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Étrange coïncidence qui mène à des retrouvailles. [+16]

Après son arrivée sur Jaya, Helia se retrouvait confrontée à un environnement très différent de celui des anciennes îles visitées. Malgré l’environnement peu familier, elle n’avait pas perdu de vue son objectif principal : établir un lien avec Viyla, l'une des rares scientifiques avec qui elle avait tissé des liens solides lors de son séjour sur le glaçon géant. Elle avait tout de même une promesse à tenir, d'autant plus qu'elle ne voulait pas tester la patience du pirate qui l’avait laissée partir quelques mois plus tôt. Voilà maintenant deux mois et demi qu’elle avait perdu, entre les arnaques, la trahison et la frustration, mais maintenant qu’elle se trouvait ici, elle pouvait mettre à profit son utilité pour la Révolution. Plus que jamais, elle était déterminée à maintenir cette précieuse connexion avec Viyla, que ce soit par intérêt ou simplement pour lui offrir un soutien amical.

Ainsi, Helia entreprit de faire parvenir à Viyla un Den Den Mushi blanc, un dispositif de communication fidèle mais aussi confidentiel. Avec persévérance, elle se frayait un chemin à travers les rues animées de la Cité Caravelle, cherchant un moyen d'envoyer ce cadeau à son amie. Finalement, grâce à ses efforts et à l'aide de certains habitants bienveillants, mais surtout d’une entente avec certains Révolutionnaires intéressés à profiter de la situation, Helia réussit à organiser l'envoi postal du Den Den Mushi à Bulgemore. Elle prit soin d'inclure une lettre à son amie, exprimant son désir de maintenir le lien malgré la distance et les circonstances mouvementées. Le tout accompagné d’une jolie petite plante carnivore, car la lettre et le colis avaient été envoyés de manière anonyme et la jeune femme espérait que son interlocutrice comprendrait le message.

Ce ne fut que quelques jours plus tard que la moitié de son appareil se mit à sonner. C’était avec fébrilité qu’elle avait répondu, reconnaissant la voix de son amie. Les premières minutes furent partagées pour l’échange personnel. Une fois cette étape terminée, Helia vint poser une question des plus délicates :

‘’Dis-moi Viyla, à propos de notre projet sur les hormones de Reyson, à quel point l’information voyage vite dans le secteur du Gm ?’’
‘’Ah mais très rapidement, surtout qu’on était bloqué depuis un moment sur ce problème, alors je t’assure que dans la journée qui a suivi sa réussite, la cheffe scientifique a fait un rapport bien détaillé.’’
‘’Je vois… Est-ce qu'ils ont continué à faire des expériences sur le projet ? Cherchent-ils à faire une amélioration ou encore à contre-attaquer contre Reyson ?’’
‘’Hmm, pas à ma connaissance… Tu sais, les projets passent vite ici, une fois que tu es partie et en l’absence de biochimistes botaniques, ils ne se sont pas étalés sur le sujet des plantes. Pourquoi la question ?’’
‘’Je vois… Disons que mon bateau qui a quitté Bulgemore pour Marie-Joie a été attaqué par des pirates, et on m’a menée à Armada où j’ai rencontré Reyson qui était au courant…’’
‘’Pardon ?!’’
‘’Tout va bien, je te rassure, mais bon. Sinon, j’aurais une question délicate…’’
‘’Vas-y, je t’écoute.’’
‘’Tu penses quoi de la Révolution ?’’
‘’En tant que membre du gouvernement, je devrais te dire que je les déteste, mais en soi je m’en fiche pas mal. Ce qui m’intéresse, c’est le côté scientifique et les expériences, la guerre du plus fort ne m’intéresse pas.’’
‘’J’ai une offre pour toi alors. Rejoins-moi.’’

❦ ❦ ❦

‘’J’ai entendu dire que pour la bataille contre le gouvernement, on a plusieurs grosses têtes dans la piraterie.’’
‘’Ah ouais ? Qui ça ?’’ demanda l'un des Révolutionnaires qui sirotait sa boisson.
‘’Eh bien, y’a deux jours, j’ai aperçu Red. Certains murmurent qu'ils ont aperçu Clotho, il y aurait Jeska puis Olek et Reyson.’’ continua le premier en jetant sa cigarette par terre.
‘’Wow, que des grosses têtes ! Clairement, on va gagner cette guerre contre Adèle !’’
‘’Ah, mais c’est certain ! Tout ce beau monde !’’
‘’Reyson ? Il a été vu où ?’’ demanda la jeune femme qui s’était penchée pour ramasser le mégot sur le sol de terre.

Ils étaient actuellement dans l’un des villages sylvains, terminant les derniers préparatifs ou se la coulant douce comme ces deux-là. Elle écrasa ensuite le mégot encore fumant sur la table, non loin de l’une des mains de celui qui venait de la jeter par terre. Ses yeux ambrés prédateurs plongèrent dans son interlocuteur, son expression faciale neutre face à l’affront de l’idiot.

‘’Mère Nature n’est pas ta poubelle, alors ramasse ta merde. Sinon, je me ferais un plaisir de rendre justice à celle-ci. Il serait dommage que tu croises le chemin de l’une de mes plantes carnivores sur le champ de bataille.’’ souffla lentement la sauvageonne au malotrus avant de reprendre. ‘’Alors Reyson, il a été aperçu où ?’’
‘’Je, oui, pardon.’’ glissa l’homme en attrapant le mégot et le glissant dans ses poches. ‘’À Caravelle, dans une auberge.’’

Il lui donna le nom et quelques détails supplémentaires qui lui permirent de mieux trouver l’endroit. Une fois satisfaite, elle tourna les talons, avertissant Calypso de son départ. Trouver le chemin de la ville fut facile, celui de l’auberge un peu plus difficile, mais en fin de compte, elle finit par trouver le lieu après quelques demandes de guidance, puis elle chercha à savoir si Reyson était toujours présent.

