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Le procès politique

La matinée passe lentement lorsque l'on a rien à faire. Les jours suivants également. J'ai beau expliquer la situation, argumenter, on me dit de me taire. Personne ne veut rien savoir de ma situation. Jusqu'à ce que j'entende une voix qui m'est familière et à laquelle les gardes n'osent pas dire non.


Il arrive devant moi, dans son costume fait sur mesure, impeccable, calme, digne.  Almérich de Kissinger, Vizir de Verminia et mon sponsor durant le concours se trouve en face de moi. Il s'assoit sur une chaise qu'un gardien lui amène avant que ce dernier ne s'éclipse.

« Monsieur Ota, vous voici dans une fâcheuse posture.
Monsieur le vizir.
Je vous avais pourtant prévenu de ne pas aller trop loin.
Mais ils on*/ » Il lève le doigt en l'air pour me faire taire. Je ne peux qu'obéir à quelqu'un ayant autant de charisme.
« Je vous avais dit de vous concentrer sur le concours, que je m'occupais du reste. Alors qu'elle ne fut pas ma surprise en apprenant votre arrestation pour diffamation à l'encontre de Atlas Feidlimid, le juge principal du jury, personnalité bien connue à Rosetta. Vous deviez vous attendre à un stratagème quelconque vu la conversation que nous avons eu avant la première épreuve. Vous auriez pu attendre la fin du concours. Vous auriez dû me laisser faire et vous concentrer sur votre performance. Au lieu de cela, vous avez accusé devant témoins une personnalité publique d'avoir été soudoyé en acceptant des pots-de-vin et vous en avez accusé une autre d'avoir engagé des assassins. Si vous aviez suivi ma stratégie, les choses auraient été tellement plus simples. En exposant votre théorie, vous avez fini en prison tandis qu'eux sont dehors en train de vivre leur vie. Et sans aucun doute en train de détruire des éléments qui pourraient les accabler. Vous nous avez fait perdre l'élément de surprise, monsieur Ota. Je pensais qu'avec votre âge, vous seriez à même de comprendre que la vérité met parfois du temps à éclater, qu'il faut avoir le meilleur timing possible pour maximiser les dégâts, et que le pire allié de cette stratégie, c'est l'improvisation, l'impatience, être une tête brûlée, ne pas réfléchir aux conséquences. Le travail qui n'était pas facile est devenu nettement plus ardu, par votre faute.
Je suis désolé, monsieur de Kissinger.
L'heure n'est plus aux regrets. Vous avez forcé les joueurs à avancer leurs pions avant que nous ne soyons prêts à les recevoir. Vous allez devoir en assumer les conséquences. J'ai engagé mon avocat pour vous représenter, il devrait arriver sous peu. Vous verrez avec lui les détails. Et s'il vous plaît, maîtrisez-vous. Je comprends que voir le titre que vous convoitiez vous être arraché soit douloureux, mais ne laissez plus vos émotions prendre le pas sur votre raison.
Entendu. »

Comme, lorsqu'un enfant se fait gronder, j'utilise le moins de syllabe possible, ayant peur qu'une de trop n'engendre un cataclysme qui me dépasserait de loin. Il est déçu de moi et se retrouve dans la tempête médiatique à mes côtés puisqu'il a révélé en public être mon sponsor précédemment. Donc ce que je fais a des répercutions sur lui, et un noble dans son genre n'aime pas les éclaboussures. La seule chose que son équipe puisse faire à présent, c'est un contrôle des dégâts, et miser sur une défense en béton armé pour mon procès. Si je sors blanchis, alors sa réputation n'en pâtira pas trop. Si je parviens à révéler les magouilles de Dag Aubert, alors le vizir sera associé à mon succès, et sa notoriété grimpera en flèche. Nous sommes liés, lui et moi, pour le meilleur comme pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Ça me rappelle étrangement quelque chose, mais la pensée fugace m'échappe aussitôt.

Dans la journée, un homme en costume noir vient me voir, il est envoyé par le vizir pour m'aider, c'est mon avocat, monsieur Bertier. Ne voulant pas faire de bêtise, je lui pose des questions dont seul le vizir et moi connaissons les réponses, pour vérifier son identité. S'il s'agit d'un imposteur travaillant pour le camp adverse, il ne connaîtra pas les réponses, et j'éviterai de faire une boulette nous mettant encore plus dans la pommade. Ponade ? Panache ? Panade ! J'éviterai de faire une boulette nous mettant encore plus dans la panade. Ses réponses me Jean-Claude Convenant, je lui explique mon cas, lui donne des détails, lui parle de mes suspicions … Tout ce qui pourrait éventuellement être utile, comme la liste de témoins de moral, les lieux, la temporalité, tout finit entre ses mains expertes. Il me dit qu'il fera le nécessaire et va assurer l'instruction du procès.

Vers 13h, un garde des ronces vient ouvrir ma porte. Il me dit que le procès est fixé à demain. Encore une nuit à passer en cellule et je serais libre. Comme l'avocat m'a dit, je n'ai pas besoin d'apporter spécialement de preuves de mes dires, il faut simplement créer un doute raisonnable dans les esprits. Puisqu'on m'a mis en prison pour diffamation, si au moins une partie de ce que je dis est vraie, l'accusation contre moi ne tiendra plus. Et ça, ça sera facile.


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
Le procès politique 3301443526
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Paroles:



La salle d'audience est composée de cinq rangées de bancs de chaque côté de l'allée centrale, représentant chacun un des camps qui va s'affronter. En avançant, on dépasse les bancs pour arriver aux tables réservées aux avocats et à leurs clients de chaque côté. Un côté peut également être utilisé par le procureur. Un espace vide sépare les tables du bureau en hauteur divisé en trois parties. Celle tout à gauche est pour le greffier, qu'il puisse prendre des notes, au centre qui domine la scène la place du juge, et à droite la partie réservée pour les témoins. Contre le mur à droite on peut voir des places assises pour le jury. Les gardes m'amènent jusqu'à ma place ou l'avocat me donne quelques conseils : ne pas parler avant d'y avoir été invité, utiliser le minimum de mots possible et respecter le juge. C'est mon premier procès sur la terre ferme. Et premier tout court en fait.


Je suis sur mon 31 avec ma sublime tenue obtenue lors du festival de Kiyori. Cousue dans la soie la plus pure, cette tenue de festival est de toute beauté et sa qualité est indiscutable. Portée, elle m'assure une grande classe où qu'aille. Et comme justement, l'apparence est importante, je me dois d'être irréprochable. Voilà pourquoi je porte aussi un tatouage sur ma main droite qui représente une feuille verte, la nouvelle tendance des jeunes à MarineJoie qui symbolise l'attrait à la nature, le renouvellement. Dans ma main gauche, un stylo avec une balance au bout, symbole d'un nouveau courant sur Red Line, la Justice pour tous. Ce phénomène est apparu après une affaire médiatisée dans laquelle le juge avait subit des pressions de la part de l'accusé. Cette balance est en hommage au juge et sert à montrer qu'il n'est pas seul, mais qu'on est tous avec lui. Ces trois accessoires sont une idée de mon avocat afin de bien me faire voir, de donner une bonne image de moi. Quand je m'assois, quelqu'un entre dans la salle et tous les yeux se tournent vers lui. Un chien, se tenant sur ses deux pattes arrières et vêtu d'un costume sur mesure lui allant à la perfection.


« Et merde. Qu'est-ce qu'il vient faire ici lui?
Qui est-ce ?
Sperz , procureur général d'Enies Loby. Il n'a absolument rien à faire ici. C'est un cador du barreau, il ne se déplace jamais. S'il est là, ça veut dire que c'est lui en face. Ça ne sent vraiment pas bon cette histoire. Vous êtes sûr de ne rien avoir à me dire de plus ? Réfléchissez, avez-vous jamais été soupçonné de malversations ou autre chose ? Pour vous faire la comparaison, sa présence ici est la même que si Thunder Bird débarquait pour venir réparer une ampoule.
Ah oui, quand même. J'ai beau réfléchir, mais non, je ne vois rien.
Bien. Mais sachez que tout ce que Sperz va découvrir sera utilisé contre vous. Tout ce que je ne sais pas vous fera défaut, causant des trous dans la défense, et creusant votre tombe par la même occasion. Alors êtes-vous sûr ?
Oui.
Bien. On va devoir adapter la stratégie à lui du coup. Ça va être plus dur que prévu. »

C'est rassurant. Le juge passe la porte de son cabinet, on se lève tous, il s'assoit et nous enjoins à faire de même.

« Maître Bertier, vous représentez monsieur Rael Ibrahim Ota, est-ce exact.
Oui votre honneur.
Et hum. Monsieur Sperz, on ne vous attendait pas il me semble.
En effet. Mais monsieur Aubert à insisté quant à ma présence. On lui a causé grand tord votre honneur, et je suis là pour vérifier que les calomnies cesse et que le colporteur subisse la vengeance de la justice.
Bien. Monsieur Ota, veuillez vous lever. Les charges qui pèsent contre vous sont les suivantes : diffamation, tentative de nuisance à la réputation de monsieur Aubert et agression sur personne dépositaire de l'autorité publique. Reconnaissez-vous les faits ? » Coup de coude de mon avocat.
« Oui votre honneur.
Bien. Les deux parties m'ont remis les documents de l'instruction, nous allons passer l'ouverture des plaidoiries. Maître Bertier, à vous la parole.
Merci, Monsieur le Juge. Mesdames et messiers les jurés, mon client est un médecin réputé, qui a fait ses classes à Drum aux côtés des mondialement connus toubibs 20. Il a parcouru les mers à la recherche de plantes. Pourquoi ? Pour réduire le coût des traitements qu'il prescrit à ses patients. Parce que c'est un homme pour qui le patient vient avant la rentabilité. C'est un homme qui se soucie des autres et qui prône ses valeurs, comme nous le verront avec les témoins.
Monsieur Sperz, à vous.
On vous décrit l'accusé comme quelqu'un de bien, et c'est ce qu'il semble être. Mais en grattant sous la surface, on aperçoit vite son véritable caractère, celui d'un manipulateur. Je vais vous montrer le vrai visage de Rael Ibrahim Ota.
Bien. La parole est à la défense.


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Paroles:

« Merci votre honneur. Mesdames et messieurs ici présents, mon client, monsieur Ota n'avait rien au départ. Il s'est forgé, seul. Il a intégré le prestigieux programme des toubibs20 sur Drum. Il a réussit à se démarquer des autres médecins de par son accessibilité envers ses patients, de par son humanité. Monsieur Ota est un homme profondément bon qui pense au bien être de ses patients avant toute autre chose. Il est devenu herboriste, réduisant le coût des traitements afin de permettre aux plus démunis d'avoir malgré tout un accès au soins avec des plantes qu'on trouve chez eux, retirant le lourd tribut des médicaments, de l'importation, de l'industrialisation. Mon client est un médecin de famille, qui prend son temps pour ausculter et se renseigne avant de prescrire quoi que ce soit. C'est un médecin respecté et réputé, comme le montrerons les témoins.

Il est devenu chasseur de primes afin d'avoir assez d'argent pour lancer son affaire, un cabinet d'herboristerie. Pourquoi ? Pour avoir des prix défiants toute concurrence, augmentant le nombre de personnes pouvant dorénavant avoir accès à des soins. Tout en faisant cela, il a effectué son travail de chasseur de primes avec brio. Depuis le début d'année où il a reçu sa licence, il a arrêté des criminels dont le total des primes s'élève à plus de six cent millions. Nous parlons d'assassins, de dangereux pirates, de révolutionnaires menaçant le monde, de mercenaires. Et il sauvait des vies par la même occasion.

