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Veni, Vidi, Vici [Quête]

Veni, Vidi, Vici
Les murmures des membres de la famille Daiki résonnaient dans les couloirs sombres de notre demeure ancestrale. Les murs de bois usé étaient témoins de nombreuses discussions secrètes et de complots élaborés. Ce jour-là, l'air était chargée d'une tension inhabituelle. Je le sentais dans chaque respiration, dans chaque regard furtif échangé entre les membres de ma famille.

Mon père, Akashi Daiki, se tenait devant moi dans notre salle de réunion. Ses yeux perçants et son visage marqué par les années de lutte et de stratégie me rappelaient toujours l'importance de notre mission familiale. Il tenait un parchemin roulé dans ses mains, symbole d'un contrat nouveau et, probablement, dangereux.

"Haiko," commença-t-il, sa voix grave brisant le silence oppressant. "Nous avons reçu un contrat d'une ampleur exceptionnelle. Le client veut la tête du colonel Benjamin Monk."

Je relevai les yeux, surpris par cette révélation. Le nom de Monk résonnait comme un tonnerre dans mon esprit. Cet homme était réputé pour sa force, son intelligence et son implacable détermination à maintenir l'ordre à East Blue. "Pourquoi lui ?" demandai-je, cherchant à comprendre les motivations derrière une telle cible.

"Le client n'a pas donné de détails," répondit mon père, son regard se durcissant. "Mais la somme offerte est trop élevée pour être ignorée. Ce contrat peut assurer notre avenir et renforcer notre position."

Je pris une profonde inspiration, pesant les risques et les bénéfices dans mon esprit. "Je vois. Mais comment suis-je censé m'infiltrer sur l'île de Cocoyashi sans éveiller les soupçons ?"

Mon père sourit légèrement, appréciant ma prudence. "Tu es l'un de nos meilleurs, Haiko. Tu trouveras un moyen. Prends tes katanas et ta dague. Observe, planifie, et exécute avec la précision qui fait notre renommée."

Je hochai la tête, acceptant la mission. Le fardeau de la responsabilité pesait lourdement sur mes épaules, et pourtant je savais que c’était une occasion en or de prouver que je méritais sa confiance. La nuit suivante, avec le rouleau du contrat soigneusement emballé dans mon sac, je sortis de notre demeure.

Le voyage vers l'île de Cocoyashi fut long et périlleux. Le bateau que j'avais pris pour traverser East Blue était petit et discret, me permettant de passer inaperçu parmi les nombreux navires marchands et patrouilleurs de la marine.

À mon arrivée sur l’île, la beauté des vergers regorgeants et du port animé m’ont accueilli et étendu devant moi. L’air était empli des odeurs des fruits doux et du sel marin, et je me sentais comme si j’étais déjà dans un paradis perdu. La présence de la marine ne m’a pas laissé d’illusions sur la facilité de la tâche.

Je me glissai dans l'ombre des entrepôts et des tavernes, observant les mouvements des soldats de la marine. Chaque pas que je faisais était calculé, chaque mouvement soigneusement planifié pour éviter de me faire repérer. La mission allait être un véritable test de mes compétences et de ma résilience.

Les pensées tourbillonnaient dans mon esprit alors que je m'approchais discrètement du quartier général de la marine. Pourquoi le client voulait-il la mort de Monk ? Quelle menace représentait-il pour mériter une telle prime ? Peu importait. Ce qui comptait, c'était de réussir. Pour le clan Daiki, pour mon père, et pour moi-même.

Avec une détermination froide et une concentration intense, je me préparai à la mission la plus difficile de ma carrière. L'avenir de ma famille reposait sur mes épaules, et je n'avais pas le droit à l'erreur. Il ne fallait pas que je déçoive mon père.
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Veni, Vidi, Vici
Le jour allait bientôt laisser place à la nuit sur l'île de Cocoyashi. Le bâtiment du quartier général de la Marine, un monolithe assez vieux, occupait un centre d’attention important en son sein. Avec ses murs de pierre renforcés par des années de ripostes aux attaques des pirates et autres criminels, il semblait à peine pouvoir être conquis. Les torches allumées sur les murs jetaient des ombres sinistres sur les maisons environnantes, ajoutant à l’impression sinistre qui émanait du bâtiment.