Une fois la chambre pointée, elle n’hésita pas une seconde, prenant la direction de celle-ci. Elle frappa ensuite solidement à la porte, retenant un petit rire nerveux. Pourquoi son corps devenait-il si fébrile à l’idée de revoir l’homme ? Pourtant, leur premier contact avait été... fracassant. Son corps frissonna au souvenir de tous ces os fracturés, mais surtout de la sensation des hormones qui avaient attaqué son système nerveux... Elle serra les poings pour cacher le léger tremblement de ses mains, pourtant, elle avait bien pris sa dose se matin… Dans tous les cas, elle garda la tête haute, attendant avec impatience une réponse. Au moins, cette fois-ci, c’était elle qui se pointait à sa porte et non l’inverse...


Dernière édition par Heliamphora le Sam 29 Juin 2024 - 19:07, édité 2 fois
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« Je t’ai déjà dit que je n’en voulais pas Olek ! Et si c’est encore une rousse je te préviens, on ne réglera pas ça au bras de fer cette fois ! Garde ces femmes pour toi ! »

Pour mieux comprendre : voilà plusieurs jours déjà que nous séjournons dans cette taverne gracieusement mise à disposition par la ville en échange de notre soutien contre l’assaut imminent de la sainte Adélaïde qui se fait attendre. Elle se fait attendre parce qu’Olek a eu tout le loisir de se mettre à la page concernant les histoires entre Red et moi, et notamment celles qui concernent Izya. Alors, en bon ami qu’il se croit être, il a pensé judicieux de partager les femmes qu’on lui avait promis contre son aide, car selon lui c’est le meilleur moyen de faire son deuil amoureux… Si c’est le cas son deuil à lui semble être bien long.

Toujours est-il qu’il a supposé au premier refus que c’était à cause du physique de la femme et a osé me suggérer de changer son apparence pour une silhouette similaire à Izya. Depuis il essaie de trouver des rousses et il s’est même permis de préciser qu’il payait pour moi, comme s’il s’agissait d’un souci d’argent. Parce qu’en effet : refuser une femme de joie ne peut se traduire qu’en deux cas possibles. Soit elle ne me plaît pas physiquement, soit elle je n’ai pas de quoi m’offrir ses services. Olek quoi.

« Pas la peine de frapper de nouveau, je t’aurais prévenu Olek ! »

Mais la porte s’ouvre tout de même, et qui vois-je ? Une rousse. Encore ! Et si je le faisais cette fois, Olek me laissera-t-il enfin tranquille ? Attends. Mia ? Ma seconde sur Armada ? Non, ce n’est pas elle. C’est son sosie, Heliamphora.

« Je suppose que ce n’est pas Olek qui t’envoie… Tu m’apportes des bonnes nouvelles ? »

Ou est-elle venue réclamer une dose plus grande de drogue ? D’ailleurs que fait-elle ici, sur Jaya ? Je croyais qu’elle était une scientifique, pas une combattante.

Là, debout sur le palier d’une vaste chambre éclairé par le feu dans l’âtre qui projette sa lumière sur un fauteuil à bascule vide et le lit en baldaquin que j’occupe, je me demande ce qu’elle va m’annoncer. On en est où d’ailleurs du délai que je lui avais accordé ?
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Helia hésita sur le pas de la porte, observant la chambre plongée dans une atmosphère feutrée. Le crépitement du foyer, un son familier à ses oreilles, lui rappelait la semaine passée avec Reyson pour les dosages obligatoires. Étrangement, son corps sembla retomber immédiatement dans cette étrange dépendance. Mécontente, elle plissa les yeux avant de finalement franchir la porte et refermer derrière elle. Elle poussa un soupir, chassant momentanément la frustration grandissante.

Le feu projetait des ombres dansantes sur les murs, créant une ambiance à la fois chaleureuse et oppressante. Le fauteuil à bascule vide et le lit à baldaquin occupé par Reyson ajoutaient à la scène une touche de solennité étrange qui mit Helia mal à l’aise. Elle avança de quelques pas, se sentant de nouveau prise au piège dans une relation de pouvoir et de besoin. Elle inspira profondément, essayant de rassembler ses pensées et de calmer son esprit. Ses mains étaient toujours légèrement tremblantes, mais elle fit de son mieux pour les cacher. L'odeur du bois brûlé et la chaleur du feu lui procuraient un étrange réconfort, malgré la situation tendue.

"Effectivement, je ne suis pas une de ces filles de joie, j'espère que tu n'es pas trop déçu," termina-t-elle avec une pointe de taquinerie dans la voix. "Malheureusement, je suis porteuse d'une mauvaise nouvelle. J’ai réussi à prendre contact avec mon contact à Bulgemore. Et il semblerait que le jour après la réussite du projet, il a tout de suite partagé la nouvelle aux autres bases. Entre-temps, Bulgemore a été renforcé et quand je me suis renseignée auprès de la Révolution pour de la vente d’information ou même une attaque organiser, on m’a fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés par un caillou gelé.’’

Helia se déplaça à nouveau, tournant le dos au pirate pour plonger ses pupilles vertes dans les flammes dansantes. Elle croisa les bras sous sa poitrine, un geste simple et pourtant réconfortant. Ses mains remontèrent le long de ses avant-bras, se posant sur ses coudes, ses ongles tapant de manière lente mais rythmée la surface. Le crépitement du foyer, un son familier et apaisant, résonnait dans la pièce, évoquant en elle un mélange de souvenirs et de tensions. Le silence pesant fut seulement perturbé par ce tapotement cadencé, une mélodie discrète mais présente dans cette atmosphère feutrée. Les flammes projetaient des ombres mouvantes sur son visage, accentuant les traits de frustration qui se dessinaient peu à peu, mais aussi ceux de la réflexion. Elle cherchait ses mots, pesant chaque phrase avant de l’articuler. Le regard fixé sur les flammes, elle inspira profondément avant de poursuivre.