Mon client a subit une année difficile, éprouvante même. Il a du ralentir son activité de médecin jusqu'à avoir assez d'argent pour être en mesure d'aider le plus de personnes possible. Il s'est retrouvé privé de faire ce qu'il est né pour faire, ce pour quoi il est doué. Et cela lui a coûté. Mais il s'est relevé plus fort après chaque défi. Il n'a pas abandonné, il a persévéré. Vous allez rencontrer les personnes qu'il a aidé au cours de son périple, vous entendrez de leurs bouches l'impact qu'à eu mon client sur leurs vies. Le procureur va vous le décrire comme quelqu'un de vil, de dangereux, de méchant. Ne vous laissez pas berner par ses belles paroles.

En dépit d'avoir été la cible d'un assassin, de mercenaires et de tueurs à gage depuis le début du concours, il n'a eu de cesse de briller, de se démarquer de ses opposants grâce à ses connaissances et son inventivité. Les juges ont eux-même reconnu avoir été trop sévère envers mon client suite à la discussion qu'ils ont eu avec monsieur De Kissinger, vizir de Verminia. Deux fois il a été disqualifié, deux fois sans motifs réels. Mais il est resté droit dans ses bottes, il n'a pas cédé à la violence comme on va vouloir vous le faire croire. Il a démontré ses capacités, il a gagné le public. Mais on l'a quand même disqualifié sur des prétextes grotesques qui ne tiennent pas debout. Mon client s'est vu violé d'une victoire amplement méritée. Et lorsqu'il accuse le plaignant, monsieur Dag Aubert, il se retrouve emprisonné immédiatement. Pour une accusation. Est-elle grosse ? Certes oui. Mais est-ce que cela mérite un procès en urgence ?

Ce n'est pas mon client qui devrait être sur les bancs de l'accusé, mais bel et bien monsieur Dag Aubert ! Il a soudoyés un juge, engagé des mercenaires, tueurs à gage et autres assassins pour s'assurer de rempoter le concours Et ça, c'est la vérité, mesdames et messieurs. La triste, froide et morne réalité. Mais ne le prenez pas pour dit, nous allons vous montrer le véritable visage du plaignant.

La défense ayant terminé, monsieur Sperz, à vous d'ouvrir.
Rio est un odieux personnage qui n'hésite pas à faire souffrir une innocente créature et même à s'en prendre à des humains, pour preuve, Atlas Feidlimid qui a assisté à la scène en personne a pu confirmer que ce n'était que fadaises.

Ensuite, il ne faut pas oublier que nous avons face à nous un individu profondément véhément qui n'hésite pas à propager la haine et la violence quand il ne se décide pas à les dispenser lui-même. Nous en voulons pour preuve l’innommable bagarre qui a vu Ben être disqualifié sur blessure. Comment croire que l'herboriste n'y est pour rien au vu de son passif et de ses compétences ? Is, fecit, cui et prodes !

Un individu profondément violent qui n'hésite pas à faire passer la fin devants les moyens. Il n'y a qu'à voir son évasion et le dommages occasionnés, physiques, moraux et matériels. Est-ce la un comportement digne d'un chasseur de primes ? En aucun cas.

Rael Ibrahim Ota est bel et bien un perfide manipulateur qui se sert se son statut pour cacher ses crimes et ses vices.
  
Bien. Nous avons entendu l'ouverture des deux parties. Nous allons maintenant passer aux témoins. »


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Paroles:


« Monsieur le juge, j'aimerais appeler mon premier témoin, Monsieur Renard.
Faîtes donc.
Malheureusement, dû à ses fonctions, il ne peut venir dans ce tribunal. C'est pourquoi nous avons prévu un appel par vidéo den den. »

Il se met à brancher les vidéo den den et projette l'image sur un écran blanc où tout le monde peut voir ce qui se passe. Quelques secondes plus tard, un homme-renard apparaît à l'écran. Il est dans un bureau typique de la marine.


« Monsieur Renard bonjour.
Bonjour Maître, Monsieur le Juge, Mesdames et Messieurs les jurés, Monsieur le Procureur.
Pouvez-vous dire à la cour qui vous êtes en quelques mots.
Je suis monsieur Renard, lieutenant-colonel chargé de la garnison sur l'île de Kage Berg, sur West Blue.
Comment avez-vous rencontré mon client ?
Il est entré dans la caserne en criant et en étant blessé. Il semblait fuir quelqu'un.
Votre apparence atypique est une caractéristique de votre race, je me trompe ?
Je fais parti de la tribu des minks, comme je l'ai appris à monsieur Rio.
Mon client n'avait jamais vu de Minks auparavant. Comment a-t-il réagi ?
Objection, pertinence votre honneur.
Monsieur le juge, j'essaie simplement d'établir le portrait de mon client.
Rejeté. Poursuivez monsieur Renard.
Il a été surpris l'espace d'une seconde. Puis il a eu des étoiles dans les yeux en découvrant une nouvelle race qu'il ne connaissait pas. On aurait dit que ça le stimulait à en rencontrer de nouvelles.
Il n'a pas été agressif, méchant ou présenté de comportement agressif à votre égard ?
Pas du tout.
En tant que lieutenant-colonel, vous devez disposer de la faculté de reconnaître rapidement le danger et de cerner quelqu'un. Quelle a été votre ressenti en voyant mon client la première fois ?
Pour une première rencontre, il a vraiment été gentil, il s'est comporté comme si j'étais humain. Je ne m'attendais pas à ça. Souvent, on reçoit du mépris, de la colère voire de la haine simplement parce que notre physique ne correspond pas à celle d'un humain classique.
Que s'est-il passé ensuite ?
J'ai senti une odeur étrange sur lui, mais elle ne lui appartenait pas. Je lui ai fait raconter son récit plusieurs en fois pour vérifier s'il mentait ou non tout en écoutant les battements de son cœur. Tout en lui m'inspirait l'honnêteté et la confiance.
Qu'avez-vous fait par la suite ?
J'ai suivi l'odeur du sang jusqu'à trouver le lieu où un combat avait bel et bien eu lieu. J'ai continué à suivre la piste, mais elle s'est arrêtée brusquement. Pendant ce temps-là, un médecin s'est occupé de monsieur Ota. N'ayant trouvé aucune piste à suivre, l'assassin n'ayant pas été trouvé malgré la description précise que monsieur Ota en a fait, ce dernier a décidé de prendre le bateau pour quitter l'île.
Ça ne vous a pas choqué ?
L'autre choix était de rester dans la caserne indéfiniment, ou jusqu'à ce que le tueur se fasse arrêter. Donc il n'avait pas vraiment d'autre choix.
Que s'est-il passé ensuite ?
Nous avons reçu un appel du bateau que votre client a emprunté, un peu plus tard. Il disait qu'il revenait sur Kage Berg car quelqu'un avait attenté à la vie de monsieur Ota. Ce dernier a de nouveau reçu des soins pendant que son agresseur a fini derrière les barreaux. J'ai pris la déposition de votre client.
Qu'a-t-il dit ?
Il a dit qu'il s'agissait simplement d'une bagarre entre anciens amis ayant des points de vue différents, que ça a dégénéré un peu, mais les meilleures relations ne sont-elles pas explosives ?
Avez-vous cru à son histoire ?
Non.
Pour quelles raisons ?
L'homme dans nos cellules ressemblait trait pour trait à la description que l'accusé avait fait plus tôt dans la journée. Il s'agissait de l'homme qui avait tenté de le tuer.
Qu'avez-vous fait par la suite ?
Le tueur, Lou, refusant de parler, monsieur Ota refusant de porter plainte, j'ai été contraint de libérer Lou et de le remettre à monsieur Ota.
Vous avez remis un assassin aux mains de sa cible ?
J'ai remis un dangereux prisonnier à un chasseur de primes expérimenté. Je ne pouvais pas le garder en cellule sans raison valable. Il n'a fait qu'agresser quelqu'un qui ne voulait pas porter plainte contre lui, après tout. Et Lou ne semblait pas réticent au déroulement des choses, au contraire.
Avez-vous eu d'autres raisons à ce geste ?
Oui. Monsieur Ota a dit que le tueur avait été engagé par quelqu'un pour réduire la compétition du concours du meilleur herboriste de Pétales, et qu'en gardant l'assassin, il allait pouvoir l'utiliser contre son employeur.
Avez-vous eu suite de cette histoire ?
Pas jusqu'à ce que vous me contactiez hier.
Avez-vous cherché à en savoir plus ?
Oui, mais je ne disposais pas du numéro de monsieur Ota pour le joindre.
Bien. D'après vos mots, mon client semblait vouloir trouver lui-même la personne responsable de l'attaque. Pourquoi ?
Parce qu'il était une cible, et donc le commanditaire allait sûrement retenter quelque chose. Et comme monsieur Ota est un herboriste, il m'a dit disposer d'un sérum de vérité. Vous ne pouvez pas nier que c'est un atout utile dans un interrogatoire pour en découvrir plus.
Certes. Ce sera tout, je vous remercie pour votre témoignage.
Bien, la parole est à l'accusation. »

« Monsieur Renard, est-ce normal pour un lieutenant-colonel de livrer un assaillant à sa victime.
Non.
Vous l’avez pourtant fait, en dépit du bon sens et des procédures judiciaires.
Parce qu*/
Parce que quoi ? Chaque personne engagée dans la marine, ou avec un minimum de bon sens, sait qu’on ne remet pas le bourreau à sa victime, et réciproquement. Il en va de la sécurité des différentes personnes ainsi que de la chaîne de preuves. Sans supervision, qu’est-ce qui empêche l’un de tuer l’autre ? Qu’est-ce qui les empêchent de créer des preuves ou de forcer une issue ? Vous n’aviez pas de preuve que monsieur Lou était un assassin engagé par quelqu’un, mais vous aviez le témoignage de l’accusé, sous serment. Même s’il s’est rétracté, son témoignage reste. Vous auriez pu, non, vous auriez dû garder le prisonnier pour le faire passer à Enies Lobby. C’est ce que l’on vous a enseigné à faire. Vous n’êtes ni juge, ni bourreau. Vous avez outrepassé vos droits, compromis l’intégrité des preuves qui auraient pu être trouvées suite à des perquisitions et interrogatoires. Pourquoi ? Qu’est-ce qui aurait pu vous pousser à aller à l’encontre de votre devoir envers la marine ?
Le sens moral m’interdit d*/
Le sens moral ? Un lieutenant-colonel connaît par cœur toutes les procédures, il sait ce qui doit être fait et ce qui ne doit pas l’être. Vous êtes au service de la marine, vous êtes un rouage de cette grande et magnifique institution. Mais avec ce geste, vous avez bafoué les principes qui sont le fondement même du gouvernement mondial. Vous avez laissé parler votre coeur au lieu de faire votre devoir. Vous avez de la chance qu’aucun bain de sang n'ait eu lieu. Pour l’instant. Monsieur Renard, étiez-vous en pleine possession de vos moyens lorsque c’est arrivé ?
Excusez-moi ?
Est-il possible que quelque chose ait affecté votre jugement ce jour-là ?
Non.
Vous avez déclaré, sous serment je le rappelle, que monsieur Ota disait disposer d’un sérum de vérité. Est-ce correct ?
Oui.
Avez-vous vu ce sérum ?
Non.
Est-il possible qu’il vous ait menti ?
Oui.
L’avez-vous envisagé ?
… Oui.
Mais avez quand même remis Lou à l’accusé. Est-ce une façon de procéder habituelle pour vous ?
Non.
Êtes-vous sûr d’avoir été en pleine possession de vos moyens ?
Oui.
J’aimerais attirer l’attention des jurés sur un point précis. A ce jour, créer un sérum de vérité est compliqué. Ça demande des connaissances et des moyens bien spécifiques. Pourtant monsieur Ota a dit en disposer. Si ces dires sont vrais, s’il a pu en créer, est-il possible qu’il ait également réussi à créer une substance altérant quelqu’un, que ce soit son comportement, sa psychée, sa notion du monde … ?
Objection, votre honneur.
Pour quel motif ?
Argumentation.
Votre honneur, j’essaie simplement d’établir la vérité sur l’accusé. S’il a réussi à créer un sérum de vérité, il dispose des moyens pour créer autre chose.
… Refusé. Poursuivez monsieur Sperz.
Merci monsieur le juge. Comme je disais, monsieur Ota est un expert en herboristerie, comme il se plaît à le dire. Il a réussi à créer un sérum de vérité. A quel point cela lui est-il difficile de créer quelque chose altérant une autre personne ? La réponse est simple, tout le monde peut le faire.. »

Moment de surprise dans le public. Malheureusement pour moi, il a raison.

