieux qu'une taverne, qu'un bar pour s'y détendre et oublier. Ô oui la gunslinger avait besoin de faire le vide dans sa tête pour aller mieux, pour retrouver de la santé ou plutôt se voiler la face. Car après tout, les souvenirs ne disparaîtront jamais, surtout les plus marquants et les plus douloureux. Alors, à quoi bon s'entêter à vouloir tenter le diable ? Parce que Jaina était une pure égoïste.

C'est ainsi qu'elle entra dans un bar quelconque en se fichant du nom de l'enseigne. Elle se fit remarquer par les claquements de ses santiags et les mélodies de ses éperons, son look de cow-girl ne passait pas inaperçu, surtout pour une demoiselle atteinte de la maladie de l'albinisme. Si le tavernier se posa la question d'une potentielle créatrice de problèmes, ce ne fut pas le cas. Jaina avait de quoi payer, sa bourse était pleine de berrys grâce à ses nombreuses aventures.

Prenant place sur un haut tabouret, les coudes sur le comptoir, elle préféra garder son Stetson en place, en haut de son crâne. Idéal pour cacher ses rubis dans l'ombre de son chapeau.

« Ton alcool le plus fort. » quémanda la hors-la-loi qui n'avait pas encore sa tête placardée sur une affiche de recherche. Elle attrapa un cendrier à sa droite et le fit glisser jusqu'à elle. Sortant son paquet de clopes ainsi que son Zippo à l'effigie de Sogeking, Rosenberg se grilla une cigarette pour y savourer cette foutue drogue.

Sa première bouffée fut fortement appréciable et grand Dieu des chevaux, le tenancier offrit rapidement le dû. Au lieu de prendre le verre, elle attrapa la bouteille. Le barman grogna et lorsque ses petites billes rencontrèrent les yeux du diable de la desperada, il écarquilla ses mirettes. Ce dernier n'avait pas remarqué l'aura malfaisante derrière le dos de Jaina, ni des ailes terrifiantes démoniaques accrochées à ses omoplates. La colère, la frustration de la cow-girl créa une parfaite illusion aux cristaux du pauvre patron.

Déposant l'argent pour son bien, Jaina tourna sur son tabouret, arracha le bouchon avec ses dents, le jeta sur le sol puis vida un tiers de la bouteille. Une Rosenberg ne tombait pas facilement ivre, ces derniers avaient une bonne résistance, enfin c'était d'après les rumeurs des gens. Posant fortement le récipient en verre sur le comptoir, elle s'apprêta à pincer le cul de sa cibiche avec ses lèvres, mais s'y résigna lorsqu'un clown fit son entrée théâtral et nullement drôle dans l'établissement. Pour se faire remarquer, il gagnait du public. Néanmoins, sa voix dégageait une profonde tristesse. Ce dernier s'installa au piano, s'arma d'un micro et commença à faire son show.

D'habitude, dans les saloons, la musique devait être entraînante. Mais pas dans cet endroit visiblement. Bordel, Jaina désirait oublier sa tristesse en se noyant dans l'alcool, pourquoi fallait-il qu'un stupide clown l'oblige à verser des larmes. Car oui, l'effet dramatique arracha une larme à chaque rubis de l'albinos. Une perle humide pour sa famille sur Hat Island, une autre dédiée à sa fille qu'elle n'avait jamais pu élever.

Rageant, essuyant ses larmes avec son avant-bras gauche tatoué, Jaina hésita à sortir son pétard pour arroser le musicien. Malheureusement, un geste de la sorte l'emmènerai directement à la case prison, surtout dans cette ville célèbre où l'ancien Roi des Pirates fut mort. Alors, l'albinos se remit debout en poussant le tabouret par ses fesses. Ensuite, elle s'avança dangereusement pour rejoindre le pianiste. Au lieu de prendre sa tête par les cheveux et de la fracasser contre les touches du piano, Jaina opta pour papoter.

« Howdy. » dit-elle en inclinant son chapeau. « Cette mélodie est bien triste, tu n'en as pas des plus joyeuses ? Car voilà, tu es peut-être triste, mais dans un bar on joue normalement un air entraînant. Tout le monde n'a pas envie de ressentir ta tristesse, le clown. »

Elle tapota délicatement le dos du musicien, avec un faux sourire aux lèvres et une terrible envie de refermer le couvercle du pianiste sur les doigts de l'inconnu.

