Ils sont tous partis. Il en reste plus un seul, les navires de la flotte qui mouillaient devant l’immense tortue étaient si loins, qu’on aurait dit des petits points dans l’horizon. J’ai dormis aussi longtemps que ça ? Un gars random d’une unité qu’il ne connaissait pas, posa son journal sur le lit avant de se lever pour prévenir le personnel hospitalier … Qu’est-ce qu’il lui était arrivé ? Il avait mal à la tête, un linge humide sur le front, des douleurs dans des endroits dont il ne soupçonnait pas la possibilité qu’ils soient douloureux, il se rappelait seulement avoir amener Maverik jusqu'à la potence, et puis après, la foule qu’il essayait de contenir l’écraser comme s’il n’était qu’une poupée de paille, brassée de droit et de gauche, avant de tomber et de se faire écraser sous le nombres de mécontents ou qu’une exécution publique enivrait, bien au contraire des pacifistes qui eux, ne bougeaient pas mais n’en pensaient pas moins.
- Ca y’est, la belle au bois dormant s’est réveillée ? Sans son baiser à ce que je vois ! Fait la voix de l’infirmière, chantante et aux accents haut perchée. L’instinct de survie prit le dessus chez Lex, il tata sous son oreiller pour y chercher la dague qui y dormait d’habitude mais il n’y avait rien si ce n’était le drap, et le bruit de la perfusion qui rentrait dans son bras par le dessus du tube. SCHLOP SCHLOP SCHLOP. Faisait le liquideantalgique qui l’avait tenu dans l'inconscience tout du long des soins.
Quelle date, quelle heure, quel endroit ? Fut les premières questions qu’il se posa. Le journal, un quotidien bon marché qui surfait sur la vague d’indignation du peuple pour mettre des titres et des phrases chocs. Il était le lendemain de l’exécution. Il se trouvait apparemment dans une infirmerie, une hospice de quartier … Il n’avait rien écouter des préconisations de l’infirmière, absorbé par ses pensées et ses préoccupations.
- Quelle heure est-il, miss ? Fit-il avec ses yeux bleus acier, qui semblaient aussi tranchant que des lames.
- 20h passé, nous allions changer votre perfusion …
Merde, déjà ? Il arracha de sa main gauche le cathéter de son bras droit devant le visage horrifié des deux âmes qui avaient veillé sur lui ces dernières heures. Il prit les habits élimés et troué qui se trouvaient dans un sac près du lit de malade qu’il n’avait que trop occupé. Il s’habilla sur la route, jurant comme un charretier en enfilant ses chaussures souples mais coquées au bout. Parfait pour la savate, ça.
Une fois cette foutue blouse enlevée, et ses couleurs bleus marines sur lui, il se sentit plus dans son élément, et couru comme si sa vie en dépendait. Quelques parts, rater le départ de sa propre unité, c’était un peu rater sa vie, non ? C’était au moins rater le coche. Et ça, ça lui foutrait bien les morts, que de voir tout le régiment l’avoir … oublié…
Ils n’étaient plus que des points au loin, une tâche noir sur une mer d’huile. Et lui, avait non seulement mal au cœur, au cœur qu’à l’égo ; Ah ses frères se seraient bien moqués de lui, dans une pareille situation. Il entendait presque le rire de Léo, qui s’en serait tenu les cotes pendant une bonne demi-heure et lui aurait rabattus les oreilles de cette histoire pendant des semaines.
Heureusement que le Kogaku n’était pas vraiment connu pour la rigueur de ses rapports, ni pour être dans les petites papiers de la famille Regalia.
Le sang coulait le long de son bras, et tandis qu’il se retournait vers la ville qui occupait le centre de la coque d’une tortue, avec ses rues tortueuses, et cette torture psychique, d’avoir si peu compté, qu’on l’est oublié…
- Parfois jeune homme, quand on touche le fond, c’est pour mieux remonter … Fit une voix derrière lui. Son aura de dépression était telle qu’elle montrait son désespoir ? Ou alors l’homme qui venait de lui parler était perspicace ? Il y’avait aussi la possibilité qu’il eut déjà à faire avec le marin d’elite… Ou bien un mélange des trois. La vie est une succession de couches, et derrière un individu, se cachait de nombreuses phrases et phases, et derrière eux, d’encore plus nombreux secrets … Je pourrais aussi vous dire qu’à chaque malheur est bon, mais vous ne seriez surement pas en accord avec ma proposition …
Se tournant vers l’orateur, il découvrit la tonsure de Baek, ainsi que ses yeux vides de vie.