« Il existe dans le monde des dizaines de choses capables d’influencer quelqu’un. Qu’il s’agisse de spores de champignons, de racines, de sève d’arbre, de pétales de fleurs et j’en passe. Sans compter les phéromones, les hormones, les vitamines … Rien n’empêchait l’accusé d’utiliser un moyen dans ce style. Tout en lui nous incite à baisser notre garde pour frapper quand on s’y attend le moins. Son apparence d’homme d’âge mûr, ses soi-disant douleurs physiques, le fait qu’il utilise parfois une canne pour se déplacer, qui irait se méfier d’un homme tel que lui ? Et pourtant, qui irait croire qu’il a déjà arrêté pas pour pas moins de plus d’un demi milliard de primes ? Sous ses airs sages et gentils se cache un véritable démon capable de tuer des gens comme vous respirez. Il dispose des connaissances et du matériel pour créer un moyen d’influencer quelqu’un. Alors je vous repose la question, monsieur Renard. Pouvez-vous dire, avec certitude, que vous n’avez jamais été sous l’influence de monsieur Ota, qu’il n’y a pas la moindre once de possibilité qu’il vous ait drogué ?
Je … je …
Pardon, je n’ai pas entendu.
Non, je ne peux pas. »

Ça alors, c’est une surprise. Je le pensais fidèle, être un allié de poids. Mais voilà qu’au dernier moment, Sperz instille un doute dans son esprit, ainsi que celui des jurés. Et il profite de ce doute pour démolir toute ma défense, ainsi que la crédibilité du témoin. Il est doué.

« Avez-vous terminé avec le témoin, monsieur Sperz ?
Oui votre honneur.
Bien. La cour vous remercie pour votre témoignage monsieur Renard. Vous être libre de retourner à vos obligations.
Merci votre honneur. Bonne journée. »

Le den den se coupe. Le procureur jubile intérieurement.


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Paroles:

« Merci monsieur Renard pour votre témoignage et le temps accordé à la cour.
Faîtes entrer le témoin suivant.
J'appelle Juste Lou, monsieur le juge.
Hum. Il n'a pas de prénom ?
Si, c'est Juste votre honneur.
Juste votre honneur n'est pas un nom propre que je sache. »


Ce n'est pas une lumière ce juge. Durement pour ça qu'on l'a lui et pas un autre. Je parie qu'il a été payé par Dag Aubert … Après un éclaircissement sur le prénom, des gardes amènent l'assassin, toujours menotté.





« Pouvez-vous déclarer à la cour votre nom ? »
Il n'ouvre pas la bouche, défiant mon avocat du regard.
« N'êtes-vous pas en mesure de parler ? Vous a-t-on menacé si vous veniez à parler ?
Objection, spéculation.
Retenue. Veuillez vous en tenir aux faits Maître.
Y a-t-il une raison au fait que vous ne souhaite pas parler ?

Votre honneur, permission de considérer le témoin comme hostile ?
Le témoin refuse de coopérer. Accordé. »


Un témoin hostile est un témoin qui n’est pas désireux de dire la vérité au tribunal à la demande de la partie qui l’appelle à témoigner, voilà ce que m'a glissé mon avocat avant le procès. Il peut maintenant le contre-interroger sur son témoignage contre sa déclaration à l’accusation et explorer toute incohérence entre les deux. Si le témoin n’avait pas été déclaré hostile, Maître Bertier aurait été obligé de lui poser des questions ouvertes, comme il avait commencé à le faire et n’aurait pas pu contester le témoin sur les contradictions entre son témoignage et les déclarations précédentes à l’accusation.

« Monsieur Lou, on vous accuse d'être un assassin engagé pour éliminer les participants au concours du meilleur herboriste du Sultanat de Pétales, d'avoir été engagé pour tuer et réduire la compétition. Qu'avez-vous à répondre à ces accusations ?
… »

Il a toujours la bouche fermée, mais quelque chose ne va pas. Étant médecin, je comprends tout de suite ce qui cloche, il essaye de ne pas parler, déployant des efforts pour garder sa bouche fermée alors que son corps veut clamer la vérité. Pourquoi ? Je pense que Maître Bertier à utilisé un des sérums de vérité dans mes affaires sur le témoin, sachant qu'il refuserait de coopérer pour plaider ma défense. Je ne sais pas comme il s'y est pris, mais une idée germe dans mon esprit. Il a simplement dû aller voir le témoin en prison et lui donner à boire ou à manger avant le procès. Les lèvres du tueur à gage commencent à trembler.


« Ces déclarations sont-elles vraies, Monsieur Lou ? Et je vous rappelle que vous êtes sous serment, tenu de dire la vérité, toute la vérité. Un faux témoignage fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier constitue un délit puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 000 de berry d’amende.
… Je …
Alors ? Avez-vous perdu votre langue ? Bien, laissez moi vous rafraîchir la mémoire. Vous êtes bel et bien un assassin engagé pour tuer les herboristes du concours. Vous avez rencontré mon client sur Kage Berg et vous avez tenté de le tuer. Mais il ne s'agit pas d'un quarantenaire classique et vous avez été surpris de sa force. Vous avez combattu, il s'est enfui et réfugié dans la caserne de la marine la plus proche qu'il a pu trouver. Vous avez attendu, avez embarqué sur le navire qu'il devait emprunter pour quitter l'île, puis vous avez tenté à nouveau de le tuer ? Niez-vous ces faits ?
Objection votre honneur, argumentation.
Il s'agit d'un témoin hostile, votre honneur. Et le précédent témoin a déjà établit les faits.
J'accorde le témoignage.
Vous avez de nouveau combattu mon client, sur le navire, et cette fois, vous avez perdu le duel. Vous avez été fait prisonnier par la cible que vous étiez censé assassiner. Un faux pas qui va vous coûter cher. Qui voudra engager quelqu'un qui a non seulement raté mais en plus a été exposé ?
Parce que je reste excellent et que je peux arranger ça. »

Il plaque les mains sur sa bouche, mais c'est trop tard. Tout le monde tend l'oreille, intrigué.

« Tiens donc. Vous êtes excellent dans quels domaines, monsieur Lou ?
L'assassinat proche ou à distance.
Comme c'est gentil à vous de finalement parler. Reconnaissez-vous avoir attenté à la vie de monsieur Ota ici présent, plusieurs fois dans la même journée ? »

Pourquoi dit-il plusieurs fois au lieu de deux ? Il n'y a que deux fois où … Je vois. Il dit plusieurs car Lou a peut-être tenté plus de fois que ça, et s'il pose la question pour deux, en répondant non, Lou pourrait faire croire qu'il n'a pas du tout tenté de me tuer. Intelligent.


« Ça aurait été plus s'il ne s'était pas caché, ce lâche !
Vous avez été engagé ?
Oui.
Par qui ?
Je ne sais pas.
Comment vous a-t-on contacté ?
Via un réseau de mercenariat à travers le monde.
Qui vous a embauché ?
Je ne sais pas.
Comment avez-vous été payé ?
Avec une coupe en or.
Où est-elle à présent ?

Je répète la question, où se trouve cette coupe avec laquelle vous avez été engagé pour tuer mon client ?
Je ne sais pas, je l'ai vendu.
A qui ?
Un receleur.
Quel est son nom ?
Paul Mirabeau.
Où le trouve-t-on ?
On ne le trouve pas, c'est lui qui vient à nous. On poste une annonce dans le journal et il nous trouve.
Vous a-t-on donné la coupe ou avez-vous été la chercher ?
On l'a envoyé.
Où ?
Village de Plâte, East Blue.
Objection votre honneur, pertinence ?
J'essaye simplement d'établir le profil de quelqu'un qui se revendique être un assassin professionnel ayant attenté à la vie de mon client, votre honneur.
Rejeté. Poursuivez maître, mais tâchez de recentrer vos questions.
Bien votre honneur. Vous n'avez aucune idée de qui vous a engagé ?
Non, ça ne m'intéresse pas.
Qu'est-ce qui vous intéresse alors dans un contrat ?
Voir la peur dans les yeux de mes victimes, sentir l'étreinte glacée de la mort qui se rapproche d'eux sans qu'ils ne puissent l'en empêcher.
Et cela vous procure un sentiment de toute puissance, je me trompe ?
Non.
Avez-vous spécifiquement été engagé pour tuer monsieur Ota ?
Oui.
Pourquoi ?
Pas demandé. Une cible est une cible, peu importe son identité ou les raisons de sa mort.
Bien. Vous avez dit précédemment que vous pouviez arranger les choses. Vous vouliez parler de tuer mon client.
Oui.
Comment ?
Il y a tellement de possibilités. Empoisonner son repas, lui sauter dessus, prendre l'arme d'un des gardes et le tuer avec, le faire mourir de peur, le terroriser, le droguer, lui faire perdre la tête, soudoyer un garde …
Votre honneur, à la vue des révélations du témoin, je demande à ce que mon client soit placé sous protection constante.
Accordé.
Je vous remercie pour ce témoignage fort utile monsieur Lou. Le témoin est à l'accusation. »

« Monsieur Lou, souhaitiez-vous dire toutes ces choses, toutes ces déclarations que vous avez prononcées ?
Non.
Alors pourquoi l'avoir fait ?
Je ne sais pas. Je voulais ne rien dire, mais je ne pouvais pas m'empêcher ou m'arrêter de parler. Les lots sortaient de ma bouche sans que je ne le veuille.
Hum. Intéressant. Monsieur Renard, le témoin précédent a indiqué que l'accusé disait posséder un sérum de vérité. Les effets d'un tel sérum doive*/
Objection, spéculation.
... Votre client a avoué être en possession d'un tel objet, il a ouvert la porte. Rejeté.
Un sérum de vérité, comme son nom l'indique, doit faire en sorte d'empêcher la cible de mentir. Je ne suis pas médecin, mais pour se faire, le sérum doit agir au niveau subconscient du cerveau. Monsieur Lou n'a pas pu s'empêcher de parler, selon ses propres mots. Les mots lui ont été arrachés de force, sans qu'il ne puisse y remédier. On ne lui a pas laissé le choix, votre honneur. Nous avons ici un cas flagrant de subornation de témoin pour obtenir un témoignage forcé sous la contrainte. C'est un faux témoignage.
Objection !
Monsieur le juge, l'accusé à avouer disposé d'un sérum de vérité, le témoin n'a pas pu s'empêcher de parler malgré la volonté de se taire. Nous parlons d'un assassin professionnel votre honneur, quelqu'un qui sait se taire.
... L'utilisation d'un moyen forçant quelqu'un à faire des aveux entre dans le cadre de la subornation de témoin par la force. Le témoignage est considéré comme faux. Le jury ne tiendra pas compte de tout ce que le témoin vient de dire.
Votre honneu*/
Un mot de plus, maître Bertier, et vous répondrez du crime de votre client qui vient s'ajouter à la liste déjà bien longue ! »

Le juge demande à Sperz s'il a fini. Et bien évidemment qu'il a finit, il vient de faire annuler un témoignage complet en quelques mots. Il peut être fier de lui ...