Je m'étais faufilé jusqu'à un point d'observation surélevé, dissimulé parmi les arbres denses. La lumière du soleil dessinait des ombres longues et anguleuses, idéales pour mes mouvements furtifs. Je surveillais les allées et venues des soldats de la marine, notant leurs routines et leurs tours de garde.

Attendre jusqu'à la nuit complète était crucial. Les ombres devenaient plus profondes, et les sens des soldats, émoussés par la fatigue de la journée, se relâchaient légèrement. Mon plan était simple : identifier un soldat isolé lors de sa ronde nocturne, le neutraliser silencieusement, et obtenir des informations cruciales.

Les kidnappings de ce genre étaient presque une seconde nature pour moi. Au sein de ma famille, nous étions formés dès notre plus jeune âge à capturer et interroger des cibles avec une efficacité clinique. La clé résidait dans la discrétion absolue et une maîtrise impeccable des techniques de manipulation.

Les heures passèrent lentement, et la lune monta haut dans le ciel, baignant le paysage d'une lumière argentée. Enfin, je repérai un soldat s'éloignant de ses camarades, suivant un chemin isolé près des remparts extérieurs. Je me glissai silencieusement hors de mon abri, mes pieds se mouvant sans un bruit sur le sol couvert de feuilles.

Avec la précision d'un prédateur, je me rapprochai du soldat. À quelques mètres de lui, je laissai mon ombre se fondre dans les siennes, profitant de chaque recoin sombre pour masquer ma présence. Lorsque je fus suffisamment proche, je lançai une main rapide vers sa bouche, étouffant tout cri potentiel, et l'autre main enserra son cou, appliquant une pression calculée pour l'endormir.

Le soldat, pris par surprise, se débattit brièvement avant de s'effondrer, inconscient. Je le traînai rapidement vers un entrepôt abandonné que j'avais repéré dans l'après-midi, à l'abri des regards indiscrets. Le cœur battant d'adrénaline, je commençai à fouiller ses poches, à la recherche de tout document ou objet utile. Mais c'était surtout ses paroles qui m'intéressaient.

Je le réveillai doucement, une lame froide effleurant sa gorge pour s'assurer qu'il comprenne la gravité de la situation. Ses yeux s'ouvrirent en sursaut, remplis de panique et de confusion.

"Ne crie pas," murmurais-je d'une voix glaciale. "Et fais tout ce que je te dis."

Le soldat hocha la tête frénétiquement, son souffle court et saccadé. "Q-que voulez-vous savoir ?"

"Le colonel Benjamin Monk," répondis-je, les yeux fixés sur lui avec une intensité froide. "Dis-moi tout ce que tu sais sur ses habitudes, ses horaires, et surtout, ses faiblesses."
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Veni, Vidi, Vici
Je me tenais au-dessus du soldat, mes yeux scrutant chaque mouvement de son visage. La peur et l'appréhension se reflétaient sur son visage, le rendant déformé. Je connaissais bien les conséquences pour lui, mais je devais absolument obtenir les précieuses informations qu'il détenait. Nous nous trouvions dans un petit hangar déserté à la périphérie de Cocoyashi. C’était un endroit bien solitaire, loin des curieux.

"Je vais te poser des questions," dis-je calmement, "et tu vas y répondre. Si tu coopères, cela pourrait se terminer rapidement. Sinon..." Je laissai ma voix s'évanouir dans un silence lourd de menaces.

Le soldat, attaché fermement à une chaise, secoua la tête frénétiquement. "Je ne dirai rien," murmura-t-il, sa voix tremblante mais résolue. "Je suis un soldat de la marine, et je ne trahirai pas mes supérieurs."

