Le Deal du moment : -30%
LEGO Icons 10318 – Le Concorde à ...
Voir le deal
139.99 €

Ange Del Flo

>> Ange Del Flo
-ou Del Flo Ange
pour le nom & prénom mais du coup ça fait vraiment moche !-





Ange Del Flo 791839Mao9

Pseudonyme : Ange n’étant pas très connu, il n’a pas de surnom attitré et celui-ci varie selon les personnes qu’il rencontre : « dents de requin », « plante en pot », « le sauvage », « reviens ici sale voleur » Toutefois, c’est « le bon à enfermer » revient le plus souvent.
Age: 29
Sexe : Homme
Race : Humain (indigène)
Rang :

Métier : Cambrioleur
Groupe : Un cambrioleur, ça compte comme un civil ou un pirate ? De toute façon, je pense me lancer dans la piraterie par la suite.
Déjà un équipage : Aucun, ça viendra plus tard.
But : Le plan d’Ange se divise en trois phases :
La première consiste à amasser un paquet d’argent ; il en faut vraiment une grande quantité.
La seconde, elle consiste à prendre la mer, et à découvrir une petite île sauvage, de type jungle si possible, et d’y bâtir un vieux temple (oui, étant à peine construit il sera neuf, mais il faut qu’il ait l’air vieux).
Une fois ces deux étapes réussies, Ange compte garnir son temple de pièges, y dissimuler son trésor, et passer le reste de ses jours à le garder contre les aventuriers. Après tout, il en faut bien des gens comme ça.


Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Un fruit du démon, probablement dérobé au cours d’un cambriolage. Je verrai le quel en fonction de mes dorikis mais ce sera sans doute le fruit du portier.
Équipements : Un pistolet et deux dagues.

Codes du règlement (2) :

Parrain : Aucun, je suis venu tout seul.
Oui, l'image est la même que mon avatar ; en une semaine, je n'avais pas le temps d'en faire une autre.

>> Physique, ou comment reconnait-on un sauvage :


Ange Del Flo est né dans une tribu de réducteurs de têtes, perdus sur une île sauvage au milieu de nulle part. Comme la majorité des membres de sa tribu il est atteint d’albinisme, et sa peau est donc décolorée en blanc tirant sur le gris ; il en va de même pour ses cheveux. Pour cette même raison, il a les yeux d’une couleur rouge-rose vaguement écœurante. Son sourire dévoile une série de dents limées en pointes, comme c’est la coutume dans sa tribu.
Sans se rendre compte que cela le fait passer au mieux pour un zazou, Ange à une manière assez originale de se coiffer : ses cheveux sont agglutinés en un mélange de tresses et de dreadlocks, reliés deux par deux par en bas. Lui est convaincu que c’est très classe, peu de personnes partagent son avis.
Il garde les ongles longs, et s’en sert de griffes s’il n’a pas d’armes sous la main ; en contrepartie de tous les gênes que cela occasionne, cela à l’avantage de ne pas être encombrant.

Notre sauvage porte des vêtements défraichis, généralement de couleur sombre, avec un col montant et souvent un chapeau et des lunettes noires pour protéger sa peau et ses yeux sensibles au soleil. Depuis peu, il porte à sa ceinture un pistolet ainsi que deux dagues à double tranchant, fruits d'une de ses rapines. Un jour, il saura peut-être se battre avec.
Ange ne prend pas vraiment son corps. Celui-ci a été taillé solidement par seize années passées dans la jungle, mais depuis qu’il en est sorti il n’a rien fait pour l’entretenir. Seule sa vie à la dure lui a permis de rester mince et légèrement musclé.





>> Psychologie, ou comment ce sauvage se comporte-t-il :

Pour comprendre cet homme, il faut imaginer un animal, un chien par exemple, qui aurait soudain été changé en humain. Ange est né pour galoper dans la jungle, vêtu d’un simple pagne, une lance à la main et des crânes vaudou autour du cou. Au lieu de cela, il a été propulsé dans le monde civilisé ou on lui a inculqué de force une éducation qui a fait des ravages dans son esprit d’une santé déjà douteuse.