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Le procès politique 3301443526
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Paroles:

« Témoin suivant.
J'appelle à la barre monsieur Earl Gris, qui ne peut pas être présent à cause de ses impératifs, nous devons donc utiliser le système de projection une nouvelle fois. » L'appel passe et un visage apparaît.
« Veuillez décliner votre identité et profession je vous prie.
Earl Gris, ingénieur au chantier naval de Bliss.
Connaissez-vous mon client ?
Il est venu faire construire son navire et j'ai été en charge de ce projet.
Qu'avez-vous pensé en le rencontrant ?
Un homme d'un certain âge, bien dans ses chaussures. Il savait ce qu'il voulait, il a été très clair sur les demandes et choses qu'il voulait. Il a vu les différents schémas que je lui ai soumis et a trouvés son bonheur parmi eux.
A-t-il été un client casse-pieds ?
Pas du tout. Il a été poli et aimable, jamais un mot plus haut que l'autre.
Objection, pertinence votre honneur.
Je tente simplement de faire établir un profil de mon client.
Combien de fois aurons-nous droit à des témoins de moralité, maître Bertier ?
Une quinzaine de fois, votre honneur.
Réduisez la liste maître Bertier
Monsieur le Juge, je dois donner la meilleure défense à mon client. On l'accuse de propos mensongers et on souhaite modifier son caractère. Il me semble important de démontrer que l'accusation fait fausse route via des témoins de moralité.
Réduisez la liste à cinq témoins.
Soit, votre honneur. Bien joué monsieur Sperz.
Je ne fais que mon travail, le temps des contribuables est précieux, le gâcher dans une affaire comme ça est stupide. »

Mon avocat ne semble pas content, et moi non plus. A faire cela, on dirait que le juge prend parti pour la défense, ce qui est bien entendu interdit car cela permet non seulement de faire appel, d'annuler la décision du juge, de le forcer à se récuser de l'affaire puis placer le juge sous surveillance et tous ses cas seront examinés par un comité d'éthique. Mais il est vrai qu'un juge dispose quand même d'une certaine autorité pour gérer ce qui se passe dans sa cours. Mon avocat fouille dans sa mallette. Il a beau avoir été payé par monsieur De Kissinger, face à un véritable requin professionnel comme l'est le procureur général d'Enies Loby, il fait pâle figure. On enchaîne négatif sur négatif, ça ne sent pas bon du tout pour moi. Mais je suis obligé de faire avec.

« Maître Bertier, votre prochain témoin, nous n'allons quand même pas passer la journée à vous attendre !
J'appelle à la barre monsieur Castellanos Rico, Colonel de Cocoyashi. » On prépare à nouveau l'écran avec den den pour la conversation den denphonique. Rapidement, le colonel apparaît. Après les salutations et le serment, l'audition commence.


« Colonel, parlez-nous de votre relation avec mon client.
Cocoyashi, l'île dont j'ai la charge, était perturbé par les Berries, une organisation criminelle. Au début ses membres visaient petit, mais ils sont vite passés au kidnapping, au meurtre et au grand banditisme. J'étais dépassé, j'avais besoin d'aide. Monsieur Ota était un chasseur de primes avec un palmarès impressionnant pour le peu de temps depuis lequel il est devenu est chasseur de primes, et il agissait sur East Blue. Je l'ai donc contacté pour lui parler d'une mission dont nous étions les deux seuls au courant. Nous avons établi un plan qui consistait à mettre une prime sur votre client, le faire devenir criminel, afin qu'il puisse infiltrer l'organisation et m'aider à la détruire depuis l'intérieur.
Et ça a fonctionné ?
Avec quelques parties non prévues, mais qui ont permis de rendre monsieur Ota important aux yeux des Berries.
Pourquoi ne pas avoir parlé de la mission à vos supérieurs, colonel ?
Dans le cas où ils fourniraient des informations aux Berries. Je trouvais étrange que ces derniers s'enfuient toujours juste avant l'arrivée sur place de la marine. Donc je ne voulais pas prendre de risque.
Et vous avez gardé vos hommes dans le secret pour la même raison ?
Oui. N'importe qui pouvais fournir des informations aux criminels.
Mais ça n'était pas le cas ?
En effet.
Donc tout ceci a été orchestré par vos soins ?
Oui.
Vous avez choisi mon client pour son palmarès ?
Comme je l'ai dit, oui. Une valeur de 237 000 000 de berry capturés depuis le début de l'année. Plutôt impressionnant, surtout pour quelqu'un de son âge.
Est-ce la seule raison qui vous a poussé à le choisir ?
Il était le plus proche puisqu'il venait d'appréhender le panda Roux près de nos côtes.
Il y avait d'autres chasseurs de primes dans la zone, avec plus d'expérience. Mais vous avez choisi un homme d'âge mûr. Pourquoi ?
Parce que je me disais qu'il pourrait servir de cible aux criminels, être amené à leur repère, s'échapper et venir me communiquer les informations.
Parce qu'un homme de son âge n'est pas un danger, les criminels le sous-estimeraient et ils en paieraient le prix, c'est bien cela ?
Oui. Et c'est effectivement ce qu'il s'est passé.
Vous avez confié la sécurité de votre île volontairement à un homme d'un certain âge, parce que vous saviez qu'il était la meilleure chance de coincer les Berries et de faire diminuer la criminalité de Cocoyashi. Plus de question votre honneur.
Monsieur Sperz, le témoin est à vous.
Merci votre honneur. Monsieur Castellanos, avez-vous remonté une trace quelconque de votre stratagème à votre hiérarchie.
Une fois l'opération terminée, oui. Mais pas avant, car comme je l'ai dit, non, j'avais peur d'une fuite.
Il n'y a donc aucune trace d'un contrat passé entre l'accusé et vous-même, avant la fin de la dite mission.
Exact.
Donc il est tout à fait possible qu'il n'y ai jamais eu de contrat ni d'opération, que tout ceci ait été inventé après coup pour expliquer la situation ?
Objection.
Pour quel motif ?
… Spéculations.
Le témoin a ouvert la porte, vous pouvez poursuivre monsieur Sperz.
Comme je vous le demandais, puisqu'il n'y a aucune trace écrite qu'une telle opération ait été organisée par vos soins, il est tout à fait possible que ce stratagème ait été mis en place après l'arrestation des Berries, colonel. N'est-il pas ?
Ce qu'il s'est passé est le résultat d'une opération menée conjointement par mes soins et celles de monsieur Ota dans le but de neutraliser les Berries.
Mais vous n'avez aucune preuve que les documents n'ont pas été anti-datée.
Non.
Plus de question votre honneur.
Contre interrogatoire votre honneur.
Accordé.
Aucune preuve que toute l'opération a bien été prévue … hum. Hormis la parole d'un colonel décoré qui voue sa vie à défendre, servir et protéger la population dont il a la charge. Il n'existe pas une personne sur l'île qui doute de votre intégrité, colonel Castellanos, n'est-ce pas ?
En effet.
Bien, plus de question. Votre honneur, je demande une pause.
Pour quel motif ?
Je dois réduire ma liste de témoins.
Le procès reprendra dans deux heures. Huissier, veuillez conduire l'accusé en cellule. »


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Dernière édition par Rio le Mar 6 Aoû 2024 - 14:37, édité 1 fois
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Paroles:

17h, le procès reprend après qu'on m'ait ramené dans la salle d'audience.

« Votre honneur, je souhaite faire enregistrer les pièces A, B, C, D, E et F comme preuves.
De quoi s'agit-il ?
Des déclarations sous serment de la part des cinq herboristes qui étaient présents sur l'archipel vert, qui ont vécu l'assaut de mercenaires aux côtés de mon client et qui ont survécu. Chacun atteste du caractère moral de monsieur Ota qui a tenté de sauver un maximum d'herboristes et de mercenaires. Chacun jure sur l'honneur que les mercenaires ont été engagé par quelqu'un participant au concours du meilleur herboriste de Pétales, un noble local.
Objection. Nous n'avons pas été mis au courant, le contradictoire n'est pas respecté.
J'ai eu deux heures pour établir cela, votre honneur. Les copies sont en train d'être acheminées vers le bureau de monsieur Sperz au moment même où nous parlons. Elles doivent être dans un train pour Enies Loby.
Mais je suis ici.
Ce n'est pas un désagrément qui va vous arrêter, monsieur Sperz, n'est-ce pas ?
… Il va me falloir du temps pour lire tout ça. 
Ce n'est pas tout votre honneur.
Quoi encore, maître Bertier ? 
Je dépose une mention à ce tribunal pour poursuivre monsieur Dag Aubert
Objection, c'est grotesque votre honneur. Mon client n'est pas sur le banc des accusés, nous ne faisons pas son procès. C'est lui la victime dans cette affaire.
Mon client est accusé de diffamation et de préjudice moral envers la personne de Dag Aubert. Nous sommes en état de démontrer que mon client ne diffame pas monsieur Aubert car les faits sont réels, monsieur le juge. Si les faits sont jugés concluants, alors le procès de mon client n'aura fait que nous faire perdre notre temps et in fine, il deviendra caduque.
C'est absurde votre honneur !

Votre honneur, je formule donc la requête d'un double procès à teneur exceptionnelle ! »

Un brouhaha se fait aussitôt entendre dans le tribunal. Sperz fait une tête de dix nageoires de long. Le juge doit appeler au silence plusieurs fois et menacer de faire évacuer la salle. Le procureur général d'Enies Loby n'est pas content du tout, il ne l'a pas vu venir. Je commençais à douter de la stratégie de l'avocat que monsieur De Kissinger m'offre. Mais maintenant, je comprends que ces défaites étaient volontaires de sa part afin de mettre l'homme chien en bonnes conditions, lui faire croire qu'il était invincible afin de le faire chuter de son piédestal. La motion déposée fait sens, puisque l'accusation dont je suis victime fait suite aux actes du défendeur. Le juge caresse sa barbe en examinant les feuilles que mon avocat distribue à monsieur Sperz, au procureur et au juge. Un homme dévoile un petit escaméra et sort de la salle en trombe. Il revient quelques secondes plus tard, un sourire énorme aux lèvres. Le juge prend la parole et tout le monde se tait en s'asseyant.

