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Le bal masqué [Feat Cornélia] Flash Back

Chapitre 6 du clown : Le bal masqué

Trois semaines se seront écoulées suite au premier meurtre de Joey. Il avait réellement du mal à se remettre de cette mission, car parfois, il avait encore la désagréable impression de sentir l'odeur du sang couler le long de ses mains. Durant son sommeil, il voyait encore le corps de cet homme, la gorge tranchée, gisant misérablement sur la tombe de son enfant. Ces cauchemars le hantèrent durant une bonne quinzaine de jours, avant de finalement demander à son supérieur une semaine de repos, chose assez rare car le clown ne tenait jamais sur place. Sauf que cette fois-ci, il était retourné sur le QG de la marine sur West Blue pour tourner définitivement la page. Ainsi donc, le joker dormait chez une amie, même pour être plus précis, cette femme se nommait Alicia, elle travaillait à l'époque dans l’hôtel où le clown de jade aura son premier rendez-vous « amoureux » avec une autre agent du Cipher Pol. Ce fameux événement catastrophique sera gravé à jamais dans la mémoire du farceur, mais en lot de consolation, il rencontra cette douce dame et avec le temps, il obtiendra une amie exceptionnelle, car la belle créature adorait confectionner des vêtements hors du commun. Un véritable coup de chance pour le diablotin, car il aimait porter des tenues classieux et tape à l’œil de manière à attirer l'attention des futures spectateurs à le contempler lors de ses gags totalement loufoques ! En parlant de tenues chics, un beau matin, Alicia annonça au clown ceci :

Alicia : «Hello Jojo ! Tu as bien dormi ? Car ce soir ça va être un événement super sympa !» Elle tourbillonna sur elle-même de joie.

Le clown était assis sur sa chaise en train de boire un café noire en regardant sa camarade s’agiter dans tous les sens avec un grand sourire amusé :

Joey «Oui j'ai bien dormi grâce à ton super lit, il est vraiment confortable.» Il déposa sa tasse délicatement sur la table. «J'espère que cette soirée va bien se passer pour toi.»

D'un coup, la jeune femme s’essaya à la table, les bras croisés et armé d'un sourire malicieux, elle annonça au clown ces paroles :

Alicia : «Tu croyais sincèrement que j'allais me rendre toute seule là-bas ? Et te laisser ici à te morfondre ? Non ! J'ai demandé à la propriétaire des lieux de t’engager pour la soirée ! Tu seras notre chanteur et notre pianiste pour ce glorieux événement !!!» Elle rajouta en guise de supplément avant que le clown ne rétorque négativement. «Jojo... En tant qu'amie, je ne peux pas te laisser seul plus longtemps, tu as besoin de rendre les gens heureux grâce à ton don...» Elle déposa sur la table une tenue resplendissante, un costume d'un blanc immaculé, avec comme motif disséminé partout des plumes noires avec en guise de touche finale : un haut de masque blanc en forme de hibou.

Joey : «Alicia... Tu as fait cette tenue pour moi ?» Profondément touché par les bonnes intentions de la belle rouquine, le clown se mettra à verser une larme. «J'ai vraiment de la chance de t'avoir à mes côtés, merci encore Lili... Je vais honorer notre amitié, c'est une promesse.» Reprenant rapidement du poil de la bête grâce au cadeau somptueux de son amie, le clown fera tout pour devenir l'homme le plus élégant de la soirée. En milieu de journée, il se prépara avec la plus grande des minuties, avant d'accompagner sa  fidèle camarade en direction du bâtiment en question. La propriétaire des lieux se nommait Anastasia Kostof, une femme richissime vivant dans un manoir luxueux. Ayant perdu son mari par la cruauté de la maladie, la maîtresse des lieux ne voulant plus être seul, décida sur un coup de tête d'offrir la globalité de sa grande cour extérieure pour les familles en deuil. Un lieu verdoyant où les enfants et les femmes des soldats tombés au combat pourraient trouver la paix. Par se fait, Anastasia invita un grand nombre à venir à cet événement, la seule chose demandée était de venir dans une tenue chic, avec en thème de porter un masque d'animal de façon à amuser la galerie.

