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1620: Personne l'a jamais su. (solo Jack)

Des trucs bien, j'en ai fait. Personne le sait. J'en parle rarement. La bonne action, elle perd d'sa saveur quand tu la baves. Puis les gens sont des truies. Y Mirent que c'qui veulent. Z'ont les globuleux embués. Par pleins d'trucs. Genre l'allure, la bouille, l'badge. Jack à l'allure d'un crevard crevure, la bouille d'un pic rouillé et les badges, il les mâche. Pour saliver. Puis y aurait pas un zig pour m'croire.

On s'en fout c'la dit. Tout ça j'ai fait. Et j'vais l'raconter. Profites, coco.

Faut s'mettre dans l'vent: j'suis sur East Blue à c'moment. Et ma liste d'victimes est encore minus. J'suis l'bon ch'min donc. J'sortais d'mer. J'avais passé deux plombes sur un rafiot pas frais. A m'crever pour des crasses. Récurage. Bricolage. Blablabla. Que du bon. Du bac +12. L'capitaine avait dit:

Traversée gratuite contre de menus boulots.

'Fin soit cette partie est chiante. On va la virer. On accoste donc. Et j'me carapate. Comme ça. Par d'ssus l'bastingage. En chopant d'la tune et des vivres. Liquides les vivres. Les flotteux tentent. M'attraper, m'clouer au piloti*, toussa. Mais niveau fuite, facile pour Jack. J'les sème. Et m'voilà en ville. Genre plein milieu. L'nom d'la ville? J'm'en fout. Ai pas d'mandé. Franchement, ça change quoi? L'paysage bouge. Les tronches restent dégueux. Donc j'suis là, sur l'pavé. Et j'ai du taf.

D'abord: trouver une planque. Deuxio: trouver un bar. Le bar peut d'venir la planque. Et vice-versa. Vice vers ça j'aime. Ça colle. C'est gourdinant**. J'zieute donc. A travers les ruelles. Les routes. Les tierquars. Mais j'suis broucouille. A part des berzingues clean qu'vendent des mandalines***. Ou des restos qu'sentent l'eau claire... Merde. Y a rien. C'est l'enfer c't'endroit. Pas un crados. Criminalité: nada. Miss ? Tu t'brosses, elles flairent soit l'mariage soit l'abstinence. 'Tain... Doit être maudit. J'continue mon ch'min, bon gré mal gré. Pas vraiment l'choix. J'check rien d'recevable. Juste "Belmer Corp", qu'est écrit sur des tas d'pierres. 'Fin, des maisons quoi. Ou des magasins. On s'en mouche en gros. C'est qu'une fois dans les kra-faubourg qu'j'ai piffé l'odeur d'l'embrouille. Présentée sous forme d'lamentations d'une mignonne. Qu'gesticule face à une échoppe d'vitamines. Une miteuse.

L'pavé avait fait place à la terre. Les baraques 'taient moins propres. Et j'la mire. D'vant moi. Toute biche. Les yeux brillants d'flotte, la charpente consommable. Vachement. Elle chiale à un vendeur d'mandaline. Et lui qu'veut rien entendre. Alors... ben alors... Moi! Ben moi j't'emboite mon pas l'plus Jackeux. Genre j'suis ici mais pas là... dans l'monde. T'vois quoi. Un truc classe. Qu'fait mouiller les fillettes. Qu'fait pencher leur éternel hésitation entre être une mère ou une catin du coté d'cette dernière. Et à m'sure qu'j'approche, j'capte:

Mais, c'est la troisième fois en une semaine Monsieur!

qu'elle miaule. Hmmm sexy thing.

J'suis désolé! Vraiment! Mais on y peut rien! C'est pas nous qui gérons les prix!

... Ma soeur et mon frère. Je dois les nourrir moi! A ce prix-là, je n'ai même pas de quoi en acheter une!

Elle s'épand d'plus belle. Mec, quelle miss! L'genre qu'tu veux protéger dans tes grands bras, mais qu'tu sais qu'si tu sers trop fort, tu la casses. Hmmm. Sentiment d'puissance. J'continue donc d'approcher, jusqu'à empoigner l'collet du voleur. On dit marchand, mais pour moi, c'est idem.

La d'moizelle nourrit la famille, elle t'dit! T'veux laisser crever des mômes??

J't'accompagne le blabla d'un s'coué qu'en dit plus long. L'type d'vient flou. Pour tout l'monde. Mais c't'une 'tite menotte mimine qui s'pose sur mon épaule. La gamine m'regarde. Ses grands yeux font miroir, et j'me vois déjà en train d'lui faire... plein d'trucs. Mais vraiment. Du pic-nic au picpic. 'Fin t'vois.

C'est gentil monsieur, mais ce n'est pas nécessaire... Il a aussi des bouches à nourrir.

L'marchand s'immobilise. Et la miss m'hypnotisise****. Elle continue. Sa voix, c'est genre une lèche dans l'pavillon. Sans la bave.

Belmer Corp. Ce sont eux qui augmentent les prix. Tout le monde tente de s'adapter, mais c'est devenu... impossible.

Impossible.. Impossible?

Y a rien qu'est impossible pour le Jack ma puce! Il va t'régler ton prob! En échange, t'acceptera son rendez-tout! Fair play non ?

j'lache l'type, et la môme continue d'me mirer. Arf! Trop bien. La gonz. Elle bouge sa p'tite bouche douce, et susurre:

Mais c'est qui Jack?