Ange a une vision bien à lui du monde qui l’entoure. Un monde bien fouillis dans lequel les « civilisés » se compliquent souvent la vie. Avant d’entreprendre une action, il reste souvent figé, l’air hagard. Durant ce petit laps de temps, il est en grande conversation avec lui-même et échafaude des plans pour la suite. Il voit loin, mais pas souvent de la bonne façon. Ce n’est pas pour autant qu’il faut le croire bête : il est même plutôt intelligent, mais juste… différent.

Ses goûts vont généralement pour les choses extravagantes ou peu communes ; il a aussi une attirance prononcée pour les trophées, et depuis son départ de son île natale, pour l’or qui permet de tout obtenir, y compris les autres humains.

A propos du combat maintenant : cet homme n’a rien contre le meurtre. Un humain, comme n’importe quel autre animal, peut être tué –et accessoirement consommé ou décapité et sa tête réduite-. Enfin, ce n’est pas dérangeant tant qu’il s’agit des autres.
Face à quelqu’un qu’il considère comme un adversaire, deux possibilités s’offrent à lui :
Dans la mesure du possible, éviter les ennuis : a vaincre sans péril, on triomphe sans risque et combattre un adversaire plus fort que soit –ou fort tout court- n’apporte que des ennuis.
En revanche, si il s’agit d’un faiblard, que le combat est inévitable, ou que tout simplement Ange à envie de lui faire la peau, il se laissera emporter par ses pulsions.
Là ou les choses se gâtent, c’est lorsqu’il subit trop de blessures. Ange perd alors son sang froid, commence à s’affoler, et pense sérieusement à prendre la fuite.

Ange aime beaucoup jouer au fou, et son apparence lui facilite la tâche ; mais il faut bien l’admettre, parfois il ne fait pas semblant.




>> Biographie, ou comment a-t-on produit ce sauvage :

Notre histoire commence sur une petite île sauvage perdue quelque part dans South blue. Cette île, entièrement recouverte de jungle, n’était habitée que par quelques tribus de sauvages réducteurs de têtes ; c’est dans l’une d’elles qu’est né Ange Del Flo. Bien évidemment, il ne se nommait pas comme ça à l’époque, et son nom devait ressembler à grimpe-dans-les-arbres, aime-se-cacher, bête-comme-ses-pieds, ou en tout cas un nom sur se modèle la. La tribu de était assez réduite, proportionnellement à la taille de l’île, si bien qu’au fil des générations, la consanguinité aidant, des tares et des maladies génétiques telles que l’albinisme se sont se sont développées au sein des tribus.
Là bas, la vie était rythmée par la chasse, le jour et la nuit, les affrontements entre tribus, et les cérémonies. Bien qu’il reste assez peu bavard sur le sujet, il semble qu’Ange aie eu une enfance normale et sans évènement particulier au milieu des siens jusqu'à l’âge de ses seize ans ; en tout cas, rien qui vaille la peine d'être mentionné.

A cette époque, un explorateur méconnu appelé messire Vincent parcourait les mers à la recherche de trésors perdus ou enterrés par des générations de pirates. C’est au cours d’une de ses expéditions qu’il aborda sur l’île des réducteurs de têtes. Bien entendu, si cet évènement est mentionné dans l’histoire, c’est parce qu’il a été hébergé par la tribu de notre héros. Après quelques semaines passées à étudier les meurs des indigènes –et surtout leurs éventuels liens avec un trésor-, Messire Vincent estima qu’un compagnon de voyage ne serait pas un luxe ; en effet, il avait atteint l’âge respectable de cinquante ans et son corps, bien qu’il tienne encore la route, n’était plus ce qu’il était. Il en choisit un suffisamment robuste et assez bête pour accepter de monter sans son bateau ; sans céder à la tradition des jours de la semaine, Vincent lui choisit un nom comme seuls les aventuriers civilisés peuvent en donner : Ange Del Flo.

Messire Vincent était issu de la petite bourgeoisie. Cependant, ses aventures l’avaient mené à la tête d’une fortune respectable, et il se considérait avec fierté comme un érudit ; de ce fait, il mettait un point d’honneur sur l’éducation de son nouveau compagnon, qui jouerait le rôle de valet, de garde du corps, de porteur de bagages, et de va-me-chercher-ça. Ange apprît donc la langue universelle des mers bleues, ainsi que des rudiments de mathématiques, de géographie, de navigation, et de bienséance.

***

Comme dans toutes les histoires, il survient à un moment un évènement perturbateur. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de la mort violente de Vincent l’explorateur lors d’un épisode mettant en scène une table, deux chaises, une partie de cartes, quelques bouteilles d’alcool et deux ivrognes.

