- T'as vu, la 102 ème recrute !
- Ouai, mais t'as aucune chance d'entrer ...
- Et toi donc, c'est l'élite de l'élite quand même !
- Parait que c'est leur slogan ouai, mais tu sais, le marketing de nos jours... S'ils recrutent c'est qu'ils sont pas si bons que ça non ... ?
Lex passait comme un fantôme invisible et incolore derrière l'attroupement qui s'était formé devant l'affiche accrochée accrochée au tableau du QG du BAN. Il était revenu là pour rencontrer le Kaiser, suite à ses récentes aventures et mésaventures ... Il avait changé. Cheveux longs, son regard posée dévoilait une nature plus mature et plus profond sur les choses. Plus observateur aussi. Par exemple, grâce aux exercices pratiqués dans le cadre monacale, il entendait presque le cœur des hommes qui parlaient battre à toute vitesse, comme lors d'une course ou celui qui irait le plus haut, oserait le plus blasphémer, serait le grand gagnant. Tout ça pour dire que ses recrues se présenteraient certainement à l'examen de sélection de la brigade d'élite du Colonel Jakku Katar, une pointure dans son domaine.
Il fallait dire qu'il y'aurait peu d'appelé et encore moins de sélectionné, cela donnait envie d'en être. Après tout, il y irait peut être, si ses deux compagnons étaient également les bienvenus.
Qui ne voudrait pas d’un ancien lascars et d’un aveugle dans son équipe ? Lex avait ce goût prononcé pour l’éclectique, le surprenant, le fantasque. Tout ce qui sortait de la norme ; Et même s’il n’allait plus forcément à contre courant, il avait appris à se jouer de ses courants et d’en être un maillon, toujours électron libre, mais gravitant dans des sphères ou ses compétences, son expérience, et sa philosophie pouvait être utile.
Il en avait découpé, des troncs ; Il les avait débités avec une précision chirurgicale, comme un médecin l’aurait fait avec un patient ; Le bois lui parlait, ses veines étaient comme autant de mots laissés là par la nature elle-même.
Sachant que l’on habitait sur elle, autant respecter autant que possibles ses volontés. Et s’il avait apprit à dévier son sens, à faire de son centre sa volonté première, il n’allait jamais en contradiction avec le sens du vent, les marées et les planches de bois. Kaiser fut surpris de son évolution, lui qui était un tire au flanc n’utilisant ses dons que sous les coups de pression des sergents, il avait du répondant…
- Si tu te penses prêt pour l’aventure, la vraie, essaye d’entrer dans la 102ème ! Le Colonel Katar est fort de nombreuses victoires, c’est un peu un genre de modèle … Si ça sort de mon bureau je nierais et te jetterais dans la cage aux lions, compris ?
Un fin sourire sur le visage.
Un fin sourire sur le visage tandis que le navire de l’élite le menait aux larges.
Froid polaire, grottes inquiétantes et monstres à foison ! Bienvenue dans le secteur de La Flaque, qu’on appelle aussi la zone morte ! Allez tout le monde descend, vous priez pas, pas tous en même temps.
La flaque avait toujours été un mystère entourée de crainte et de légendes. Laissant les plus zélés passer devant, notre charpentier se plaça dans le peloton du milieu, et d’un pas tranquille, portant des Getas sous sa robe de bure aux couleurs de la marine, posa un premier pied sur la terre ferme de La zone morte.
Baek trainai derrière lui Bonzo, qui éructait presque sa crainte, freinait des deux pieds, s’accrochait aux rambardes, et à tout ce qui pouvait lui éviter le danger. A un moment, il croisa le regard du « patron » ; Lex. Et ce qu’il dut y lire, restant secrets de tous même des dieux, lui donna encore plus la frousse et il se fit un raison. Il repoussa les bras de son camarade monial qui se faisait étaux, et se reprit, roulant des mécaniques, et enroulant sa pose et sa démarche de par son passé de lascar.
- Bon, c’est bien gentil tout ça, mais il est ou le colonel ? Fit à vois haute Lex, plus pour lui-même, question rhétorique dont la réponse n’était connu que d’un homme …
Le navire eut le temps de repartir au loin dans d’autres galeries aveugles de la Flaque. Drôle d’endroit pour une première rencontre, mais Lex n’était pas du genre à se formaliser, ou à flancher aux premières épreuves ou la première embuche sur son chemin.
Il reconnu quelques visages.
Un fin sourire s'affichat tandis qu'il restait alerte.