« Je t'offre un verre, la discussion peut soulager les douleurs de ton cœur. Quand penses-tu, monsieur le clown ? »


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Le clown de jade jouant sa meilleure performance, il était comme devenu l'incarnation de la tristesse par la douce sérénade de sa mélodie. Sa voix mélodieuse venait frapper le cœur du public au cœur du bâtiment, même les plus costauds étaient vaincus face à la tristesse transpirante du pitre. Certaines personnes tentaient désespérément de le cacher, mes toutes versèrent des larmes en buvant leurs boissons alcoolisées. Cependant, une étrange dame vint interrompre la prestation mélancolique du clown, au départ surpris, le joker déposa délicatement son doigt sur la dernière touche et regarda cette étrange inconnue avec un regard curieux. Ses yeux de couleur émeraude évaluèrent le goût vestimentaire de la dame, rien à dire sur ce sujet, mais surtout en priorité son magnifique visage. Ses cheveux blancs allant à la perfection avec ses pupilles ressemblant à des rubis, mais la chose qu'il aimait le plus chez elle était le grain de beauté venant sublimer le portrait de la belle cowgirl. Immédiatement surpris par l'invitation de cette beauté fatale, le joker fit un signe affirmatif de la tête, rien de mieux que de boire une délicieuse boisson alcoolisée afin d'oublier ses problèmes. Et par ce simple fait, le clown se leva en offrant un sourire amicale à sa collègue de beuverie, tout en lui donnant son identité en marchant tranquillement vers le comptoir du bar :

Joey : «Hey bien ! Si j'avais su que jouer une mélodie triste m'aiderait à tomber sur une si belle femme, je devrais le faire plus souvent.» Affirma le clown en faisant un clin d’œil taquin à la dame. «Mes excuses, je m'appelle Joey Wilson, enchanté de faire votre connaissance, madame.» Il fera une salutation similaire à la sienne. «Merci beaucoup pour votre invitation, j'ai... pas vraiment passé une bonne journée...» Il se mettra à trembler sous l'étreinte de la colère. «Ma sœur est gravement malade et... Elle risque de mourir.» Il ne voulait pas vraiment rentrer plus dans les détailles, sauf que soudain, le clown apercevra que sa collègue avait été touché par sa mélodie. «Je suis absoulement désolé si ma musique vous a fait pleurer, je voulais juste soulager mon chagrin.» D'un geste délicat, il retira une dernière larme cachée sur la paupière gauche de la dame. «Une si belle femme ne devrait pas pleurer en la présence d'un clown, vous ne trouvez pas ?» Une fois la boisson offerte et servit sur le comptoir, le clown dégusta son verre cul sec. «Aaaaaah ! Rien de mieux que l’alcool pour se détendre !» Il tourna son regard vers le barman. «Bary ! J'offre à mon tour à ma nouvelle amie, ta meilleure bière s'il te plaît !» Il se pencha vers elle avec un sourire malicieux. «Vous allez voir, cette bière est une tuerie, hahahaha !» Il explosa de rire avant de dire sur un ton très sérieux. «Après ce verre, cela vous dit de danser avec moi ? Je vais vous montrer comment un clown peut mettre l'ambiance en bougeant son popotin !» Il espérait que cette dernière allait accepter cette invitation saugrenue afin de la voir sourire et profiter d'un moment d'amusement avec une si belle créature.
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With Joey Wilson



Loué soit le dieu des Drognars, le clown accepta l'offre de Jaina sans y émettre une quelconque condition. Les nerfs de la cow-girl pourront se détendre. Dire que l'albinos s'imaginait déjà croupir dans une cellule après avoir éradiqué de la carte ce musicien de pacotille. Jaina Rosenberg ne l'appréciait pas du tout, oh que non. Ce dernier lui avait arraché des larmes de tristesse, dévoilant une faiblesse que la prédatrice prenait le soin de cacher. La musique était puissante pour arriver à pousser Jaina à redevenir une personne émotive. Maintenant, Rosenberg comprenait pourquoi son père Lawrence jouait de l'harmonica pour soigner ses entrées. Visiblement, sa mélodie devait faire flancher ses proies. Jaina prit des notes mentalement pour tâcher de produire un effet similaire. Pour devenir la Reine des tireurs, il fallait travailler son entrée en scène.

