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La louve et le Tanuki

La louve et le Tanuki  Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

海 賊

∆ Feat. Kant ∆


Après Jaya, le voyage de retour vers Boréa dura un long moment. N'ayant aucune envie de naviguer sur son petit sous-marin personnel en compagnie de la navigatrice avec qui elle était venu, la Reine avait demandé à son souverain de mari de lui affréter un navire. Par chance, il y avait effectivement un bâtiment battant les couleurs de la guilde des marchands qui revenaient de la première voie en direction de Boréa. L'occasion étant trop belle, elle lui demanda de détourner le navire, qui accepta sans discuter les ordres de son roi. C'est ainsi que le capitaine de l'embarcation céda de bon cœur ses quartiers à la corsaire et qu'ils firent route vers leur île d'origine. Blessée, Méria avait tout le temps pour sa convalescence. Satisfaite d'elle, la Louve savait qu'elle retournait chez elle avec non seulement la validation du Gouvernement Mondial, mais également une prime coquette et un intéressant prisonnier sous son emprise. Qu'elle n'avait pas été sa surprise de voir la prime du jeune révolutionnaire passer à 94 millions de berrys après tout ce tintamarre sur place. Malgré tout, pour le moment tout du moins, elle souhaitait le garder à ses côtés. Kant avait réussi à intrigué suffisamment Greed pour qu'elle accepte de passer outre le fait qu'il était un homme.

Prenant un peu de temps pour elle, Méria laissa le tanuki croupir dans les geôles spartiates du navire de commerce. Pendant qu'elle buvait et mangeait avec extravagance, le pauvre Kant devait se contenter de rations bien plus sommaires. Sadique, la corsaire le laissa ainsi dans son jus jusqu'à ce que le navire soit de retour sur North Blue, alors, elle accepta d'aller le voir. Troquant sa tenue de combat habituelle pour une robe rouge et or aux couleurs de la royauté boréalienne, elle se coiffa et quitta ses quartiers. À la voir ainsi, on aurait pu croire que la flibustière était noble depuis sa naissance. La tête haute et l'air supérieur, elle se démarquait si bien du lot qu'on ne voyait qu'elle. Respectueux, ses sujets s'inclinaient devant elle à son passage. Certains avaient toujours peur d'elle, c'était un fait, mais le caractère chaleureux et bienveillant des boréaliens l'emportait toujours in fine. Désarmée, considérant qu'elle n'en avait de toute façon pas besoin, la souveraine descendit jusque dans la cale et entra dans l’étroite pièce où se trouvait l'unique cage du navire. Pénétrant dans la pièce avec confiance, elle vint ouvrir la porte qui retenait le révolutionnaire captif. Sûre d'elle, elle était persuadée qu'il ne tenterait de toute façon rien contre elle. Pas ici, pas en mer alors qu'il était cerné de toutes parts.



« Comme on se retrouve. Tu apprécies le voyage ? »


L'observant un instant, la reine haussa les épaules avant de lui lancer les clés qui, en plus d'ouvrir la cage, permettraient de déverrouiller les chaînes qu'il avait aux mains et aux pieds.


« Pas trop je suppose. Mais ne t'en fais pas, le calvaire va bientôt prendre fin. Je ne compte pas te mettre à mort. Ni te livrer à la Marine. Tu vas rester avec moi. »


En tout cas, pour le moment. À terme, c'était une autre histoire. Lust, qui avait visiblement rencontré et affronté le jeune Kant souhaitait le récupérer, quitte à payer elle-même deux fois la prime qui était sur sa tête. N'étant pas Greed pour rien, Méria ne savait pas si elle résisterait longtemps à la tentation de tout cet argent facile.



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    Les derniers souvenirs de Kant concernant l’île de Jaya se résumaient à quelques dangereux bip bip bip bip bip  et à une violente explosion. Puis, ce furent les fers, les barreaux et les cloisons glauques d’un navire. Malgré tout, il subsistait dans l’esprit du contrebandier la vision d’un fessier aux dimensions agréables, ainsi que le souvenir d’une subtile odeur de cheveux. Le trajet jusqu’aux cales du navire marchand fut court, mais plutôt agréable…

    En reprenant pleinement conscience, Kant remercia le ciel d’être encore entier et en vie, sans cependant cesser de craindre pour cette dernière. Comme dans chaque situation désespérée, il lista dans son esprit les entraves à sa liberté et leur danger immédiat. Chaînes, barreaux… et Méria. Car effectivement, il ne fallut que très peu de temps au révolutionnaire pour comprendre qu’il était prisonnier à bord du navire du Capitaine Corsaire. En constatant que cette dernière n’avait guère choisi de le mettre à mort, il sourit. Puissante, terrifiante... mais tout de même jolie, aimable et charitable ! Se surprenant à glorifier sa geôlière, Kant secoua la tête comme pour s’en ôter les idées. L’urgence exigeait qu’il se débarrasse de ses entraves.