- Ouai, mais t'as aucune chance d'entrer ...
- Et toi donc, c'est l'élite de l'élite quand même !
- Parait que c'est leur slogan ouai, mais tu sais, le marketing de nos jours... S'ils recrutent c'est qu'ils sont pas si bons que ça non ... ?
Lex passait comme un fantôme invisible et incolore derrière l'attroupement qui s'était formé devant l'affiche accrochée accrochée au tableau du QG du BAN. Il était revenu là pour rencontrer le Kaiser, suite à ses récentes aventures et mésaventures ... Il avait changé. Cheveux longs, son regard posée dévoilait une nature plus mature et plus profond sur les choses. Plus observateur aussi. Par exemple, grâce aux exercices pratiqués dans le cadre monacale, il entendait presque le cœur des hommes qui parlaient battre à toute vitesse, comme lors d'une course ou celui qui irait le plus haut, oserait le plus blasphémer, serait le grand gagnant. Tout ça pour dire que ses recrues se présenteraient certainement à l'examen de sélection de la brigade d'élite du Colonel Jakku Katar, une pointure dans son domaine.
Il fallait dire qu'il y'aurait peu d'appelé et encore moins de sélectionné, cela donnait envie d'en être. Après tout, il y irait peut être, si ses deux compagnons étaient également les bienvenus.
Qui ne voudrait pas d’un ancien lascars et d’un aveugle dans son équipe ? Lex avait ce goût prononcé pour l’éclectique, le surprenant, le fantasque. Tout ce qui sortait de la norme ; Et même s’il n’allait plus forcément à contre courant, il avait appris à se jouer de ses courants et d’en être un maillon, toujours électron libre, mais gravitant dans des sphères ou ses compétences, son expérience, et sa philosophie pouvait être utile.
Il en avait découpé, des troncs ; Il les avait débités avec une précision chirurgicale, comme un médecin l’aurait fait avec un patient ; Le bois lui parlait, ses veines étaient comme autant de mots laissés là par la nature elle-même.
Sachant que l’on habitait sur elle, autant respecter autant que possibles ses volontés. Et s’il avait apprit à dévier son sens, à faire de son centre sa volonté première, il n’allait jamais en contradiction avec le sens du vent, les marées et les planches de bois. Kaiser fut surpris de son évolution, lui qui était un tire au flanc n’utilisant ses dons que sous les coups de pression des sergents, il avait du répondant…
- Si tu te penses prêt pour l’aventure, la vraie, essaye d’entrer dans la 102ème ! Le Colonel Katar est fort de nombreuses victoires, c’est un peu un genre de modèle … Si ça sort de mon bureau je nierais et te jetterais dans la cage aux lions, compris ?
Un fin sourire sur le visage.
Un fin sourire sur le visage tandis que le navire de l’élite le menait aux larges.
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Froid polaire, grottes inquiétantes et monstres à foison ! Bienvenue dans le secteur de La Flaque, qu’on appelle aussi la zone morte ! Allez tout le monde descend, vous priez pas, pas tous en même temps.
La flaque avait toujours été un mystère entourée de crainte et de légendes. Laissant les plus zélés passer devant, notre charpentier se plaça dans le peloton du milieu, et d’un pas tranquille, portant des Getas sous sa robe de bure aux couleurs de la marine, posa un premier pied sur la terre ferme de La zone morte.
Baek trainai derrière lui Bonzo, qui éructait presque sa crainte, freinait des deux pieds, s’accrochait aux rambardes, et à tout ce qui pouvait lui éviter le danger. A un moment, il croisa le regard du « patron » ; Lex. Et ce qu’il dut y lire, restant secrets de tous même des dieux, lui donna encore plus la frousse et il se fit un raison. Il repoussa les bras de son camarade monial qui se faisait étaux, et se reprit, roulant des mécaniques, et enroulant sa pose et sa démarche de par son passé de lascar.
- Bon, c’est bien gentil tout ça, mais il est ou le colonel ? Fit à vois haute Lex, plus pour lui-même, question rhétorique dont la réponse n’était connu que d’un homme …
Le navire eut le temps de repartir au loin dans d’autres galeries aveugles de la Flaque. Drôle d’endroit pour une première rencontre, mais Lex n’était pas du genre à se formaliser, ou à flancher aux premières épreuves ou la première embuche sur son chemin.
Il reconnu quelques visages.
Un fin sourire s'affichat tandis qu'il restait alerte.