« Je t'assure que si tu recommences à jouer, je ferme le couvercle du piano sur tes doigts. » lâcha d'un ton neutre la desperada. Ainsi son avertissement pouvait sonner en deux mélodies. Une affirmation ou bien de l'humour. Jaina cachait la réelle réponse. « Tu peux m'appeler Jane. » se présente-t-elle à son tour en dissimulant sa réelle identité. Il s'agissait de l'un de ses nombreux surnoms.

« Oui, ça ce ressent que tu as passé une journée de merde. Soit gentil l'artiste, évite de transmettre ta mélancolie aux autres. » prévint la hors-la-loi non primée qui tiqua par un biais de son visage vers la gauche en apprenant la raison de ce concert dramatique. Sa sœur était mourante ? À cet instant, la cow-girl devint moins agressive. Elle qui pensait que ce clown faisait exprès pour emmerder le monde.

Tétanisée par le geste qui se voulait être amical du farceur, la tireuse ne s'attendait pas à ce qu'il retire l'une de ses larmes coulant sur sa propre joue. Un geste qui pince le palpitant de cette fameuse Jane. Celui qui refit pensée à son ancien amour qui avait osé l'abandonner durant sa grossesse. Une colère réchauffa le palpitant de Rosenberg. Elle devait se détendre, vider le stock d'alcool du tenancier pour éviter de commettre un bain de sang ou bien de castrer le gentilhomme qui tentait d’être amical à l’égard de l’albinos.

Jaina attrapa son pichet de bière, qui, selon les dires du marrant, serait une véritable tuerie. Elle vida l'intégralité de son verre en quelques gorgées tout en terminant par un rot non féminin. Oui, Jane était un garçon manqué. Jamais ô grand jamais ses sœurs auraient osé commettre cette vulgarité.

« Hep patron ! » interpella Jaina au barman qui nettoyait avec soin un verre fraîchement nettoyé. « Une autre bière ! La même ! » commanda la desperada qui sortit une pièce pour la glisser sur le comptoir du bar. Puis, elle arqua un de ses sourcils neigeux suite à la proposition du clown. Danser ? Avec lui ? La Chapeauté d'Hat Island frappa du plat de sa paluche le meuble en bois et hurla de rire, de moquerie. « Sérieusement ? Et après la danse tu veux qu'on aille se dégourdir au plumard ? »

Boire un verre, danser après, un scénario déjà vu avec une villageoise de West Blue. Son cœur lui appartenait, mais sa condition de criminelle ne pouvait pas faire fonctionner ce remarquable lien. Alors, avec un homme ? Hors de question d'aller plus loin qu'un simple verre.

« Je réserve mes pas de danses aux demoiselles. Pour les hommes ? J'ai déjà donné une fois et ça m'a suffit. » Dévoilant un paquet de cigarettes reposant dans sa veste en cuir, elle l'entrepose et ouvre le contenu pour récupérer une clope. Rapidement, Jaina pince cette drogue entre ses lèvres et brûle l'extrémité à l'aide de son Zippo à l'effigie de Sogeking.

« Y'a aucun médecin dans ce bled qui peut sauver ta frangine ? » questionna soudainement la cadette des sœurs Rosenberg. « Nous sommes sur Logue Town et pas sur Hat Island. Elle a quoi comme saloperie ? Variole ? C'est courant sur mon île. » Elle retira sa cibiche coincée entre son index et son majeur afin d'expirer la fumée de cigarette prisonnière dans ses poumons. Jaina remercia le tenancier pour son nouveau pichet de bière. « Je vais te dire un truc. Si tu es négatif, ta sœur va le ressentir et elle abandonnera de se battre. Au lieu de chouiner comme un coyote, compose une mélodie entraînante pour le combat de ta frangine contre sa maladie. Tu penses en être capable ? C'est ce que je ferais à mes sœurs si j'étais à ta place. » Capturer la queue de son verre, elle ingurgita l’intégralité du contenu et essuya la mousse sur ses lèvres avec la manche de sa chemise blanche.