« Devant les demandes de la défense, j'ai besoin de temps pour statuer.
Votre honneur, à la vue des allégations contre le défenseur, à savoir avoir engagé des mercenaires, engagé des tueurs à gages, avoir soudoyé un juge du concours et créer un complot pour gagner le concours, je demande la mise en arrestation de monsieur Dag Aubert. Et vu le pedigree de monsieur Aubert, je demande à ce que la relaxe sous caution soit refusée. Monsieur Aubert dispose d'un vaste réseau de connexions et d'assez argent pour présenter un risque de fuite.
Votre honneur ! C'est de l'acharnement sur mon client, sur la victime ! Depuis quand un accusé a le droit de retourner la situation au beau milieu d'un procès en inventant des actes aussi odieux, simplement pour éviter un jugement équitable et juste ?!
Assez vous deux. Comme j'ai dit, il va me falloir du temps pour étudier les demandes. Le procès reprendra demain matin à 8h. En attendant, monsieur Sperz, vu les charges pesant sur votre client, et le risque de fuite qu'il représente, il va passer la nuit dans la, cellule du tribunal.
Votre honneur, vous ne pouvez pas incarcérer la victime et son bourreau au même endroit !
Pensez-vous m'apprendre la loi, monsieur le procureur général ?
Non, bien sûr que non.
Bien. Nous avons plusieurs cellules à différents endroits, votre client et monsieur Ota ne se croiseront pas. La séance est levée. »


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Paroles:

Mon avocat vient me retrouver à ma cellule. On discute, il m'explique ce qui va se passer, ce qui risque d'arriver, la manière dont je devrais me comporter et plein d'autres conseils qui me remplissent la tête. Sa stratégie est simple, mais elle a le mérite de non seulement pouvoir m'innocenter sur l'intégralité des charges pesant contre moi, mais également de faire plonger Dag Aubert dans les rouages de la justice. Par contre, maître Bertier me dit de bien être conscient que je peux perdre ma liberté sur cette île aussi bien que dans le reste du monde si je suis reconnu coupable. Sans compter la compensation du préjudice moral qui peut s'élever jusqu'à cent millions de berries. Il me fait bien comprendre que je risque les prochaines années de ma vie. Mais la machine est lancée, je ne peux pas faire demi-tour après tout.

Je n'ai pas quitté mon océan, je n'ai pas subi les moqueries et discriminations des humains jusqu'à présent pour baisser les bras à la première difficulté rencontrée. Je crois en la possibilité d'un monde plus juste et équitable. Pour qu'il se réalise, ça se passe un combat à la fois. Une petite pierre qui n'a l'air de rien, mais qui combinée avec d'autres, peut créer des monuments et ériger des montagnes. Il ne suffit parfois que d'une petite pierre pour triompher d'un géant. Ceci est mon moment, ma façon d'apporter ma pierre à cette idéologie. Je ne peux pas reculer. Je ne DOIS pas reculer, peu importe ce qu'il m'en coûte. Je dois croire en la justice humaine, même si jusqu'à présent elle m'a plutôt semblé unilatérale … Mais avec l'aide apportée par monsieur De Kissinger, j'ai une chance de pouvoir non seulement m'en sortir, mais également d'écrire l'Histoire. Alors de quoi ai-je peur ?

De rester seul, enfermé dans un endroit inhospitalier, et ce des années durant ? J'ai vécu dans l'océan, dans des boîtes de conserve pendant près de dix ans. Les espaces sombres, étroits, inconfortables et froids, ça me connaît. Le manque de nourriture aussi. Je n'ai pas peur de me battre pour mes convictions. Ce en quoi je crois est le fondement même de qui je suis, je ne peux le renier même si j'essaie de toutes mes forces. Ce monde plus juste, sans racisme, sans discrimination existera un jour. Il faut simplement du temps pour le mettre en place. Mon avocat me laisse après m'avoir donné d'autres conseils. Je me retrouve seul avec la nuit, mes pensées et mes espoirs. Je pense avoir une véritable chance de triompher dans ce procès. Si tel est le cas, mon nom devrait être encore plus connu. Surtout avec la demande que mon avocat m'a faite et que j'ai acceptée. Mais bref, nous verrons ça demain. Là, je me laisse aller dans les bras du sommeil qui m'étreint de toutes ses forces.

Le lendemain matin, je suis conduit dans la salle d'audience. Mais devant les portes, il y a une dizaine de journalistes avides de commentaires de ma part et des escaméras. Il l'a donc fait. Mon avocat a demandé à rendre le procès public, à ce qu'il soit filmé de part en part. Pourquoi ? Parce que ce procès peut écrire l'Histoire. Un double procès ! C'est l'occasion d'un siècle en termes de publicité. Avec cette affaire, le juge aura tellement plus de poids pour sa candidature à la cour suprême s'il juge mon cas correctement. Devenir membre de la cour suprême est le rêve d'une vie pour beaucoup de juges, si on la rate une fois, plus jamais l'occasion ne se présentera. Mais ça veut dire être impartial, surtout vu la présence des caméras. Va-t-il se laisser tenter ou est-ce que les pots-de-vin qu'il a reçu seront suffisant pour le dissuader ? On rentre, chacun à sa place, Dag Aubert arrive peu de temps après moi, de très mauvaise humeur on dirait. Il engueule presque tout le monde et Sperz bien du mal à le faire taire. Un gamin pourri gâté, à qui on a jamais dit non, qui vient de passer sa première nuit en prison, sans son petit confort, sans son argent, son papounet, ses servants, bon courage pour le calmer. Le juge arrive, on se lève, il s'assoit, on s'assoit et on attend. Il finit par prendre la parole.

« Vous m'avez donné bien du travail hier, maître Bertier.
Désolé votre honneur, mais c'est dans l'intérêt de mon client.
Et le mien alors ? Il est la victime, après tout.
Supposé victime, nuance.
Cessez maîtres. Si je voulais tourner la tête de droite à gauche puis de gauche à droite, j'aurais été regardé du tennis. J'ai entendu vos arguments, j'ai lu les différentes demandes. Commençons par la première. À la demande rendre le procès public, de la part de la défense, vous avez trouvé un consensus.
Oui votre honneur.
Nos clients et nous-même pensons aux avantages d'un tel procès médiatisé et des valeurs qu'il va pouvoir transmettre.
Bien, alors accordé. Huissiers, vous pouvez faire entrer les journalistes. »

Une horde d'une vingtaine de personnes se précipite dans la salle. Le juge leur explique rapidement les conditions, observer sans jamais parler, faire de remarque ou prendre parti. Les caméras sont posées et positionnées durant ce laps de temps. Une fois tout en place, le juge reprend.

« Concernant les pièces A, B, C, D, E et F, elles sont bien enregistrées comme preuves. Pour ce qui est du double procès … hum. C'est un cas inédit, à ma connaissance. Monsieur Aubert accusant monsieur Ota, le défenseur poursuivant l'accusé. La causalité est est là, mais les preuves sont minces. Néanmoins, monsieur Sperz ne s'étant pas opposé à cette motion plus qu'il ne l'a fait hier, et dans un esprit d'éviter une perte de temps à ce tribunal, je ne vois pas de raison de refuser. La demande d'un double procès est acceptée et commence dès maintenant. L'accusé est monsieur Rael Ibrahim Ota, son avocat est maître Bertier. Le défendeur est monsieur Dag Aubert, représenté par le procureur général d'Enies Loby, monsieur Sperz. Pour des raisons de clarté, voici la désignation de chacune des parties. Maintenant, reprenons avec le procès de Dag Aubert versus Rael Ibrahim Ota. La parole est à l'accusation.
Merci votre honneur. Nous n'avons pas de témoin à appeler.
Êtes-vous sûr, maitre Bertier ?
Oui, Monsieur le Juge.
Soit. Monsieur Sperz, avez-vous des témoins à présenter à la cour dans le cadre de votre action en justice  ?
Nous avons déjà dépeint monsieur Ota pour ce qu'il est, votre honneur. Nous n'avons pas de témoins à appeler non plus.
Voilà qui clos les débats. Messiers et mesdames les jurés, veuillez prendre en compte ce qui a été dit hier dans votre verdict. Maintenant, puisque l'accusation de monsieur Ota précède celle de monsieur Aubert, nous ouvrons l'enquête A-26, le procès où monsieur Ota accuse monsieur Aubert. La parole est à la défense. »

Les flash des journalistes n'arrêtent pas. Chacun veut avoir LA photo qui fera la une de la couverture des magazines.


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Ils se rendent compte que ce procès va faire basculer l'île. Il y aura un avant et un après. Soit un avant où la corruption régnait à cause d'un noble et un après où la justice commence sa chasse à la corruption. Soit un avant où la justice était juste et un après où elle est devenue plus sévère, montrant qu'on ne calomnie pas sans conséquences. Alors forcément, les charognes s'arrachent la moindre position qu'on peut prendre, le moindre mot prononcé, quitte à le sortir de son contexte pour en faire un gros titre, causer des discussions, éveiller des émotions pour vendre encore plus de torchons.C'est une chose que je n'ai jamais comprise, exploiter le malheur et la misère des gens pour son propre gain. Qu'est-ce qui justifie de fouiller dans la vie privée des gens, de chercher leur moindre secrets pour les exposer sur la place publique où chacun va les juger, ce sans avoir toute l'histoire mais simplement les morceaux qu'on veut bien lâcher.

Parce que oui, les torchons de ce style passent volontairement des détails sous le coquillage car ils font moins vendeurs. Un scandale, ça attire les gens, ça fait travailler l'industrie. Une simple histoire sur un berger qui guide son troupeau en montagne puis descend, ça ne fait pas rêver, donc ça ne fait pas vendre. Alors vous pensez bien que l'histoire d'un chasseur de primes étranger qui accuse un noble local de corruption, mise en danger de la vie d'autrui, recrutement de mercenaires et tueurs à gages, ça va faire vendre. Le procès était privé au départ, comme ils le sont tous. Mais mon avocat a demandé la transformation en procès public car il pense que ça va aider mon image tout en décrédibilisant celle de Dag Aubert. Et comme tout un chacun le sait, l'image qu'on a de nous est la stricte vérité. La manipulation de l'image fait parti intégrante du travail d'avocat qui doit présenter son client sous le meilleur angle possible. C'est encore plus vrai avec les médias. Eux vont fouiller dans la vie des participants, ce que le tribunal où les jurés n'ont pas le droit de faire. J'ai quelques secrets que je ne veux pas voir dévoiler, comme tout un chacun, donc je stresse un peu. Maître Bertier le voit et me dit de me détendre. Je commence donc à compter les hippocampes.

« Durant ce procès, nous allons vous montrer le véritable visage de Dag Aubert, un enfant pourri gâté par ses parents, sans aucune autorité, sans aucune valeur morale si propre à notre chère Pétales. Un monstre de cruauté sans la moindre empathie, qui ne supporte pas de ne pas être le centre d'attention. Un enfant qui participe au concours sans avoir la moindre connaissance en herboristerie, un enfant qui se moque éperdument des règles et les enfreint quand cela lui chante. Nous allons vous prouver que Dag Aubert a non seulement un mobile, mais aussi les moyens et ressources pour avoir engagé des mercenaires, des tueurs à gages mais également d'avoir soudoyé un des juges du concours. Mais ne croyez pas mes mots, écoutez ceux des témoins, lisez ceux des témoignages, et entendez les paroles des proches du jeune homme. Voici le monstre que vous allez découvrir, un être avide de pouvoir dont le rêve est de rejoindre les puissances de MarieJoie, de devenir un dieu, rien de moins. »

Mon avocat se rassoit après son ouverture. Un homme s'avance près de lui, murmure des mots à son oreille puis repart comme il est venu. Vient le tour de monsieur Sperz.