Quelques heures plus tard, en fin de journée, au manoir d’Anastasia, le clown de Jade avait passé son temps à être émerveiller par la décoration des lieux, l’entièreté du sol était marbré, poli à un tel point qu'on pouvait se voir dans le reflet du carreau. Et le plus surprenant en cette batisse distingué était le banquet offert aux invités, le joker n'avait jamais vu autant de nourritures et de boissons succulents tenir sur une table d'une telle envergure. Un véritable paradis pour ceux ayant un appétit d'ogre et certains alcoolique de nature. Parfaitement prêt à tenir parole, le joker était confortablement assis sur sa chaise à jouer quelque note de piano, histoire d'échauffer ses doigts à tenir un rythme endiablés pour les heures à venir. Heureusement, il aura tout de même le droit à une pause, mais sous l'avale de la patronne des lieux, le farceur commença à chantonner, tout en mettant en route son instrument musical à rentrer en symbiose avec sa douce voix mélodieuse. La soirée allait enfin commencer sous le joug d'un clown souriant, prêt à tout pour faire sourire les gens dans un moment si unique.
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RP FB : Le bal masqué
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Sirotant tranquillement son thé au sein du QG de West Blue de la Marine, la duchesse profitait d’un instant de détente entre deux missions et commandos, ce n’est point parce qu’on est membre de la Marine d’élite qu’on ne fait que castagner. La chevalière immaculée avait en effet d’autres centres d’intérêts que son métier, dégustant un biscuit, voilà que l’on venait troubler sa douce quiétude. Un soldat apporta en effet un courrier, ayant toqué au préalable : la dame était à cheval sur la politesse, quiconque osait transgresser les règles de bonne conduite se voyait sévèrement sanctionné.

-Sergent Campbell..excusez moi de vous déranger pendant votre..collation mais il y a un courrier pour vous

Salut militaire, le subalterne n’osait point regarder la duchesse dont il avait interrompu la collation. Celle-ci arqua un sourcil, saisit le pli, ouvrit l’enveloppe sans la déchirer, parcourant les lignes dans un calme absolu. Aucun stress contrairement au soldat, une fois sa lecture terminée la sergent déposa la correspondance sur son guéridon puis s’adressa au messager.

-Bien vous vous êtes amélioré sur les formules de courtoisie, j’en prends note. Vous pouvez vous retirer.

Aucune réponse n’était attendue, le soldat prit donc congé sans demander son reste. Mais qu’y avait-il dans cette lettre me diriez-vous ? Puisque vous insistez en voici le contenu :

“Chers invités,
C'est avec une émotion profonde et un plaisir sincère que je vous adresse cette missive afin de vous convier à un événement d'exception, qui se tiendra dans l'opulence et la majesté de mon manoir le 20 mai.
En souvenir de mon défunt époux, emporté par la cruauté de la maladie, et animée par le désir d'apporter réconfort et sérénité à ceux qui en ont besoin, j'ai résolu d'ouvrir les portes de ma demeure à toutes les familles endeuillées, ainsi qu'à tous ceux qui souhaitent se joindre à cette noble cause. Ce havre de paix verdoyant, propice à la contemplation et à la détente, constituera l'écrin parfait pour une soirée inoubliable.
Le thème de cette soirée sera un bal masqué. En cette occasion, je vous saurais gré de bien vouloir revêtir vos plus belles tenues de soirée, afin d'ajouter une touche de fantaisie et de charme à cette célébration.
Votre présence apportera chaleur et réconfort à ceux qui en ont besoin, et contribuera à faire de cette nuit un moment inoubliable.
Je vous serais reconnaissante de bien vouloir confirmer votre présence.
Dans l'attente de vous accueillir et de partager avec vous ces instants précieux, je vous adresse mes salutations distinguées.
Anastasia Kostof”

Bien évidemment la duchesse ne fut point insensible à la cause de l’hôte, aussi prit-elle la décision d’assister à l'événement, se retirant dans ses appartements prestement. Fort heureusement la noble est prévoyante : elle emporte systématiquement des robes de soirées ainsi que moult étoffes. L’étoffe choisie fut une robe bustier bleu cobalt en satin ornée d’une ceinture corset ainsi que de quelques tanzanites et diamants, des talons nacrés, des gants assortis à la robe, une rivière de diamants au cou, des boucles d’oreilles assorties, un loup en satin bleu représentant une chouette, une broche d’argent ornée de lapis lazuli dans sa crinière argentée, crinière coiffée en chignon. Désormais apprêtée, son sabre ombrelle accroché à sa ceinture corset, la belle laissa sa chère chouette Eurydice aux bons soins de son unité, puis se rendit au manoir. Manoir qui disons-le était resplendissant, chaque parcelle de celui-ci étincelait, les buffets étaient garnis, les coupes toujours remplies, la duchesse s’empressa de présenter ses salutations à l’hôtesse des lieux, s’inclinant élégamment. La musique également était délicieuse à l'ouïe de la noble, qui valsa pour son plus grand plaisir sur la piste de danse, la soirée était exquise..jusqu’à ce qu’un imprudent n’eu l’audace de provoquer l’agacement de la duchesse, en effet alors qu’elle était en pleine danse non loin du piano, le maître filou probablement enivré au vu de son haleine s’était glissé près de la belle, qui aussitôt se dégagea. Inutile d’accorder de l’attention à cette loque, mais le foutriquet ne tient point compte de cet échappatoire que lui offrait la dame, alors il insista encore, qui sait si quelqu’un pourrait sauver cet inconscient ? Si Cornélia s'écoutait, elle l’aurait castré sur place à vif et aurait donné ses attributs en pâture aux chiens.