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Le clown de jade verra immédiatement son invitation de danser partir à l'eau à cause du refus instantané de la dame. Malgré le pique gratuit de cette dernière, le pitre voyait facilement que Jane devait avoir eu une mauvaise expérience avec les hommes pour agir de la sorte avec lui, cela lui rappela sa rencontre merdique avec Capulina pour le coup. Toutefois, au lieu de prendre mal les paroles blessantes de sa camarade de beuverie, Joey revint au comptoir en rigolant comme jamais face aux propos très cinglants et au rot inopiné de la belle demoiselle. Cette femme n'était vraiment pas anodine, elle était tout le contraire d'une dame issu de la bourgeoisie, mais d'une façon étrange, le clown aimait beaucoup sa façon de faire, elle était directe et sans la moindre retenue, une chose de moins en moins courante chez les individus rencontrant le clown. Elle ne portait aucun masque, elle aimait agir de la sorte, une force propre à elle, une femme fier dans toute sa splendeur. Cependant, Joey n'était pas réellement d'humeur à prolonger la conversation sur l'état de sœur, mais soit, il allait le faire pour ne plus en parler une bonne fois pour toutes. Il commanda donc deux bières pour sa personne et se tourna vers Jane avec un regard alimenté par la rage et le chagrin, et s'exclama avec le visage presque inanimé par la moindre émotion :

Joey : «Vous marchez sur une zone minée, Jane. Je ne voulais pas en dire plus, mais il semble que votre curiosité soit plus forte que jamais.» Une fois les bières posées sur le comptoir, le clown éclata la première pinte en la buvant cul sec et rota à son tour, juste avant de reprendre la conversation. «Malheureusement, il n'y a pas de remède pour ma sœur, elle est touchée par une maladie inconnue la rongeant à petit feu. Je suis revenu ici car ma mère m'a appelé en urgence la concernant, et en allant à l’hôpital ce jour, les médecins nous ont dit qu'il venait de la mettre dans une sorte de coma pour prolonger sa vie... Il lui reste plus que quelques années à vivre sur cette terre.. Alors, j'aurai beau jouer la musique que vous voulez entendre, cela n'aidera pas ma sœur à aller mieux. Je préfère partir demain à la première heure et trouver un remède que de rester ici à me morfondre comme un con.» Il acheva la deuxième pinte de la même manière. «Maintenant que j'ai répondu à vos questions, c'est à votre tour, Jane. Pourquoi cette haine envers les hommes ? Un salopard vous a fait du mal ? Ou un ancien amour a trompé votre confiance ? Si jamais une de mes questions s’avère être vrai, alors je me ferai le plaisir de leur casser les dents.» Le clown se mit à nouveau à sourire en pensant à la baston. «Puis, mon invitation à danser n'était pas alimentée par une envie de finir au lit avec vous, loin de là, je voulais simplement voir votre sourire rien de plus, rien de moins... Je voulais uniquement oublier cette journée en passant un moment convivial avec une dame aussi amusante que vous.» Ses paroles faisaient preuve d'une sincérité hors norme.
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Jaina entra dans un terrain glissant en osant parler, discuter sur un sujet de conversation fort épineux. La sœur de Joey. Si le clown prétendait qu'il s'agissait d'une zone minée, alors pourquoi dire à tout le monde qu'il souhaitait chanter et jouer du piano à son encontre ? En revanche, ses questions trouvèrent des réponses. Le marrant ou plutôt le désespéré fut franc avec la cow-girl. C'était rare à ses yeux pour un homme, car la blanche n'apportait plus aucune confiance envers ces abrutis. Certes, ils étaient utiles pour avoir des enfants, mais son expérience avec son ancien compagnon l'avait laissé très amer. Plus jamais elle se tournera pour un autre.