Sans aller jusqu'à dire qu’il était devenu quelqu’un de fréquentable, Ange avait perdu une bonne partie de sa sauvagerie héréditaire. En revanche, il n’avait toujours pas le comportement qu’un individu lambda qualifierait de normal. Ayant passé les douze dernières années de sa vie à obéir sans réfléchir aux ordres de son maître, il se retrouvait maintenant complètement perdu. Par réflexe naturel, il prît la route sans bagage, avec juste les vêtements qu’il portait sur lui, abandonnant le petit bateau et les biens de son maître. Après de longues heures de marche insouciante, la réalité se manifesta sous la forme suivante :

Groooark. C’était son ventre qui réclamait que l'on s'intéresse à lui.
Ange dirigea alors son errance vers le lieu habité le plus proche. Il s’agissait d’une petite ferme à proximité d’un village. Tout d'abord, il alla frapper à la porte de la maison du fermier et réclama de quoi calmer sa faim. On comprendra tout à fait le paysan qui, voyant l'air malsain de son interlocuteur, lui referma la porte au nez. Ange insista, tambourina sur la porte, perdît son calme, et se mît à vociférer des menaces, comme quoi il irait renverser des déchets devant chez lui, qu'il irait faire des graffitis sur ses murs, et qu'il organiserait une grande fête des clochards dans un de ses champs, mais rien ne fît effet et le propriétaire se contenta de l'ignorer. Après une petite hésitation, Ange décida de passer outre l'autorisation du fermier: il contourna le bâtiment, puis pénétra sans mal dans le potager pour y subtiliser quelques légumes.

Ce n’est pas bien, Ange : tu as appris qu’il ne fallait pas voler. Oui, mais d’un autre côté, j’ai faim. D’ailleurs, ce qui sort de la terre est à tout le monde, non ? C’est vrai, ça, pourquoi les gens ne veulent-ils-pas que je me serve ? Ils sont bizarres, ces gens.

Entre autres choses, messire Vincent lui avait décrit le vol comme une action répugnante qui lui causerait des remords jusqu'à la fin de ses jours si il le pratiquait. Constatant que cela ne lui faisait ni chaud ni froid, Ange renouvela l’expérience de nombreuses fois.
Conscient qu’il se ferait remarquer s’il continuait à chaparder au même endroit -surtout avec la tête qu’il se traine -, le sauvage quitta le petit village et reprît sa route.

***

Deux années passèrent. Durant ces deux ans, Ange Del Flo eut tout le loisir de perfectionner sa technique de vol. Alors qu’au début il se contentait de chaparder tout ce qui était à portée de main, il était maintenant capable de forcer des serrures sans faire de bruit, de pénétrer à travers un mur déjà abimé, ou d’ouvrir silencieusement une fenêtre de l’extérieur,…
Actuellement, il voyage de village en village ou dans chacun d’eux il se fait passer pour un marine en mission, un vagabond, un commerçant, ou autre chose selon son humeur. Il commet ensuite quelques cambriolages avant de change d’endroit pour éviter de se faire remarquer.

C’est ici que commence la véritable histoire. Elle à été courte jusqu'à présent, car tout le monde ne peut pas avoir un glorieux passé et le meilleur reste à vivre !




>> Test RP, ou comment le sauvage se débrouille-t-il dans la vie de tous les jours ?

Ange Del Flo 614760Marine
Sergent Samuel Smith

Cette histoire commence sur une route ; mais elle n’y restera pas longtemps : en effet, il y a une ville à proximité et c’est la que se rend Ange. Il fait un temps plutôt beau pour un mois de septembre, et de ce fait il a sorti tout son attirail pour se protéger du soleil.
Foolstown est une charmante petite ville côtière qui vit principalement de la pêche et du commerce ; elle est réputée pour ses sculptures de poissons en céramique.