Un soupir s'échappa de mes lèvres. "Tu as du courage, je te le concède," dis-je en sortant ma dague, la lame scintillant faiblement à la lueur des quelques bougies que j'avais allumées. "Mais courage ou pas, tu parleras."

La première méthode était brutale mais efficace : l'arrachage des ongles. Je saisis fermement la main du soldat et plantai la pointe de ma dague sous son ongle, le soulevant lentement. Les cris de douleur résonnèrent dans l'entrepôt, mais il resta silencieux, ses dents serrées de toutes ses forces.

"Peut-être que cela sera plus convaincant," murmurai-je, saisissant une paire de pinces. Je les plaçai autour d'une de ses dents et tirai, arrachant la dent dans une éclaboussure de sang. Le soldat hurla de douleur, mais ne parla toujours pas.

"Très bien," dis-je froidement. "Nous allons essayer autre chose."

Je commençai à découper des morceaux de peau sur son bras, la dague tranchant net. Le sang coulait abondamment, et ses cris devinrent des sanglots, mais il restait obstinément silencieux. Ma patience commençait à s'amenuiser, mais je savais que je devais rester méthodique.

Je pris alors un bâton et, sans un mot, brisai son bras avec un craquement sinistre. Le soldat hurla à s'en déchirer les cordes vocales, mais il était fort, très fort. Toutefois, je pouvais voir la terreur grandir dans ses yeux. Il commençait à réaliser que je ne m'arrêterais pas.

J'ai pris un petit seau d'eau et j'y ai plongé sa tête, le maintenant sous l'eau. J'avais cette certitude en moi que sa résistance ne durerait pas longtemps. Lorsqu'il était sur le point de perdre connaissance, je l'ai sorti de l'eau et lui ai laissé reprendre son souffle tout en toussant légèrement. Ses yeux étaient grands ouverts par la terreur.

"Parle," ordonnai-je d'une voix glaciale. "Où se trouvent la chambre et le bureau de Monk ? Quels sont ses déplacements ?"

Il finit par craquer. "D'accord, d'accord ! Je vais te dire ! Sa chambre est dans la partie sud du QG, au troisième étage. Son bureau est juste en dessous, au deuxième étage. Il se déplace souvent entre les deux, surtout en soirée pour vérifier les rapports de patrouille..."

Il continua à parler, me fournissant des détails précis sur les horaires et les habitudes de Monk. Je notai mentalement chaque mot, sachant que cette information serait cruciale pour la suite de ma mission.

Une fois qu'il eut tout dit, je me levai lentement. "Merci," dis-je doucement. "Mais tu comprends que je ne peux pas te laisser partir. Je ne peux prendre aucun risque."

Ses yeux s'écarquillèrent de peur et de supplication. "Non, s'il vous plaît... Ne me tuez pas..."

Je levai ma dague, une pointe de regret dans le cœur. Après avoir murmuré "Je suis vraiment désolé", j'ai enfoncé la lame dans sa gorge. Un flot de sang gicla, le faisant suffoquer et obscurcir rapidement ses yeux. En un clin d'œil, il s'immobilisa et l'entrepôt fut à nouveau plongé dans le silence.

Je restai un moment immobile, le souffle court. Tuer était une nécessité, une partie de ma vie, mais cela ne devenait jamais plus facile. Je pris un instant pour nettoyer ma dague et mon visage, essuyant le sang avant de sortir discrètement de l'entrepôt.

Avec les informations en main, j'étais prêt pour l'étape suivante. J'étais le chasseur et le colonel Monk n'était plus qu'une proie. La mission atteignait son apogée, et je sentais que chaque avancée me rapprochait indéniablement de l'issue.
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J'avais enfilé les vêtements du soldat que j'avais tué, ajustant chaque pièce pour me fondre dans l'environnement. Mon cœur battait fort, mais je restai concentré. Les informations arrachées au soldat étaient gravées dans mon esprit, et je savais exactement où je devais aller.

Furtivement, je me faufilai dans les corridors silencieux du quartier général de la marine, veillant à ne pas éveiller l'intérêt des autres soldats affairés. Le bâtiment ressemblait à un vrai labyrinthe avec des couloirs et des pièces partout, toutes sous une surveillance étroite. Il était impératif pour moi d'être attentif, chaque décision devait être minutieusement pesée.

En entrant dans la salle de pause, j'ai décidé d'ouvrir doucement la porte pour éviter de me faire remarquer. Il y avait quelques soldats dans la pièce, détendus, en train de plaisanter et d'échanger des discussions. Dès que mes muscles se contractèrent, je réalisai que le moindre mouvement malhabile me dévoilerait.

Malheureusement, l'un des soldats leva les yeux et son regard se fixa sur moi, une lueur de reconnaissance dans ses yeux. "Hé, toi, t'es nouveau ici ? Je ne t'ai jamais vu avant."

Je sentis mon cœur s'accélérer. "Oui, je suis transféré ici récemment," répondis-je, tentant de maintenir une voix calme.

Mais il y avait quelque chose dans son regard qui me disait qu'il n'était pas convaincu. "Attends une seconde... ton uniforme... quelque chose ne va pas."

Sans attendre qu'il alerte les autres, je dégainai mes katanas avec une rapidité fulgurante. Les soldats dans la salle de pause n'eurent même pas le temps de réagir avant que je ne commence à les abattre, un par un. Le bruit des lames tranchant la chair résonna dans la petite pièce, mêlé aux cris de douleur et de surprise.

Je me déplaçai avec une précision létale, mes katanas dansant autour de moi. Malgré le nombre, leur surprise me donnait l'avantage. En quelques minutes, la salle était jonchée de corps. J'essuyai le sang de mes lames, mon souffle rapide et lourd.

Cependant, un autre soldat, attiré par le bruit, ouvrit la porte juste à temps pour voir le carnage. Son visage se décomposa de terreur, et avant que je puisse l'atteindre, il tourna les talons et courut. Ma couverture était définitivement compromise.

Je devais me dépêcher. En suivant les instructions que j'avais obtenues, je courus à travers les couloirs, évitant les patrouilles et les autres soldats aussi discrètement que possible. Chaque seconde comptait maintenant.

J'arrivai finalement au bureau du colonel Monk. La porte était fermée, et je pris un moment pour rassembler mes pensées. Je devais rester calme et précis. Poussant la porte lentement, j'entrai dans la pièce.

Le colonel Monk était là, derrière son bureau, levant les yeux à mon entrée. Son regard se durcit immédiatement en voyant les katanas ensanglantés dans mes mains.

"Qui es-tu ?" demanda-t-il, avec une voix de colère et de curiosité.

Je levai mes katanas, les pointant vers lui. "La faucheuse est là," dis-je froidement.

Monk se leva lentement, ses yeux ne quittant pas les miens. "On dirait que ça va être intéressant," dit-il, un sourire cruel se dessinant sur ses lèvres.
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Le colonel Monk se redressa de toute sa hauteur, un sourire confiant sur les lèvres. "Tu penses vraiment pouvoir me tuer ? Toi, un simple assassin ?" Sa voix résonnait avec une autorité incontestable, et je sentis un frisson parcourir mon échine.

Je resserrai ma prise sur mes katanas, déterminé. "Je ne suis pas un simple assassin. Je suis Haiko Daiki."

Sans un autre mot, Monk se précipita vers moi, ses mouvements rapides et fluides malgré sa stature imposante. Avant que je ne puisse réagir, il leva la main et des clous jaillirent de ses doigts, volant droit vers moi. Je parai de justesse avec mes katanas, mais les clous étaient plus nombreux que je ne l'avais anticipé.

Certains clous se plantèrent dans mon épaule et ma jambe, arrachant un cri de douleur de ma part. Monk ne perdit pas de temps et en profita pour m'attaquer de nouveau, ses poings et ses pieds renforcés par des clous aiguisés. Je me défendis du mieux que je pouvais, mais chaque coup semblait plus puissant que le précédent.

La salle était remplie du bruit des lames s'entrechoquant et des clous frappant le sol et les murs. Monk était implacable, et je réalisai rapidement que sa force et son fruit du démon le rendaient presque invincible en combat rapproché. Chaque fois que je m'approchais, il générait de nouveaux clous, créant une barrière mortelle entre nous.

Je commençais à perdre du terrain. Mes blessures ralentissaient mes mouvements et ma vision se brouillait légèrement à cause de la douleur. Mais je ne pouvais pas abandonner. Je devais trouver une faiblesse.

Alors que Monk lançait une autre salve de clous vers moi, je remarquai quelque chose d'intéressant. Pendant une fraction de seconde, lorsqu'il générait les clous, son corps semblait légèrement se relâcher. Ses muscles se détendaient juste avant de se tendre à nouveau pour lancer les projectiles.

C'était une ouverture, petite mais exploitable.

Monk riait, pensant avoir gagné. "Tu ne fais pas le poids, Haiko. Pourquoi t'obstiner ?"

Je pris une profonde inspiration, ignorant la douleur lancinante de mes blessures. "Parce qu'il le faut bien, j'ai une mission," dis-je à voix basse, plus pour me motiver que pour répondre à Monk.

Il prépara une nouvelle attaque, ses mains déjà scintillantes de clous prêts à être lancés. Je me redressai, concentrant toute ma volonté et ma force sur le moment où il serait vulnérable.

Lorsqu'il lança les clous, je fis appel à toute ma vitesse et à mon agilité. Je bondis de côté, évitant les projectiles, et me précipitai vers lui. Pour un instant, Monk fut surpris par ma rapidité et ne put réagir à temps. Je vis son corps se détendre alors qu'il préparait une autre salve.

C'était maintenant ou jamais.

Avec un cri de défi, je plongeai mes katanas en avant, visant sa poitrine. Monk, pris de court, tenta de réagir mais trop tard. Mes lames percèrent sa chair, et je sentis la résistance de ses os sous l'impact.

Il hurla de douleur, reculant précipitamment, mais l'ouverture était créée. Je ne devais pas relâcher la pression. Cette faiblesse dans sa défense devait être exploitée à chaque fois qu'il essayait d'utiliser ses pouvoirs.

Le combat n'était pas terminé, mais pour la première fois depuis le début, je sentais que j'avais une chance de le vaincre.
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Monk hurla de rage, son visage déformé par la fureur. "Tu vas payer pour ça, Haiko !" rugit-il, sa voix résonnant dans la salle. Son corps sembla vibrer alors qu'il accélérait, devenant de plus en plus rapide. Je me préparai à parer une nouvelle attaque, mais il était déjà sur moi, ses mouvements un flou indistinct.

Je sentis un coup violent à mon flanc avant même de pouvoir réagir. La douleur explosa dans mon corps alors que je m'effondrais au sol, mes katanas glissant de mes mains. Monk ne me laissa pas de répit. Il se précipita vers moi, frappant avec une précision mortelle. Chaque coup portait des clous tranchants, s'enfonçant dans ma chair et me faisant crier de douleur.

Je roulai sur le sol, essayant désespérément de m'éloigner, mais il était implacable. Ses attaques étaient rapides et puissantes, et je ne pouvais pas suivre son rythme. Mon corps était couvert de blessures, mon sang tâchant le sol sous moi. La douleur était écrasante, chaque respiration une lutte.

"Tu es fini, Haiko," cracha Monk, un sourire sadique sur le visage. "Tu n'as jamais eu une chance contre moi."

Je levai les yeux vers lui, essayant de trouver une ouverture, un moment où je pourrais riposter. Mais il n'y avait rien. Il était trop rapide, trop fort. Chaque tentative de contre-attaque se terminait par un autre coup de clou, une autre blessure.

Mes pensées se brouillaient, le désespoir commençant à s'installer. Comment pouvais-je le vaincre ? Il semblait invincible, chaque attaque me rapprochant un peu plus de la défaite. Ma vision se floutait, des taches noires dansant à la périphérie de ma vue. Je devais trouver un moyen. Je ne pouvais pas échouer, pas maintenant.

Mais quoi ? Comment pouvais-je battre un adversaire qui semblait toujours avoir l'avantage ? Monk riait, son rire résonnant dans mes oreilles comme un coup de marteau. Il savourait ma souffrance, ma faiblesse. Chaque coup qu'il portait était un rappel brutal de mon échec.

Je devais me concentrer. Il y avait forcément une faiblesse, un moment où il baissait sa garde. Je devais juste le trouver. Mais avec chaque seconde qui passait, il devenait plus difficile de penser clairement, la douleur et la fatigue brouillant mes pensées.

"Tu es fini, Haiko," répéta Monk, s'approchant pour porter le coup de grâce.

Je serrai les dents, refusant d'abandonner. Je ne pouvais pas échouer. Je devais trouver un moyen, même si cela signifiait risquer ma vie. La douleur était intense, mais elle me rappelait aussi que j'étais encore en vie, encore capable de me battre.

Je me redressai lentement, prenant une profonde inspiration. Mes yeux fixaient Monk, cherchant désespérément une ouverture, une chance de renverser la situation. La prochaine attaque devait être décisive. Je ne pouvais pas me permettre d'hésiter.
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Je pris une profonde inspiration, sentant la brûlure de mes blessures, chaque respiration un rappel douloureux de ma situation désespérée. Monk continuait de se déplacer avec une rapidité et une force accablantes, chaque mouvement renforçant mon sentiment d'impuissance. Mais je ne pouvais pas abandonner. Il fallait trouver un moyen de le vaincre, même si cela signifiait risquer tout ce qui me restait.

Je réfléchis rapidement, analysant chaque aspect de notre combat. Monk avait une force surhumaine et pouvait générer des clous à volonté, mais j'avais remarqué quelque chose d'important : chaque fois qu'il créait ces clous, il semblait légèrement vulnérable, comme s'il mettait toute son énergie dans ce processus. Si je pouvais exploiter cette faiblesse, j'avais peut-être une chance.

La décision fut prise en un instant. J'allais devoir combiner mes techniques pour frapper vite et fort, profitant de ce bref moment de vulnérabilité. Mes katanas prirent feu, une chaleur intense se dégageant alors que j'activais Hi No Ha. Les flammes dansaient autour de mes lames, illuminant la pièce d'une lueur sinistre.

Monk ricana en me voyant préparer ma technique. "Tu penses vraiment que des flammes vont m'arrêter, Haiko ? Tu es plus stupide que je ne le pensais."

Je ne répondis pas, concentrant toute mon énergie sur mes pieds, prêt à utiliser Kōsoku de manière offensive. J'attendais le bon moment, chaque fibre de mon être tendue comme un arc. Monk leva les bras, prêt à générer une nouvelle salve de clous.

C'était le moment que j'attendais.

En un clin d'œil, je bondis en avant, utilisant Kōsoku pour me propulser à une vitesse incroyable. Le monde autour de moi devint un flou indistinct alors que je me déplaçais si rapidement qu'on aurait dit que je m'étais téléporté. Monk, fatigué par ses attaques incessantes, ne vit rien venir.

Avant qu'il ne puisse réagir, je me retrouvai face à lui, mes katanas en feu pointant directement vers son torse. D'un mouvement fluide, je les enfonçai profondément dans sa poitrine, les flammes dévorant ses vêtements et sa chair. Monk écarquilla les yeux, un mélange de surprise et de douleur traversant son visage.

