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Le Beau et la Bête.




❝Le Beau et la Bête❞



❝Virtus Unita Fortior❞- Nihil & Ash





Sultanat des Pétales, la Parfumerie géante, l'archipel aux milles fleurs, .. cette île paradisiaque avait souvent suscité l'intérêt de notre lapin. On y trouvait sur celle-ci les plus beaux spécimens de fleurs, ce qui avait donné naissance à un immense commerce de la parfumerie. Notre mink sentait souvent le fauve, fallait pas se le cacher. C'était une bête haute de plusieurs mètres et son nettoyage quotidien n'était pas toujours suffisant. Déjà qu'il ne passait pas inaperçu, alors si en plus il empestait le chien mouillé, il finirait par être la risée de la marine. Enfin, si ce n'était pas déjà le cas ! Ash avait débarqué sur l'île dans le but de s'approprier un flacon. Il n'avait pas énormément de sous en poche, mais son but était simple : trouver la meilleure boutique et y acheter quelque chose de modeste. Hélas, notre rongeur était très sensible avec son odorat.

Il le comprit très rapidement quand il commença à éternuer à tout va dans les différentes boutiques de l'île. Une grosse toux avait même fait son apparition lors de sa dernière visite. Du parfum ! Encore une idée farfelue qui avait germé dans son esprit et qui ne mènerait qu'à des complications. Après avoir déambulé pendant plusieurs heures de boutique en boutique, Bunny arriva sur le dernier édifice de sa liste. Il s'agissait de la parfumerie Zar'ah. Un établissement luxueux sur deux étages. Il y avait deux gardes à l'entrée et de nombreux flacons étaient exposées dans les vitrines de la boutique. Masamune prit sur lui et fit le plus attention possible. Vous avez déjà vu un éléphant dans un magasin de porcelaine ? C'était exactement ça !! Notre lapin était gargantuesque et son anatomie dépassait tous les standards. La boutique n'avait pas été prévue pour accueillir des géants comme lui.

Malgré son apparence de mink, sa taille et sa corpulence, personne ne vint lui dire de quitter l'établissement. Il fut accueillis par une charmante vendeuse. Des gros ballons voltigeaient délicatement au gré des pas de la demoiselle. Ash détourna promptement le regard. D'une ce n'était pas poli de sa part et de deux : c'était un foutu lapin ! Notre soldat n'aurait pas le luxe de s'accoupler avec une telle beauté. De plus, il y avait un problème de proportion. Mais trêve de plaisanterie, notre homme était venu pour un parfum. La vendeuse lui indiqua plusieurs flacons dans son budget et le conseilla sur une saveur qui n'affecterait pas son odorat. Cette boutique était assez réputée dans le coin. Masamune commençait à savoir pourquoi et en ferait aisément l'éloge.

Bunny était au comptoir de l'établissement, il s'apprêtait à payer pour son article. Soudainement, plusieurs hommes entrèrent avec fracas dans la boutique. Il devait y avoir une bonne dizaine de personnes. Ash jeta un rapide coup d'œil et vit que les deux gardes étaient allongés sur les escaliers du trottoir. Il y avait facilement encore une vingtaine d'individus à l'extérieur. Un jeune homme semblait se démarquer du groupe. C'était sûrement le chef et l'investigateur de tout ce bordel. Un coup de batte de baseball fracassa une vitrine. Un autre vint faire tomber le paquet de notre client. Son flacon éclata sur le sol, déversant un liquide et une douce odeur fruitée. Une vendeuse essaya de tempérer les hommes, mais elle fut accueillis par plusieurs coups. Le gang était venu se venger d'une rumeur qui circulait sur le dos du chef de gang. Il semblerait que ses orientations sexuels étaient louches et que la commerciale, aux grosses miches, avait refusé ses avances. Notre mink était agenouillé en direction des vestiges de son bien. Il ne portait pas son uniforme, c'était son jour de repos.

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Le vizirat d’Essence n’était pas très connu pour avoir des actes de vandalisme sur ses terres. Il faut avouer que l’endroit était tellement bien règlementé et qu’un rien pouvait vous faire basculer plus bas que terre, ou encore sous les fers avec un peu plus de chance. De ce fait, Sheila était plus qu’étonnée de deux choses : voir que son soupirant était venu se venger en lui distribuant gratuitement quelques coups et aussi l’apparition de ce que tout le monde connaissait comme étant un « minks ». Si ces derniers existaient bel et bien, ils étaient tellement rares que les voir sur une mer blue relevait quasiment du miracle. C’était aussi pour ça qu’elle n’avait pas été très attentive et qu’elle s’était laissé surprendre par cette bande de dégénérés donc le chef ne pensait qu’avec son froc. Ce dernier s’était mis à ricaner en maniant sa batte de fer, puis il tourna sa gueule vers le fameux client qui avait l’air de déplorer l’état de son parfum. Croyant qu’il s’agissait d’un déguisement dans un premier temps, un regard on ne peut plus sérieux sur le minks finit par lui faire comprendre sa grossière erreur et le filon que pouvait constituer l’anthropomorphe…