Ange avait marché toute la matinée. Sa dernière nuit, passée dans un vieux bâtiment en ruine, avait été pénible car il avait plu pendant des heures. Ainsi, malgré ses efforts pour les faire sécher au soleil, ses vêtements étaient encore trempés, et ses cheveux moites lui glaçaient le visage. Forcé de rester habillé à cause du soleil, mais incapable de se sécher, c’était sûr, il allait attraper un rhume !
Ange entra dans la ville en début d’après midi ; elle donnait un sentiment de bien-être, avec ses hautes maisons blanches aux toits marron et ses rues bien pavées. On entendait une joyeuse rumeur qui montait des rues: les messieurs qui commentent les dernières nouvelles, les marchands qui vantent leurs produits, les mères qui disputent leurs enfants, des charretiers qui mènent leurs attelages avec leur habituel langage si distingué… dommage qu’il y ait autant d’odeurs provenant du port.

Pour commencer, il fallait se trouver une couverture ; il aurait pu se faire passer pour un Marine, histoire de se faire loger à l’œil dans la caserne du coin, mais vue sa tenue cela risquait de ne pas être possible. Un pêcheur naufragé peut-être ? Non, bien sur que non ! Un inconnu naufragé débarquant en ville, cela alimenterait tous les potins de la semaine, et il n’aurait plus aucune chance de passer inaperçu !
Ange Del Flo opta finalement pour le déguisement de chasseur de primes. Histoire de parfaire sa couverture, il arracha quelques avis de recherche collés sur un mur, les roula et les rangea bien en évidence sur sa ceinture, puis partit à la recherche d’une taverne : c’est bien connu, les chasseurs de prime passent leur temps à dépenser leur fortune en alcool… enfin, c’est ce qu’on dit.

***

Décidément, elle était bien cachée cette taverne ! Un peu vexé de s’être perdu dans une ville aussi petite, notre sauvage fût bien obligé de demander son chemin. Avec le sourire le plus aimable qu’il savait faire –mais qui était tout sauf rassurant-, Ange aborda la première passante venue :

- Bonjour madame,… euh, je suis un chasseur de prime –si si, vous avez vu mes affiches ?- et je cherche une taverne pour –euh- dépenser tout mon argent.
- Iiiih ! Ne vous approchez pas de moi !

L’air complètement hagard, les bras ballants, Ange regarda la femme s’éloigner en courant tandis que les passants lui jetaient des regards désapprobateurs. Supposant que cette femme était la folle du village, il aborda une autre personne, un homme cette fois-ci, avec un chapeau haut-de-forme et qui était en train de fumer une cigarette devant la porte d’une maison.

- Bien le bonjour monsieur, hum…
- Bonjour, et au revoir ! Je n’ai pas le temps de vous parler.

Et l’homme s’en alla.
Finalement, un clochard serviable accepta de le conduire à la taverne en échange d’un coup à boire. Notre sauvage dépensa donc ce qui lui restait de pièces dans l’achat d’une bouteille de whisky et la location d’une chambre pour les deux semaines à venir, puis après avoir clamé haut et fort qu’il était un chasseur de primes et qu’il avait des avis de recherche à sa ceinture, il retourna en ville pour repérer les maisons dignes d’être cambriolées.

Il y en avait trois. Sur les trois, l’une d’elles, en bordure de la ville, était occupée par un couple de jeunes retraités plutôt aisés: c’était la cible idéale pour un cambriolage. Durant toute la semaine, Ange resta en faction, dissimulé à proximité de la maison pour en étudier les habitudes : un professionnel ne laisse rien au hasard, même si c’est ennuyeux à mourir. D’ailleurs, il faut souligner son courage puisqu’il a passé la semaine à guetter tout en subissant son rhume.
D’après ce qu’il avait pu apercevoir à travers les fenêtres, la piève la plus intéressante se trouvait au premier étage : en effet, on y apercevait quelques bibelots.
Tous les matins, un livreur leur apportait le lait et le journal. Ensuite, la femme partait faire des quelques emplettes tandis que le monsieur s’installait devant chez lui pour bavarder avec les passants. Pendant ce temps, mais le mardi seulement, une dame venait faire le ménage. Vers onze heures, la femme revenait et s’attelait à la cuisine. Ils mangeaient tous les jours à midi sonnant. L’après midi, l’homme partait souvent en ville, et la femme restait chez elle ; deux fois dans la semaine, elle avait accueilli d’autres dames de son âge avec qui elle avait bavassé tout l’après midi : on les entendait depuis l’autre bout de la rue. L’homme devait être rentré à dix-sept heures au plus tard, sous peine de se faire sérieusement remonter les bretelles par sa femme, comme ce fût le cas le lundi. Ils mangeaient ensuite à dix-neuf heures précises, puis allaient se coucher à neuf heures et demi pour la femme, et un quart d’heure plus tard pour le monsieur, qui verrouillait d’abord soigneusement les portes et les volets avant d’aller dormir.
La seule exception à cette règle était le vendredi soir. En effet, l’homme qui, comme Ange le devina, était leur fils rentrait chez eux chaque week-end, et le couple laissait alors une porte sur le côté –apparemment celle de la cuisine- ouverte. Le jeune homme portait ce qui ressemblait à un uniforme de la marine : un t-shirt sans manches tout ce qu’il y a de plus ridicule, avec un petit foulard qui lui donnait un air d’écolier et une casquette de jeune délinquant. Il était probable donc que le fils passait la semaine à la caserne du coin, et qu’il rentrait chez lui pour le week-end.
Il devait arriver chez ses parents vers 22h30/23h. Ange n’était pas sûr, car il somnolait à ce moment la, et que seuls les bruits du fils qui avait heurté une poubelle, réveillé le chat qui dormait dedans et qui s’était mis à hurler, puis le son de la voix du fils qui s’était mis à jurer tout haut l’avaient averti de son arrivée.