« La défense peine à construire un alibi, donc elle persiste dans sa voie, dénoncer des choses imaginaires, créer des chimères pour distraire la justice. La défense accuse mon client de crimes innommables car elle ne peut se défendre. Mon client, un jeune homme en pleine fleur de l'âge, serait un véritable démon, un baron du crime à l'entendre. Ce n'est qu'un jeune homme voulant montrer ses capacités pour sortir de l'ombre de son père, se montrer digne de l'héritage qu'il reçoit chaque jour. Dag Aubert est un exemple pour nous tous. Un exemple sali par les calomnies de monsieur Ota et sa perfidie. Messieurs, Mesdames les Jurés, voici le visage de mon client.
Bien. Passons à l'audition des témoins à présent.
Votre honneur, j'aimerais ouvrir ce procès sur les pièces A à F, les déclarations sous serment des herboristes présents sur l'Archipel Vert. Pour faire gagner du temps à la cours, voici un résumé. Chacun atteste qu'ils ont été pris en chasse par un groupe de trois mercenaires qui ont tué quatre herboristes. Les mercenaires ont réussi à être capturés vivants. De là, les herboristes ont fait des conclusions, à savoir que le trio était un commando, au vu de leur façon de se comporter militairement. Le trio a dit, et je cite 'Quelqu'un nous a demandé de retrouver certaines personnes venues récemment sur l'île', 'Notre employeur préfère ses ennemis sous terre que dessus. La concurrence n'est pas toujours bonne pour les affaires', 'Tant que tu abandonnes le concours et ne parle à personne de ce qui s'est passé ici'. Voici les phrases que les trois mercenaires ont prononcé, mot pour mot.

Leurs propos indiquent clairement qu'ils ont fait parti d'un organisme militaire ou paramilitaire, qu'ils ont été engagés par quelqu'un pour retrouver les herboristes sur l'Archipel Vert et les tuer parce que ces herboristes faisaient de la concurrence à l'employeur des mercenaires pour le concours d'herboristerie de Pétales. Engager un tel groupe demande des moyens, c'est-à-dire la connaissance de canaux spécifiques pour trouver et communiquer avec des mercenaires, de l'argent pour les engager, un réseau d'information pour savoir où et quand trouver les herboristes.

Objection votre honneur, ouïes-dires.
Les déclarations sont sous serment votre honneur. Mais si ça ne convient pas, je peux très bien demander aux cinq herboristes de venir ici pour témoigner et raconter la même chose. Une parole écrite sous serment vaut-elle moins qu'une parole prononcée sous serment, Monsieur le Juge ?
Rejeté. Poursuivez maître.
Les herboristes ont gardé les corps pour obtenir des informations, en vain. Mais nous avons déjà un profil qui se dessine, Messieurs les Jurés. Quelqu'un de riche, influent et avec des contacts. Assez de contacts pour être mis en relation avec des mercenaires ayant une formation militaire et opérant hors des cadres prévus par la loi. Qui plus, il s'agit de quelqu'un voulant gagner le concours, puisqu'il élimine la concurrence. Dag Aubert a l'argent, le pouvoir, les réseaux de contacts grâce à l'influence de sa famille. Il participe au concours lui aussi et est parvenu à arriver non seulement en finale mais en plus à gagner le concours. Il est important de savoir que monsieur Aubert ne dispose d'aucune formation en herboristerie.
Objection votre honneur, où sont les preuves ?
Votre client, monsieur Sperz, est une figure publique. Il a des journalistes qui le suivent, on connaît son emploi du temps à la minute près. Preuve G, votre honneur, l'emploi du temps des trois dernières années. Vous trouverez les heures passées à apprendre l'herboristerie surlignée en bleu. Sauf qu'il n'y en a aucune !
Il n'y a aucune ligne, en effet.
Votre honneur, il existe d'autres moyens pour apprendre cette pratique. Mon client l'a appris à l'intérieur de son manoir, à l'abri des regards.
Ça tombe bien que vous dîtes ça, parce que j'ai ici les déclarations sous serment de certains des employés de monsieur Aubert témoignant qu'il n'a jamais pris de cours d'herboristerie de sa vie. Mais qu'en plus il a bel et bien ordonner le meurtre de ses concurrents au concours ! »


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La salle se lève et pousse des cris de stupeur. Le juge tape son marteau plusieurs fois en ordonnant le silence. Tout le tribunal est en effervescence. Les flashs martèlent l'air, les mots teintent de noir des papiers, les bouches se délient. Il faut une dizaine de minute pour revenir à un calme à peu près normal. Le juge appelle les deux beaux parleurs près de lui.

« Maître Bertier, où sont vos preuves ?
Ah, j'ai du les égarer votre honneur, je suis désolé.

Diffamation monsieur le juge, encore une fois !
Par contre, mes prochains témoins sont effectivement des employés de monsieur Aubert prêt à témoigner contre le défendeur de tout ce que je viens de dire.
Comment se fait-il que je n'entende parler de ces fameux témoins que maintenant ?
Il nous a fallu du temps pour les convaincre, votre honneur. Ils travaillent pour monsieur Aubert depuis des années et ont peur de sa réaction. Ils ont peur pour leur vie, votre honneur.
… S'ils sont prêts à témoigner, faîtes les enregistrer comme témoins. Mais vous feriez mieux de ne pas me faire perdre mon temps, maître Bertier. »

Le procureur faite une tête des mauvais jours. Ce procès avait tellement bien commencé pour lui, comment est-ce qu'il a pu virer à ce point. Mais qu'à cela ne tienne, il n'a pas dit son dernier mot.

L'heure suivante est passée à écouter divers employés de Dag Aubert. Chacun affirme de sa nature cruelle, de son caractère sadique, de son manque d'empathie. Il a le profil typique d'un enfant pourri gâté à qui personne n'a jamais dit non. Une femme de ménage affirme même que Dag l'aurait frappé plusieurs fois quand il était en colère. Une gifle par-ci, un coup par-là, mais jamais où ça se voit. Elle raconte qu'il l'a fait travailler pendant 36 heures d'affilé si elle ne voulait pas être viré. Elle raconte que le nettoyage du sol se fait à la brosse à dents quand il est de mauvaise humeur, que le chocolat de son petit-déjeuner est renvoyé au moins trois fois par jour parce qu'il est trop sucré, trop chaud, trop froid, trop chocolaté, pas assez sucré, mal dilué … Elle raconte le calvaire que c'est de travailler pour ce genre de personne. Qu'une fois, parce que sa nourrice était malade, elle avait dû emmener sa fille au manoir. Quand Dag Aubert l'a vu, il a voulu que la fille de cinq ans travaille au lieu de perdre du temps à faire des horreurs, de gâcher de l'argent et du temps à barbouiller des feuilles de merde. Il a voulu renverser du café par terre, mais sa main a glissé, et le dit café, au lieu de finir sur le sol, a fini sur la fillette qui a du être emmené aux urgences en vitesse à cause des brûlures. Elle a perdu 10% des capacités de sa main gauche en plus d'avoir des marques de brûlures à vie.

Quand vient le contre interrogatoire de monsieur Sperz, il ne pose que quelques questions. Pourquoi continuer à travailler pour lui ? Pourquoi ne pas avoir cherché un travail ailleurs ? Pourquoi venir témoigner maintenant ? Est-ce que mon avocat a fait pression sur elle ou un membre de sa famille ? Mais surtout, est-ce qu'elle a bu ou mangé quelque chose offert par mon avocat ou quelqu'un envoyé par lui, ce à quoi elle répond par l'affirmative. Où est-ce qu'il veut en venir ?

Une fois les divers domestiques écoutés et leurs témoignages enregistrés, c'est là que le procureur dévoile son jeu. Il demande à supprimer les témoignages des témoins. Quand mon avocat rigole et que le juge le questionne sur la teneur de sa demande, le chien réplique simplement qu'ils ont été drogués par nos soins. Étrangement, cinq personnes, travaillant au même endroit, viennent témoigner en même temps dans la même affaire au sujet de la même personne. Et ce, après avoir bu ou mangé quelque chose offert par nos soins. Il revient au sérum de vérité, et argumente que si je suis capable d'en créer un, je peux très bien créer un sérum d'obéissance, forçant les gens à faire mes volontés. Mon avocat argumente comme il peut, mais le fait que chacun des témoins ait bu ou mangé quelque chose offert par nous rend la défense fragile.

Il n'en faut pas plus pour que le juge se glisse dans l'interstice que ce doute génère et accède à la demande du procureur, rendant ainsi nuls les témoignages des employés. Un rude coup pour nous, un coup de génie pour lui. On vient donc de perdre du temps, de la main d’œuvre, des témoins et une force de frappe conséquente. Youpi. Néanmoins, même si les jurés ont pour consigne de ne pas tenir compte des témoignages, comment un être humain peut accéder à cette requête ? Ils ont entendu des choses ignobles et ne peuvent pas passer outre. Ça, ça joue pour nous.


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Le procès politique 3301443526
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Paroles:

« J'appelle mon témoin suivant, le vizir de Verminia, monsieur Almérich de Kissinger, Vizir de Verminia. »

Une nouvelle fois, la salle est surprise. Les rapaces dans les tribunes se retournent d'un même concert. C'est à celui qui aura LA photo, celle où le vizir sera le mieux présenté. Une série de flash absolument aveuglants retentissent. Les portes s'ouvrent, entre alors un homme vêtu d'un costume parfait pour lui, taillé sur mesure. Il vient se placer à l'endroit indiqué par l'huissier. Les gens baissent la tête à son passage, acceptant sa dominance.