Et ce fut si facile. En se métamorphosant en statuette aussi ridicule que minuscule, le contrebandier se libéra de ses chaînes et se faufila au travers des barreaux de sa cage sans le moindre effort. En usant de son Haki de l’Observation, Kant comprit rapidement que sa véritable geôle n’était pas la misérable cage, mais le navire tout entier, puisque Méria était à bord avec une horde d’hommes très certainement à sa botte. La discrétion fut donc de mise. Avant tout, s’hydrater ! Filant à travers les cales, le Tanuki parvint soudain devant le Graal : des tonneaux de vin destinés à l’importation étaient stockés ici, tout près.

    Tout le long du trajet, Kant s’abreuva. Longuement, souvent, trop souvent. Jamais il n’envisagea de remonter sur le pont du navire, car le risque d’être aussitôt exterminé par la souveraine de Boréa demeurait trop important : aussi resta-t-il tranquillement dans la cale à se saouler. Il pleura, parfois, et vomit souvent. La seule discipline qu’il s’imposait était de retourner dans sa cage et de renfiler ses fers sitôt que de tristes sires daignaient descendre lui apporter son frugal repas quotidien. Le voyage fut long, mais pas tant désagréable…

     Finalement, la Capitaine Corsaire vint à son tour rendre visite à son prisonnier. Elle a traîné… à croire qu’elle avait oublié que j’étais là. Mis à part la trouille qu’elle suscitait chez Kant, tout ce qui émanait de Méria était agréable : son odeur, son physique, son aura… Et, contre toute attente, ses paroles furent aussi rassurantes. Le révolutionnaire ne se dirigeait pas vers de plus sombres geôles, ni même vers l’échafaud. De quoi vous galvaniser un homme !

« Ô vot’ altesse ! dit Kant, visiblement charmé et éméché. C’tait quand même un peu long, hein, tout c’temps sans vous voir. Puis le navire qui tangue, qui tangue, ça vous fait pas vomir vous ?

Sans-gêne aucune, il se métamorphosa sous les yeux de sa geôlière pour échapper à ses chaînes et aux barreaux de sa cage. Il reprit forme humaine devant elle, sans trop oser s’approcher : l’ivresse n’annihilait pas complètement son instinct de survie.

Boréa, hein… supputa-t-il, étant donné que Méria D. Nordin en était la souveraine. Ça caille, mais c’est beau : j’y ai travaillé une fois, j’ai détourné… fin, j’y ai acheté quelques litres de fameuse Bièrauberre… Connaissez j’suppose ? »

L’alcool dont venait d’abuser Kant avait beau nuire à son éloquence, il ne s’en formalisa pas pour autant. D’un ton présomptueux, il s’adressa à la Louve :

« Alors, est-c’que c’est sympa, gouverner ? Vous avez besoin d’moi pour vos r’lations diplomatiques ? Apaiser la révolution locale ? Escroquer les z’îles voisines ? Nettoyer les chiottes ? J’suis toute ouïe ! »


Dernière édition par Kant le Ven 14 Juin 2024 - 1:31, édité 1 fois
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海 賊

∆ Feat. Kant ∆


Haussant les épaules, Méria ne répondit pas à la première question du jeune homme. Peut-être qu'au départ cela l'indisposait, mais c'était du passé. À force de passer son temps en mer, on apprenait toujours plus ou moins à lutter contre le mal de mer. De toute façon, elle ne se souvenait pas y avoir jamais été particulièrement sensible.


« Je connais oui. Pas ma boisson préférée ceci dit. »


Son goût de beurre était original, mais elle n'en était pas fan, et puis ce n'était de toute façon pas assez alcoolisée pour elle. Le rhum, elle ne jurait généralement que par ça. Bien qu'elle soit aujourd’hui reine, elle avait vécu presque toute sa vie comme simple pirate et roturière. Ses goûts n'étaient pas ceux des gens de la haute société. Gardant les bras croisés, elle hocha la tête de haut en bas, affichant subrepticement un léger rictus satisfait. Ce petit bougre de révolutionnaire avait la langue bien pendue, mais il amusait la corsaire. Mieux encore, les pouvoirs de son fruit du démon semblaient lui octroyer d'incroyables capacités dont il serait idiot de ne pas profiter.


« Sympa, dur à dire pour le moment. Terriblement lucratif par contre, ça oui, sans hésiter. »


Toujours debout, Greed continuait d'analyser son vis à vis. Que faire de lui ? Il y avait plusieurs options, mais quand venait le moment du choix, il était difficile de se lancer. Choisir, c'était renoncer comme on disait, et pour l'heure, Méria ne voulait pas encore s'y résoudre.