Ça ne devrait pas être trop compliqué, le tout c’est de respecter le timing. Tout se déroulera le vendredi di soir, entre l’heure ou les parents vont se coucher et celle ou le fils rentre chez eux. A…disons 22h, je rentre chez eux, puis je me cache dans un coin. J’attends que le fils rentre, puis qu’il aille se coucher. Une fois que je l’entends ronfler, je monte au premier étage, je rafle tout ce qui me passe sous la main, et je file en passant par une fenêtre du rez-de-chaussée. Tu as intérêt à me le réussir, ce coup la, sinon je me prive de nourriture pendant trois jours ! D’ailleurs, je risque de ne pas avoir le choix puisque je n’ai presque plus de réserves.

***

Le reste de la semaine se passa tranquillement, en l’attente du vendredi. Ange resta à flâner sur les quais, à jeter des cailloux sur les mouettes, et à chaparder du poisson. Le seul évènement notable fût son altercation avec un jeune homme qui se prétendait chasseur de chasseurs de primes ; Ange jugea préférable de prendre la fuite.

Enfin, le jour J arriva.
La nuit tombée, Ange prît son attirail de cambrioleur puis vînt se poster à proximité de la maison. Dans la rue sur le chemin de l’aller, il n’arrivait pas à se défaire de l’impression que tout le monde le regardait avec un air méfiant, comme s’ils savaient tous ce qu’il s’apprêtait à faire… mais c’était impossible, n’est-ce pas ?
A l’heure prévue, le propriétaire de la maison alla se coucher après avoir fermé toutes les portes, sauf une. Ange attendît en comptant dans sa tête. Un quart d’heure écoulé, il revêtit sa panoplie de cambrioleur –qui en fait est la même que sa tenue habituelle, mais avec un foulard noir accroché devant la bouche ; il ne savait pas à quoi cela pouvait bien servir, mais tous les autres voleurs font comme ça -, puis il s’approcha à pas feutrés de la maison. Là, il entrebâilla doucement la porte et tendît l’oreille : le bruit de deux respirations endormies lui parvenaient, depuis l’étage. Ange eut un sourire de satisfaction, qui s’il n’avait pas été dissimulé par son masque, aurait fait luire ses dents pointues, tel un méchant comme dans les films. Tout en continuant à se déplacer silencieusement, notre voleur se dirigea vers ce qui ressemblait à un placard à balais, y entra, puis s’accroupit et attendît.
Après une petite heure qui lui parût durer toute la nuit, Ange entendît le bruit d’une porte que l’on ouvre sans délicatesse.

Samuel Smith, sergent de la marine de son état, rentrait chez lui après une dure semaine à la caserne. Ce qu’il n’avait jamais expliqué à ses parents, c’était pourquoi il rentrait aussi tard alors que son service se terminait à dix-neuf heures, et que la caserne n’était qu’a l’autre bout de la Foolstown. En réalité, Samuel faisait un petit détour par les bistrots de la ville, mais malgré le fait qu’il était majeur et vacciné, il ne s’était jamais résolu à le leur avouer. Une fois de plus, comme tous les vendredis, cet abruti de chat s’était mis devant la porte pour l’empêcher de passer, et s’était agrippé à ses mollets quand il avait tenté de lui envoyer un coup de pied. Il avait fini par l’attraper par la peau du coup, puis l’avait envoyé voler au loin, et il avait ensuite claqué bien fort la porte pour lui signifier « Non mais oh ! Ça t’apprendra, sale bête !» ; cela lui avait donné un sentiment de puissance, vis-à-vis de cette pauvre bête. Il monta ensuite dans sa chambre en faisant craquer l’escalier, et une demi-heure plus tard, on entendait le son de ses ronflements.