« Monsieur le vizir bonjour, ravi de vous avoir parmi nous.
Venez en au faits, maître.
Oui votre honneur. Pouvez-vous décrire votre relation avec monsieur Ota ?
Je le sponsorise durant le concours.
Pourquoi ?
Parce qu'il toutes les chances de gagner, même si le jeu est truqué.
Objection, fabulations.
Accordé.
Votre client a un potentiel absolument énorme en termes d'herboristerie, il va devenir l'un des meilleurs au monde, cela ne fait aucun doute. Peut-être même parviendra-t-il à devenir la référence en la matière, surpassant son mentor.
Voilà un éloge surprenant. Sur quoi vous basez-vous pour affirmer cela ?
Mon expérience en tant qu'homme d'affaires, visionnaire et conseiller du sultan.
Quand avez-vous rencontré mon client pour la première fois ?
Quelques jours avant le début du concours. Je l'ai invité dans un de mes restaurants, on a fait connaissance et je lui ai proposé d'être son sponsor, ce qu'il accepté.
Pour quelles raisons avez-vous voulu sponsoriser cet herboriste que vous n'aviez pourtant jamais rencontré auparavant ?
Le concours sert à mettre notre magnifique île en valeur. Avoir un vainqueur extérieur à l'île pourrait porter un coup à son image. Alors qu'en étant son partenaire, monsieur Ota devient en partie pétaliscain, ce qui permet de faire savoir au monde que l'on accepte de confier des responsabilités à des étrangers et que nous n'avons pas peur de l'inconnu.
Et en prime, cela vous fait de la publicité.
Tout le monde y trouve son compte, oui.
Vous semblez avoir une bien haute opinion de mon client.
Comment ne pas en avoir ? Il a soigné et sauvé le village de Kawai à Shimotsuki, il a arrêté plus de cinq cent millions de berries de criminels, il est passé maître dans l'art de l'herboristerie, il tient à ses patients et cherche un moyen de maximiser le nombre de personnes qu'il est capable de soigner. Comment ne pas estimer quelqu'un tel que lui ? Il incarne les valeurs de notre île, à savoir générosité, gentillesse et bienveillance. Son côté chasseur de primes lui donne un air dangereux, il est capable de se défendre, tout comme un rose, il sait piquer en cas de besoin.
Merci monsieur le vizir. Le témoin est à l'accusation.
Ce sponsor vous fait de la bonne publicité, monsieur le vizir, n'est-ce pas ? Ce dont vous avez cruellement besoin en ce moment. Ne dit-on pas de vous que vous avez toujours un mauvais coup en cours ?
Objection votre honneur, ouïes dires.
Retenue.
Vous auriez pu choisir n'importe quel participant, mais votre choix s'est porté sur un étranger au lieu d'une personne locale. Cela en dit long sur votre mentalité.
Objection, argumentation.
Je retire. Monsieur de Kissinger, vous étiez tellement sur de la victoire de l'accusé que vous avez parié votre réputation dessus. Est-ce vrai ?
En sponsorisant quelqu'un, la notoriété de l'un rejaillit forcément sur l'autre.
Mais vous étiez si sûr de vous, n'avez vous jamais douté ?
Quand on a un talent comme monsieur Ota, on finit tôt ou tard par briller. Il a été l'élève de Tia Dalma, rien que ce fait crie son talent.
Mais rien ne vous prouvait qu'il allait forcément gagner. Il aurait très bien pu perdre.
Quand bien même il n'aurait pas gagné, il aurait été sur le podium. On ne passe pas inaperçu avec ses facultés.
Étiez-vous sûr de sa victoire parce que vous avez œuvré en ce sens dans l'ombre ?
Excusez-vous ?
Monsieur de Kissinger, vous êtes quelqu'un de riche et d'influent, vous disposez d'un vaste réseau de connaissance. Vous devez sans soucis être capable d'engager des gens pour faire des tâches que vous ne souhaitez pas faire.
Objection, spéculations.
Votre honneur, la défense a créé un profil plus tôt et s'est concentré sur une cible, alors que le véritable est actuellement en train de témoigner ! »

Nouvelle vague de surprise. Le témoin venu m'aider se retrouver accusé du crime dont j'accuse mon accusateur qui est alors devenu accusé. Accusable ? Trop de cul tue le cul. Le papier est très vite noirci par l'encre, les stagiaires des journaux font le relais entre la salle de procès, le journal et l'imprimerie. Les gros titres sont en train d'être préparés, couplés aux photos précédemment prises.

« J'autorise, puisque la défense a ouvert la porte.
Merci. Monsieur de Kissinger, pensez-vous vous retrouver dans le profil ? Est-ce que vous vous retrouver dans ce profil ? Et n'oubliez pas que vous êtes sous serment de dire la vérité.
Des traits sont communs, certes.
Des traits sont communs. Hum. Mon client est un jeune homme vierge de toute pensée impure. Engager des mercenaires, organiser un complot à l'échelle nationale, recruter des tueurs, tout cela dépasse ses compétences. Il ne saurait même pas par où commencer. D'un autre côté, nous avons vous, Monsieur le Vizir, un personnage public connu sur lequel des rumeurs viennent s'abattre. On vous dit toujours en train de préparer un mauvais coup. On vous dit capable de chantage, d'engager des gros bras pour forcer des gens.
Objection, ouïes dires.
Les rumeurs participent à établir le profil, votre honneur, puisque ce sont uniquement des rumeurs qui font de mon client un accusé.
… Objection refusée. Continuer monsieur Sperz.
En toute honnêteté, le profil s'applique-t-il plus à mon client, ou à vous ?
Un profil n'est qu'un guide général, on y fait rentrer qui l'on veut. Après tout, tout dépend de son interprétation.
Vous pensez donc que le profil peut s'appliquer à plus de personnes que simplement mon client et vous-même ?
Cela va de soi. Il peut s'appliquer pour les personnes soutenant les participants au concours.
Bien, plus d'autres question votre honneur.
Merci de votre témoignage, Monsieur le Vizir. »

Il s'en va ainsi, sans jeter un œil vers mon avocat ou moi-même. Les vautours le suivent à la trace, certains avec des appareils pour enregistrer les sons entre leurs mains. Ils espèrent tomber sur un scoop.


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Paroles:

Mon avocat a bien hésité pour savoir qui appeler en dernier témoin. Tia Dalma, celle qui m'a tout appris de la médecine et de l'herboristerie ? Ou bien le majordome de Dag Aubert qui connaît les secrets et est prêt à témoigner ? Il a finalement opté pour ce qu'il pense être la meilleure option pour me défendre, l'attaque. Après un rituel bien ancré, le témoin à sa place, le serment de vérité effectué, l'interrogatoire commence.

« Vous êtes le majordome de monsieur Aubert depuis combien de temps ?
Dix ans.
Vous devez donc le connaître très bien.
En effet.
Pourriez-vous nous décrire la psychologie du défenseur ?
Objection votre honneur, monsieur Blob a signé une clause de confidentialité lui interdisant de divulguer des informations obtenues au manoir, pour éviter l'espionnage industriel.
Votre honneur, le témoin ne parlera pas des affaires et des contrats du père du défendeur, mais uniquement de ce dernier. De plus, les informations obtenues ne sont pas uniquement dans le manoir mais également à l'extérieur de celui-ci, en dehors de son enceinte, et ne tombent donc pas sous le coup de la clause de confidentialité.
Le témoin ne doit pas parler du travail de monsieur Aubert ou de toute activité liée de près ou de loin. Reprenez.
Donc, monsieur Blob, comment décririez-vous la personnalité de Dag Aubert ?
Sadique, il aime torturer les gens et prend plaisir à le faire.
Par quels actes exprime t-il ce côté ?
Lorsque les domestiques font le ménage, il verse volontairement sa tasse de thé par terre, il rentre sans s'essuyer les pieds sur le tapis en rentrant de la chasse et piétine le sol qui est en train d'être lavé, il verse du produit vaisselle dans la cocotte en train de cuire le dîner des employés parce qu'ils ont mal travaillés aujourd'hui et donc ne méritent pas de manger. Ce genre de chose.
L'avez-vous vu agir ainsi plusieurs fois ?
Presque tous les jours, oui.
Combien d'heures par semaines travailler vous au manoir ?
Un minimum de cinquante heures jusqu'à un maximum de soixante-dix.
Depuis dix ans ?
Oui.
Avez-vous des vacances, comme prévu par le code du travail ?
Une semaine par an. Mais je peux être rappelé à n'importe quel moment.
Concernant le concours, est-ce que monsieur Aubert vous a dit pourquoi il voulait s'inscrire ?
Je cite, parce que n'importe qui peut le faire si ces déchets y arrivent.
Comment s'est-il préparé ?
Des herboristes ont tenté de lui enseigner les bases, mais il n'en avait rien à faire, il détestait ça et n'arrivait pas à reproduire ce qu'il fallait faire.
Il s'est pourtant inscrit au concours.
Oui.
Pourquoi ?
Pour le gagner, montrer qu'il peut tout faire. Il pense qu'en se démarquant assez, un dragon céleste le remarquera et l'invitera à venir vivre à MarieJoie pour profiter de cette vie. C'est un gamin pourri gâté, sadique, méchant, qui ne respecte pas la vie et considère tous les autres comme des insectes indignes de le servir, incapables et qui doivent satisfaire toutes ses exigences. Ce n'est pas pour rien que les nouveaux employés ne restent pas, plus d'une journée. Le salaire est attirant, mais il ne vaut pas le fait de se faire insulter, malmener, de ne pas pouvoir avoir de vie sociale.
Vous êtes malgré tout resté pendant dix ans. Pourquoi ?
Parce que ma mère est gravement malade, elle a besoin de médicaments qui coûtent très cher. Et seul ce salaire peut me permettre d'acheter les produits dont elle a besoin.
En venant témoigner, monsieur Aubert ne risque-t-il pas de terminer votre contrat ?
Objection, spéculations.
Accordée.
Je reformule. Vous dîtes que monsieur Aubert est vindicatif, sadique. Est-ce également rancunier ?
Oui, il arrive souvent qu'il nous punisse pour quelque chose qu'on a fait il y a des semaines.
Donc il y a des chances que vous soyez licencié ?
Objection, spéculations, encore.
Le témoin a enfoncé la porte, votre honneur.
… Refusé. Répondez à la question.
Non, il ne pourra pas me renvoyer.
Pourquoi ?
Parce que j'ai démissionné ce matin ?
Et votre mère, vous ne pourrez plus lui payer ses médicaments.
Elle est morte avant-hier matin.
Je suis désolé. Est-ce la raison qui vous pousse à témoigner, révélant les manigances du défendeur ?
Oui. L'enterrement de ma mère était hier matin, j'ai dit à monsieur Aubert que j'avais besoin de ma matinée, que je prenais les jours induits suite à la perte d'un membre de la famille. Il m'a dit qu'il était hors de question que je m'absente durant les heures de travail, que je lui appartenais, que j'étais un objet sans autre droit que de la fermer et d'obéir. Il a dit … Il a dit bon débarras en parlant de ma mère.
Je suis désolé monsieur Blob. Voulez-vous arrêter ici ?
Non. Ce monstre doit être stoppé.


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Paroles:

Vous êtes courageux. Est-il vrai que vous avez assisté monsieur Aubert dans sa préparation au concours ?
Oui.
Quelles étaient ces préparations ?
Il m'a fait rechercher des mercenaires et des assassins pour tuer les participants au concours. J'ai passé une annonce dans le journal et dans ses clubs.
Vous a-t-il dit expressément qu'il les voulait morts ?
Oui. Plusieurs fois. Il répétait que ces déchets ne méritaient même pas de respirer le même air que lui. Qu'il était le seul digne de gagner le concours, que les gens reconnaîtraient encore plus sa valeur. Il voulait gagner à tout prix.
L'argent pour engager les mercenaires et les assassins, de quel compte provenait-il ?
Du compte personnel de monsieur Aubert caché aux îles Crocodiles, hors de toute juridiction.
Mais connaissez-vous ce compte et pouvez-vous y accéder ?
Je gère les affaires de monsieur Aubert depuis dix ans, donc oui, j'ai accès au compte.
Votre honneur, je porte à votre attention la pièce à conviction G, le relevé de compte du compte de monsieur Aubert. Dessus on remarque des virements étranges juste avant le début du concours fait aux dates où les herboristes se sont fait attaqués sur l'Archipel Vert, où mon client a fait l'objet d'une tentative d'assassinat par Lou à Kage Berg, où d'autres herboristes ont été attaqués et tués.
Objection, rien ne prouve la corrélation.
Votre honneur, ma prochaine question va clarifier ça.
… Refusé, il vaudrait mieux pour vous maître qu'on ne perde pas plus de temps.
Aucun risque votre honneur. Monsieur Blob, pouvez-vous lire à haute voix le, nom des virements ?
Mercredi, Assaisonné, Comportement.
Des termes bien étranges pour un nom de virement, n'est-ce pas ? Quand je fais un virement, et je ne dois pas être le seul, soit je laisse le nom mis de base par ma banque, soit je mets le nom du destinataire, ou même la somme. Pourtant ici, ils n'indiquent ni le nom du destinataire, ni le montant, mais des mots. Des mots qui ont été choisi au hasard, monsieur Blob.
Non. Les premières lettres indiquent à qui va le virement. Mercredi pour mercenaire, assaisonné pour assassins et comportement pour concours.
Comment savez-vous cela ?
C'est moi qui ai nommé les virements en les faisant pour le compte de monsieur Aubert.
Le défendeur vous a-t-il demandé de renommer les comptes ?
Non, je l'ai fait pour garder une trace.
Pourquoi ?
Parce que ma conscience n'en peut pus de devoir supporter ce gamin, de devoir composer avec son sadisme, de devoir cacher les preuves de ses méfaits, de devoir payer les domestiques pour qu'ils ne parlent pas, de les réconforter et de les persuader de ne pas porter plainte contre monsieur Aubert. Il est un monstre comme je n'en a jamais vu.
Plus de question votre honneur.
Monsieur Sperz ?
Monsieur Blob, vous avez passé les annonces pour recruter les soit disant mercenaires et tueurs, vous avez fait le virement, vous avez expliqué ce qu'il fallait faire. Vous dîtes que mon client vous a demandé de le faire, en avez-vous la preuve ?
Je … heu … non.
Donc il se peut très bien que vous inventiez tout cela ?
Objections, spéculations ?
Je retire. Vous décrivez monsieur Aubert comme un monstre. Vous dîtes couvrir ses méfaits depuis dix ans, est-ce exact ?
Oui.
En dix, vous avez dû en faire des choses pour garder au secret le comportement de monsieur Aubert.
Oui.
Pendant dix longues années, vous dîtes avoir subi mon client. Dix ans, soit trois mille six cent cinquante jours. Une bien longue période. Aimez-vous votre travail ?
Plus depuis longtemps.
Pourtant vous êtes resté tout ce temps. Peut-être même avez-vous comploté en attendant le parfait moment pour ternir la réputation de mon client ?
Spéculations.
Retenue.
Pendant dix ans vous avez caché les soit disant méfaits, pendant dix ans vous dîtes avoir subi. Mais on ne trouve aucun dépôt de plainte de votre part à l'encontre de mon client. On ne trouve aucune trace de votre mécontentement. Vous dîtes que mon client vous a interdit d'aller à l'enterrement de votre mère, avez-vous une preuve de cela ?
Non.
Donc vos accusations tiennent sur quelle base ? Votre parole ? Mon client a donné la sienne, pourquoi leur valeur seraient-elles différentes ? Pendant dix ans vous avez retenu toute cette colère en vous sans jamais pouvoir l'exprimer. Le décès de votre mère était le point parfait pour commencer votre vengeance, et ce procès vous en donne la possibilité.
Objection, spéculations.
Votre honneur, je tente simplement d'établir que monsieur Blob a un mobile pour nuire à mon client, ainsi que la possibilité.
Refusée. Poursuivez.
En dix ans, vous avez accumulé de la frustration sans jamais pouvoir l'exprimer. Ce procès vous donne le moyen parfait d'enfin vous lâcher. Et avec le décès de, votre mère, personne ne peut vous reprocher votre état émotionnel, vous avez une raison d'exploser. Vous avez attendu pendant dix longues années afin de vous venger. On appelle ça de la préméditation. Vous avez passé les annonces. Vous avez viré l'argent de mon client, on appelle ça un détournement de fonds. Vous avez engagé les tueurs. Mon client n'a jamais approché les criminels, vous oui., Vous avez le mobile et l'opportunité de nuire à mon client en essayant de le détruire pour vous venger. Vous l'accusez de tout vos méfaits.Vous devriez avoir honte ! Monsieur Aubert est quelqu'un d'apprécié de la communauté, il donne à des œuvres de charité chaque année. C'est un adolescent normal. Comme tous, il a parfois des moments de colère passagers où il en veut à la terre entière. Qui n'a jamais été dans ce cas quand on lui refuse un achat ? Qui n'a jamais souhaité ne plus jamais tomber amoureux suite à sa première peine de cœur ? Tous les actes que vous reprochez à mon client, ils proviennent de votre rancœur à son égard, nourrit pendant dix ans. Vous exagérez les traits volontairement pour le dépeindre comme un monstre.
Je ne suis pas le seul, les autres domes*/
Objection votre honneur, le témoin fait appel à votre 404.
Accordé. Le jury ne tiendra pas compte de cette dernière phrase.
Plus de question votre honneur.
Contre interrogatoire votre honneur.
Accordé.
Parmi les virements effectués, y en a-t-il qui allaient à des, personnes de cette île.
Oui.
Est-ce qu'une de ces personnes est dans cette salle ?
Oui.
Pouvez-vous la pointer du doigt ? »

Il lève son bras et pointe Atlas Flemming. La salle retient son souffle avant de s'exclamer. Des stagiaires journalistes sortent de la salle en trombe pour rapporter ce fait à leur patron qui prépare la première page.

« Un juge du concours, qui reçoit de l'argent de la part d'un des participants, cela représente un conflit d'intérêt. Avez-vous une preuve de cela ?
Monsieur Aubert a tenu à rencontrer monsieur Flemming lui-même pour discuter. Il est parti avec une enveloppe remplie d'argent puis est revenu sans cette enveloppe.
Objection votre honneur, spéculations. Mon client a très bien pu acheter quelque chose avec cet argent.
Quelle somme était dans l'enveloppe ?
Cent soixante et un mille deux cent berrys.
Un chiffre étrange. Avez-vous une idée de pourquoi cette somme précise ?
Spéculations.
Accordé.
Connaissez-vous l'année de naissance du défendeur ?
1612.
Si on multiplie par mille, on obtient 161 200 berry, pile la somme de l'enveloppe. Étrange coïncidence ne trouvez-vous pas ?
Monsieur Aubert n'a jamais été subtil.
Plus de question votre honneur.


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Paroles:

« Bien. Voilà qui conclut l'audition des témoins.
Pas tout à fait votre honneur. Un fait important vient d'être porté à mon attention. J'assigne monsieur Ota à comparaître comme témoin.
Pardon ?
Votre client, maître Bertier, est la base des attaques que subit mon client. Entendre son opinion me semble être la moindre des choses.
Accusé levez-vous et venez. »

Une fois que je suis en place, monsieur Sperz s'approche de moi, parle bien haut et fort.

« Monsieur Ota, vous êtes médecin, vous avez juré de soigner les gens, d'aider les plus démunis. Vous avez même choisi une spécialité où le prix des remèdes est le moins cher, tout ça dans le but d'aider les gens. On peut dire que vous êtes quelqu'un de bien, n'est-ce pas ?
J'essaie oui.
Vous êtes quelqu'un d'honnête, d'intègre, voilà ce que la défense veut vous faire croire. Mais dites-moi, monsieur Ota, vous êtes un homme de parole, n'est-ce pas ?
Oui.
Alors pourquoi, depuis le début du procès, mentez-vous éhontément à la cour ?!
Comment ça ?
Vous n'êtes pas un homme, monsieur Ota ! Vous êtes un triton ! »

Les journalistes se lèvent pour prendre à nouveau LA photo qui les rendra encore plus célèbres, celle qui fera le tour du monde. Les dials enregistreurs, peu importe leur nom, font des clics et des clacs. Les yeux du public, que ce soit dans la salle ou à travers les den den de retransmission vidéo sont écarquillés. Les miens également. Comment ? Comment l'a-t-il découvert ?

« Je porte à votre attention la pièce à conviction H votre honneur.
Objection, je n'ai pas reçu de copie.
Je viens juste de la recevoir votre honneur, et la voici maître Bertier.
Accordé, la pièce est ajoutée au dossier.
Monsieur Ota, pouvez-vous nous décrire ce qu'il y a sur l'image ?
C'est … une photo de moi avec une queue de poisson.
De triton, plus exactement.

Oui ou non ?
Oui.
Parce que vous êtes un triton et non un homme comme vous nous le faites croire depuis le début ! Vous avez menti depuis les premières secondes du procès !  Pourquoi devrions-nous croire un seul de ce que vous avez prononcé ? »

Je ne sais pas quoi répondre. Mon avocat me regarde avec un mauvais regard. Notre affaire était presque gagnée d'avance. Mais ce retournement de situation vient annuler presque tout ce qui a été fait. Je regarde la photo. Il s'agit de la fois où j'ai aidé une ange de Skypeia a échappé et combattre des esclavagistes. Ils nous ont capturé, et pour nous enfuir j'ai du sauter dans l'eau. En ayant oublié que j'ai mangé un fruit du démon, donc que je ne pouvais plus nager. C'est cette scène qui a été prise en photo. Mais pas qui ? Comment ? Pourquoi ? Y a-t-il toujours quelqu'un qui rôde près de nous, un appareil à la main ? Mon avocat ne propose pas de contre interrogatoire, il sait que ça ne servira à rien. Alors le juge reprend la parole et m'ordonne d'aller m'asseoir à ma place.

«  Bien. Messieurs dames les jurés, vous allez maintenant vous retirer dans votre chambre et discuter ensemble du verdict. Le procès reprendra quand un verdict sera décidé à l'unanimité. »

Le juge tape son marteau, la décision est actée. Il n'y a désormais plus qu'à attendre. Ma vie se joue à présent, pendant que je suis reconduit en prison dans l'attente du terme qui va propulser ma vie dans un sens, ou dans l'autre. Est-ce que je vais vraiment devoir dire adieu à la vie que j'avais prévue ? Est-ce que je vais pouvoir continuer à soigner des gens ? Tout dépend de ce simple mot, comme quoi les mots sont plus importants que les batailles, car ce sont eux qui font le cours de l'histoire et change des destins. Coupable, innocent, capitulation, révolution, combat … Qu'y a-t-il de plus puissants que ça ? Même un simple 'je t'aime', ces trois mots modifie la vie des personnes, impliquées. Me voilà de retour dans ma cellule en priant pour entendre le bon mot. Si c'est le mauvais … que vais-je faire ? Le procès terminé, les journalistes s'en donnent à cœur. On me dépeint désormais comme un voleur, un menteur, un traître. Une grosse photo de moi est imprimée dans le journal pour demain. Et je ne peux rien faire pour me défendre puisque je suis en prison.

Mon avocat ne vient pas me rendre visite, il sait que ça ne sert à rien. Le procès était bien parti, a mal continué pour finalement revenir sur les rails, avant de partir définitivement en vrille et de venir balayer tous les efforts précédemment fait. Je n'ai jamais voulu mentir sur qui je suis, mais les homme poissons sont discriminés. Tout ce qui n'est pas un humain classique st discriminé en fait, qu'on le reconnaisse ou pas. Personne dans le gouvernement ne s'intéresse à ça, donc ça continue. Les meurtres gratuits maquillés en légitime défense, le soutien des puissants pour rendre la marine pure, sans vermine comme ils nous appellent. PERSONNE ne lève le moindre petit doigt, pas même un amiral, un vice-amiral ou un membre du gouvernement. On est seuls à devoir lutter pour simplement survivre. Je dois cacher la plus grande partie de moi pour avoir le droit de respirer. Les humains ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont. Ils n'ont pas d'effort à faire pour vivre. Ils n'ont pas besoin de survivre. Telle est la triste réalité de ce monde discriminatoire où tu es jugé sur ton apparence, pas tes faits.


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