- « Et toi, t’es pas d’ici non ?! T’es ce qu’on appelle un minks non ? »

- « Vous êtes sûr, chef ?! J’ai toujours cru que c’était des mythes ça ! »

- « Ou p’être qu’il a bouffé le fruit du lapin, on sait pas non ?! »

- « BAHAHAHAHAHA !!!! »


Et comme si de rien était, tout le groupe s’était mis à se bidonner comme des baleines devant le pauvre Bunny qui n’avait pourtant rien demandé et qui était juste tombé au mauvais endroit et au mauvais moment. Le destin était à la fois cruel et farceur, parfois… Mais plutôt que de s’arrêter là, l’un des sbires du chef s’approcha du lapin et lui flanqua un coup dans les côtes. Il fut suivi par ses nombreux acolytes qui firent de même en se mettant méchamment à taper sur le grand lapin qui était piétiné encore et encore. Question racisme et discrimination, il fallait avouer que Pétales se posait clairement comme l’un des endroits les plus craignos de ce monde. Sheila voulut bouger rapidement pour lui porter assistance, mais le fait que son soupirant dirige vers elle sa batte de fer l’en dissuada aussitôt. En face à face, elle avait éventuellement une chance, mais toute seule, c’était clairement beaucoup plus compliqué, d’autant plus que les gardes du coin étaient définitivement K.O. Qui plus est, si l’histoire s’ébruitait, cela ferait une très mauvaise publicité pour la parfumerie qui n’avait pourtant ouvert ses portes que récemment…

- « Et si on l’revendait au vizir en disant que c’est un enfoiré qui a voulu nous porter main, à nous les locaux, hein ? »

Sur cette phrase, le leadeur du groupe vint choper l’une des grandes oreilles du bunny qu’il tira brutalement pour redresser la tête de l’anthropomorphe et mieux mater sa bouille pour voir ce qu’il pourrait en tirer. En effet, tout donnait généralement raison aux locaux qui pouvaient esclavagiser n’importe qui ou presque. Bien sûr, même les plus truands évitaient les étrangers nobles ou bourgeois de peur de perdre leur clientèle ou causer des incidents diplomatiques ; mais sur l’instant, celui dont ils faisaient une proie de choix ne semblaient pas être un richard qui leur causerait du tort en tout cas. De ce fait, les autres hommes se mirent à ricaner comme des enfoirés, persuadés qu’ils avaient fait la descente de leur vie. Et bibi dans tout ça ? Assis confortablement dans un bureau au 2ième étage, tasse de café à la main, entrain de mater la scène retransmise sur mon écran par un den-den-caméra planqué dans un angle de la boutique. J’aurai pu descendre et tempérer leur ardeur, mais pour le coup, j’étais curieux de savoir ce qu’un minks faisait sur ces terres. Qui plus est, un seul coup d’œil m’avait suffi à capter qu’il n’était pas n’importe qui.

Sa démarche militaire lorsqu’il était entré dans la boutique ne laissait place à aucun doute sur ses capacités martiales…

Reste à savoir s’il aurait le cran de leur démonter la gueule. Ou s’il se laisserait faire sans résister.
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Sauf que voilà, monsieur le lapin ne fit rien. Absolument rien. Il encaissait sans broncher, ce qui eut pour effet non seulement de me dérouter, mais aussi de laisser Sheila circonspecte, elle qui avait également l’œil et le bon pour jauger une personne et savoir si elle était forte ou non. Pas besoin d’une quelconque compétence comme l’évaluation pour cerner l’aura ou la prestance d’une personne si on avait l’œil et le bon… Quoique… Lorsque j’avais été aspirant CP, j’aurai p’être dû apprendre cette technique qui donnait précisément une idée des dorikis d’une personne en se faisant fracasser. J’avais un baromètre avec ma capacité d’hypnose, mais elle n’était pas aussi précise que celle de l’évaluation. De quoi m’arracher un soupir…

Qu’est-ce qu’il fallait faire dorénavant ? Intervenir. Oui. Pas l’choix. Mais d’abord, ordre des priorités. Finir mon café. Et puis, puisqu’il me décevait un peu, le lapin n’avait qu’à s’en prendre un peu la gueule. Puisqu’il avait décidé d’être faible, c’était son problème. Si on pouvait pointer du doigt la plupart des défauts et mauvais côtés que j’avais, être un raciste ne faisait absolument pas partie de mon vocabulaire -même si je n’aurai aucun remords à mettre d’autres races sous les fers pour les revendre à bon prix, parce que c’était le marché qui voulait ça. Par contre, d’une certaine façon, je haissais la faiblesse dans son expression la plus pure comme je m’étais haï moi-même à un moment donné. Fuir était une force comme une autre. Se défendre aussi.