« Je vais bien pouvoir te trouver une utilité. Mais tu devras m'être dévoué corps et âme, renoncer à tes idéaux révolutionnaires et embrasser mes principes comme s'ils étaient les tiens. Et puis, tant qu'on y est. Je suis curieuse de savoir où tu as appris à lire les lignes de la main. »


Marquant un temps sur ses derniers mots, la reine fit clairement comprendre à son interlocuteur qu'elle ne parlait pas de cela mais bien des vestiges du siècle oublié. Le simple fait d'avoir à ses côtés un individu capable de lire les ponéglyphes pourrait s'avérer fatal. Pouvait-elle courir ce risque ?



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    Jamais, ô grand jamais Kant ne pourrait renier ses idéaux. Mais était-il nécessaire que Méria D. Nordin le sache ? Certainement pas ! Comme disait le poète : mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente. Afin de ne pas susciter l’ire de sa geôlière, le jeune révolutionnaire devait mesurer ses paroles, soupeser chaque mot avec prudence et, bien entendu, se plier aux ordres.

« Corps zé âmes, vot’ Altesse ! Dévoué bin comme y faut. »

Le ton qu’employait Kant ne trahissait ni moquerie ni mensonge. À la vérité, il commençait à nourrir secrètement l’espoir d’être reconnu et considéré par Méria. Plus celle-ci parlait, plus elle apparaissait séduisante et moins elle suscitait d’effroi. A tel point que le révolutionnaire en vint à oublier qu’elle l’avait aspergé du sang d’Othar en le transperçant de part en part avec ses beaux cheveux.

« Bwaaaarf, encore ?! réagit Kant à propos des Ponéglyphes. C’terrible, la fascination qu’ils suscitent ces caractères ! »

Jamais dans sa vie, hormis à travers les souvenirs de celui qui lui avait appris à les déchiffrer, Kant n’avait vu de Ponéglyphe. Le siècle oublié et ses secrets lui apparaissaient comme une vague légende, si bien qu’il n’avait jamais envisagé que retrouver les stèles anciennes puisse s’avérer d’une quelconque utilité. Comme souvent, il se sentait englouti dans quelque chose de bien trop grand pour lui.

« ‘ttendez… » soupira-t-il avant de se diriger plus profondément dans les cales à la recherche de vin. Il ramassa une bouteille presque vide, dans laquelle marinaient quelques immondices, et sans s’en soucier, la remplit au robinet du tonneau. Il fit de même avec sa bouteille personnelle, nettement plus propre, et revint auprès de la Capitaine Corsaire.

« C’était sur la Mer du Sud, à Rokade, que j’y ai appris…  reprit-il en déposant la bouteille propre aux pieds de Méria et en avalant une généreuse goulée de l’autre. J’étais retenu là-bas par le Pirate Clotho et ses sbires, c’taient pas mes meilleures vacances. Mais j’y ai rencontré un gentil Monsieur, qui n’parlait que de cailloux et de pierres qui chantent, qui racontent des histoires… Bref, j’suis même pas convaincu qu’elles existent réellement, ces Ponéglyphes. Après, si y faut que j’traduise d’aut’ texte à vot' Altesse, ce s’rait vraiment avec grand plaisir. » Il ne mentait qu’à moitié.

    Soudain, des voix retentirent sur le pont. Ayant passé la quasi-totalité du trajet ivre mort et plongé dans l'obscurité, Kant avait perdu toute notion du temps et en déduisit que l’île de Boréa était en vue. Cette pensée lui pinça le cœur, car elle impliquait la fin imminente de sa brève entrevue avec sa sublime geôlière.

« Est-ce que j’aurais droit d’poser une question à vot’ Altesse moi z’aussi ? lança-t-il avec une pointe de témérité. Que comptez-vous faire de moi ? »
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海 賊

∆ Feat. Kant ∆


La facilité avec laquelle le jeune homme se confiait à la corsaire était assez étonnante. Méria devait avouer trouver ça particulièrement stupide de sa part. La Peste n'avait jamais été digne de la moindre confiance, et ce n'était pas prêt de changer.


« Les gens meurent pour le simple fait de lire ces écritures. À l'avenir, quand on te demande de les traduire, fronce les sourcils et fais comme si tu ne comprenais rien. Enfin, sauf si c'est moi qui te le demande. »


Restait la dernière question du révolutionnaire. Malgré tout, il s’inquiétait su sort qui lui serait réservé. Comment aurait-on pu lui jeter la pierre pour cela ? Amusée, la souveraine accepta de boire avec son prisonnier. D'abord silencieuse, elle avala quelques rasades avant de poser son menton contre son poing droit, lui donnant l'air pensive.


