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Akeno, mon seul et unique ami

Akeno, mon seul et unique ami
Cela faisait maintenant un an que mes parents avaient été assassinés. Le chagrin et la colère me hantaient encore, mais je ne pouvais pas me permettre de m'effondrer. Je devais continuer à avancer, à chercher un équipage et à trouver un but dans ce vaste monde de East Blue. Je passais mes journées à errer de ville en ville, de port en port, à la recherche de camarades de confiance. Les souvenirs de ma famille étaient toujours là, mais je les gardais enfouis au fond de moi, espérant que le temps finirait par apaiser ma douleur.

C'était un après-midi d'hiver, et le ciel était couvert de lourds nuages gris qui menaçaient de déverser une pluie glaciale à tout moment. Les rues de Shell Town étaient animées malgré le temps maussade. Les commerçants criaient pour attirer les clients, les enfants jouaient dans les ruelles, et les marins discutaient bruyamment autour des tavernes. J'avais l'habitude de ces scènes, mais ce jour-là, quelque chose attira mon attention.

Une vieille dame, courbée par l'âge, peinait à avancer avec des sacs de provisions lourds. Elle semblait sur le point de s'effondrer sous le poids de sa charge. Je me sentis poussé par un élan de compassion et m'approchai d'elle.

« Permettez-moi de vous aider, madame, » dis-je en prenant délicatement les sacs de ses mains.

Elle leva les yeux vers moi, et malgré les rides profondes qui marquaient son visage, ses yeux brillaient d'une gentillesse infinie. « Oh, merci, jeune homme. Mon fils Akeno devait m'aider, mais il est malade aujourd'hui. Je ne sais pas comment vous remercier. »

« Il n'y a pas de quoi, c'est normal d'aider quand on le peut, » répondis-je en souriant. « Où habitez-vous ? Je vais vous accompagner. »

Elle me guida à travers les ruelles étroites jusqu'à une petite maison modeste près de la côte. Le bruit des vagues frappant les rochers apportait une étrange sérénité à ce lieu. La maison était modeste mais chaleureuse, entourée de quelques arbres dont les branches dénudées par l'hiver ajoutaient une touche mélancolique au paysage.

En entrant, l'intérieur de la maison était simple mais accueillant, avec des meubles en bois et des tapis confortables. Une cheminée crépitait doucement, répandant une chaleur agréable. « Akeno, nous avons de la visite, » appela-t-elle en déposant les courses sur la table de la cuisine.

Un jeune homme sortit d'une pièce adjacente, les cheveux noirs en bataille et le teint pâle. Malgré son apparence fragile, ses yeux brillaient de vivacité. « Maman, tu aurais dû me laisser t'aider, » dit-il en s'approchant.

« Akeno, voici... je ne connais même pas ton nom, jeune homme, » dit la vieille dame en se tournant vers moi.

« Haiko, madame. Haiko Daiki. »

« Haiko, je te présente mon fils, Akeno. »

Akeno tendit la main avec un sourire. « Enchanté, Haiko. Merci d'avoir aidé ma mère. »

Je serrai sa main avec un sourire. « Enchanté, Akeno. Il n'y a pas de quoi. »

Nous nous installâmes dans la petite cuisine, et la vieille dame, dont le nom était Hana, nous servit du thé chaud et des biscuits. Nous parlâmes de tout et de rien, et je découvris qu'Akeno était passionné par les histoires de pirates et d'aventures, tout comme moi. Il avait grandi en écoutant les récits des marins qui passaient par Shell Town, et il rêvait de voguer sur les mers, de découvrir des trésors cachés et de vivre des aventures incroyables.

Les jours passèrent, et je me retrouvai souvent chez Hana et Akeno. Nous passâmes des heures à discuter de nos rêves, de nos espoirs et de nos peurs. Akeno devint rapidement un ami précieux, quelqu'un avec qui je pouvais partager mes pensées les plus profondes. Il était intelligent, curieux et plein de vie, malgré sa santé fragile.

Un jour, alors que nous étions assis près de la cheminée, Akeno se tourna vers moi avec un sourire. « Haiko, tu as déjà pensé à ce que tu ferais si tu trouvais un équipage ? »

Je soupirai en fixant les flammes dansantes. « Oui, j'y pense souvent. J'aimerais trouver des camarades dignes de confiance, des gens avec qui je pourrais partager des aventures. »

Akeno hocha la tête, pensif. « Je comprends. J'aimerais pouvoir t'accompagner, mais... » Il toussa légèrement, et je vis une lueur de tristesse dans ses yeux.