Mais se laisser complètement faire sans chercher à sauver sa peau d’une quelconque manière, c’était nul ! Horrible même ! Je détestais cette forme de passivité…

Et j’en venais à détester le minks qui foutait rien de ses dix doigts !

Si le lapin était passif, force était néanmoins de constater qu’il était plutôt costaud et difficilement délogeable. Alors que les gars lui fracassaient le corps avec leurs armes ou leurs poings/pieds, le minks encaissait sans broncher et sans bouger. Ils voulurent le tirer par les oreilles et tout, mais impossible. Il ne cillait pas, ne bougeait pas d’un seul millimètre et se contentait d’être à quatre pattes. Les sales types autour de lui qui le martyrisaient commencèrent un peu à en avoir marre, au point que l’un d’eux dégaina un coutelas, prêt à salement saigner leur proie pour l’affaiblir plus que de raison. C’est à ce moment là que j’vidais ma tasse, avant de quitter mon bureau pour descendre dans la boutique, à l’étage du dessous. Fort heureusement, j’arrivai au bon moment.

- « Vous êtes quand même culottés pour des sous-fifres. Et toi, lâche cette arme, s’il te plait. ♪ »

Aussitôt, le sbire qui voulait taillarder l’un des talons du minks se figea net avant de lâcher son arme dans un bruit assourdissant. Les yeux des sales types se tournèrent alors vers moi, alors que j’avançais tranquillement vers eux, les mains dans les poches et un sourire moqueur aux lèvres. Ils froncèrent alors leurs sourcils. Beaucoup avaient déjà entendu parler de moi en tant que serviteur et proche de la conseillère spéciale du vizir du coin. Six mois avaient suffi à me faire une renommée, d’autant plus que passer d’esclave à proche partenaire d’une noble, c’était pas courant. Pas impossible comme le témoignait ma liberté actuelle, mais clairement pas courant. De ce fait, on devinait très vite à ma belle bouille pourquoi j’avais été gracieusement affranchi.

Parfois, être un beau gosse servait à ça aussi, heh ! A avoir des passe-droits, à moins souffrir, à se faire ouvrir des portes. C’était là aussi le pouvoir de la beauté et de la jeunesse.
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- « Il nous veut quoi, le nouveau toutou de madame Nouïri ? Et toi, pourquoi t’as lâché ton arme déjà ?! C’est pas ton chef ! »

Le pauvre gusse qui se faisait engueuler comme du poisson pourri était confus. Normal…

- « On va dire que c’est le charisme, monsieur. Et puis, c’est pas madame Nouïri. C’est Son excellence pour toi. Les prédicats honorifiques, c’est pas fait pour les chiens, il me semble… »

Là, le chef de ce groupe vira rouge en serrant les dents. Il n’aimait clairement pas les types comme moi qui surfait un peu sur leurs beautés et qui avaient des facilités… Enfin, facilité, c’est vite dit vu comment j’ai douillé en étant un esclave dans des champs pendant des mois… Mais ça, les gens ont tendance à l’oublier assez vite. C’était fou comme les humains arrivaient à envier rapidement le succès des autres sans même savoir comment la personne avait trimé pour en arriver là. Mais là n’était pas le plus important. Le plus important, c’est que je l’avais énervé, surtout que je bluffais un peu sur les prédicats et qualifications. Zara était certes une noble et la conseillère spéciale du vizir, mais elle ne méritait surement pas ce titre ronflant d’excellence. Pas tant qu’elle n’était pas vizir elle-même. Une idée qui germa doucement dans mon esprit…

- « J’vais te faire la peau, p’tit con… »

- « Oh, je tremble déjà de peur ! Et puis tu es sûr ? Devant autant de monde ? »


En effet, devant la boutique, une foule avait commencé à s’agglutiner devant la vitrine abimée et voyait tout. Forcément, le vacarme qu’ils avaient effectué avaient alerté les occupants des commerces environnants et autres civils et touristes qui passaient dans le coin. Des types normaux auraient laissé tomber et se seraient repliés sagement ; mais ces gars-là avaient une case en moins, très clairement. J’eus également beau pointer le den-den-vidéo dans un coin de la salle qui les filmait, mais quedal. Ils n’en avaient rien à branler ! Je haussai alors les épaules avant de me mettre en posture de combat, prêt à défendre le client en apparence qui se trouvait toujours prostré dans son coin sans que je ne sache pourquoi. Vraiment, il était le comble de la déception ce minks… Pourquoi demeurer autant passif alors qu’il pouvait surement les écraser, hm ?