"Alors, j’ai pensé à autre chose, pour compenser la faute que je t’ai faite. Je connais la formule utilisée pour la marine, je peux très bien créer différentes hormones que tu pourrais assimiler… C’est un peu comme peaufiner celles que tu as déjà. Tu n’es pas un scientifique, moi si, alors je pourrais montrer à tes hormones comment devenir meilleures," termina-t-elle simplement.

Elle se tut un instant, laissant le silence et le crépitement du feu combler l'espace entre eux. Les minutes passées avec lui, les moments de doute et de souffrance, tout cela refaisait surface dans cette simple confrontation. Pourtant, malgré ses appréhensions, elle savait qu'elle devait continuer, qu’elle devait affronter ce moment sans flancher, sinon elle ne pourrait jamais passer outre la crainte ou l’addiction. C’était une question à approfondir quand elle le pourrait.
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« As-tu conscience de ta situation ? » finis-je par annoncer après un long silence. Une question rhétorique ceci dit, et pourtant elle se pose bien là.

Heliamphora a aidé la marine en leur fournissant un moyen de se prémunir de mes hormones. Elle qui aurait dû mourir de mes mains pour cet affront a eu la chance de pouvoir racheter sa vie en réparant ses erreurs, et elle débarque en se montrant taquine alors qu’elle n’a pas accompli son devoir ? Me prend-t-elle pour un samaritain ? Elle aurait dû fuir, très loin, en espérant que je l’oublie. Bien que je possède sa vivre card, ça restait sa meilleure chance de survie… Ou peut-être est ce à cause de sa dépendance à ma drogue ? Après tout, si elle s’enfuit elle devra alors dire adieu à sa dose.

Que dois-je faire d’elle ? L’obliger à s’agenouiller d’un simple coup de haki royal ? Lui rappeler la dangerosité de mes hormones ? Lui trancher un membre ?

« Si tu es réellement capable d’améliorer mes hormones, pourquoi ne pas l’avoir proposé dès le début ? Je gage que ce projet demandera du temps. N’essaies-tu pas seulement de prolonger ton sursis ? »

Toujours allongé sur le lit, mes cheveux croissent pendant que je parle et se dirigent lentement vers elle. Heliamphora sait qu’ils suffisent à injecter mes hormones, à l’immobiliser et même à la tuer. Mais ils avancent lentement vers elle, lui laissant tout le temps de réagir. Tout le temps de bien comprendre sa situation surtout : je n’ai nul besoin de me presser ou de lever le petit doigt pour me débarrasser d’elle. Elle n’est rien d’autre qu’un grain de sable sur ma route, une fourmis que je peux écraser à tout instant. Mes poils s’approchent de son visage et viennent doucement enlacer son cou. Peut être escompte-t-elle sur la présence de Red dans cette taverne pour la sauver ? Malheureusement pour elle, il est actuellement avec le maire pour discuter stratégie. Non, il n’y a pas grand monde ici, excepté… Olek dans la chambre voisine !

Mes cheveux relâchent alors l’étreinte autour du cou d’Heliamphora. Non pas que j’ai peur d’Olek, mais parce que ma proie vient de trouver une utilité nouvelle.

« Gémis. Tu viens de gagner quelques minutes : de longues minutes à faire ces sons aigus caractéristiques des femmes comblées. Assez fort pour que les voisins puissent t’entendre. Et si je te trouve une autre utilité d’ici à ce que ce soit terminé, peut-être que tu garderas la vie sauve, mais tâche d’être convaincante. »

Qu’Olek entende et qu’enfin il me foute la paix !
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"Oui… Elle est très délicate. Mais la fuite m'a semblé impossible, voire stupide. Pourquoi attiser la rage du dragon quand je peux offrir une alternative ?" souffla-t-elle simplement.

Tous deux savaient très bien que prendre la fuite aurait été une action plus problématique que de lui faire face. Au moins, elle avait l'honnêteté de le faire, d'éviter à tous les deux une perte de temps monumentale, mais surtout d'éviter sa rage. Elle n'avait pas envie de vivre dans la peur de devoir toujours regarder par-dessus son épaule. Elle se frotta le visage, repoussant les mèches rebelles qui venaient chatouiller sa peau. Toujours à quelques mètres de lui, elle frotta ses bras pour en chasser les frissons d’inconfort qui remontaient maintenant le long de son corps.

"Exactement… Je ne peux pas améliorer quelque chose en un claquement de doigts et la science…" Elle hésita un instant, voyant des tentacules capillaires se diriger vers elle. "Elle prend du temps. Je ne possède pas de fruit du démon qui me permet d’accélérer les choses et il y a quelques mois, nous étions tous les deux occupés," termina-t-elle en avalant lourdement sa salive.

Elle fit de son mieux pour ne pas bouger, acceptant avec réticence les cheveux qui prenaient possession de sa gorge. Ses yeux se tournèrent vers lui, se fixant enfin sur la silhouette qui était toujours étendue nonchalamment sur le lit. Malgré elle, ses mains agrippèrent les cheveux, un signe nerveux mais surtout futile, parce qu’en ce moment, Helia savait qu’elle n’était rien d’autre qu’une vulgaire proie entre les mains de cet homme. Sa mâchoire se serra tandis que l’air sembla se raréfier un peu, jusqu’à ce que la pression disparaisse brusquement.

"Pardon ? Gémir ?" souffla-t-elle, sa voix un poil plus aiguë, ses yeux dévoilant une large interrogation. "Tu parles d’imiter l’orgasme féminin ? Je… n’ai pas cette expérience. Je viens d’une île déserte… et la sexualité n’a jamais été dans mes priorités par manque de partenaire," annonça-t-elle de manière directe, loin d’être gênée par ces paroles.