- Je vous trouve, troublé ? Serait-ce ma cécité ? Ou bien ma perspicacécité ? Il se permit de rire, et ce jour là, il convainc le jeune Lex, qu’il y’avait toujours des enseignements à tirer, d’une chute, d’un échec ou d’un oubli.
Et le reste ? Le reste c’était le destin. Cette rivière qui coule et qui tombe sur nos têtes, nous écrasant par sa puissance, mais donnant la possibilité de nous purifier et de nous donner le plus important … L’impulsion.
- Ca y’est, la belle au bois dormant s’est réveillée ? Sans son baiser à ce que je vois ! Fait la voix de l’infirmière, chantante et aux accents haut perchée. L’instinct de survie prit le dessus chez Lex, il tata sous son oreiller pour y chercher la dague qui y dormait d’habitude mais il n’y avait rien si ce n’était le drap, et le bruit de la perfusion qui rentrait dans son bras par le dessus du tube. SCHLOP SCHLOP SCHLOP. Faisait le liquideantalgique qui l’avait tenu dans l'inconscience tout du long des soins.
Quelle date, quelle heure, quel endroit ? Fut les premières questions qu’il se posa. Le journal, un quotidien bon marché qui surfait sur la vague d’indignation du peuple pour mettre des titres et des phrases chocs. Il était le lendemain de l’exécution. Il se trouvait apparemment dans une infirmerie, une hospice de quartier … Il n’avait rien écouter des préconisations de l’infirmière, absorbé par ses pensées et ses préoccupations.
- Quelle heure est-il, miss ? Fit-il avec ses yeux bleus acier, qui semblaient aussi tranchant que des lames.
- 20h passé, nous allions changer votre perfusion …
Merde, déjà ? Il arracha de sa main gauche le cathéter de son bras droit devant le visage horrifié des deux âmes qui avaient veillé sur lui ces dernières heures. Il prit les habits élimés et troué qui se trouvaient dans un sac près du lit de malade qu’il n’avait que trop occupé. Il s’habilla sur la route, jurant comme un charretier en enfilant ses chaussures souples mais coquées au bout. Parfait pour la savate, ça.
Une fois cette foutue blouse enlevée, et ses couleurs bleus marines sur lui, il se sentit plus dans son élément, et couru comme si sa vie en dépendait. Quelques parts, rater le départ de sa propre unité, c’était un peu rater sa vie, non ? C’était au moins rater le coche. Et ça, ça lui foutrait bien les morts, que de voir tout le régiment l’avoir … oublié…
Ils n’étaient plus que des points au loin, une tâche noir sur une mer d’huile. Et lui, avait non seulement mal au cœur, au cœur qu’à l’égo ; Ah ses frères se seraient bien moqués de lui, dans une pareille situation. Il entendait presque le rire de Léo, qui s’en serait tenu les cotes pendant une bonne demi-heure et lui aurait rabattus les oreilles de cette histoire pendant des semaines.
Heureusement que le Kogaku n’était pas vraiment connu pour la rigueur de ses rapports, ni pour être dans les petites papiers de la famille Regalia.
Le sang coulait le long de son bras, et tandis qu’il se retournait vers la ville qui occupait le centre de la coque d’une tortue, avec ses rues tortueuses, et cette torture psychique, d’avoir si peu compté, qu’on l’est oublié…
- Parfois jeune homme, quand on touche le fond, c’est pour mieux remonter … Fit une voix derrière lui. Son aura de dépression était telle qu’elle montrait son désespoir ? Ou alors l’homme qui venait de lui parler était perspicace ? Il y’avait aussi la possibilité qu’il eut déjà à faire avec le marin d’elite… Ou bien un mélange des trois. La vie est une succession de couches, et derrière un individu, se cachait de nombreuses phrases et phases, et derrière eux, d’encore plus nombreux secrets … Je pourrais aussi vous dire qu’à chaque malheur est bon, mais vous ne seriez surement pas en accord avec ma proposition …
Se tournant vers l’orateur, il découvrit la tonsure de Baek, ainsi que ses yeux vides de vie.
- Je vous trouve, troublé ? Serait-ce ma cécité ? Ou bien ma perspicacécité ? Il se permit de rire, et ce jour là, il convainc le jeune Lex, qu’il y’avait toujours des enseignements à tirer, d’une chute, d’un échec ou d’un oubli.
Et le reste ? Le reste c’était le destin. Cette rivière qui coule et qui tombe sur nos têtes, nous écrasant par sa puissance, mais donnant la possibilité de nous purifier et de nous donner le plus important … L’impulsion.
- Baek:
Dernière édition par Lex Regalia le Mer 19 Juin 2024 - 10:23, édité 2 fois