J'aime quand elles sont cons. Vraiment! J'me sens fort!

*faute de Jack.
** Gourdinant: qui fout le gourdin: qui te donne un érection: qui fait plaisir.
***faute de Jack. Encore.
****. Devine.


Dernière édition par Jack Sans Honneur le Lun 3 Oct 2011 - 16:48, édité 1 fois
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La môme et moi on parle. Son blaz c'est Nao. Et elle capte qu'moi c'est Jack. Héhé. Gentille fille. Et ça bave et ça bave. J'lui file mes vivres, pour la 'tite famille. Elle m'fait un grand sourire, m'touche la patte. Héhé. Puis elle envoie l'bousin. M'explique tout l'truc. Cocoyashi (l'bouge où qu'on est) est l'genre p'tit patelin sympatoche. Spécialité: la mandaline (j'ai du corriger la miss, qu'disait mandarine). C'est Belmer Corp, big société d'frutage et légumon, qu'fait vivre l'île. Niveau boulot, bouffe, toussa. Mais y a une couille dans l'pâté. Elle s'appelle Rocky Little.

Rocky est rentré comme pion chez Belmer Corp. Maint'nant, c'est l'bras droit de la Grande Manitou, une gueuze d'nom Nojika. Il a vite fait ses classes le Rocky. Six mois pour passer d'troufion à Capo. Doué? Héhé, genre. Soit. D'puis c'moment, c'est la dèche. L'prix des mandalines grimpent et grimpent. Et tout l'monde est dans la merde. Surtout les tout p'tits. Ceux comme Nao. Ceux comme moi.

Je r'marque alors qu'le grand clinquant tombe. Pas trop vite, sa chute. Tranquille. Couché d'soleil quoi. Romance et tout. L'temps a filé comme un pet. J'tais suspendu aux labiales d'la miss avec un sacré envie d'violer leur innocence. Puis m'a fallu une plombe pour piger c'qu'elle m'racontait. Belmer Corp j'croyais qu'c'tait un type d'sa famille. J'te jure. Parfois j'suis lent. Donc l'soleil s'couche. Et j'me dis qu'c'est l'moment. Sans faire d'détour, j'lui bave aussi sec:

P'tite, j'te sors ce soir, ok?

Elle tape d'abord un p'tit rire, comme un hoquet. Puis, sous la couche du grand lumineux elle m'fait.

Je veux.

Sourire mec. Jacko a une touche. Nao veut Jacko. Et jack est content. Jusqu'à c'qu'elle rajoute:

Mais je ne peux pas... Il se fait tard. Mon frère et ma soeur m'attendent...

Arf. J'avais zappé les deux chiards... Plus j'ai donner ma parole. Là tantôt. Alors, grande pince, j'te la mate vitreux aller-r'tour, avec mon plus beau sourire.

Et moi j'dois m'occuper d'ton prob d'mandalines. J'te r'trouve ici dans deux jours. Pour not'rendez-tout.

J'me lève, sans un r'gard. Et j'me taille. Sans m'retourner. Chevalier. Super Jack. Qui va combattre les méchants. J'sens l'poids des globuleux d'la miss sur mon dos. J'rouel des épaules. Sûr, elle s'est évanouie après. Trop sex l'Jack. Et j'l'ai laissé là. Puis j'ai erré un brin, dans les rues. Ai r'joins l'centre. F'sait calme. Pas un chat. Nuit noir. Ambiance lourde. Pas funky. Pas drôle. Avançant toujours, j'mire une alcôve. Et là j'me rappelle. Quel benêt ! Comment j'fais pour oublier? J'ai d'la gnôle 'tain! Dans l'sac! Celle qu'j'ai volé. Haha. Rien d'tel qu'un coup d'buve pour s'foutre l'chaud au cœur. Pour lancer l'action. L'anti--mandaline!

Direction l'alcôve donc. Bien planqué. Là, j'ai débouché. Et j'ai tout vidé. La dernière goutte m'a crevé. J'suis tombé chez l'Morphée. La gueule ouverte.
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C'est l'haleine de chacal d'un docker qu'y m'sort du coma. L'type doit êtr'occupé à brailler d'puis une bonne plombe. Obstiné monomanique. J'émerge. J'ai mal à la gueule. Et j'pue. Le parfum des nuits d'belles étoiles. M'tenant la trogne, j'tente de r'tracer l'avant. Mais y a brouillard. J'pense d'la pâte. L'gus au d'ssus m'rappelle au pavé. L'a une bonne gueule d'singe. Et il répète:

Hého! T'as b'soin d'argent l'poivrot, non? Un type d'notre équipe manque à l'appel. S'est fait pointé hier soir à la sortie du Rhum-Marin. Porte avec nous et t'auras d'la tune.


Sa voix est grasse. Pleine d'caillots. D'glaviaux. Et de crasses. Et moi. Moi j'vais prendre. L'boulot j'veux dire. Parce qu'j'ai rien d'mieux à foutre. Et que j'me sens merdeux. Même si j'ai tué les standards, l'réveil qu'j'viens taper fait mal à l'amour propre. Un peu d'cach'tons m'remplira les poches. Un peu d'muscu m'fera suer. 'Stoire d'laver mon corps des vapeurs. Rhaaa. Ma tronche m'déchire. Pourtant j'ai fait qu'me l'ver. Mais sur qu'j'me suis mis mal.