Du plus loin qu’elle se souvienne, la plante n’avait jamais eu d’opportunité, alors ce besoin primitif n’était pas quelque chose de particulièrement ancré chez elle. Il y avait bien eu cette amourette avec Kaley, mais rien de bien fou, surtout pas après tout ce qu’elle avait pu entendre des bouquins de Jeska. Elle réfléchit un instant avant d’afficher une mine renfrognée. En position pensive, les rouages de son cerveau s’activèrent avant qu’une illumination ne peigne son visage. Elle pinça malgré tout les lèvres avant de s’approcher du lit.

"Injecte-moi la bonne hormone. Je ferai le bacon sur le plancher sans me retenir. Ne me regarde pas comme ça, je préfère de loin ma vie à une possible humiliation sur le plancher de ta chambre. Tu veux un truc authentique, alors je peux l’offrir, mais je ne peux pas y arriver toute seule. Même chose pour le sexe, il faut être deux pour la tâche," termina-t-elle en énonçant ce fait aussi simplement qu’elle aurait annoncé qu’elle allait manger une pomme.

Elle avait la grande impression qu'elle allait regretter son choix plus tard, mais dans l'immédiat sa survie était une nécessité. Elle pourrait toujours géré avec son problème de dépendance plus tard. Il sembla y avoir une hésitation dans l’air, puis quelque chose vint se planter dans son bas-ventre nu. Elle baissa les yeux sur la fine douleur qui se transforma beaucoup trop rapidement en une sensation inconnue qui envahit son corps. Elle s’écrasa au sol, le corps se tortillant, les orteils croisés, les pensées fondantes, pendant que sa gorge chantait fortement les fausses louanges de Reyson.
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Évidemment il a fallu que je tombe sur l’une des rares femmes à être encore vierge. Mais quel âge a-t-elle ? A moins qu’il ne s’agisse d’un subterfuge pour obtenir mes hormones ? Grand bien t’en fasse, tu vas avoir droit à une dose bien chargée chère puritaine, après tout il faut bien qu’Olek me croit à la hauteur et plus encore…



Peut être en ai-je trop fait ? Ça fait quand même plusieurs minutes déjà et le niveau sonore n’en démord pas. Elle va bien au moins ? Oh pourquoi m’en inquiéter, je me fiche de son bien être, c’est elle qui l’a cherché. Ne voulait-elle donc pas se rattraper en me rendant service ? Bien sûr ce ne sera pas suffisant, loin de là, mais c’est un début. Que lui demander d’autre ? C’est compliqué de réfléchir de manière rationnelle à côté d’une femme qui se tortille et gémit comme elle le fait. Je l’observe un instant et de lointains souvenirs me reviennent, d’une autre rousse, d’autres soupirs. Je détourne alors le regard.

Je n’avais jamais usé de ce subterfuge avec Izya. Oh j’en ai utilisé d’autres, pour me maintenir en forme plus longtemps ou pour… Eurêka ! Il y a peut être quelque chose qu’Heliamphora puisse accomplir, une énigme à résoudre ! Mais pour cela je dois d’abord attendre qu’elle soit en état de m’écouter…



Lorsque les ardeurs de la vierge se sont enfin calmées, elle se trouvait allongée dans le lit tandis que j’avais rejoint la chaise devant l’âtre. L’y ai-je déposée parce qu’elle me faisait pitié à se tortiller par terre ? De la compassion ? Si elle me demande c’est parce qu’il fallait bien que le lit soit défait et qu’il y ait une autre odeur dedans si Olek me rendait visite à son départ. Oui, c’est une très bonne raison ça.

« C’est bon, tes neurones sont de nouveau connectés ? J’ai trouvé en quoi tu peux m’être utile. Il y a une hormone que je n’utilise plus du fait de son extrême dangerosité – et aussi parce qu’une certaine rousse me l’a interdit – mais s’il était possible de définir à l’avance comment chaque personne y réagirait, peut être pourrais-je en faire usage de nouveau. Je parle des phéromones. C’est dans tes cordes ? »
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Helia se tordait sous l'effet de la forte dose d'ocytocine qui parcourait ses veines, ses muscles se contractant involontairement dans un mélange de tension et de relâchement. Son corps, en proie à des sensations contradictoires, ne savait plus comment réagir. Ses yeux roulèrent vers l'arrière, laissant apparaître seulement le blanc, tandis que ses larmes coulaient abondamment, témoignant de l'intensité de l'expérience. Chaque fibre de son être semblait prise dans une danse frénétique, un ballet désordonné de plaisir et de douleur. Ses mains agrippaient convulsivement le sol, ses doigts s'enfonçant dans le tapis comme si elle cherchait un ancrage dans la réalité qui lui échappait. Ses orteils se crispaient et se détendaient dans un rythme chaotique, des spasmes secouant ses jambes.

Son cerveau, incapable de traiter l'afflux massif de sensations, oscillait entre des états de confusion et de clarté fugace. Les larmes salées glissaient le long de ses joues, se mêlant à la sueur qui perlait maintenant sur sa peau. Sa respiration, rapide et saccadée, semblait se battre pour trouver un rythme régulier dans ce tourbillon d'émotions. Elle ressemblait davantage à un animal en panique qu'à une femme émerveillée, mais sa voix chantait un tout autre récit. Des gémissements et des cris de plaisir s'échappaient de sa gorge, contradictoires par rapport à son expression de détresse. Les sons gutturaux qui résonnaient dans la pièce semblaient indépendants de sa volonté, comme si une force extérieure les arrachait à ses cordes vocales.

