Chapitre : L'éveil d'un nouveau commencement
Suite à l’événement du bal costumé, le clown était revenu sur sa terre natale afin de pouvoir être au côté de sa sœur malade. Il était seul au sein de cette chambre d’hôpital manquant du moindre signe d'humanité. Le farceur caressait délicatement le visage marqué de sa douce lumière du matin en pleurant à chaude larme. Enfin seul avec la personne la plus cher à ses yeux, le joker se confia sur les doutes traversant son cœur, sur les peurs entravant sa conviction envers la justice, mais surtout, sur le fait qu'il avait désormais du sang sur les mains à cause de son premier meurtre.
Bien évidement, il était plus simple de confesser ses émotions à une personne dans le coma, car elle n'aura pas la possibilité de vous juger ou de vous répondre, mais cela permettait au clown de s’alléger très légèrement d'un fardeau immense sur ses épaules. En passant sa main sur son front, le farceur chanta la préférer comptine de sa frangine, espérant qu'un beau jour, une renaissance de son combat contre la maladie arrive, dans l'unique espoir de revoir son sourire si étincelant de bonheur.
A la toute fin de sa sérénade solennel, il déposa un doux baisé sur la joue de sa sœur et quitta la pièce en larme, le visage songeur et le cœur empli d'une colère noire. Il était à peine midi en ce jour ensoleillé et le farceur se dirigeait d'un pas décidé en direction du parc en traversant des ruelles pas vraiment très accueillantes, voire même dangereuses lorsque le crépuscule montrait le bout de son nez. Logue Town avait beau être une ville connue auprès de tous, cela n’empêchait point le côté sombre de l'homme de commettre des crimes en ces lieux.
En parlant du loup, le clown tomba sur une scène répugnante : d'immondes individus étaient en train de rouer de coup une prostituée. Un groupe de cinq abrutis voulant soulager leurs pulsions obscures envers une pauvre femme sans défense. La pauvre dame avait le corps couvert de blessures, mais le pire était de la voir se faire arracher les vêtements par les infâmes malfrats. Ils rigolaient tous face à leur jeu démoniaque, mais ils eurent la malchance de tomber sur un joker au bord de l'implosion. Ainsi donc, le pitre marcha vers eux animé d'une colère tempétueuse et d'une rage bestiale venant lentement prendre possession de son corps. Usant du Soru pour faire office de barrages aux crapules, le joker saisira rapidement le bras d'un des cafards et muni d’aucune compassion, il vint briser le membre de ce dernier avec un puissant coup de poing pile sous l'avant-bras, fracturant de manière précise et simple le radius et le cubitus.
Joey : «Il est temps pour vous tous de partir...» Il tenait fermement l'homme hurlant de douleur, le toisant d'un regard noir. «Voilà ta punition... Maintenant prends ton groupe de potes et dégagez de ma vue !!!! Avant que je viens à tous vous tuer!!!» Il balança l’infâme personne sur l'un de ses alliés et était bien déterminé à accomplir ses paroles inquisitrices si le groupe ne venait pas à déguerpir rapidement des lieux.
Crapule : «C’est bon, on a compris... On se casse...» Le plus intelligent du groupe ramassa son ami blessé et fera signe aux autres de foutre le camp immédiatement. Une fois que les sauvages n'étaient plus sur les lieux, le farceur aura du mal à revenir à lui, son cœur battait à une allure anormal et son esprit de combattant le supplier de continuer son combat, mais le bras charnel de la femme vint saisir la jambe du joker, détruisant par ce simple geste les songes destructeur de Joey.
Femme bléssée : «Merci Monsieur... Merci...» Elle tomba en larme devant son héro.
Joey : «Ne vous inquiétez plus... Je suis là maintenant.» Il vint la recouvrir de sa veste rouge vif pour cacher son corps charnel tuméfié à la foule et ira immédiatement l’amener à l’hôpital de la ville, tout en la rassurant du mieux qu'il pouvait sur le chemin. «Ne vous en faîtes pas, je suis là maintenant, ces salauds ne vous feront plus rien, c'est une promesse du clown de jade.» Passant la porte du bâtiment hospitalier, le clown demanda immédiatement à l’accueil de prendre en urgence cette femme, chose qui sera prise en compte à cause de l'état préoccupant de cette dernière. Avant de la voir partir sur un lit, le farceur s'exclama une nouvelle fois à cette inconnue. «Je viens ce soir vous apporter des fleurs, alors reposez-vous bien.» Il n'avait même pas le temps de souffler un bon coup, qu'une infirmière vint l'informer de la présence d'une inconnue dans la chambre de Rose. «Quoi ? Vous savez qui c'est ?» La pauvre aide soignante ne savait pas quoi lui répondre, alors le clown se rua à tout berzingue vers la chambre de Rose. Il était complètement paniqué et ouvrant la porte avec fracas, il vit une drôle de dame habillée d'une blouse blanche face au lit de sa frangine. Ce pauvre idiot n'essaya même pas de comprendre la situation et marcha d'un pas vif vers l'officier de santé et posa son index sur le nez de la brunette en lui disant très clairement. «Si vous êtes ici pour regarder le corps malade de ma sœur, vous pouvez dégager ! Rose n'est pas un monstre de foire !»