Le gus qu'beuglait s'bouge, avec lui une clique de quatre autres. Et j'les suis. Clampin clinquant. On s'dirige vers l'port. On en est pas loin. Et j'y r'pense. Ça réapparait. Les journées d'avant. M'faut pas trois s'condes pour checker qu'elles étaient aussi pourries qu'celles d'today. Héhé. Chienne d'vie. On arrive avec les gars face au dock. Et l'gus qui mène m'fait:

Alors voilà, c'est l'gros là. Faut l'vider. On s'ra pas d'trop d'cinq, hein ? Mouahhaha! Au fait moi c'est Ruppert!


L'ton est jovial. L'doigt est pointé. Et l'rafiot qu'on m'montre est mastoc! Vraiment. L'temps m'crever les globbes à tenter d'capter l'entièreté du truc, et j'm'présente à Ruppert.

Moi c'est Jack, l'ami. On est sensé vidé tout c'truc? On a combien d'temps?

Ruppert s'marre d'un gros rire gras. Gras comme sa voix.

Non pas tout mouhaha! Juste une cale. Mais les cale d'ce truc sont énorme mon vieux!

Et on s'y met. A la rude. L'rafiot mérite même plus c'nom. Y a six mats. Une d'mi lieue d'long. En terme d'hauteur ben... la vigie doit avoir d'sacrées burnes. D'la haut on doit voir jusqu'à Grand Line. Mais nous on voit queud. On s'bouffe les tréfonds. Sont immenses. Sombres. Calmes. Pourtant, l'est loin d'êt'désert. Juste ici, c'tellement mastoc qu'tu croises pas les gus.

J'profite D'ce bon travail bien abrutissant pour m'remettre. Ma tronche est en friche. Mais elle s'travaille. Et j'commence à rapiécer tout l'jour d'hier. M'rap'lant d'la promesse. Haha quel con. La miss était p't'être jolie, mais maintenant qu'j'y pense. Haha. J'ai compris nawak à c'qu'elle bavait la mignonne. J'reviendrai d'main avec des mandalines qu'j'piquerai. Et hop la miss. J'lui mettrai la fièvre. Héhé.

T'arrêtes de rêvasser l'poivrot? On a des caisses à porter.

C'est Mik. Un des gars à Ruppert. J'l'aime pas. M'prend de haut. Alors j'le r'garde. Et mes mires lui racontent c'qui va s'passer s'il continue à m'courir. Ca s'ra pas joli pour lui. Et c'sera plaisant pour moi. Très plaisant. Mik le capte. Mik comprend.

... Désolé.. Je voul... Mais on a du taf. Tu sais m'aider pour celle-ci ? ...

Les couards apprennent vite. Et j'suis un type sympa. J'm'approche donc. On soulève l'truc. Une grosse caisse. Dans un gros bateau. Un pas et un autre. Mik et moi on s'accorde. Et on avance. C't'alors qu'je capte. Les scrabouillards sur l'bois. Écrits en gross' lettres blanches.

BELMER CORP

L'truc dont m'parlait la gueuze. Genre qu'vendait des Mandalines. Et qu'montait les prix. Vilain Belmer, vilain. Mais bon... C'est la vie. Les gens t'crèves ou tu les les crèves. Pas qu'j'trouve ça normal. Mais une crasse d'plus ou d'moins... J'vais pas m'démettre le fond'ment pour si peu. Alors on continue à monter l'bazar. On arrive niveau quai. Mik et moi. Et franch'ment, pour des cadors, on est crevé. C'te truc pèse sa tonne. Allez, plus qu'le p'tit escalier et on y est. Sauf que...

Mik s'viande. Bois mouillé? Panard raclant? Stupidité congénial ? L'tout p't'être. Mais voilà. Avec Mik, la masta caisse s'crache, f'sant pêter son socle. Et sur l'port, v'là qu's'répandent des milliers d'mandalines!

Tous les gars d'ic mirent ça. Et z'ont l'air de tomber d'haut? D'jà qu'ils en ont plus vu des masses d'ces p'tites choses, ces derniers temps. 'Fin si j'ai bien compris. Puis... c'est quand même pas clean non? Les mandalines, c'est d'ici qu'elles viennent non? Alors pourquoi qu'on les débarque ?

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C'est grand silence ici. A part quelqu'mandalines qui roulent, plus rien n'bouge. Puis, d'un coup, c'est la curée! Les types présents s'jettent sur les fruits, à l'arrache. Comme des affamés. ... La mignonne était dans l'vrai. C'est l'orgie ici. Ca boustiffe à tout va. C'aurait été d'l'or dans la caisse, z'auraient préfére des mandalines!

Mais alors qu'les gus se goinfrent, d'autres rappliquent. Et pas du même genre. Typé costume-cravache. Y avancent en loose. Planqués. Une fois caché derrière un charg'ment. Après planqué dans l'ombre d'un coin d'baraque. Jusqu'à entourer les dockers. C'qui m'inclut. Sont une trentaine. Et d'près, dure d'croire qu'sont v'nu Ninja Style. Des baraques. Tous. L'plus gros du tas fait un signe, et tout l'monde s'calme. C'est qu'ça fait deux trucs pas communs en une journée. P't'être qu'c'est lié d'ailleurs.

D'un geste l'mastoc appelle un type. Ca blablatte deux sec' puis l'gus montre Ruppert du doigt. Et s'casse, après s'être fait mettre des berry dans la poche. Pendant c'temps, l'armée d'gus nous entoure. Nous c'sont les types de Ruppert. Et moi.

Veuillez-nous suivre Messieurs.

---

Tout l'monde a suivi. V'z'auriez fait quoi vous? Trente gus charpenté comme pas poss', qu'vous d'mande "gentiment" d'vous bouger l'train. Moi j'dis, c'est fair-play d'suivre. Et nous v'la dans une pièce fermée. L'cul sur une chaise. Genre salle d'attente. Sans l'journal. Où ça la pièce? J'te l'met dans l'mille. Belmer Corp. Siège principale. Et ouais. J'commence à m'dire qu'ça sent l' purin tout ça. Trop d'trucs qui pointent. Et si on pouvait éviter qu'ce soit vers moi...

Les compères dockers, sur leur chaise, sont pas à l'aise. Et vas-y qu'je m'gratte, qu'je tient mes paluches et qu'ça sue. Vu qu'personne nous bave rien, qu'on poirote d'puis une plombe, ça arrange qued'. Z'ont beau balancer des r'gards implorant à la miss derrière son bureau, qu'joue avec son stylo, rien y fait. Elle la ferme et les r'garde s'répandre. Avec dégout.

Ouais. On s'fait chier. J'allume une tige, 'stoire d'passer l'temps. La miss derrière l'desk balance un sec et dégueulasse:

C'est non fumeur ici.

Ben vas-y, viens la chercher. Bouge ton derche. Fais un truc, ça t'tueras pas. J'hésite entre lui balancer ma clope à la tronche, ou juste balancer des salop'ries. L'genre verbal. Mais j'passe tout à coup à autre chose. Là, dans l'couloir d'derrière, j'capte un truc. Une voix, coupé par la porte fermé. J'pige pas. Mais l'timbre par contre, j'le connais. C'est l'cap'taine du rafiot qu'm'a largué ici! C'lui à qui j'ai piqué la caisse. Et la gnôle. Merde. Faut qu'j'me carapatte! J'bondis donc, toujours sur l'coup d'la musique douce:

Éteignez votre cigarette! Dernier avertissement!

J'l'éteins. Sur son journal. Qu's'met à cramer. Ha Ha. Et j'prend la porte à l'opposé. Un dernier coup d'oeil, et j'vois Ruppert qu'comprend qued'. Ciao Ruppert, moi j'me barre. Ma patte sur la clinche. C'est verrouillé. Ma patte dans la porte. C'est ouvert. Facile pour Jack. J'déboule sur un long couloir, plein d'portes. Encore? C'est pas fini là! J'ai un texte à pondre, et sans rép'titions s'vous plait. Soit. J'laisse donc derrière les cris d'la grognasses. Y disparaissent fur et m'sure qu'j'explore. Hmmm. Réflexion. Je vais prendre c'te porte... ... là! Ah non celle-ci. ...

...

P'tain. J'suis où?
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Des portes mecs. Et encore des portes. Toutes les mêmes. Encore et encore. Et pas un chat. Merde! Suis où moi? C'est l'douzième cercle d'l'Enfer ou quoi? Gui, dieu des truandages et du nawak, tu t'donnes à coeur joie encore.. ?

J'ai l'impression qu'ça fait une plombe qu'j'déambule dans c'te ric-rac. C'est p't'être ça qu'il appelait "le cauchemar d'l'administrapontif"! ou un truc du genre. Alors j'avance. J'tente. Une nouvelle porte. Qui donne sur trois autres. Puis sur une pièce vide. Cul-d'sac. AAAAARGHHHHH !!! BAM!

D'rage j'frappe dans l'mur. J'y fais un trou. Héhé. Ca m'refout d'aplomb. J'aime voir qu'j'suis fort. J'm'aime en fait. C'est p't'être pour ça, la gloire matinal, d'vant l'miroir, tous les matins. C'est moi qu'je m'émeus. Mais même si mon humeur d'cyclotimide s'refait un bain d'jouvence. J'suis pas plus avancer. Arf. Perdu dans des bureaux vides. Faut être con. Allez. Calme toi mec. Pose ton cul. Allume toi une tige. Ca t'détendra. En plus d'violer l'règlement. Héhé.

Clope dans l'bec. Craqu'ments d'allumettes. Et j'apprécie l'petit bruit caractéristique d'une tige qu's'allume. L'cul sur l'carrelage. J'en oublierais presque mes 'blèmes. Un instant.

J'peux vous aider?

J'sursaute! Et tourne la tronche. Face à moi un mandaï. Une bonniche. Au masculin. Dans son jolie bleu d'travail. Balais en main. Moustache. Et une drôle d'impression dans ma gorge. L'type est... bizarre. Niveau look. Un peu trop mince. Drôle d'voix. 'Fin... J'dois flashé.

T'es qui, toi ?


J'suis Scruffy. L'concierge. Et toi? T'es qui?