« Tu as raison. C'est inutile de rester sur cette île si aucun médecin n'est assez compétent pour sauver ta tendre sœur. » avoua la dame qui réduisit légèrement sa cibiche en inspirant une grande dose de tabac. « J'ai appris que chaque royaume, chaque archipel, chaque île disposait d'un trésor différent. Cela peut être son paysage, la gentillesse des habitants, un amour, ou même des soigneurs. » Jaina tapota le dos de sa cigarette pour déposer la cendre dans le cendrier puis elle s'accouda au bar. « J'ai rencontré par exemple un aveugle qui pouvait tuer une mouche avec un revolver. Pour moi, tu as toutes tes chances de trouver un remède. Si tu ne trouves rien sur les Blues, part sur Grand Line. »

Un sourire amusé étira les lèvres envoûtantes de l'albinos. Lui ? Un pauvre clown pleurnicheur qui désirait jouer le brave chevalier en refaisant la dentition au père de Wanda ? La prédatrice ne dit rien, pas pour le moment du moins. Préférant finir sa cigarette en la savourant lentement afin de calmer son esprit en ébullition. La moindre pensée de cet autre con lui donnait l'envie de faire couler le sang. C'était à cause de cette ordure que tout allait mal pour Rosenberg. Elle aurait eu son beau cow-boy, rien de cela ne serait arrivé. Vivant probablement dans un ranch, à élever sa douce fille et profiter de l'amour de son homme. Mais non, il fallait croire que sa destinée suit les traces de son père criminelle.

« Je suis tombée amoureuse d'un beau cow-boy. Il m'a berné avec ses mensonges, ses faux sentiments en prétendant être la femme de sa vie. Lorsque je suis tombée en cloque, il s'est enfuit, la queue entre les jambes. Tout ce qu'il l'a intéressé, c'était de forniquer avec une albinos. » lâcha Jaina qui commanda une autre bière, vida son contenue et brisa par la force de sa main le pichet. Des morceaux de verre étaient plantés dans ses doigts, dans sa paume, du sang tâcha le bois du meuble. Sa main non dominante subit la colère, la frustration de cette femme trahie par l'amour. Elle jeta une pièce pour dédommager la casse.

Puis, Jaina se mit à presque admirer sa main blessée. Elle ne ressentit pas la douleur dans l'immédiat. Son mentor lui passerait sûrement un sermon s'il avait découvert cette idiotie provenant de son élève.

« Crois-moi le clown. Je ne suis aucunement convivial. » gronda la desperada qui retira minutieusement les morceaux de verre dans sa main. « Tu serais sur une île sans foi ni loi, tu serais déjà mort de mes mains. » lança Jaina d'un ton neutre qui ne révélait ni du vrai, ni du faux dans sa déclaration. Elle vola le verre de whisky d'un homme ivre pour verser une partie sur ses entailles. Désinfection grotesque, mais nécessaire.

« Et si tu demandais de l'aide à la Marine ? Eux ils ont de la ressource. » proposa l'albinos qui remit discrètement le récipient presque vide au poivrot. Ce dernier n'avait encore rien remarqué, perdu dans sa bulle, à rêvasser ou comprendre l'existence même de la vie. « Tu sais quoi le marrant ? Si tu arrives à épater la galerie avec ta danse, peut-être que je m'y joindrais. Je veux des acclamations du public. Si tu es suffisamment doué, je viendrais te défier. Oui, un défi. Toi contre moi. Avons-nous un accord Joey Wilson ? »


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Le clown de jade était attentif aux paroles de la belle albinos. Son île natale avait beau avoir un grand nombre de médecins qualifiés, tous perdaient espoir sur le cas de sa frangine. Rien que des incapables aux yeux du pitre. Ils étaient bien présents sur le fait d'encaisser de l'argent, mais si la personne en question n'avait nullement les moyens de sauver sa triste vie avec une belle somme de Berry à la clé, elle pouvait décidément crever la bouche ouverte. Néanmoins, la perspective de la belle créature donna un semblant d'espoir au joker, il devrait mieux voyager à travers les mers grâce à son travail d'espion afin de trouver une personne qualifiée pour trouver certainement un remède.

Il y avait tellement de possibilités que le clown semblait comme perdu sur le futur chemin à prendre, toutefois, il revint à lui quand la dame révéla sa frustration envers la gent masculine. Fortement choqué et agacé par les révélations de cette dernière, le visage du clown se plongea dans un mélange insoupçonné de colère et de chagrin, car d'un côté ses yeux verdoyant verser des larmes emplie de tristesse, tandis que de l'autre partie de son joli minois, sa mâchoire était totalement crispé, rongé par une rage et une haine sans nom contre le salaud ayant osé jouer avec le cœur de cette pauvre femme. Abandonner son épouse et son enfant ? Il fallait être un immonde cafard pour commettre ce genre de chose impardonnable, les yeux du clown pourtant si brillants de lumière, sombrèrent dans un torrent de haine sans égale.

Si cet homme finissait en face de lui, Joey n'aurait aucune pitié à faire souffrir ce salopard pour sa lâcheté, voir même le tuer. La destruction du pichet de bière n’étonna point le farceur, car cette femme dégageait une colère presque palpable à cause de cette rancœur, que son cœur devait être galvanisé par cette trahison. Désormais accoudé sur le comptoir du bar en regardant la cow-girl se débarrasser des fragments en bois plantés dans sa main, le clown enviait cette femme sur la manière dont elle agissait à libérer sa colère, car avec les années, Joey avait encaissé beaucoup de choses le long de sa vie : des humiliations, des moqueries dû à ses choix, la maladie contracter de sa sœur, sans vraiment se libérer de cette boule de haine émergeant lentement au sein de son cœur. Il avait beau ne montrer aucun signe d'agressivité lorsqu'on le provoquait, il était comme tout être vivant en ce monde, il avait une jauge très élevée de patience, mais un jour, toute cette accumulation d’énergie destructrice mènera la pauvre personne ayant poussé à bout le gentil clown vers sa propre destruction. Et si ce jour venait tristement à arriver, tous ceux dans les parages ne seraient épargnés par un tel torrent de haine. Tous devraient subir la colère d'un homme n'ayant plus rien à perdre. Puis, si jamais Rose venait à tomber cause de sa maladie, une partie de Joey sera détruit à jamais.

Cependant, le clown de jade souligna une certaine contradiction dans les paroles de l’albinos, car elle disait ne pas être convivial, même si sa manière pouvait sembler très brute de décoffrage, elle faisait en sorte d'incité le clown à se bouger le cul dans l'unique but de sauver sa sœur. D'ailleurs, le pitre se fichait éperdument de la marine, parce qu’ils avaient beau avoir les ressources nécessaires, cet argent était plus utilisé à l'armement et à la formation des troupes, qu'à la recherche d'un remède. Il haussa aussi un sourcil sur le fait que sur une île dangereuse, le clown aurait très certainement fini avec une balle logée dans sa boite crânienne par le biais d'un cadeau mortel de la part de l’albinos. Une telle marque d'affection, si cela était le cas, fera exploser de rire le joker qui répondra en retour :

Joey : «Si je dois un jour mourir par une personne, autant mieux mourir de votre douce main, hahahahaha !» Il frappa sa jambe en continuant de rire comme un gamin, avant d’arrêter son action infantile sous le défi inattendu de la jolie dame. «Vous voulez vraiment me défier ?» Un sourire animé par une énergie débordante déforma son visage. «Fort bien, Jane, je relève votre challenge ! Mais le perdant devra accepter le gage du gagnant !» Sautant de sa chaise avec une fougue électrique, le clown vint rejoindre la piste en se mouvant tel un démon en claquant des doigts, histoire d'amener tous les regards vers sa personne. Une fois la foule observant le diablotin de jade préparer sa prochaine action, l'aura de jovialité de clown se rependra telle une douce flagrance au travers de la pièce par les mouvements complètement déjantés du joker voulant amuser et épater la galerie. Des soiffards levèrent leur pinte au nom du clown, tandis que d'autres à la base plus timides, vinrent inviter avec un courage soudain leur compagnon de cœur à rejoindre la piste. Le pitre était en feu et son corps n’arrivait plus du tout à s’arrêter sous cette énergie endiablée, invitant donc la femme au cœur brisé à le rejoindre en  lui souriant d'un air charmeur. «Alors, Jane ? Vous ne voulez toujours pas me rejoindre ? Vous voulez capituler ? Hahahahaha !» Il usa de son dernier atout ultime, la danse atypique de Hat Island en le faisant à la perfection. La pauvre dame n'avait qu'à bien se tenir, car le clown avait le rythme dans la peau et ce dernier allait tout faire pour remporter la victoire !
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Retour au bercail

With Joey Wilson



Le dos contre le comptoir, les coudes posés sur ce dernier, l’albinos observa en silence le clown faire son pitre, donner son show. Là, son spectacle n’était pas dramatique. Il apportait une grande jovialité parmi les nombreux clients du bar. Jaina se surpris même à sourire, chose plutôt rare envers un homme. Sa chope à nouveau pleine, elle prit le temps de déguster sa bière pendant que la foule acclamait le danseur grandiose. De ce fait, par cette ambiance qui convenait mieux au bar, Rosenberg allait devoir honorer son marché, son jeu, son défi. À savoir, gambader à son tour sur cette piste de danse improvisée. Le perdant d’après les dires de Joey devait accepter le gage du gagnant.

Ainsi, ce fameux tour vint très vite. Les clients réclamaient la cow-girl. Les gens chantèrent en chœur le surnom de l’albinos. Soupirant fortement, terminant sa boisson alcoolisée, Jaina Rosenberg descendit de son perchoir, de son haut tabouret. Elle craqua sa nuque, puis sa mâchoire. Ensuite, elle entama un premier pas qui résonna à cause de son éperon. Le contact de la semelle de santiag provoqua une douce mélodie. Le palpitant de la hors-la-loi bouillonna d’une immense passion. La danse était monnaie courante chez les Rosenberg. Surtout pour une demoiselle ayant une mère qui exerçait le métier de danseur et chanteur. Daisy Rosenberg était extrêmement réputée à Hat Island.

Soudainement, le pianiste qui avait repris sa place après le départ de Joey entama une mélodie, une composition qui n’était pas inconnue aux oreilles de la prédatrice. Tapotant ses mains contre ses cuisses pour être en rythme de la musique, la cow-girl se mit à frapper deux fois le talon de sa santiag gauche sur le sol en pierre, ce qui provoqua par son Fire Heart de légères flammes. Puis sa botte de cow-girl cogna au devant à deux reprises. Elle écarta ses jambes, remonta la gauche pour taper avec sa main sur sa cuisse. Elle refit le même geste, mais en levant cette même jambe derrière sa voisine pour y taper sa main sur son pantalon. Effectuant des pas sur le côté en martelant ses souliers chauffés, elle s’arrêta puis tourna sur elle-même dans l’autre sens de sa route. Puis, Jaina répéta le début de sa danse par son côté droit. Il s’agissait d’un Cotton Eye Joe, la danse traditionnelle d’Hat Island et elle était extrêmement bien effectuée par Jaina. Elle ne désirait aucunement faire honte à sa mère.

Un spectacle de feu ? C’était ce que faisait Jaina à l’heure d’aujourd’hui. Une danse enflammée et extrêmement redoutable contre des amateurs. Voilà bien longtemps que la cow-girl n’avait pas agi de la sorte. Elle qui s’était jurée d’apprendre cette danse à Éléonore Grey. Peut-être qu’un jour la desperada en aura l’occasion…si l’avenir était clément avec cette dernière.

Ses pas de danse s’achevèrent avec une Jaina épuisée. Elle tomba sur une chaise, essuya son front avec son foulard jaune et remercia un spectateur de lui avoir offert une bière. Jaina lui serra la main à lui et à d’autres personnes désireuses de la féliciter. Cul sec, rotant comme une cochonne, la hors-la-loi ne s’entendit plus respirer à cause de l’acclamation de la foule du bar. Elle souffla sur sa mèche rebelle qui chatouillait le bout de son nez, déboutonna le bouton le plus en haut de sa chemise et fronça ses sourcils contre Joey Wilson.

« Je ne sais pas où tu as appris la danse d’Hat Island. Ton professeur devait être un terrible amateur. Tu as de la chance de ne pas être en face de ma mère, car elle t’aurait engueulé pour avoir insulté notre danse traditionnelle. » Jaina se grilla une clope et prit une grande bouffée de ce tabac mortel. « Je dois l’admettre, tu te débrouilles bien pour épater le public. Je vais t’offrir un cadeau. Je connais un médecin à la retraite, en retrait des villages d’Hat Island. Le Doc McCoy. Peut-être aura-t-il une réponse pour soigner ta sœur. Crois-en mon expérience, ce n’est pas n’importe qui. Si tu comptes aller le voir, dis-lui que tu viens de ma part, sinon…tu risques de finir en passoire. »

Tirant son chapeau, stoppant son Fire Heart pour éviter d’être trop épuisée, ce qui était déjà le cas, la dame tira sa révérence. Elle avait d’autres préoccupations, dont rechercher sur Logue Town les meilleurs tireurs afin de les…tuer. Le trône de Reine des tireurs devait lui revenir et à personne d’autres. Par amusement, Jaina décida d’enlacer le Clown tout en lui laissant un joli cadeau dans la poche de sa veste. Une fois le colis livré, Rosenberg siffla à l’intérieur du bar pour prévenir sa fidèle monture Orphée qu’il était temps de décamper.

Se précipitant pour enfourcher son cheval à la robe ténébreuse, Jaina partie au galop, ne regardant aucunement derrière elle, surtout après avoir laissé un petit bâton de dynamite dont la mèche était en train de se consummer. Un cadeau d’adieu ? Plutôt une diversion pour s’assurer que ses vols. Car oui, pendant que les gens complimentaient la hors-la-loi, Jaina en avait profité pour voler dans leurs poches sans être vue. Elle récolta plusieurs Berrys ainsi qu’une montre à gousset en argent.


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Le clown de jade dansait comme un démon au milieu des flammes pour vaincre la belle Albinos, elle qui semblait vouloir empocher la victoire comme nul autre personne sur cette terre. Face à la beauté sublime de la valse de Jane, le joker redoubla d'effort dans l'espoir de ne pas perdre cette confrontation. Il avait vraiment l'envie de gagner et resta presque bouché bée devant le fire heart de la dangereuse créature. Elle avait réussi à facilement obtenir certains partisans de son côté, mais le farceur ayant bien plus de fougue que cette dernière, arriva finalement à la vaincre après un duel de valse presque légendaire.

Totalement épuisé suite à cette représentation haute en couleur, Joey resta au milieu de la piste en reprenant son souffle. Il écouta la perdante avec un sourire aux lèvres, lui disant clairement que son maître était un gros naze, car sa danse insultait la coutume de sa terre natale. Soit, il affirma ses propos avec un minois amusé, seulement, la belle albinos donna une information précise sur un drôle d'individu sur Hat Island, une sorte de vieillard peu commode pouvant peut être avoir la capacité de soigner la maladie de sœur. Le pitre enregistra ces paroles importantes dans un coin de sa caboche, avant de recevoir un étrange cadeau de Jane délicatement déposé dans la poche de sa veste. Aussitôt son temps de parole terminé, la belle dame appela son fidèle destrier à la rescousse et s'échappa du bar à toute berzingue.

Surpris par ce départ précipité, le farceur curieux du cadeau de la perdante farfouilla rapidement sa poche et sera saisi de stupeur en voyant un bâton de dynamite avec la mèche consumé au niveau de la moitié de la corde. Très rapidement, le clown éteignit l’explosif en écrasant son index et son pouce sur la corde brûlante, coupant par cette action la détonation de la dynamite et cacha le présent empoisonné furtivement sous sa manche. Cependant, cela ne sera pas le seul problème du clown, car d'autres personnes vinrent se plaindre qu'un maudit voleur avait dérobé leur argent, dont une montre à gousset pour le plus malchanceux d'entre eux. N'étant pas né de la dernière pluie, Joey comprit que la voleuse n’était nulle autre que la belle demoiselle ayant pris la poudre d'escampette. Il sortira alors à son tour de l'établissement avec un étrange sourire au coin des lèvres :

Joey : «Tu es vraiment une mauvaise perdante, Jane... Je n'ai même pas pu te donner ton gage...» Il soupira légèrement, un peu déçu de cette triste conclusion. «Petite voleuse, lors de notre prochaine rencontre, tu recevras ta punition, promesse de clown.» Après cette soirée totalement déjantée, le joker prendra le premier bateau à l'aube et ira en direction sur la terre natale de la voleuse. Au fond de son cœur, Joey avait bizarrement beaucoup aimé cette étrange rencontre, puis, il espérait que ces paroles étaient sincères et non une farce de mauvais goût, car il aimerait à nouveau discuter avec elle, histoire de mieux la comprendre, mais cela se fera dans une autre histoire...
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