« Hum, bonne question mon garçon. »


L'observant de ses grands yeux clairs, Greed continua de lui donner l'air de réfléchir, alors même que sa décision était déjà prise. Finalement, elle haussa les épaules et soupira légèrement.


« Je n'accepte pas les hommes dans mon équipage. Tu n'y auras donc jamais ta place, à moins qu'on croise Reyson et qu'il te fasse une fleur un jour, mais c'est peu probable. Mais mon époux a toujours besoin de bon éléments pour venir garnir les rangs de sa garde royale. Quand nous serons au palais, tu lui prêteras allégeance, mais c'est avec moi que tu continueras d'évoluer. Officiellement, nous ferons de toi mon garde du corps, aussi ironique que ça puisse paraître. Tant que tu resteras à mes côtés et que tu m'obéiras, le Gouvernement mondial ne s'occupera plus de toi. Si par contre tu cherches à t'enfuir ou que que tu fais dans l'insubordination, ils seront le dernier de tes soucis. »



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« À moins qu'on croise Reyson et qu'il te fasse une fleur un jour » : La Reine devait très certainement faire à allusion au célèbre commandant d’empereur métamorphe Reyson D. Antis, et non pas à l’amusant pirate du même nom que Kant avait rencontré dans sa jeunesse. Quel dommage… Quoique, tout bien considéré, le contrebandier préférait évoluer au cœur d’une cour de nobliaux en étant à la botte de Sa Majesté, plutôt que d’être considéré comme un pirate à bord de son navire. De plus, il n’avait aucune envie de troquer ses attributs pour ceux du beau sexe, ses valseuses s’étant dernièrement révélées très utiles au combat.  

« Quelle offre ! S’exclama Kant. Vot’ Altesse ! C’est bien trop d’honneur que vous me faites avec cette charité qui… Il s’interrompit, son regard vitreux s’égarant vers le plafond des cales. Qui se rapporte à votre… ingénuité ? Ingéniosité ! Enfin, c’est sympa, je vous suis : allégeance, subordination et tout ! »

Quelques litres de plus, et l’ivresse de Kant aurait été telle qu’il se serait peut-être risqué à gratifier la souveraine d’une vulgaire tape dans le dos, comme lorsqu’on deal avec un vieil ami. Fort heureusement, il se retint. Dans son accoutrement rouge et royal, Greed dégageait une telle prestance que le contrebandier parvint à refréner ses instincts familiers. Ainsi, il préservait non seulement la courtoisie, essentielle, mais très probablement aussi l’intégrité de ses mains.

     Le navire réquisitionné par la Reine de Boréa atteignit enfin les côtes de la Belle du Nord. Les embruns hivernaux caressaient les joues de Kant, à qui l'on avait enfin permis de sortir des cales, envahies par une odeur de mildiou et d’humidité, mêlée à celle de ses nombreux vomis. En conséquence, l'air frais lui fit le plus grand bien. Nombreux furent les sujets de la Louve qui lui jetèrent des regards en coin, murmurant des insanités à son propos, sans pour autant l’agacer. Bientôt, il serait reconnu officiellement comme le garde du corps de la Reine elle-même et les chuchotements hostiles à son égard s’éteindraient d’eux-mêmes…

    Le vent froid qui caressait ses joues amenait avec lui son lot de nostalgie et de souvenirs… L’île de Tanuki n’était pas très loin, Zaun non plus. Puis, des images de la jolie boulangère qu’il eut tant aimé pendant vingt-quatre heures, bien des années plus tôt, vinrent heurter son esprit. Ses pupilles bleues, sa chevelure blonde, son sourire léger… Lina, c’était son nom ! L’émotion devint tout d’un coup si forte que Kant s’agrippa au bastingage, observant de loin les ruelles de Lavallière. Peut-être était-elle encore à Boréa ? Peut-être travaillait-elle toujours à la Miche Baveuse ? Peut-être l’attendait-elle toujours ?

Guidé par un amour superficiel et par le courage factice d’un ivrogne, Kant passa par-dessus le bastingage. Le bateau n’était plus très loin du port, et dès l’instant où il en bondit, le maudit se métamorphosa en petit ballon flottant au gré des vents. Si l’horreur de Jaya l’avait mené jusqu’ici, c’était certainement pour une bonne raison ; et quelle meilleure raison que celle de retrouver l’amour ? Bien décidé à atteindre Lavallière, Kant dériva quelques secondes en direction des quais, sous le regard abasourdi des membres d’équipage. Il semblait déjà avoir oublié que quelques minutes plus tôt, il venait de jurer fidélité et surtout obéissance à l’une des plus dangereuses des Capitaines Corsaires…

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