Sans plus attendre, Ange sortît de sa cachette puis entreprît d’explorer la maison. Elle était, euh… toute noire. Il n’y avait aucune lampe allumée, et les volets fermés empêchaient la lune de l’éclairer. Tout en se déplaçant précautionneusement pour éviter de renverser l’habituel vase en équilibre, réajustant ses chaussettes par dessus ses chaussures pour ne pas faire craquer le plancher, le voleur cherchait à tâtons le chemin de l’escalier. Finalement, une vive douleur au niveau de la cheville lui indiqua qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait en heurtant une marche.
Une fois en haut, les choses se gâtèrent : pour commencer, l’une de ses tresses s’accrocha à un cadre ; exaspéré, il tenta de se libérer en tirant, et le cadre tomba du mur. Ange ne le rattrapa que de justesse avant qu’il ne touche le sol, se tordant au passage le poignet qu’il resta à se masser tout en maudissant tous les cadres de la terre. Ensuite, pour continuer la série noire, il n’arrivait pas à retrouver la pièce aux bibelots. Il tomba respectivement sur les toilettes, le débarras, la chambre des parents, et sur la salle de bains dont la porte grinçait horriblement. Finalement, il trébucha sur un pli du tapis et s’étala de tout son long.
Enfin arrivé dans la salle tant recherchée, Ange commença à remplir son balluchon avec tout ce qui lui passait sous la main ; vu le nombre de babioles qui trainaient sur les étagères, il aurait de quoi vivre aisément un certain temps !

***

Samuel ne dormait plus. Le démon de la gourmandise s’était réveillé en lui, et il n’avait pas tardé à réveiller le reste de son corps. Guidé par les ordres que lui intimait son ventre, il se leva, passa sa robe de chambre, enfila l’un de ses chaussons –l’autre avait du se perdre sous son lit, alors il ferait sans-, puis sortit de sa chambre pour se diriger vers la cuisine. En passant dans le salon, il tomba nez à nez avec un type qui, même si c’était difficile de le voir avec précision à cause de la pénombre, semblait en train d’essayer de détacher les aiguilles de la pendule.

Ange avait trouvé que c’était une bonne idée -au début en tout cas- d’emporter les aiguilles de la grosse horloge. Bah oui, elles ne prendraient pas beaucoup de place, et des fois qu’elles soient en or… Tout à coup, une voix s’éleva derrière lui :

- C…C’est toi papa ?

Eh mince ! Ça y est, ils m’ont découvert. Que faire maintenant ?! Vite, sors-lui une excuse bidon !

- Euh oui, c’est moi. Je… j’étais parti aux toilettes, mais je me suis perdu… on y voit vraiment rien ici !
- …
- …

Samuel craqua une allumette, et se retrouva nez à nez avec une sorte de sauvage aux cheveux longs semblables à des vers de terre qui lui sortaient du crâne, et un masque de bandit sur la tête. Les deux hommes se regardèrent, bouche bée.

Il faut que je trouve quelque chose, vite. Je pourrais lui dire que je suis le voisin, et que je suis venu leur demander du sel ? Mais non idiot, il ne gobera jamais ça ! Bon, alors… je pourrais lui dire que je me suis perdu, et que je ne sais absolument pas ce que je fais chez lui ? Si jamais il avale ça, c’est vraiment le dernier des abrutis. Il faut que je file, et en vitesse. Impossible de sauter par une fenêtre, puisque je me trouve à l’étage, et l’escalier… est juste derrière lui.

Sans réfléchir plus longtemps, Ange Del Flo se précipita tête baissée sur son adversaire pour le projeter dans l’escalier. L’autre l’accueillit par un violent coup de pied dans le ventre.