Les fluides corporels se libéraient de manière incontrôlée, ajoutant à la scène une dimension crue et viscérale. Ses joues rougies par l'effort et l'excitation ajoutaient une teinte tragique à son visage marqué par l'intensité de l'expérience. Chaque ondulation de son corps était une lutte entre le désir imposé par la chimie et le besoin de reprendre le contrôle de soi. Helia était piégée dans ce maelström hormonal, un mélange d'abandon et de résistance. Son esprit luttait pour comprendre et assimiler ce qui se passait exactement, mais chaque tentative de rationalisation était noyée sous la vague incessante de sensations imposées par l'ocytocine. Sa gorge laissait échapper un chant de louanges fausses, une symphonie de plaisir forcé et d'agonie intérieure. Les ombres dansantes du feu sur les murs semblaient jouer avec ses formes contorsionnées, ajoutant une dimension presque irréelle à cette scène de chaos émotionnel et physique. Dans cet état de vulnérabilité extrême, Helia n'était plus qu'un être primitif réagissant aux impulsions chimiques, un marionnettiste involontaire de son propre corps, ses larmes et ses cris se mêlant pour créer un tableau vivant de désarroi et d'extase.

Helia retrouva peu à peu la réalité, son corps épuisé se taisant enfin alors que les hormones terminaient leur travail, s'essoufflant à leur tour. La prise de conscience fut progressive, chaque sensation revenant par vagues, d'abord floues puis de plus en plus claires. Elle réalisa alors qu'elle n'était plus sur le sol, mais sur le lit de Reyson. Les draps s'étaient entortillés autour d'elle, créant un cocon à la fois oppressant et réconfortant. Sa respiration, encore saccadée, résonnait dans la chambre silencieuse. Le crépitement du feu dans l'âtre était désormais accompagné de la basse et chaude voix de Reyson, qui lui posait des questions. Les mots parvenaient à ses oreilles comme à travers une brume épaisse, mais ils avaient quelque chose de réconfortant et d'inquiétant à la fois. Elle cligna des yeux plusieurs fois, chassant les derniers vestiges de larmes salées et l'étrange brume qui avait imposé sa présence sur tout le reste. Est-ce que sa voix lui avait toujours paru aussi attirante ? Non, cela devait être un effet secondaire de l'ocytocine. Elle tenta de se redresser, mais son effort fut lamentable. Son corps, vidé de toute force, la trahit et elle retomba lourdement sur le matelas, le souffle court et les membres tremblants.

Elle essayait de répondre, mais ses lèvres semblaient collées, et sa langue, trop lourde pour bouger. Elle ouvrit la bouche, mais seul un faible gémissement en sortit. Sa gorge était sèche, brûlée par les cris et les larmes. Elle cligna des yeux encore, essayant de focaliser sur un point, mais tout lui sembla flous dans l’immédiat. Finalement, avec un effort immense, elle parvint à murmurer ;

‘’Je… Oui, je connais.’’ Ses mots étaient à peine audibles, chaque syllabe une lutte contre la fatigue écrasante. ‘’J’suis pas une experte… Mais je peux le devenir. Beaucoup de plantes les utilise… Pour toi, j’lai découvrirais…’’ souffle-t-elle en peinant à soulever la tête.

Décidément, elle allait regretter son prochain dosage, qui ne serait clairement pas à la hauteur de ce qu'il venait de lui injecter.
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Pour moi elle le découvrirait ? Comment ça pour moi ? Son esprit doit être encore bien embrumé : a-t-elle oublié que c’est pour sa propre survie qu’elle est venue ? Peut-être devrais-je lui injecter des hormones pour la remettre d’aplomb… Et puis quoi encore ? Je ne lui dois rien. Elle n’est rien d’autre qu’un jouet dont je peux me servir à ma guise. Et malgré tout je tends le bras vers la petite table qui jouxte le fauteuil pour prendre le combiné du room-denden.

« Bonjour, apportez de l’eau je vous prie. »

Malheureusement je n’ai plus que de l’alcool depuis hier, lorsqu’Olek est venu me tenir compagnie et qu’il a décrété au quatrième verre d’alcool que l’eau c’est triché, que ça fait rouiller, et que c’est indigne d’un homme. Aussi, pour associer le geste à la parole, il avait lancer les jarres d’eau à travers la fenêtre alors que je n’avais fait que suggérer l’idée de ralentir le rythme. Après tout ça ne faisait que dix minutes qu’il était là…

« J’ignore si l’on peut dire de toi que tu es encore vierge ou non après cette initiation plutôt… extrême, mais tu as bien répondu à mes attentes. Quoique je le saurais vraiment lorsque je recroiserais Olek et… »

L’on frappe à la porte, pourtant je sens deux présences distinctes. Lorsque je donne l’autorisation d’entrer c’est un serveur qui pénètre dans la chambre, une jarre à la main et s’avance d’un pas hésitant pour la poser sur la table de chevet comme je l’ai indiqué. Son regard passe de moi à Héliamphora en revenant régulièrement vers le sol comme s’il était gêné. Pour autant c’est vers la dame que ses yeux prirent le plus de temps à se poser. Et dans l’entrebâillement de la porte, visible lorsque le jeune homme est entré et ressorti, je pus observer la deuxième présence : le visage tout sourire d’Olek qui cherchait à voir pour quelle femme j’ai finalement cédé, avec son indiscrétion légendaire. J’ai attendu que la porte soit refermée et que nous nous retrouvons tous les deux avant de reporter mon attention sur Héliamphora. J’allais reprendre la parole mais mes mots se changèrent en soupir lorsque je vis la peine qu’elle avait à soulever la jarre.

Je me suis donc levé et j’ai entrepris de lui porter le récipient aux lèvres pour qu’elle puisse se désaltérer. Finalement lui donner des hormones de remise en forme aurait été plus rapide. C’est ainsi que je me retrouve assis sur le lit aux côtés d’une femme semi-allongée qui boit à grosse gorgée de mes mains. Bien que ce fût artificielle, il émane d’elle cette odeur subtile mais caractéristique de la chair érotique.