Dialogue PNJ
Cornélia
Interlocuteur / Interlocutrice


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Le clown de jade grâce à sa magnifique prestation au piano faisait de la soirée pour les invités un moment fantastique. Il était comme guidé par la main du diable, ses doigts bougeaient de façon frénétique, dansant le long de l’instrument sous un rythme fougueux et infatigable. Parfois, son regard verdoyant se posait sur les occupants de la salle, certains s’empiffraient devant le fabuleux buffet servi presque à volonté, d’autres buvaient l’excellent breuvage alcoolisé, tandis que certains participants essayaient de trouver un ou une partenaire de danse. En parlant de ce simple fait, un homme désirait passer un tendre moment avec une femme parfaitement habillé, ornementé de bijoux de valeurs sur une partie du corps, elle ressemblait à une véritable princesse masquée.

Une telle tenue assortie de bijoux intrigua fortement le joker, car il trouvait cette belle dame vraiment resplendissante, malgré le masque cachant son minois. Voyant bien que la jouvencelle essayait de fuir le courtisant par la plus délicate des manières, sauf que cet idiot semblait ne pas vouloir lâcher sa proie. Légèrement agacé de voir cette scène se dérouler sous ses yeux, le farceur changea le thème de sa musique en touchant à mainte reprise les notes graves du piano et usa du micro à sa portée pour pointer du doigt le problème en question :

Joey : «Bien le bonsoir, chers invités ! » Je suis le Hibou farceur ! C’est un véritable plaisir de jouer pour vous tous ici ce soir…» Il se tourna face au public avec un grand sourire, micro en main. «Je vois là-bas une femme magnifique se faire embêter par un méchant loup !» Il commença à se lever et vint se mouvoir comme un vilain diablotin vers la personne en question tout en chantant et se trémoussant avec une énergie explosive. «Ooooooh ! grand méchant loup ! laisse donc cette belle créature tranquille !» Il tournoya sur lui-même telle une tornade. «Où le Hibou farceur va te coller un vilain coup dans le pif !» Son aura de jovialité donna à ce spectacle étrange une bonne dose de rire à la foule. «Alors grand méchant loup ! Vas-tu la laisser tranquille ?» Totalement déboussolé et humilié par la même occasion, l’individu lâcha finalement l’affaire une bonne fois pour tout en partant de la pièce la tête basse. Une fois débarrassé du problème, le farceur coupa le micro et pencha légèrement la tête sur le côté, tel un hibou regardant dans la pénombre. «Vous allez bien, Madame ? Vous désirez que je vous ramène une boisson ou quelque chose à manger ?» Son regard émeraude se posa sur l’étrange objet disposé à la ceinture de la fée bleutée, une lame sans le moindre doute. Amusé de voir la femme armée, le pitre posa une question taquine sur ce sujet en gardant un sourire chaleureux. «Il semblerait que mon intervention à éviter à cet individu une sévère correction ? vous êtes loin d’être une femme fragile, alors je me dois de m’excuser pour la faute commise.» Tournant les talons à la belle dame, le farceur la salua poliment, avant de tourner son regard sur le buffet et de lâcher son instrument le temps de reprendre des forces. Une fois cela fait et après retrouver son énergie, la soirée continua sans encombre. Le lendemain matin, le clown se réveilla dans son lit, avec comme cadeau inopiné, une Alicia totalement bourrée, empêchant le joker de bouger, telle une gamine serrant fort son nounours contre elle. Histoire de la remercier, il attendra patiemment que cette dernière se réveille de son lourd sommeil.

Fin
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