Argh ! Mais c’est qui ce type ?... Il faut que je m’en débarrasse avant qu’il ne donne l’alerte ! Vite, sorts tes couteaux et fonce !

Le cambrioleur dégaina donc ses dagues, puis après quelques moulinets maladroits pour la forme, il se jeta à nouveau sur Samuel. Le jeune sergent, lui n’avait pas perdu son temps : tandis que son adversaire se relevait, il s’était emparé d’un porte-manteau qu’il pointait maintenant vers son adversaire tout en tenant toujours son allumette dans l’autre main.
Etrangement, Ange trouvait ce simple morceau de bois ouvragé en forme de tête d’oiseau et sur lequel pendaient encore un manteau et une casquette de marine beaucoup plus impressionnant que ses deux lames. Malgré tout, il s’élança en poussant un cri sauvage (mais un petit cri, qui tenait plus du murmure en fait, pour ne pas réveiller les parents qui dormaient toujours). Un violent choc à la tête lui apprît qu’un homme bien entrainé, même mal armé, peut venir à bout d’un de quelqu’un équipé de couteaux mais qui ne sait pas s’en servir.

Promis, si je me sors de cette embrouille, j’apprends à me battre correctement. Bon, il va falloir revenir aux anciennes méthodes : ranges tes dagues et utilises tes griffes.

Ange s’exécuta : il remit ses armes à sa ceinture, puis tendit ses doigts aux ongles longs avec un air menaçant. A ce moment, l’allumette que tenait le sergent s’éteignit, et l’obscurité remplit à nouveau la pièce. C’était le moment qu’Ange attendait, et il s’élança toutes griffes dehors, prêt à les lui planter dans les yeux, puis à le griffer, le mordre,…
Pour se protéger, Samuel fît un moulinet avec son « arme ».

- Aïe ! Mais t’est taré ! Ca ne va pas de me donner des coups de bâton sur le bout des doigts, comme ça ?!

Il avait crié, il n’avait pas pu se retenir. Avant qu’il n’ait pu se rendre compte de sa bêtise, des voix fusèrent de la chambre des parents, et des chiens se mirent à aboyer dans la rue (c’est inévitable, la nuit : si l’on fait du bruit alors qu’on ne devrait pas il y aura toujours un chien pour se mettre à hurler histoire de réveiller tout le quartier).

- Que se passe-t-il ? Chéri, j’ai entendu du bruit !
- Ouah, ouah, ouah !

- Eh mince… bon, je file moi !
- Attrapez-le ! Il y a un bandit dans la maison, vite !!

Ayant recours à sa dernière arme, puisqu’il n’avait plus besoin de se soucier de la discrétion, Ange pointa son pistolet sur le Marine et fît feu pour le forcer à s’écarter de l’escalier. Bang ! Sans regarder s’il avait fait mouche ou non, le cambrioleur dévala ensuite les marches, mi-courant mi-tombant, puis se précipita vers la porte ; celle-ci était fermée, et Ange s’y écrasa violement, formant une deuxième bosse sur son front. Pendant ce temps, toujours sous le concert d’aboiements, le sergent Smith descendit l’escalier, sabre à la main, l’empoigna par le col avant qu’il ne puisse réagir, et s’écria :

- Plus un geste : je vous arrête !


C’était une belle phrase tout faite. Ça fait bien, ça en impose, ça fait pro’.
Sans réfléchir, Ange sortit un objet au hasard dans son sac et le fracassa sur la tête de son adversaire.

- Noon, la pendule de grand-mère !!

Samuel avait lâché prise. Ange leva son épaule, et se jeta contre la porte pour la fracasser, une fois, deux fois, trois fois ! Son épaule lui faisait mal, mais il devait à tout prix sortir ! Finalement, au cinquième essai, la porte sortit de ses gonds et alla s’écraser sur le sol, Ange avec elle. Sans prendre le temps de reprendre ses esprits, ange roula au sol en semant la moitié des objets volés, puis se releva et fila comme un dératé. Il quitta la ville en trombe et courut, courut longtemps, jusqu'à ne plus voir les lumières de Foolstown derrière lui.

Finalement, n’en pouvant plus, notre voleur s’affala contre un arbre un peu à l’écart de la route. Longtemps après, une fois son souffle calmé, il se décida à faire l’inventaire de son butin à la lumière de la lune. Dans sa fuite, il avait réussi à sauver : un miroir brisé, deux aiguilles en fer blanc, et une collection de neuf poissons en céramique sans aucune valeur. Inutile de préciser que l’on ne revît jamais Ange Del Flo à Foolstown.