« Hum. Je disais donc : tu souhaites utiliser des plantes pour cette nouvelle tâche ? Je ne suis pas certain que tu aies bien saisi l’affaire : je veux connaître la réaction des humains face aux phéromones. Pas des légumes. Par exemple : comment y réagirais-tu toi ? »
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Helia peina à soulever la jarre d'eau, ses bras tremblant sous l'effort. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres lorsque Reyson prit la peine de venir l'assister. Elle ne se fit pas prier pour attraper ses mains et avaler goulûment l'eau, telle une féline en déshydratation. Son corps bougea instinctivement, se recroquevillant faiblement autour de la position de l'homme, cherchant un réconfort inconscient dans sa proximité. Sous le mot "virginité", elle haussa les épaules, balayant la vérité comme si elle n'était rien. Le sujet entre elle et la sexualité était un point mort dans la vie de la rousse, trop occupée dans ses expériences ou à survivre, sans oublier l'absence de partenaire qui aurait pu créer la chimie nécessaire. Elle ne souffla aucun mot, retournant boire simplement l'eau froide qui lui semblait bien plus intéressante que le reste. C'était une expérience... probablement inoubliable, mais complètement hors norme. Elle ne savait pas dans quelle catégorie la placer, probablement dans le registre expérimental à ne plus refaire.

Tandis qu’il reprenait son monologue et qu’elle l’écoutait d’une oreille, elle vint finalement s'arrêter brusquement. Encore un peu haletante, elle prit un moment pour rassembler ses pensées. Son esprit était encore faiblement embrumé par les effets résiduels des hormones, mais elle savait qu'elle devait répondre, surtout que maintenant, elle venait de comprendre ce qu’il voulait exactement impliquer. Elle prit une dernière longue gorgée avant de relâcher sa prise sur lui et de se laisser tomber sur le dos. Ses jambes restèrent contre lui, ne cherchant pas à bouger par manque de force. Elle posa une main sur son ventre nu, ses ongles caressant la chair qui lui arracha une montée de frissons incontrôlables tandis que son autre bras vint se poser sur ses yeux pendant qu’elle poussait un soupir. Tandis que sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration, des gouttes d’eau quittaient son menton pour glisser le long de la courbe de son cou et se perdre au creux de ses clavicules. Les lèvres légèrement entrouvertes, elle s’exprima enfin.

''Je vois… Tu as besoin d’un cobaye.'' souffla-t-elle avec finalité. ''J’ai déjà donné ma parole…'' souligna-t-elle simplement en relevant un peu la tête et soulevant son bras, elle vint croiser ses yeux. ''Et ce n’est pas comme si j’avais le luxe de refuser…'' termina-t-elle en laissant sa tête retomber sur l’oreiller. ''Tu voudras gérer comment ? Avec la guerre qui est imminente… Et si tu le permets, j’aimerais finir les trois mois restants de notre entente avant de… t’appartenir comme cobaye. Je suis sur une piste pour la possible création de fruits du démon. À voir si ce ne sont que des rêves frivoles ou une option possible… Mais je me plierai à ta décision finale.''

Elle se redressa enfin, suffisamment de force accumulée pour que son corps trouve la vigueur de bouger. Le haut de son corps se rapprocha de celui de Reyson, sa poitrine frôlant un instant le biceps de l’homme avant qu’elle ne se stabilise. Avec son mouvement, elle apporta une vague de son odeur personnelle, celle de la sueur sucrée avec une touche florale mielleuse. Son visage légèrement penché sur le côté, elle dévisagea l’homme, l’observant avec un grand intérêt. Une lueur de curiosité brillait dans ses yeux verts, mais elle ne souffla aucun mot supplémentaire. La position en soi ne la dérangeait pas, encore moins ce rapprochement. L’idée de l’espace personnel était un concept alien pour l’ancienne sauvageonne. D'autant plus qu’avec la force et les attitudes qu’avait l’homme, où qu’elle soit dans la pièce, s’il décidait de la tuer, elle ne pourrait rien faire contre lui.
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Quel est donc cette émotion qui l’anime ? De la résignation, du désespoir ? Comme elle le dit, elle n’a guère le choix mais elle se montre bien docile. Peut-être est-ce dû à sa dépendance à la drogue, je n’ai pas encore eu le loisir d’assister à ces effets sur le long terme mais l’objectif était clair : je fournis la drogue, c’est donc de moi qu’elle dépend. Pour autant elle tente de négocier, bien qu’elle précise que j’ai le dernier mot. Et pourtant son regard trahit tout autre chose, tout comme son aura. Une touche de curiosité ? Et cette proximité entre nous… rares sont mes jouets qui s’approchent autant. Ils préfèrent généralement la distance. Quelle conclusion dois-je en tirer ? Quels sont les paramètres qui divergent des autres ? Est-ce simplement dû à sa personnalité ? Heliamphora semble être une personne à part, il faudrait que j’interroge ses connaissances pour savoir s’il s’agit là de son comportement naturel. Si, toutefois, elle a des connaissances suffisamment proches d’elle pour le savoir ?

« Je ne comprends pas. Si tu souhaites profiter du reste de ton délai, pourquoi venir le mettre en péril comme tu l’as… attends. Tu as parlé de créer des fruits du démon ? »

Je mets un instant de côté le fait qu’à priori elle se soit penchée sur d’autres projets que la mission que je lui avais confié – pas étonnant qu’il n’y ait pas de résultats en ce cas – pour me concentrer sur cette nouvelle information.

« Hum… je veux bien t’accorder ce temps, en échange des informations que tu trouveras dans ta quête. Mais surtout : passé le délai imparti tu ne seras pas seulement ma cobaye. Tu m’appartiendras, point. Et tu devras me rejoindre immédiatement à l’échéance. Sommes-nous bien d’accord ? »

Pourquoi le lui demander si elle se plie à la décision finale ? Je ne sais pas. Aurais-je des scrupules, ai-je besoin d’un semblant d’assentiment de sa part ? Si elle est capable de faire ce qu’elle prétend, j’ai toutes les raisons du monde de la garder sous mon aile. Et même sans ça, elle a pu développer une résistance à mes hormones pour la marine, je ne peux laisser une telle personne courir dans la nature. Je me tourne alors vers elle et rapproche un peu plus mon visage du sien alors qu’une nouvelle idée me traverse l’esprit.