Je posai une main sur son épaule. « Ne t'inquiète pas, Akeno. Ta compagnie ici est déjà une grande aide pour moi. Et qui sait, peut-être qu'un jour, tu pourras te joindre à moi. »

Il sourit faiblement. « J'aimerais bien. »

Chaque jour passé avec Akeno et Hana m'aidait à apaiser un peu la douleur de la perte de mes parents. Leur gentillesse et leur accueil chaleureux me donnaient un sentiment de famille que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Akeno était devenu un frère pour moi, et Hana, une seconde mère.

Je savais que je devais continuer ma quête, mais pour la première fois depuis longtemps, je me sentais en paix. J'avais trouvé un endroit où je pouvais être moi-même, où je pouvais guérir et trouver la force de continuer. Mais au fond de moi, je savais que ce moment de répit ne durerait pas éternellement. Le monde extérieur, avec ses dangers et ses mystères, m'appelait toujours.

Un soir, alors que nous étions tous les trois assis autour de la table de la cuisine, Hana posa une question qui me prit par surprise.

« Haiko, tu n'as jamais pensé à t'installer quelque part, à avoir une vie normale ? »

Je pris une gorgée de thé avant de répondre. « Parfois, oui. Mais je sais que ce n'est pas pour moi. J'ai besoin de trouver des réponses, de trouver un équipage. Et pour cela, je dois continuer à chercher. »

Hana posa une main réconfortante sur mon bras. « Tu trouveras ce que tu cherches, Haiko. Et sache que tu seras toujours le bienvenu ici. »

Je souris, touché par ses mots. « Merci, Hana. Votre gentillesse signifie beaucoup pour moi. »

Akeno hocha la tête. « Et peut-être qu'un jour, je pourrai t'accompagner dans tes aventures. »

Je lui donnai une tape amicale sur l'épaule. « J'en serais honoré, mon ami. »

Les jours passaient, et je continuais à aider Hana avec les tâches quotidiennes, à passer du temps avec Akeno et à chercher des pistes pour former un équipage. Mais plus je passais de temps avec eux, plus je me sentais attaché à cette petite famille. Les rires et les discussions autour de la cheminée, les promenades le long de la plage, les histoires partagées... tout cela me faisait sentir à nouveau vivant.

Mais une ombre planait toujours sur nous, celle de la maladie d'Akeno. Malgré sa joie de vivre et son esprit combatif, je ne pouvais ignorer les signes de détérioration de sa santé. Chaque toux, chaque moment de faiblesse me rappelait cruellement la réalité. Mais je refusais de laisser ces pensées ternir nos moments ensemble. Je voulais que chaque jour compte, que chaque sourire soit sincère.

Et ainsi, l'hiver passa, laissant place à un printemps chargé d'incertitudes, mais aussi d'espoir.
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Akeno, mon seul et unique ami
Le printemps s'épanouissait doucement, les fleurs éclatantes et les chants d'oiseaux résonnaient dans l'air frais. Mais malgré le renouveau de la nature, une lourde atmosphère de tristesse pesait sur la maison d'Hana et Akeno. Les jours heureux semblaient lointains, éclipsés par la sombre réalité de la maladie d'Akeno.

Je me souviens de ce jour où tout a basculé. Nous étions assis dans le salon, les rayons du soleil filtrent à travers les rideaux, éclairant faiblement la pièce. Akeno était assis dans son fauteuil préféré, mais son habituel sourire lumineux avait cédé la place à une expression fatiguée et résignée. Je m'étais rendu compte depuis un moment déjà que quelque chose n'allait pas, mais c'était la première fois que j'osais aborder le sujet avec Hana.

« Hana, que se passe-t-il avec Akeno ? » avais-je demandé, une pointe d'anxiété dans la voix.

Elle avait baissé les yeux, son visage marqué par la peine. « Haiko... Akeno est très malade. » Sa voix tremblait légèrement, trahissant ses émotions contenues depuis si longtemps. « Il a un cancer des os, et... il n'y a pas d'espoir. »

Le choc m'avait glacé jusqu'au plus profond de mon être. Le garçon que j'avais appris à connaître et à aimer comme un petit frère, condamné à souffrir et à disparaître. Je me tournai vers Akeno, dont les yeux étaient remplis de résignation et de peur, et mon cœur se serra douloureusement.

« Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? » demandai-je, la voix tremblante de colère contenue.

Hana posa doucement une main sur mon épaule. « Nous ne voulions pas t'inquiéter, Haiko. Nous voulions que tu puisses profiter de ton temps avec Akeno, sans être accablé par la tristesse. »

Une vague de culpabilité m'envahit alors que je réalisais que j'avais passé les derniers mois à ignorer les signes de la maladie d'Akeno, trop absorbé par notre amitié grandissante. J'aurais dû être là pour lui, le soutenir dans cette épreuve, au lieu de me laisser emporter par mes propres peines.

Akeno leva les yeux vers moi, et malgré sa faiblesse, un faible sourire éclaira son visage. « Ne t'en fais pas, Haiko. Ce n'est pas ta faute. »

Mais je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir une profonde tristesse et de la colère envers le destin cruel qui s'acharnait sur mon ami. Et je savais que les mois à venir seraient les plus difficiles que nous ayons jamais connus.

Le temps semblait s'étirer interminablement dans la maison d'Hana et Akeno, comme si chaque seconde était chargée du poids insupportable de l'incertitude et de la peur. Chaque jour qui passait apportait son lot de douleur et de désespoir, alors que la maladie d'Akeno progressait inexorablement, réduisant peu à peu ce garçon autrefois vif et joyeux à une ombre de lui-même.

Je me souviens de ces nuits sans sommeil, où je restais éveillé aux côtés d'Akeno, écoutant ses respirations devenir de plus en plus irrégulières, sentant mon cœur se serrer à chaque plainte de douleur qui s'échappait de ses lèvres. Je me sentais impuissant face à sa souffrance, incapable de soulager ne serait-ce qu'un instant son fardeau insupportable.

Pourtant, malgré la douleur et la tristesse qui nous entouraient, il y avait aussi des moments de grâce et de beauté. Comme ces après-midi tranquilles où nous nous installions dans le jardin, baignés par la douce lumière du soleil, et où Akeno racontait des histoires de son enfance, remplissant l'air de rires et de souvenirs heureux. Ou ces soirées paisibles où Hana préparait des repas délicieux, et où nous nous réunissions autour de la table, savourant chaque bouchée comme si c'était un trésor précieux.

Mais même au milieu de ces instants de bonheur fugaces, l'ombre de la maladie planait toujours, rappelant cruellement la fragilité de la vie et la brutalité du destin. Et plus les mois passaient, plus la maladie d'Akeno semblait s'intensifier, sapant lentement sa force et son énergie, jusqu'à ce qu'il ne soit plus que l'ombre de lui-même.

Je me rappelle aussi de ces moments où la tristesse semblait étouffer tout espoir, où les larmes coulaient librement sur nos joues, emportant avec elles nos rêves et nos aspirations. Je me sentais déchiré par la douleur de voir mon ami souffrir, et impuissant devant la réalité implacable de sa condition.

Pourtant, même au milieu de la souffrance et du désespoir, il y avait toujours une lueur d'espoir, fragile mais tenace, qui brillait au fond de nos cœurs. Une lueur qui nous rappelait que même dans les moments les plus sombres, il y avait toujours de la lumière à trouver, si seulement nous avions le courage de regarder au bon endroit.

Et alors que les jours passaient et que le printemps approchait, cette lueur d'espoir semblait devenir de plus en plus vive, illuminant nos cœurs de sa chaleur réconfortante. Nous savions que le temps était compté, que chaque instant était précieux, mais nous refusions de nous laisser submerger par le désespoir.

Car même dans la face de l'adversité la plus grande, même lorsque les ténèbres menaçaient d'engloutir nos âmes, il y avait toujours un espoir, une promesse de renouveau et de rédemption. Et c'est avec cette conviction ancrée au plus profond de nos êtres que nous avons affronté les jours à venir, unis dans notre détermination à ne jamais abandonner, quoi qu'il arrive.
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Akeno, mon seul et unique ami
Le printemps avait finalement chassé l'hiver, mais pour moi, le renouveau de la nature n'apportait qu'une tristesse supplémentaire. En rentrant des courses un jour ensoleillé, j'ai trouvé la maison de Hana plongée dans un silence pesant. Mes pas résonnaient dans le vide alors que je m'approchais de la porte, le cœur serré par une angoisse grandissante.

Quand j'ai franchi le seuil, j'ai été accueilli par le spectacle déchirant de Hana en larmes, se tenant près du lit d'Akeno, dont le visage autrefois radieux était maintenant pâle et serein dans la mort. La réalisation m'a frappé comme un coup de poing dans l'estomac, une douleur lancinante qui semblait m'engloutir tout entier.

« Haiko... » sanglota Hana en se tournant vers moi, les yeux rougis par les larmes. « Il est parti... notre Akeno... »

En voyant le cadavre d'Akeno, une vague de douleur s'est abattue sur moi, me secouant jusqu'au plus profond de mon être. Mon corps tout entier tremblait, mes genoux menaçaient de céder sous le poids écrasant de la tristesse qui m'envahissait. Les larmes coulaient de mes yeux comme des torrents incontrôlables, brouillant ma vision alors que je contemplais le visage paisible de mon ami, maintenant figé dans un sommeil sans fin.

Chaque fibre de mon être criait de chagrin, chaque battement de mon cœur résonnait comme un écho de désespoir dans l'air lourd de la pièce. Je voulais crier, hurler ma douleur à l'univers indifférent, mais aucun son ne sortait de ma gorge serrée par les sanglots.

Je me suis approché du corps d'Akeno, mes mains tremblantes touchant sa peau froide comme la glace. Une fois de plus, j'ai senti les larmes brûlantes monter dans mes yeux, mais cette fois-ci, je les ai laissées couler librement, sans honte ni retenue.

Dans cet instant de pure désolation, je me suis senti comme un naufragé sur une mer déchaînée, balloté par les vagues de chagrin et de désespoir. Mais même au milieu de cette tempête émotionnelle, une lueur d'espoir brillait faiblement dans mon cœur me rappelant que même dans les ténèbres les plus profondes, il y avait toujours une lueur de lumière.

Et ainsi, j'ai pris Akeno dans mes bras, serrant son corps froid contre le mien, comme si en le tenant assez fort, je pourrais le ramener à la vie. Mais au fond de moi, je savais que c'était impossible, que la mort avait pris mon ami bien-aimé et qu'il ne reviendrait jamais.

Et avec cette réalisation accablante, les larmes ont coulé encore plus fort, mes sanglots remplissant la pièce de leur écho déchirant. Dans cet instant de pure vulnérabilité, j'ai réalisé que même les cœurs les plus forts pouvaient être brisés, que même les âmes les plus courageuses pouvaient flancher sous le poids de la perte et du chagrin.

Mais malgré la douleur qui menaçait de m'engloutir tout entier, une lueur d'espoir brillait toujours dans mon cœur, me rappelant que même dans les moments les plus sombres, il y avait toujours une raison de continuer à avancer, une raison de continuer à croire en un avenir meilleur. Et avec cette pensée réconfortante dans mon esprit, j'ai trouvé la force de dire au revoir à mon ami bien-aimé, sachant qu'il vivrait à jamais dans mes souvenirs et dans mon cœur.

Avec Hana, ensemble, nous avons porté le corps d'Akeno à son dernier repos, sous le ciel bleu du printemps qui semblait se moquer cruellement de notre douleur.

Les semaines qui ont suivi ont été empreintes de silence et de solitude, le souvenir d'Akeno flottant comme un fantôme dans l'air chargé de chagrin. Chaque jour, je luttais contre la tentation de me laisser submerger par la douleur, de me perdre dans les souvenirs de mon ami perdu. Mais chaque jour, je me rappelais aussi la promesse que je lui avais faite, de continuer à vivre, à trouver un sens à ma vie malgré la tragédie qui l'avait assombrie.

Et ainsi, quelques semaines plus tard, j'ai pris la décision de partir, de quitter cette maison où chaque coin semblait me rappeler la présence absente d'Akeno. Hana m'a regardé partir avec des yeux tristes mais compréhensifs, sachant que mon chemin m'appelait au-delà des horizons familiers, vers de nouvelles aventures et peut-être, un jour, vers la guérison de mon cœur brisé.

« Prends soin de toi, Haiko, » murmura-t-elle alors que je m'éloignais, la voix empreinte de tristesse mais aussi d'encouragement. « Et souviens-toi toujours de l'amour que nous avons partagé avec Akeno. »

J'ai hoché la tête en signe de compréhension, sentant les larmes piquer mes yeux alors que je m'éloignais de cette maison qui avait été mon refuge pendant tant de mois. Mais même dans ma tristesse, je savais que je porterais toujours avec moi le souvenir de mon ami bien-aimé, une lumière dans l'obscurité qui me guiderait à travers les tempêtes à venir. Et avec cette pensée réconfortante dans mon cœur, j'ai continué mon voyage, prêt à affronter l'avenir avec courage et détermination.

FIN
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