L'a beau sonné étrange, l'type semble sympatoche. Le bas d'l'échelle, c'est rarement des infâmes. Rarement des 'tu peux pas". Et j'ai pas d'problème à leur causer. Mais confondons pas sympathie et confiance. J'vais pas non plus lui baver mon vrai nom.

Moi c'est Zack. Zack Flan Gorneur. Suis perdu.


Hihi! C'est un nom a couché dehors ça. Tu me passes une clope?

J'lui tend l'paquet ouvert. L'en tire une. L'allume. Deux, trois bouffardes et il toussote comme une miss. Héhé. Failbe homme.

Pourquoi c'est vide ici?


Hihi! Bonne question l'ami! C'est le fait du nouveau vice président d'Belmer. Il a vidé tout un service! Comme ça! Plus besoin qu'il a dit. A croire qu'un endroit comme ...

Blablablablabla. Scruffy avait l'air sympa, il l'es sûrement. Mais là y'm'pompe. J'pige queud' à son charabia. Et j'ai ai franchement rien à kick. Pourquoi faut toujours qu'j'tombe sur des clodos qu'cherchent à raconter leur vie d'chiotte? J'ai une tronche à être une meilleure pote? Une madre ou une salop'rie de confidente? Arf.

J'le capte qui m'regarde. J'ai perdu l'fil. J'me lève, écrase ma garot. Et j'me barre. Sans plus faire attention à Scruffy. Mais l'bougre m'laisse un dernier:

La sortie c'est droite, gauche, gauche, troisième porte, droite.


Et tout droit, y a quoi ?


J'en sais rien moi...

J'ai pris tout droit.


Dernière édition par Jack Sans Honneur le Lun 5 Déc 2011 - 18:08, édité 1 fois
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J'ai trouvé. Ca a mis l'temps. Ca l'a pris. C'était long. Fastidieux. Un peu chiant. Alors j'vais pas l'raconter. Mais sache donc qu'j'touche au bout. Après une suite d'porte qu'avait la même gueule, j'ai bifurqué. Direction les conduites d'aération. C't'un type qu'm'a dit ça un jour. Sieg Ourhn'ai Weaver qu'il s'appelait. M'a fait:

Si un jour t'es dans la merde, qu'tu trouves pas ton chemin, prend les conduits!


Les conduits? T'me prends pour une tante?


Non pas ces conduits là, abruti. Les conduits d'aérations mec.

J'ai jamais trop compris, mais j'y perds rien. Alors j'ai rampé. Dans les conduits. A m'figer quand j'captais du bruit. Quand ça beuglait. On m'cherche. Sûr. Dans les couloirs, ça courre. J'ouïe la braille du Cap'taine truandé, d'la secrétaire chiante. Au son, j'dirais qu'ils sont accompagnés. Fameusement. Alors j'dis merci Sieg. Merci les conduits.

Ca s'tasse gentiment pendant qu'je rampe. Me décide à sortir. Et j'pousse une grille. Qui glisse. A croire que c'est prévu pour. J'me d'mande... Qui a inventé ça. Les aérations? Un sacré gredin, un tordu, j'te l'dit. Héhé. et enfin d'l'air! C'est bon. Ma main époussette la poussière qui m'couvre. Y en a beaucoup. J'en tousse. Et j'm'allume une tige donc. en r'gardant où j'en suis. Question qui rest'ra sans réponse. L'endroit où j'me trouve est ... space. Luxueux. L'genre richard. Important. D'vant moi, une porte travaillée. Une clinche en metal précieux. ... Verrouillé. Un bouclier gravé.

Arf. Alors j'tourne les talons. Pour visiter. Tant qu'on est là... J'avance. Sur la moquette rouge. Ca fait bon aux panards. Plaisir. Mais, là, tout à coup... J'entends des voix. Lointaine. De moins en moins. Et j'passe en mode furtif. Ninja style. La salle où j'm'avance est grande. Méga big. Y a des meubles de luxes. Un bar. J'saute derrière. Et m'planque. Pour avancer accroupi. Comme un cafard. C'est tenace un cafard. Et les voix sont toujours là. De plus en plus là. Et moi, en bout d'bar. Invisible.

Roulade. Me v'la derrière une table. D'ici, j’aperçois la source du palabre. Dix types. Assis autours d'une grande table. Genre conférence. Tous bien classos les gus. Plus l'mec est pingus, plus ça pue l'malhonnête. Moi j'dis.

En effet, la phase trois aboutira bientôt. Tout est en place. Notre plan est un succès.

Un gros type à cigare.

Mais nous nous devons d'être de la plus extrême prudence. L'incident des docks a attiré trop de regards sur nous.

Un lange-tut*. Grand échalas à l'accent prétentiard.

Nous sommes en train de régler le problème. Quelques pots de vins et tout le monde tiendra sa jolie bouche close. Ils sont déjà tellement affamés! Mouhahahaha!

Et l'rire sardinique est r'pris en coeur par toute le table... Je n'aime pas ces types.

Messieurs n'oublions pas que nous avons mis en avant un autre problème ici. Il y a de fortes chances que nous soyons surveillés par un agent extérieurs. Gouvernement? Marine? Impossible à dire.

A nouveau l'gros lard envapé.

Ce n'est qu'un contre temps.

La table s'la ferme. A son bout, un mini-gus. Vraiment mini. Genre monté sur coussin pour être à hauteur d'la table.

Nojika écartée pour de bon par la maladie, notre succès n'est qu'une question de temps. Quant au petit fouineur...

Ca doit être moi... A tout hasard. Arf. Toujours la faculté d'me foutre dans des poisses pas poss'.

... j'en fais mon affaire. Il ne tardera pas à se montrer. Je lui donne... 3 secondes.


Hmmm?


Hmmm?

La table d'vant moi pète! Elle explose! En plein d'morceaux! Truc de fou! Et m'voilà genre... à poil. a la vue d'tous. Arf! Repéré le Jack. J'ai vingt mires sur ma gueule. Genre pas contente. Un peu dégouté. Mouais. Tant qu'à faire, sauvons les apparences.

Hé ben les p'tits père! V'm'avez l'air d'une sacrée bande de gros dégueulasses! L'genre qu'on sent pas par chez nous!

Décontracte j'ai lâché ça. Surplus charismatique oblige. En roulant des épaules. Genre "m'faites pas chier. Suis dans la place".

Alors comme ça on aime brailler en huitre close?! On a un truc à planquer?

Les types pigent queud'. ca s'voit. Ca s'entend.

Nous étions donc bien surveillé. C'est probablement un CP !!


Un CP? Incapable de parlé? ... D'où il sort ce sauvage. Vous avez compris un traitre mot de ce qu'il vient de raconter?

Le gros fumeux qu'vient d'baver c'te dernière bravade la ferme. De force. Un restant d'table vient d'lui embrasser la tronche. Dans un grand renfort d'bruits salaces. Y s'effondre, gueule sur la table. Et l'silence r'tombe. Arf. J'sens des problèmes d'communication entr'nous. Comme si on était pas du même milieu. Mais on rompt l'calme. En bout d'table.

Peut importe qui tu es, pauvre déchet! Ce n'est pas un homme avec ton manque de classe qui va pouvoir nous arrêter. Messieurs, cette réunion est terminée. Vous pouvez vous retirer, je m'occupe de notre visiteur.

Horrible mini gus. Maint'nant qu'j'y r'garde, l'est vraiment trop moche. Un tronche de hyène, une mâchoire d'cube. Les yeux noirs et vicieux. Un p'tit. J'les hais. Z'ont rien d'base, et tout à prouver. Les p"tits, c'est des plaies. rêver d'grandeur quand on tape l'5 pieds d'haut, ça rend méchant. A long terme. Et c'lui en face, y pue la méchanceté. Y s'relèvent, d'bout sur sa chaise. Ses potes se barrent et embarquent l'gros, toujours dans les vappes. Z'ont du mal. Le gros est très gras. Mais z'y arrivent. L'nabot m'mire. Nous v'là seul.

Alors, l'intrus. Vas-tu m'dire d'où tu viens, et surtout qui tu sers? Ou devrai-je pour cela te torturer à mort gni hi hi?


Cherche pas, j'ai pas d'identité. Et pour ton projet, j'dirais juste qu'tu risques d'manquer d'temps héhé.

Ouais! T'vas manquer d'temps parce que dans dix s'condes j'te torche la gueule à coup d'lattes. Ca, j'le dit pas tout haut. J'dévoile jamais mes projets. J'suis comme ça. Prudent. J'fais des surprises.

Pas d'identité. J'en déduit que tu es un CP, et que tu as sûrement déjà prévenu tes supérieurs. Mais ça n'empêchera pas mon plan d'aboutir! Vois-tu, c'est le meilleur plan qui n'ai jamais été! De mon entière conception, moi, le grand Rocky!

*Héhé. Traduction: "J'ai un truc à compenser! D'vine quoi!". 9.*

Une idée grandiose! Complexe! Qui me rendra riche, riche comme un dragon céleste! Tout ça grâce à de simples fruits! De simples madarines!...

*On dit ManDalines crétins. Arf. 8.*

... qui nourrissent tous East Blue! Pour un prix ridicule! Mais les prix, ça se change! Une simple inflation, un problème, et le produit devient rare! Donc cher! C'est là qu'in...

*P'tit et bavard. Pas étonnant en fin d'compte. 7.*

... écarté la présidente fut fort facile! Sa santé fragile couplé à un mauvais médecin, payé par mes soins ont suffit à me laisser les latitudes suffisantes! Quelques graissages de pattes dans de basses et hautes strates ont à leur tou...

*Non mais d'quoi y cause l'nain. Commence à m'casser les burnes. Sérieux. 6.*

...uant à ton présumé rapport, il ne sortira jamais de cette île! Tous les den den mushis sont sur écoute, sans excpetion. Nous ne laisserons passer aucun message compromettant! Idem pour les mouettes et autres animaux porteurs, nous les interceptons...

*J'suis un type d'principe moi. quand j'dis qu'j'compte, je compte. Mais bon, faudrait voir à pas pousser. Suis pas un psy non plus. 5.*

... ferai disparaître ton corps, et personne ne pourra incriminer qui que ce soit! Et d'ici un mois, je serai l'homme le plus riche de cet océan, alors que le gouvernement sera obligé de faire appel à nous pour réduite la famine que nous avons nous-même provoqu...

* Ouais mais non! T'es trop chiant l'nain! J'vais prendre du plaiz à faire c'que j'vais faire! 4, 3, 2, 1!*

J'm'élance à travers la pièce. Grande vitesse. Prend appui sur la table. pour bondir. Et fondre sur Little Rocky. La main en place. Prête. Et le v'là ! Mon pain! Qui s'abat sur la petite trogne ignoble d'ce gus détestable! Bien vilaine la patate! Ma gauche agrippe l'colet du nain. L'en mène pas large. Et j'martèle. Consciencieusement. Un pain. Deux. Trois. Cinq. Douze. Plus d'autres. Mais j'sais pas compter jusqu'à plus. Ca prend bien trente s'conde avant qu'j'lâche l'mini-gus. Qu's'effondre au sol. Sur la moquette. Bonne nuit l'nain. Et facile pour Jack. Lui tournant l'dos, j'me dirige vers la porte. Celle par où sont sortis les aut'lascars.

Gni hi hi!

Hmm?! J'me r'tourne. Et j'le vois. Ensanglanté. Mais bien droit. Face à moi. Qui sourit. Que..? Lui ai balancé Une chiée d'Krapax dans la poire! Peut pas s'relever! Pas après ça.

Tu t'en sors gamin. Mais tu es encore loin de mon niveau!

Il bouge! Et j'le perds! Genre perdu perdu! J'le vois plus. J'tourne la tronche. L'es où?

Derrière toi.

Une claque mastarde m'motte l'arrière. Niveau dos. 'Tain! Dur. J'sers les dents. Ça fait mal. Très mal. Ce nain... Il est... surpuissant! Que j'pense. Mais v'la autre chose. Un panard minus déboule sur la droite. Me mange l'coté. M'coupe la respiration. Et m'projette vers l'mur. J'suis cassos alors qu'je me l'prends! Bam dans les dents. Ma carcasse s'affale sur l'tapis, et une tite main dégueu m'chope l'colbac! Chaud l'colbac sur un singlet. J'entr'vois les mires du Rocky et j'comprends. J'ferme les globuleux, juste avant d'me faire servir la suite. Un gros pain bien vilain, qu'm'arrache presque la tronche du cou. Suivi des copains. qu'j'sens d'moins en moins. Parce que tout d'vient noir. Noir. noir.


*Du bruxellois copain. Dans tes dents!


Dernière édition par Jack Sans Honneur le Lun 5 Déc 2011 - 18:10, édité 1 fois
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Ma tronche cogne alors qu'j'quitte l'grand oubli. J'pige pas grand chose. Mes mirent voient flous. Et mes oreilles bourdonnent. C'est là qu'ça m'revient. Le nain. Et sa poigne de malade. La rouste qu'y m'a collé.
Arf. J'suis où? L'sol? Ouais. L'sol. A l'endroit même où y m'a cassé. J'tente même pas d'me r'lever. Pas moyen. Tirant sur mes pattes, j'envisage la reptation. Pas un succès non plus. Et ma tronche toujours en friche. Chargée à 3% d'ses capacités menthol. C'est la qu'je capte. Pas pour ma tête. Non j'capte le bruit. Ambiant. Deux voix. Une rêche. ... Le nain. Une plus douce, bien qu'ferme. Me rappelle un truc. Impossible de dire quoi.

Toute cette histoire de maladie... C'était donc du flan. J'aurais du m'en douter. Mais de là a voir ma "patronne" travestie en... homme de chambre, c'est un vrai surprise! Gni hi hi!

Mon corps commence à répondre. Lentement. Mais surement. J'arrive à ramper sur un bon mètre. Vers le son. Ces voix, incompréhensibles. Arf. Quel état pitoyable.

Il le fallait bien pour pouvoir te surveiller librement, Little Rocky. Mais maintenant que j'ai pu entendre ton petit discours à ce pauvre homme, je n'ai plus besoin de me cacher. C'est la prison qui t'attend.

Deux autres mètres. Mais pavillons d'écoute r'prennent du poil d'la bête. J'entends les voix plus distinctement. Sans pour autant tout capter. Je passe un pied d'table. Derrière l'coin d'celle-ci, deux gus m'apparaissent. Flous. Mires en rade.

Nojika, Nojika... C'est là que tu te trompes. Tu ne feras rien. Je vais t’anéantir, là, maintenant. On dira que tu es morte des suites de ta maladie. Vu que personne n'est au courant de ton imposture, ça passera facilement. Gni hi hi!

J'pige qu'un mot sur deux. Mais elle sent pas l'amour, c'te conversation. Rel'vant ma tronche, j'fixe les deux. Y sont là, à quelques mètres. Y a l'Rocky. Et face à lui... C'est... J'plisse les yeux.. Hmmm? Scruffy!?! Le concierge? A part que... l'est déguisé en gonzesse! La enlevé sa moustache.Non mais j'flash total? C'est lui à coup sûr! Enfin, c'est elle plutôt. Il/Elle disons! Merde! J'y crois pas. vrai qu'l'était bizarre. Mais c'est sans appel. C'te voix. C'te tronche! Arf! T'as encore eu l'air bien con mon Jacko. On s'est bien foutu d'toi! Mais cela dit... Quelle concierge s'déguise en meuf? Non mais vrai! Monde de ouf. En plus , ..

VLAM !!