"Tu as... réussi..." murmura-t-il, une expression d'incrédulité marquant ses traits avant que son corps ne s'effondre au sol, inerte.

Je restai là, haletant, mes katanas encore enfoncés dans le corps de Monk. Le silence qui suivit fut assourdissant, chaque seconde s'étirant alors que je réalisais ce que je venais de faire. Le colonel Benjamin Monk, l'homme que tout le monde craignait, était mort.

Je retirai lentement mes katanas, les flammes s'éteignant alors que je m'effondrai à genoux. La douleur de mes blessures refit surface, mais une étrange paix m'envahit. J'avais réussi. J'étais venu, je l'avais vu et je l'avais vaincu. Monk n'était plus.
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Alors que je me relevais, encore essoufflé par le combat, j'entendis des pas précipités se rapprocher. Une femme entra dans le bureau, ses yeux s'écarquillant en voyant le corps sans vie de Monk étendu sur le sol. C'était la secrétaire de Monk, une jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux remplis de peur.

"Qu... qu'est-ce que vous avez fait ?" balbutia-t-elle, reculant instinctivement.

Je la regardai, essuyant le sang de mes katanas avant de les ranger. "J'ai tué le colonel Monk," déclarai-je froidement. "Il était ma cible."

Elle déglutit, tremblant légèrement. "Pourquoi... pourquoi avez-vous fait ça ?"

Je m'avançai vers elle, mon regard perçant. "Je m'appelle Haiko Daiki. Souviens-toi de ce nom et de ce que ma famille peut accomplir."

Elle hocha la tête, les larmes coulant sur ses joues. Je savais qu'elle se rappellerait de ce moment, et que le nom des Daiki résonnerait désormais avec encore plus de terreur à travers East Blue.

Sans un autre mot, je quittai le bureau, me déplaçant avec précaution à travers les couloirs du QG de la marine. L'état d'alerte était palpable, les soldats courant dans toutes les directions. Grâce à l'uniforme que j'avais pris, je parvins à me fondre dans la masse, évitant les patrouilles jusqu'à ce que je puisse quitter le bâtiment.

Une fois dehors, je me dirigeai rapidement vers le port, utilisant les ombres pour me cacher. J'étais fatigué, blessé, mais l'adrénaline et la détermination me poussaient en avant. Après plusieurs heures de furtivité et de déplacements rapides, je réussis enfin à quitter l'île de Cocoyashi, embarquant sur un petit bateau de pêcheur.

Le voyage de retour fut une épreuve de patience et de douleur, mais finalement, j'arrivai chez moi. Mon père, Akashi, m'attendait, son expression sérieuse cachant une certaine inquiétude.

"Haiko, es-tu parvenu à accomplir ta mission ?" demanda-t-il.

Je hochai la tête, m'approchant de lui. "Oui, père. Monk est mort."

Un sourire rare et satisfait se dessina sur son visage. "Très bien. Tu as prouvé ta valeur une fois de plus."

Je pris une profonde inspiration, préparant mes mots. "Je dois te dire quelque chose. Je me suis fait voir et j'ai délibérément dit mon nom à la secrétaire de Monk. Je voulais que le nom des Daiki soit connu et redouté."

Akashi éclata de rire, un son profond et résonnant. "Haiko, tu es vraiment mon fils. Ton initiative est audacieuse, et je l'apprécie. Ne soit pas étonné si tu finis dans les journaux demain hahaha ! La réputation de notre famille ne fera que grandir. En récompense, l'intégralité de l'argent du contrat te reviendra."

Je fus surpris par sa générosité, mais je m'inclinai respectueusement. "Merci, père."

Ce jour-là, je réalisai que notre famille était plus forte que jamais. Et tandis que je me retirai pour soigner mes blessures, je savais que le nom des Daiki résonnerait à travers tout East Blue, inspirant à la fois respect et terreur.

FIN
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