- « ON VA TE FAIRE LA PEAU, SALE ETRANGER ! »

Et là, deux gars se ruèrent aussitôt sur moi. Ils m’assaillirent de coup, mais je les esquivai sans peine, avant de leur foutre à chacun un gros pain dans la tronche. Ça a suffit à les foutre au sol. Les deux prochains firent pareil, mais récoltèrent des high kicks qui les clouèrent également au sol. Trois autres suivirent leurs potes armés de battes eux aussi, mais je réussis à esquiver leurs coups, si bien qu’ils se cognèrent salement entre eux. Une salve de trois autres personnes firent pareil, mais c’était toujours la même histoire. Esquive, gnon dans la gueule, coup dans les parties génitales et hop… Le travail était fait. Et, lorsque je me redressai, il ne restait plus que la moitié de leur groupe, soit seulement dix personnes à tabasser proprement pour en finir.

- « On peut arrêter là ? ♪ »

Enfoiré comme je l’étais, je fis usage de mon hypnose pour attiser encore plus leur colère. Il fallait que je marque dans leur chair que ce recoin paisible n’était en aucune façon vandalisable. Du reste, je me penchai pour récupérer une batte et hop. Fracassage de crânes ! Sans aucun scrupule. Sans trop d’efforts aussi. Au point de faire rire l’assistance à l’extérieur qui voyait bien que je gérais sans trop de soucis. Coups dans la gueule, sur des cranes et toujours dans les parties génitales. Maniant la batte comme un nunchaku, je nettoyai en un rien de temps les neuf autres sbires, jusqu’à ce qu’il ne restât plus que le chef. C’est à ce moment là que ce dernier commença à hésiter. Puis il ramassa le coutelas lâché par son gars plus tôt pour se donner du courage…

- « J’vais te saigner ! »

Evidemment… Mais même pas le temps de réagir que j’me ruais déjà sur lui. Il assena d’abord un coup de machette en oblique devant lui, mais j’le contrai avec ma batte. Tenant toujours sa propre batte, il enchaina ensuite avec un revers sur ma côte qu’il fracassa ; mais j’me pliai en deux en grinçant des dents sans pour autant tomber. L’instant d’après, CRAC ! Un coup d’boule de bibi en pleine face lui brisa le pif et le fit saigner salement, si bien qu’il hurla de douleur et lâcha sa batte sans s’en rendre compte. Reculant sous l’impact de mon coup, il ne vit pas faire un saut périlleux et descendre en piqué vers son crâne avec la batte. L’instant d’après, il perdit l’équilibre, chuta salement au sol, puis ce fut le noir complet pour ce gros con qui avait eu les yeux plus gros que le ventre !
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Lorsqu’il se réveilla, le chef de ce petit gang de merde vit qu’il était menotté et entassé avec ses sbires dans une charrette en bois. Autour d’eux, plusieurs gardes d’Essence qui avaient fini par rappliquer et à qui j’avais expliqué tout ce qui s’était passé à l’aide de Sheila, du minks et de la foule qui avait bien vu que j’avais été en mode « légitime défense ». Les gardes étaient un peu circonspects, mais durent bien se rendre à l’évidence…

Qui plus est, leurs actes de vandalisme étaient visibles avec la vitrine brisée et quelques produits perdus. Là, le teint du chef de gang devint livide. Il comprit aussitôt qu’on l’enverrait dans les champs… A faire l’esclave durant x temps. C’est à ce moment qu’il commença à chialer et à hurler clémence, mais un autre coup sur son crane le plongea une nouvelle fois dans l’inconscience. Son sort était définitivement scellé…

Lorsque les gardes s’en allèrent après avoir pris notre déposition, je reçus des félicitations de la foule avant que certaines personnes, malgré l’état de la boutique, ne viennent acheter quelques parfums comme pour compatir. Finalement, il n’y avait pas eu que du mauvais dans tout cela. Le minks quant à lui finit par avouer qu’il était de la marine et qu’il n’avait pas voulu créer un incident diplomatique avec le gouvernement mondial…

L’argument ne me convainquit que très peu, mais devant plusieurs clients, je fis semblant en le réconfortant puis en lui offrant deux parfums gratuitement. Une manière de nous faire pardonner. C’est sur ces dons qu’il s’en alla et qu’avec l’aide des autres vendeuses, je fis le ménage dans la boutique. Par la suite, un vitrier professionnel vint rapidement réparer notre vitrine avant la fermeture de la boutique tard le soir.

Bref, une journée mémorable… Ou pas. Ouais… Mieux valait l’oublier, en fait.
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