J'ai pas l'temps d'finir d'penser! Scruffy et L'Rocky viennent d'se rentrer d'dans. Là. A quelqu'mètres de moi. Et c'est violent. Sans tout suivre, ma tronche étant toujours bonne pour la casse, j'ressens. Et mon poto... C'est violent. Rocky arme une patate qu'j'ai même pas l'temps d'voir partir. Mais Scruffy la bloque!! ... ... C'est pas humain ça. Il/Elle riposte! Rocky s'envole. S'écrase dans l'mur. Et Scruffy d'dire:

Tu me sous estimes, petit. Tu aurais oublié qui sont mes aïeux? Aurais-tu oublié quelle volonté je porte?!

J'entends sans piger. Soit j'ai manqué un truc, soit ma carte-mère tourne toujours à la pisse. La seule chose que j'comprends, à l'instant, c'est qu'y faut pas faire chié Scruffy. Il/Elle s'lance vers l'nabot. Un bâton apparait d'nulle part. Mon concierge trav'lo l'brandit bien haut. Rocky tente un move. Mais trop tard. L'arme s'abat sur sa gueule.

"Climat tact: Morsure du passé!"

C'est c'que bave Scruffy, avant qu'un masta éclair grille littéral'ment l'petit Rocky! Un éclair! D'puis l'baton. Pas croyable! Mais vrai. Ma bouche s'fait béante. M'faut un gros effort pour la clore à nouveau. Arf. Dans quoi j'me suis foutu? Faut qu'j'me barre d'ici. Ça sent l'roussi. Au propre. Et au figuré.

Ressent l'héritage de Belmer Corp, traître. Ressent la fureur de Nojika, petite fille de Nojiko et petit nièce de Nami la Voleuse!

Alors Scruffy s'appelle Nojika..? Et s'prend vraiment pour une meuf. Arf! Ch'tarbé le gus! En plus d'être balèze! Et moi comme un blaireau! Qu'ai foutu l'boxon dans son batiment! Qu'a salit les tapis! Vandalisé les portes! Ses portes! Merde, c'concierge survitaminé va absolument pas aimé. C'qu'il à fait au Rocky, j'vais y gouter aussi! Le v'là qui s'tourne vers moi. Vite. J'fais l'mort. Mires closes. Immobile.

Pauvre homme... Tu t'es bien fait amoché. Je en sais pas si tu peux m'entendre, mais soit en sûr, on va te retaper.

Me retaper... Me re taper. C'est plutôt clair comme intention. Scuffy doit être un pervers sadique. Il va m'ligoter dans une cave. Pour me torturer. Et quand il aura fini... quand il aura suer, que son sadisme sera excité à son paroxysme.. il me violera. C'est c'que font les trav'los. Non! J'peux pas finir comme ça. C'est pas une fin pour Jack! Et cette insupportable pensée m'redonne du poil d'la bête. Mon corps tout entier comprend l'enjeu des prochaines s'condes. Tire les dernières gouttes d'énergie qui lui reste. Ce sera rapide. Ce sera soudain. Et si j'me plante, on notera sur ma tombe:

"Il s'est bien fait r'taper. Même dans l'arrière."

Concentracture. 3. 2. 1. D'un coup mes jambes me poussent! J'ouvre les mires. Et j'abats mon pain dans l'bide à Scruffy. Qui l'a pas vu v'nir. Et gueule d'mal. Mes cotes m'font un mal de gueux. J'fais écho à Scruffy, ou Nojika, ou j'sais pas comment qu'il veut qu'on l'appelle. Mais j'prend sur moi. Et use d'mes dernières r'ssource pour sauter à travers la f'nêtre. Et m'écraser deux étages plus bas. Ça fait mal. Mais c'est toujours mieux qu'la sodomanie. J'entends des cris, autours d'moi. M'relève. Continue d'courir. Encore. Encore. J'sais même pas où j'suis. Mais j'cours. Puis plus. Mes panards font leur baroud d'honneur. Un dernier pas. J'm'effondre. Tout d'vient noir. Deuxième fois aujourd'hui. Journée d'merde.

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J'me suis réveillé dans un chambre miteuse. Trois paires d'yeux braquées sur ma tronche. J'ai r'connu direct la première. Nao. Les deux autres, ça d'vait être l'frère et la sœur. Nao m'a sauté d'ssus. Genre trop contente qu'elle était. Elle a bavé un tas d'truc. Qu'j'avais t'nu ma promesse. Qu'elle y croyait pas. Qu'grâce à moi, y avait d'nouveau des mandalines. J'comprenais pas trop. Alors j'ai fait oui oui. Pour m'rendormir.

A mon s'cond réveil, la miss était toujours là. Seule. J'ai senti l'bon plan. Et puis ben v'là. C'tait écrit. J'ai eu la fille. Trois heures plus tard (t'peux pas test le Jack) elle s'blotissait sur mon torse. On était bien. Elle m'a dit un truc style:

J'crois qu'j'suis amoureuse.

J'lui ai répondu:

Idem.

Elle a sourit. On s'est embrassé. On s'est endormi. Tranquilles. Heureux. J'suis l'vé avant l'aube. Et suis parti. En embarquant un peu d'pognon, qu'trainait au-d'ssus d'une armoire, et une mandaline. L'premier bateau partait une heure plus tard. J'tais d'ssus.
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