_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
Informations IRL

    Prénom : Itzlacohuihqui

    Age : variable – comment ça, c’est stupide de dire ça ?!

    Aime : Les chiens ; voila, comme ça je pourrai me vanter d’avoir mis au moins une information vraie dans cette liste.

    N'aime pas : Euh… les questions personnelles par exemple !

    Personnage préféré de One Piece : Baggy le Clown

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Cette question-la, on va faire semblant de ne pas l'avoir vue...

    Fais du RP depuis : Je fais du rp sur des mmorpg depuis plus de quatre ans, mais je n’ai découvert le roleplay sur les forums qu’il y a quelques mois.


    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) En soirée, en moyenne 6 jours sur 7.

    Comment avez vous connu le forum ? Sur un top site, mais je ne sais plus le quel.



Dernière édition par Ange Del Flo le Dim 2 Oct 2011 - 13:39, édité 4 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2862-fiche-d-ange-del-flo
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2799-ange-del-flo
Bonjour et bienvenue sur OPR ^^
(moi aussi j'aime Baggy :07: )
Voici ton test rp, et si tu as des questions n'hésite pas :
Raconte comment tu as failli te faire capturer par un sergent de la marine, (qui heureusement n'a pas vu ton visage, lors d'un cambriolage qui a mal tourné !

Bonne chance !
    Le test Rp est terminé. Je me suis un peu laissé emporté sur la longueur, mais je suppose que vous n'y verrez pas de mal.
    Je me suis aussi permis de modifier la taille et la police de ma candidature pour la rendre plus lisible, mais je peux toujours changer si cela dérange ; de toute façon, il me semble que j'ai respecté tous les minimums en lignes.

    Sur ce, bon courage, je sais ce que c'est que de relire des gros pavés de candidatures !


    Et que dire de plus, sinon: Baggy Schichibukai !!
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2862-fiche-d-ange-del-flo
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2799-ange-del-flo
    Hop, commentaire.

    Et bien, ce fut très agréable à lire. Les descriptions étaient certes peu détaillées et l'histoire pas franchement plus, mais j'adhère complètement au test RP. Je crois qu'il sert au moins autant que ce qui précède à se forger une opinion sur le personnage.

    Résultat, tu réussis à nous faire ressentir avec beaucoup de facilité l'incompréhension de Flo' face à la civilisation, un brin d'absurde dans tes réflexions en aparté, j'aime. L'humour est omniprésent mais bien dosé.

    Dans la qualité d'écriture, on s'y retrouve aussi, les phrases sont simples mais bien tournées, ce qui permet de suivre aisément l'action aussi. Quelques fautes mais pas plus que ça, et au final un perso très prometteur.

    Résultat des courses, je propose 700 Dorikis.
      Elvis a tout dit, c'est un style très simple (trop?) mais qui marche et qui emmène bien dans l'histoire. L'humour est le gros point fort, mention personnelle pour le gag du chasseur de chasseur de primes. Essaye de varier les appellations de ton personnage, "Ange" est très utilisé et comme la simplicité de l'écriture le place souvent en début de phrase, on peut parfois vouloir un peu plus de synonymes.

      700 dorikis
      pour moi aussi, bienvenue à bord.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
      • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
      J'ai moi aussi trouvé tout cela plus que correct : le personnage est construit et assez drôle (sans être lourd).
      Parfois quelques problèmes syntaxiques : "et sa peau est donc décolorée en blanc tirant sur le gris"
      Là il aurait fallu se contenter de mettre et ou donc, là ça alourdit un peu la phrase.
      "Ange ne prend pas vraiment son corps." Là je n'ai pas compris.

      Sinon on s'imagine parfaitement le personnage donc rien à dire niveau fond.
      J'ai préféré la psychologie car il y avait moins de faute, et le "à vaincre sans péril, on triomphe sans risque" m'a fait sourire.

      Même principe pour l'histoire, tu donnes les grandes lignes de la vie de ton personnage, sans aller vraiment en profondeur. Mais c'est rattrapé par le test rp que je trouve réussit !
      Je te donne ma voix pour 700 dorikis ;)
        Validé ! =)
        • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
        • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki