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Pris au piège

Pris au piège
Après mes mésaventures avec Fuyuki, je décidais de quitter rapidement l'île de Shimotsuki. Je savais que rester plus longtemps là-bas ne ferait qu'attirer plus d'ennuis. Alors, je m'installais sur la barque, essayant de me vider l'esprit des événements récents et de trouver un nouvel objectif. Mon but était toujours le même : trouver un équipage digne de ce nom et naviguer sur les mers de East Blue. Mais l'idée d'une nouvelle île ne me plaisait pas trop, la perspective de nouvelles confrontations ne m'enchantait guère.

Quelques jours plus tard, après une traversée assez tranquille, j'apercevais une nouvelle île à l'horizon. Elle semblait paisible, avec de petites maisons de pêcheurs éparpillées le long de la côte et un petit port où je pourrais accoster. Je décidais de tenter ma chance ici, espérant que cette fois-ci, je pourrais trouver des compagnons de route sans trop de complications.

En accostant, je remarquais rapidement que l'île avait une ambiance particulière. Les villageois allaient et venaient, vaquant à leurs occupations, mais il y avait une tension dans l'air que je n'arrivais pas à expliquer. Je décidais de me promener pour mieux comprendre la situation.

Le village était pittoresque, avec des ruelles pavées et des maisons en bois aux toits de chaume. Les gens semblaient pour la plupart chaleureux, mais je pouvais sentir une certaine nervosité chez eux. En continuant mon exploration, j'arrivai sur une petite place où se trouvait un marché. Les étals regorgeaient de poissons frais, de fruits et de légumes, mais l'ambiance restait tendue.

Alors que je m'enfonçais dans les ruelles du village, je tombais sur une scène qui ne me plaisait pas du tout. Plusieurs soldats de la marine étaient rassemblés autour d'un groupe de femmes. Les femmes semblaient effrayées et tentaient de s'éloigner, mais les soldats insistaient lourdement.

"Allez, rejoignez notre frégate. Vous servirez un grand homme, le commodore," disait l'un des soldats avec un sourire vicieux.

"Nous ne voulons pas. Laissez-nous tranquilles," répondit l'une des femmes avec fermeté, mais sa voix tremblait légèrement.

Je m'arrêtai un instant, pesant mes options. Intervenir signifiait m'attirer des ennuis avec la marine, mais rester à l'écart et laisser ces femmes se faire malmener allait à l'encontre de tout ce que je croyais. Mes pensées tourbillonnaient alors que j'observais la scène, mon cœur battant plus fort.

Je me demandais si je devais vraiment m'impliquer. Après tout, je venais à peine d'arriver sur cette île, et déjà, je risquais de m'attirer des ennuis. Mais le souvenir de Fuyuki et de ses accusations injustes flottait encore dans mon esprit, rappelant à quel point il était important de prendre position contre l'injustice. Les images de ma famille disparue, les valeurs que mes parents m'avaient inculquées, tout cela m'incitait à agir.

Les femmes continuaient à essayer de se défendre, mais leurs voix étaient noyées par les rires moqueurs des soldats. La colère monta en moi, une flamme que je ne pouvais plus ignorer. Il était hors de question que je reste sans rien faire. Je pris une profonde inspiration et m'avançai vers le groupe, les yeux fixés sur les soldats. Ma décision était prise, et je ne reviendrais pas en arrière.

"Hé, laissez ces femmes tranquilles," dis-je en arrivant à leur hauteur.

Les soldats se tournèrent vers moi, l'air surpris d'abord, puis amusé.

"Et qui es-tu pour nous dire quoi faire ?" ricana l'un d'eux.

"Un étranger qui se prend pour un héros ?" ajouta un autre en riant.

Ils continuaient à se moquer de moi, mais je ne pouvais pas les laisser continuer. Je dégainais mes katanas en un éclair, et avant qu'ils ne puissent réagir, je me jetais sur eux. Les lames brillèrent sous le soleil, traçant des arcs rapides et précis dans l'air. Mes mouvements étaient fluides et déterminés, chaque coup visant à désarmer et neutraliser mes adversaires mais sans les tuer.

Les soldats n'avaient aucune chance. Ils tombaient un à un, incapables de rivaliser avec ma vitesse et ma technique. Je pouvais sentir l'adrénaline monter en moi, alimentée par la juste cause de protéger ces femmes innocentes.

"Qui est ce type ?!" s'exclama l'un des soldats en se relevant péniblement, la peur se lisant désormais dans ses yeux.

"Haiko Daiki, souvenez-vous de ce nom," répondis-je calmement, essuyant mes lames.

Les femmes, quant à elles, me regardaient avec une mixture d'incrédulité et de soulagement. Une d'entre elles, plus courageuse, s'avança vers moi.

"Merci... merci de nous avoir aidées," dit-elle, sa voix tremblante mais reconnaissante.

Je hocha la tête en signe d'acquiescement. "Il n'y a pas de quoi. Allez-vous-en maintenant, avant que d'autres n'arrivent."

Elles me remercièrent une dernière fois avant de s'éloigner précipitamment. Mais je savais que ce n'était pas fini. Les soldats de la marine n'abandonneraient pas si facilement. En effet, à peine les femmes étaient-elles parties qu'un autre soldat de la marine, plus imposant et visiblement plus gradé, apparut sur la scène.

"Qu'est-ce qui se passe ici ?" demanda-t-il d'une voix autoritaire.

Les soldats au sol se redressèrent tant bien que mal, indiquant d'un geste vers moi. "C'est lui, il s'appelle Haiko Daiki, il nous a attaqué."

Le gradé me dévisagea, un sourire narquois aux lèvres. "Tu crois vraiment que tu peux t'opposer à la marine petit con ?"

"Pff." répondis-je, d'un ton stoïque.

La tension monta d'un cran, le silence de l'instant se chargeant de menace. Je pouvais sentir les regards des villageois se poser sur nous, curieux et inquiets de ce qui allait suivre. L'air était lourd, chargé d'anticipation. Mes doigts se resserrèrent sur les poignées de mes katanas. Je savais que le combat n'était pas encore terminé, et que j'allais devoir faire face à un adversaire encore plus coriace. Le chemin que j'avais choisi de suivre était semé d'embûches, mais c'était le seul que je pouvais emprunter sans renier ce en quoi je croyais.

Le gradé fit un pas en avant, dégageant une aura de confiance et de puissance. Il devait être habitué à obtenir ce qu'il voulait par la force et l'intimidation. Mais il n'avait pas encore affronté quelqu'un comme moi.

"Tu as du cran, pour une petite merde" dit-il avec un sourire en coin. "Mais tu vas regretter de t'être mêlé de nos affaires."

Je ne répondis pas, me contentant de garder les yeux fixés sur lui, prêt à tout. Le village était devenu silencieux, chaque personne retenait son souffle, attendant de voir comment cette confrontation allait se terminer. Les soldats blessés se relevaient lentement, leurs regards oscillant entre moi et leur supérieur. Leurs visages exprimaient à la fois la douleur et la crainte, mais aussi une lueur de défiance. Ils savaient qu'ils n'avaient pas réussi à me vaincre, et cela les rendait furieux.

"Prépare-toi à te faire botter le cul," lança-t-il d'un air insolent.

Je pris une profonde inspiration, resserrant ma prise sur mes katanas. Le moment de vérité était arrivé. Mes pensées se recentrèrent sur le combat à venir, effaçant toutes les distractions. Les souvenirs de ma famille assassinée me donnaient la force de continuer à me battre pour ce qui était juste. Je n'étais plus seul dans cette lutte, même si mes alliés étaient des fantômes du passé.
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Pris au piège
Je me tenais prêt, mes katanas fermement en main, lorsque le gradé de la marine chargea vers moi. L’atmosphère était électrique, les villageois retinrent leur souffle. J'esquivai sa première attaque avec agilité et ripostai immédiatement. Mes lames tranchèrent l’air, et contre toute attente, je réussis à lui porter trois coups nets.

À ma grande surprise, il ne fit aucun effort pour esquiver. Le sang coulait de ses blessures, mais il n'affichait aucune douleur. À la place, un sourire arrogant se dessina sur son visage.

"C’est tout ce que tu as ?" railla-t-il, ses yeux brûlant de défi. "Laisse-moi te montrer ma vraie puissance."

Soudain, il fonça sur moi a tout allure. Il me frappa en plein visage avec une vitesse surprenante. Je n’avais rien pu faire pour l’esquiver, la situation se compliqua rapidement.

"Tu ne comprends pas, n’est-ce pas ?" dit-il en me regardant de haut. "Je voulais juste voir de quoi tu étais capable et tu es bien faible. Tu n’as aucune chance contre moi."

La masse imposante du gradé, qui se présenta ensuite comme le commandant Bob, était très impressionnante, des muscles de partout. La situation venait de prendre une tournure bien plus dangereuse que ce à quoi je m'attendais. Je me préparai mentalement à affronter ce nouvel adversaire, sachant que chaque coup que je portais devrait être fatale et précis afin de ne pas traîner le combat en longueur.

Il se jeta sur moi avec une force brutale. J’esquivai de justesse son premier coup, mais la puissance de son attaque était telle que le sol se fissura sous son poing. Je ripostai avec une série de coups rapides, espérant le déséquilibrer.

"Tu te bats bien pour une gonzesse, mais ce n’est pas suffisant," ricana Bob. "Regarde-toi, tu commences déjà à fatiguer."

Il avait raison. Chaque coup que je portais semblait n’avoir aucun effet durable sur lui, et je commençais à sentir la fatigue me gagner. Mes mouvements étaient moins précis, mes respirations plus lourdes. Bob, en revanche, semblait inépuisable, son endurance était tout bonnement incroyable.

Je devais trouver une autre approche. Attaquer directement ne fonctionnait pas. Il me fallait une stratégie pour l’épuiser ou l’immobiliser sans lui permettre rivaliser avec sa vitesse. Mais avant que je ne puisse formuler un plan concret, il me frappa violemment, m’envoyant valser contre un mur de pierre. La douleur explosa dans mon corps, me coupant le souffle.

"Tu vois, pirate, tu n’es qu’un insecte à écraser," déclara Bob en s’approchant de moi.

Je me relevai péniblement, refusant de laisser ses mots m'atteindre. Mais la vérité était que j’étais en mauvaise posture. Il frappa encore, et encore, chacun de ses coups résonnait dans tout mon corps. Malgré tous mes efforts, je ne pouvais plus le suivre. Finalement, je tombai à genoux, épuisé et couvert de blessures.

Les soldats de la marine s’approchèrent, l’un d’eux s’adressa à Bob avec un air triomphant. "Commandant Bob, que fait-on de lui ? Il s’appelle Haiko Daiki, c’est sûrement un pirate."

Bob soupira, essuyant le sang de ses mains avec nonchalance. "Nous allons le présenter au commodore. C’est lui qui décidera de son sort."

Je levai les yeux vers Bob, mon esprit embrouillé par la douleur et l’épuisement. La mention du commodore ajoutait une nouvelle couche de menace à ma situation. Pourtant, je savais que je ne pouvais pas abandonner. Chaque fibre de mon être me hurlait de me battre, de ne pas laisser mon histoire se terminer ici.

Les soldats m’attrapèrent par les bras, me soulevant sans ménagement et traînèrent vers leur navire.

L'air était chargé de tension et d'anticipation. Les villageois, qui avaient été témoins du combat, murmuraient entre eux, certains horrifiés, d'autres admiratifs de ma résistance. Mais pour moi, seul comptait l'instant présent et la volonté de survivre à cette nouvelle épreuve.

Alors que nous avancions, le regard de Bob ne quittait pas le mien. "J'espère que tu es prêt à rencontrer notre commodore, Daiki. Tu vas regretter d'avoir défié la marine."

Je ne répondis pas, serrant les dents pour contenir la douleur et la rage. L’ombre de ma famille plane encore sur moi, me rappelant pourquoi je devais continuer à me battre, peu importe les obstacles. Je savais qu’un nouvel affrontement m’attendait, et cette fois, je devrais être prêt à tout pour m’en sortir.


Dernière édition par Haiko Daiki le Sam 18 Mai 2024 - 1:41, édité 2 fois
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Pris au piège
Les menottes me serraient les poignets, et chaque pas que je faisais sur le navire semblait résonner dans tout mon corps. Bob marchait à côté de moi, un sourire satisfait sur le visage. Les soldats nous observaient en silence, certains chuchotant entre eux. Nous avancions vers la cabine du commodore, une silhouette imposante se dessinant devant nous.

La porte s'ouvrit avec fracas, révélant un homme au visage dur et aux yeux perçants. Il portait un uniforme impeccablement repassé, ses galons brillants sous la lumière du soleil. Il se tenait droit, dégageant une aura de supériorité écrasante. Je compris instantanément que cet homme, John, n'était pas quelqu'un à prendre à la légère.

"Commodore John," dit Bob en saluant, "j'ai amené le perturbateur."

John me dévisagea, son regard glacial me transperçant. "Alors c'est lui, le vaillant chevalier qui s'est interposé ?" demanda-t-il avec une pointe de sarcasme. "Parle, pirate. Qui es-tu ?"

Je levai la tête, refusant de montrer la moindre faiblesse. "Haiko Daiki," dis-je d'une voie glaciale.

À peine avais-je prononcé mon nom que John éclata de rire. "Daiki, hein ? Un nom qui ne signifie rien pour moi. Alors, Bob, explique-moi ce qu'il a fait pour mériter de fouler le pont de mon navire."

Bob s'avança, un sourire narquois aux lèvres. "Il s'est interposé lorsque nous essayions de ramener des femmes à bord."

John serra les poings, ses yeux lançant des éclairs. "Quoi ? Et ce con a décidé de jouer les héros ?"

Sans prévenir, John me frappa violemment au visage. La douleur explosa dans ma tête, et je sentis le goût du sang envahir ma bouche. Je vacillai, mais restai debout, refusant de montrer ma douleur.

"Tu crois pouvoir défier le grand John et t'en tirer à bon compte ?" hurla-t-il. "Tu n'es qu'une merde, Haiko. Et les merdes, on les écrase."

Bob se tenait en retrait, observant la scène avec un plaisir évident. "Que devons-nous faire de lui ? On le jette à l'eau ?"

John se tourna vers Bob, l'air impatient. "Je n'ai pas le temps de gérer ce misérable maintenant. Nous sommes sur le point de capturer plusieurs sirènes, une affaire bien plus importante. Enferme-le dans une cellule. Je m'occuperai de lui plus tard."

La douleur et l'humiliation se mêlaient en moi, brouillant mes pensées. Avant que je ne puisse réagir, un coup supplémentaire de John me fit perdre connaissance.

Je me réveillai dans une cellule sombre et humide, mes poignets encore menottés. La douleur pulsait dans ma tête, et chaque mouvement me rappelait la brutalité de John. Je me sentais humilié, réduit à un simple prisonnier. Mon esprit s'agitait, cherchant un moyen de m'échapper, de retrouver ma dignité.

Je me redressai lentement, m'appuyant contre le mur froid de la cellule. La colère bouillonnait en moi, mais je savais que je devais rester calme, réfléchir à une stratégie.

"Je ne laisserai pas ces salauds gagner," murmurai-je, déterminé à trouver un moyen de sortir de cette situation.

Mon visage changea d'expression, la détermination remplaçant la douleur et l'humiliation. Je savais que le combat n'était pas terminé. Il ne faisait que commencer.

FIN
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