300 [Présentation Finie]

Un colosse de 2 mètres de haut, parmi les gladiateurs de notre fosse, il fait certainement partie des plus grands ! Impossible de le rater ! Sa musculature immaculée lui a permis plus d’une fois de porter des adversaires redoutables, dont le grand Ptolémée ! Mais ce n’est pas tout ! Le « Divin » a plus d’un tour dans son sac, aussi impressionnant que ne l’était son père, sa carrure a fait pleurer plus d’un forcené !

Vous croyez que sa cape est rouge ! Et bien détrompez vous ! Il ne s’agit là que du sang de ses adversaires qui couvre son tissu, en réalité, il est aussi azuré que le ciel de notre Dressrosa !

Et ces armes ! Regardez-moi ces armes ! Comment peut-il les manier aussi habilement ? C’est simple ! Leonidas a gagné plus de 500 combats ici même ! Combien de mâchoires seront encore fracassées par son incassable bouclier ? Combien de corps sa lance transpercera encore ?

Nul ne peut le dire ! Il est inarrêtable ! Aussi véloce qu’un lion ! Aussi féroce qu’un Tigre ! Aussi puissant qu’un DIEUUUU !!!!

Mais qui donc se cache sous ce casque ?! Qui sera assez valeureux pour le lui retirer ? Pour l’instant, nous ne sommes pas prêts d’avoir notre réponse !

Les cicatrices qui couvrent son corps sont la preuve de ce que j’avance ! Alors croyez-moi cher public, les combats seront spectaculaires !

L’adresse de Léo sera au rendez-vous pour nous faire rêver, sa brutalité pour nous faire trembler, et sa clémence pour illustrer la grandeur de notre royaume !!

Interview avec les gladiateurs de la fosse : qu’en pensez-vous de Léonidas le Divin ?

Ruben la Bête : Je lui en dois une. Lors de mon combat avec lui, Léonidas était au courant pour ma blessure. J’avais honte. Ma côte allait descendre en flèche si le spectacle n’était pas au rendez-vous, et mes espoirs de rejoindre l’armée royale réduits à néant. Ce jour-là, il s’était battu comme si de rien n’était, il ne s’était pas retenu, notre combat fut spectaculaire. Il m’avait poussé à bout et grâce à lui, je m’étais donné à fond. Pour couronner le tout, il m’avait épargné, me serrant la main, renforçant le lien que j’avais avec le public. Vous ne croiserez probablement pas d’aussi respectable guerrier que lui par ici.

Ex Gladiateur, Athos le Massacreur : Avant mon combat contre le Divin, je l’avais beaucoup insulté, n’importe quel autre combattant aurait perdu le sang-froid et m’aurait tué à la fin du combat, mais lui, il m’avait humilié, non seulement, il n’avait répondu à aucune de mes injures, mais en plus, il m’avait laissé là gisant au sol. Ce jour-là, j’aurais préféré mourir, mais grâce à sa clémence, j’ai eu une nouvelle chance, j’ai changé, je suis quelqu’un de bien aujourd’hui.

Horace le Vorace : Pour Léonidas, une victoire est une victoire, mais ce jour-là, il avait la possibilité de gagner bien plus facilement, seulement, il avait attendu que je me retourne pour me défier, pourtant, c’était une bataille royale, ça aurait été légitime de sa part de m’achever dans le dos. Ce fut une véritable leçon d’honneur pour moi. Cela m’a profondément inspiré. Je me demande parfois si j’aurai fait la même chose pour lui.

Ex Gladiateur Hector le Terrifiant : On peut avoir l’impression que Léonidas est naïf, mais ce type est tout sauf sot, sur le champ de bataille, il n’y a pas plus impliqué, il est très observateur et parfois imprévisible. En-tout-cas mon genou s’en rappelle, ce coup de lance a mis fin à ma carrière, mais je ne lui en veux pas, ce sont les aléas du métier, et puis, je peux vivre paisiblement avec ma famille. (POV : Lui est toute sa famille furent victime du mariage forcé en 1627, RIP)

Tandis que le soleil atteignait son zénith en cette journée d’été, un vent chaud soufflait sur les terres de Dressrosa, un temps idyllique symbole du bonheur qui régnait en ces terres.
Quelque part, non loin de la fosse, sur une plaine donnant directement sur la mer, un guerrier se reposait, sa lance enfoncée dans le sol, son bouclier laissant transparaître les traces d’un combat récent.
Une petite silhouette se trouvait à ses côtés, curieuse à propos de ce qui semblait être son idole. L’observant avec grand intérêt, tandis que celle-ci profitait de la brise qui caressait sa dure peau.


Rapprochant son fils, le gaillard cajola ce dernier, un sourire aux lèvres, il semblait particulièrement apprécier ce moment.



Poursuivit le gamin, comme quelqu’un qui aurait entendu la même chose un millier de fois. Il paraissait particulièrement adhérer à ces propos. Imitant la pose d’un gladiateur, le mioche se mit à se battre contre de redoutables adversaires imaginaires.
Faisant un pas en avant un pas en arrière, esquivant à gauche puis à droite.


Bien qu’il n’avait aucune arme, la posture parfaite du môme trompait l’esprit, qui artificiellement donnait l’impression que celui-ci en portait une.
Fier de ce qu’il venait de voir, le père se releva, retirant sa lance ainsi que son bouclier du sol, il vint les suspendre à son dos.

Empli de bonheur, le rejeton sauta sur son parent.



Lysias était un soldat de la garde royal de la famille Riku, comme la majeur partie de ses ancêtres, il jura fidélité à la dynastie royale et s’engagea dans son armée dès qu’il fut en âge de combattre. Remarquable dans l’arène, il ne tarda pas à se faire remarquer de ses semblables, joignant dès lors la garde rapprochée de sa majesté la reine Rebecca II.

Durant ses années de service, il fit la rencontre d’une servante du palais royal dont l’amour finit par leur donner un enfant : Léonidas. Bien qu’ayant survécu à l’accouchement, Pénélope s’en retrouva grandement affaiblie.
La bonté de la famille Riku put la sauver et Lysias n’en fut que plus dévoué à la tâche.

Hélas, l’idylle ne pouvait pas éternellement durer…  

Des années passèrent, et le couple vécut de belles années ensemble, voyant leur fils pousser petit à petit. Rebecca II mourut de causes naturelles, et c’est sa fille qui prit les règnes du pays.

Bien que désormais relativement âgé, Lysias, ne prit point sa retraite. Pour lui, c’était une question d’honneur et au pays du soleil, s’attaquer à l’honneur d’un homme revenait à commettre un crime, et ce, même pour les rois de son royaume.

Seulement, la souveraineté de la nouvelle reine ne dura pas aussi longtemps que prévu, prenant le royaume entier par surprise.
La reine serait morte de mystérieuses circonstances, mais pas seulement elle, c’étaient tous les descendants de la famille Riku qui s’éteignirent. Et aussi étrange que cela puisse paraître, la nouvelle souveraine ne devait être que Morgane, seule survivante de la fratrie.

Sans surprises, la pilule ne passa pas pour tout le monde. Et les rumeurs et théories autour de la mystérieuse Morgan se multiplièrent. Pour certains, il n’y avait aucun doute, la famille Riku fut victime d’un complot.

Malgré tout, le géniteur de Léonidas n’en demeura pas moins fidèle. C’était sa dette envers les Riku, et peu importe qui gouvernait, jamais il ne pourrait trahir ceux qui ont sauvé sa bien-aimée.

Son fils, désormais adulte, guerrier redouté de la fosse après des années d’escarmouches, fut radicalement opposé à la logique de son père. Pour lui, il fallait honorer la mémoire de la famille royale, et ce, en trouvant les responsables de la tragédie qui menèrent Morgan au trône.

Mais pour cela, il devrait s’opposer à son idole. Et il n’était pas prêt à mettre un point final à la carrière du grand Lysias.

Un soir d’hiver, alors que la tempête faisait rage, Léonidas semblait se préparer. Déposant quelques provisions dans un sac, il se dirigea vers le coffre ou étaient entreposées ses armes. Ne trouvant à sa grande surprise que matériel emblématique de son père, une casque, un bouclier, ainsi qu’une grande lance dorée, le tout enveloppé dans un tissu de soie bleuté.

Un mot gisant sur le tapis du compartiment.

Lettre sans Police:

Se saisissant des offrandes de ses parents. Léonidas ne put s’empêcher de verser une larme. Ce soir-là, il s’était juré de revenir au pays afin de mettre fin au règne tyrannique de la despote.

Se servant d’un bateau de fortune, Léonidas ne tint pas longtemps avant d’échouer sur une île proche : Hand Island.

Il y fut alors accueilli par la marine locale impressionnée par son imposant physique.
C’est donc en leur proposant ses services, qu’il finit par les rejoindre. Passant les tests avec brio, il était déjà un membre prometteur de la police des mers. Il fut alors transféré au G-12, une prestigieuse base située à Grand Line.

Un endroit où le gladiateur passera de nombreuses années gravissant petit à petit les échelons.
Aujourd’hui, Léonidas est gradé de la marine, gérant sa propre troupe d’hommes, c’est d’une main de fer qu’il applique la justice en attendant de devenir assez influent pour retourner à son île natale.