« Comme tu l’as dit, la guerre est imminente et je ne pense pas que tu puisses poursuivre ta piste dans l’immédiat. Mes phéromones pourraient être une arme décisive dans l’affrontement si elles sont bien utilisées. Commençons donc dès à présent l’étude de leur impact sur autrui… »

Et la rendre un peu plus dépendante dans le même temps, pendant que mon corps commence à sécréter ces fameuses hormones dans l’air.

Tu m'appartiendras. Ou plutôt : tu es déjà à moi.
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''Je suis venue par souci de transparence. Je suis sûre que tu n’aurais pas apprécié d’apprendre que j’étais sur l’île en même temps que toi sans te faire un rapport de mes avancements. J’ai trouvé une alternative au sérum, mais en soi, rien qui t’aurait plus.'' Elle marque une pause, observant la faible surprise qui avait illuminé les pupilles de Reyson. ''Tu m’as bien compris. Ma mère est une ancienne scientifique en botanique et, selon certaines de ses recherches, elle aurait expérimenté sur les fruits du démon. Son but ultime : créer un fruit du démon en lien avec la nature.'' Explique Helia, qui n’avait toujours pas bougé de sa position, laissant son haleine chaude et sucrée caresser le corps de Reyson.

Il y eut un instant de flottement où Helia, la tête toujours penchée un peu sur le côté, attendit sagement. Ses billes observaient toujours l’homme comme si elle le regardait pour la toute première fois. Elle-même essayait de comprendre la mentalité humaine derrière les agissements du pirate qui lui avait appris à quel point sa vie n’avait aucune valeur s’il le décidait. Il était facile pour quelqu’un ayant reçu la même éducation qu’Helia de le voir comme un alpha.

''Bien sûr, je serai transparente, que ma réponse soit positive ou négative. Je… Tu parles bien d’un temps indéfini ? Si tu veux que je te sois utile sur le long terme, il faudra me laisser une certaine liberté, sinon je deviendrai folle et donc d’aucune utilité pour toi… Mais oui, une fois ce temps dépassé, je reviendrai aussi vite que me le permettra la situation.'' Promet-elle.

Elle n’avait aucune raison de mentir, et puis une partie d’elle était assez curieuse des expériences à venir. Elle ignorait si cela serait bénéfique, mais elle ignorait encore tout de l’étendue de la chose, et c’est ce qui l’intriguait. Ce qu’elle ignorait l’attirait, et elle ressentait un besoin, voire une obsession, de le découvrir… Même si cela pouvait affecter sa santé mentale. Sous son dernier monologue, elle plissa les yeux, avant de redresser la tête droite en signe d’anticipation, sans donner l’impression de reculer face à l’invasion supplémentaire de Reyson qui avait raccourci la distance entre eux. Puis lentement, elle plissa les sourcils, ressentant un picotement sur toute sa peau avant qu’une odeur particulière ne la frappe brusquement. C’était un arôme frais et mentholé qui rappelait légèrement celui de la menthe. À la fois apaisante et stimulante, il comportait des notes herbacées et terreuses, rappelant le parfum des herbes fraîchement coupées, ainsi que des nuances subtilement citronnées.

Son corps se retrouva revigoré et sa posture nonchalante changea en quelque chose de plus alerte. Son expression curieuse et défaitiste se transforma en une neutralité sérieuse, son regard alerte et fixé sur Reyson. Elle resta ainsi quelques longues secondes supplémentaires, son esprit essayant de faire le point sur ce que son corps ressentait. Elle entrouvrit les lèvres, passant la langue sur la pulpe naturellement colorée et ses canines. Sa respiration sembla accélérer encore davantage, donnant l’impression que ses pupilles se dilataient encore tandis que sa poitrine se soulevait au même rythme que sa respiration. Ses mains s’étirèrent vers lui, avant de s’arrêter en plein air. Elle se figea à nouveau, l’esprit complètement en compote, mais surtout contradictoire avec ce qu’elle ressentait. Elle dégageait quelque chose de plus animal qu’humain, comme si les phéromones avaient réveillé la partie plus primitive de la scientifique. Elle avala lourdement sa salive avant que son corps se remette en mouvement, se rapprochant toujours plus.

Ses mains touchèrent faiblement les avant-bras masculins avant de remonter et laisser ses ongles gratter sans douleur la chair le long de ses bras jusqu’à son cou. Elle en fit le tour avant d’enfouir ses phalanges dans l’épaisse chevelure dans une prise ferme. Le haut de son corps vint s’écraser contre lui, l’obligeant à se redresser à genoux sur le lit. Enfin, dans une dernière fixation de quelques secondes dans cette position, elle rapprocha dangereusement son visage du sien… Avant de détourner légèrement le visage, commençant à frotter sa joue contre la sienne. Un étrange ronronnement de gorge s’étira, tandis qu’elle frottait son visage contre le sien en tenant fermement sa tête comme si elle avait peur de la perdre. Ainsi, tel un gros félin sous l’effet d’une herbe à chat invisible, Helia semblait imiter l’animal, frottant son corps contre celui de Reyson sans réellement comprendre logiquement l’action. Elle offrit même quelques longs coups de langue, que ce soit dans le cou ou le long de la mâchoire. Elle se permit même de venir mordiller la chair, comme le ferait un félin trop stimulé par quelque chose de répétitif…
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Voilà qui est pour le moins… original. Les phéromones ont un potentiel monstrueux dans leur nature à altérer le comportement d’autrui, même si ça ne modifie pas toujours le résultat pour autant. Je me souviens d’une amirale qui affrontait Red à qui j’avais fait don des phéromones : tirailler entre l’amour et son devoir, ça n’a pas empêché l’amirale Kenora d’essayer de tuer Red malgré les meurtrissures de son cœur. On ne peut jamais prédire comment chaque individu réagira, et ce sera là tout le défi d’Heliamphora.

Mais l’expérience n’a pas pu durer longtemps : lorsque sa langue a glissé sur mon cou, mon corps s’est automatiquement dégagé, manquant de la renverser hors du lit aussi. Pourquoi ? Je ne sais pas moi-même, mon corps a agi tout seul. Je me souviens seulement qu’au contact de sa langue, cette sensation a éveillé en moi le besoin de m’échapper. Un besoin accompagné d’une image : celle d’Izya…

Je vois…

C’est la raison pour laquelle j’ai rejeté les propositions d’Olek jusque là. Parce qu’il est des souvenirs qui marquent plus profondément que la plus profonde des cicatrices.

« Évidemment que tu garderas une certaine liberté, un outil cassé ne me servirait à rien. Je ne suis pas un monstre… »

Je l’avoue, je reviens sur le sujet précédent volontairement. L’égo d’un homme lui interdit de dévoiler ses blessures publiquement, je ne peux me montrer vulnérable. Ou plutôt : je ne veux pas replonger dans ces souvenirs.

« Tu n’as pas à répondre. »

Je ne veux pas prendre le risque qu’elle affirme que je sois un monstre. Pourquoi ai-je utilisé ce mot ? Une blessure pour en recouvrir une autre.

Toujours debout, interdit, je tends le bras en direction de la porte.

« Tu as raison, la guerre est imminente. Nous ferions mieux de nous y préparer. Au revoir. »

C’est surprenant qu’Heliamphora décrète ne pas vouloir devenir folle : comme si ces expériences et sa dépendance à mes hormones ne la mettaient pas déjà sur ce chemin. Non, pourquoi côtoyer un homme qui est déjà fou en ce cas ?

La vie est bien cruelle à mettre sur nos chemins tout ce qu’on cherche justement à éviter et à fuir…
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Le mouvement brusque de Reyson réveilla l'instinct de survie d'Helia, tirant son esprit de cette étrange transe offerte par les hormones. Son corps se crispa, se contractant durement tandis qu'une vague d'adrénaline se déversait dans son cerveau, dissipant suffisamment la brume enchanteresse pour la réveiller. Ses pupilles retrouvèrent une taille plus naturelle et elle fixa son attention sur l'homme qui s'était brusquement jeté en arrière. Pendant quelques secondes supplémentaires, son cerveau tenta vainement de comprendre ce qui venait de se passer. Elle prit conscience de la puissance des phéromones, réalisant à quel point elles avaient balayé toute sa volonté en quelques millisecondes. Elle se sentit vulnérable et exposée, une sensation qu’elle n’appréciait guère. Helia s’efforça de retrouver son souffle, ses yeux ancrés sur Reyson avec une intensité nouvelle. Le contraste entre la douceur de son comportement précédent et cette alerte soudaine était saisissant. Ses muscles se détendirent lentement, son esprit commençant à se remettre de l'effet des hormones. Elle comprit que cette expérience n'avait été qu'une petite démonstration de ce à quoi elle pourrait être confrontée dans ses futures recherches. Lentement, elle redressa la tête, ses pensées se clarifiant. Elle se rendit compte qu'elle devait être extrêmement prudente avec les phéromones, non seulement pour ses propres expériences, mais aussi pour éviter de se retrouver à nouveau sous leur influence dévastatrice. Clairement, il lui faudrait faire quelque chose sur ce point.

Toutefois, le mot "monstre" restait accroché dans son esprit. Pourquoi Reyson avait-il utilisé ce terme pour parler de lui-même ? Pas une seule fois elle n’avait pensé ceci de l'homme qui se tenait devant elle. Oui, il était particulier, mais un monstre ? Non, un monstre était un individu ou une créature dont l'apparence, voire le comportement, surprenait par son écart avec les normes d'une société. Le monstre était, au sens large, perçu comme inspirant la peur, le dégoût et le mépris. Oui, elle avait peur de lui, mais elle ne ressentait rien d'autre face à lui. Helia réfléchit un instant, ses pensées tourbillonnant autour de cette idée. Reyson avait montré des aspects de sa personnalité qui étaient difficiles à comprendre et parfois effrayants, mais cela ne faisait pas de lui un monstre à ses yeux. Elle avait vu des monstres dans sa vie, des êtres qui agissaient sans aucune considération pour les autres, motivés uniquement par la cruauté ou la haine. Le Gm était un monstre. Reyson, malgré ses actions et ses mots souvent imprévisibles, ne semblait pas animé par de telles motivations. Elle se redressa lentement, toujours un peu tremblante sous l'effet résiduel des hormones et de l'adrénaline. Ses yeux rencontrèrent ceux de Reyson, cherchant une explication dans son regard.

Elle se détourna finalement, se dirigeant silencieusement vers la porte qui offrait enfin la libération dont elle avait besoin en ce moment. Cependant, après avoir ouvert la porte, elle s’arrêta dans l’embrasure, hésitante. Elle ignorait si c’étaient les hormones qui l’affectaient encore ou un début de syndrome de Stockholm qui commençait à s’installer à cause de leurs dernières interactions… Elle préféra pencher du côté des hormones et de sa satanée dépendance. Toutefois, une partie d’elle était de plus en plus intriguée par le potentiel dévastateur des phéromones qu’il pouvait utiliser… Et si cela était quelque chose de transmissible aux plantes ? Certaines étaient déjà susceptibles de produire des phéromones de manière naturelle, mais avec une telle puissance…

''Pourquoi as-tu utilisé ce mot, Reyson ?'' demanda-t-elle finalement, sa voix légèrement rauque. ''Je ne te vois pas comme un monstre. Oui, tu es... différent, et parfois effrayant, mais cela ne fait pas de toi un monstre… La preuve, je suis toujours vivante malgré toute la colère que tu avais.'' murmura-t-elle finalement, avant de simplement s’en aller emportant son odeur sucré, incertaine de comprendre ses propres émotions.

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