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L'ange de la Mort & La Lame Noire

Posté Ven 21 Juin 2024 - 20:40 par Haiko Daiki

Je suis arrivé sur l'île d'Orange, dans East Blue, avec un seul but en tête : trouver un équipage. Depuis que mes parents et mes frères ont été assassinés, j'ai laissé derrière moi ma vie d'assassin. Je voulais maintenant construire un nouvel avenir, loin de la violence et des trahisons. La mer scintillait sous le soleil, et l'odeur salée de l'océan remplissait l'air, créant une sensation de renouveau.

L'île d'Orange était animée, remplie de marchands ambulants, de pêcheurs et de voyageurs de tous horizons. Le marché local débordait de fruits exotiques, de poissons frais et de produits artisanaux. Le soleil brillait haut dans le ciel, ses rayons éclatants se reflétaient sur les eaux cristallines du port. Une légère brise maritime apportait une sensation de fraîcheur bienvenue. Les rires des enfants, le bruit des vagues et l'agitation des marchands créaient une mélodie apaisante qui contrastait fortement avec les sombres souvenirs que je portais en moi.

Je me suis dirigé vers un petit bar en bois, un endroit modeste mais accueillant, situé à l'écart des rues principales. Les planches du plancher grinçaient sous mes pas alors que j'entrais à l'intérieur. L'atmosphère était sombre et fraîche, un contraste agréable avec la chaleur extérieure. Quelques marins étaient assis aux tables, discutant à voix basse ou jouant aux cartes. L'odeur du rhum et du tabac flottait dans l'air, créant une ambiance typique des ports maritimes.

Je m'installai au comptoir, commandai une boisson et observai les lieux. Mes pensées dérivaient vers mon passé. Les souvenirs des missions d'assassinat, des cibles abattues et du sang versé étaient encore frais dans ma mémoire. Je pouvais encore sentir le poids des lames dans mes mains, la sensation du métal tranchant la chair, et le regard vide des victimes. Mais je savais que ce chapitre de ma vie était derrière moi. Je devais aller de l'avant, trouver un nouveau chemin. La culpabilité me rongeait, mais l’espoir d’un futur différent me donnait la force de continuer.

C'est alors que je la remarquai. Assise seule à une table, une jeune femme d'une beauté et d'un charisme saisissants. Elle avait la peau blanche comme la neige, et ses cheveux d'un blanc éclatant encadraient son visage délicat. Il y avait quelque chose de magnétique chez elle, quelque chose qui me poussait à aller lui parler. Elle dégageait une aura mystérieuse et captivante, comme une énigme attendant d'être résolue.

Je pris une profonde inspiration et me levai, me dirigeant vers sa table. Les conversations autour de moi s'atténuèrent alors que je m'approchais. Je pouvais sentir les regards des autres clients, curieux de voir ce que j'allais faire. Peut-être étaient-ils habitués à voir des hommes tenter leur chance avec elle, ou peut-être étaient-ils simplement intrigués par ma présence.

"Salut," dis-je en m'asseyant en face d'elle. "Je m'appelle Haiko. Je suis à la recherche d'un équipage."

Elle leva les yeux vers moi, ses prunelles brillantes et inexpressives. J'étais presque envouté par leur intensité. Une légère curiosité se dessina sur son visage, mais elle resta silencieuse, me laissant continuer.

"Dis-moi, fais-tu partie d'un équipage ?"

Je l'observai attentivement, attendant sa réponse. Cette rencontre pourrait être le début de quelque chose de grand, une chance de laisser derrière moi les horreurs du passé et de construire un avenir plus lumineux.

Alors que le silence s'installait entre nous, je me perdis dans mes pensées. Je pensais à mon père, à mes frères, et à tout ce que j'avais perdu. La douleur était encore vive, mais j'avais appris à la cacher derrière un masque de détermination. J'étais prêt à tout pour trouver un nouvel équipage, une nouvelle famille, et cette femme, avec son air mystérieux et ses yeux perçants, pourrait bien être la clé de ce nouveau départ.

Le bar autour de nous semblait se fondre dans un flou indistinct. Les rires, les discussions, les bruits de verres et de chaises se mêlaient en une cacophonie lointaine. Mon attention était entièrement concentrée sur elle, sur ce moment précis, et sur l'espoir fragile d'un futur différent.

Posté Lun 1 Juil 2024 - 15:27 par Jessica Hellhound

— Vous irez ensemble sur Orange. J’ai deux cibles à vous faire éliminer. Un haut dignitaire et sa femme de Manshon. Ils y seront en déplacement d’ici quelques jours pour leur voyage de noces. Notre commanditaire, une personne influente dans le milieu de la pègre, voudrait les voir liquider. Il pourrait passer par ses hommes, mais il ne souhaite aucune trace qui pourrait le relier à lui. Il faudrait que le meurtre du mari soit spectaculaire. Jessica, je compte sur toi. Cinder, sera l’ombre qui prendre la vie de sa compagnie. Pas de bévue, mes demoiselles.

Tel avait été les instructions que vous avait données votre mentore. Sans attendre, vous aviez sauté dans le premier bateau en direction de l’archipel d’East blue. Comme à ton habitude, tu lisais un livre sur le pont du navire, à l’abri d’un parasol négligemment calé sous ton poignet et tombant sur ton épaule. Une histoire fantastique sur une chronologie alternative du monde, où un monarque tyrannique, béni par le soleil, se serait transformé en vampire par magie pour rester souverain à jamais et conquérir le globe.

Cinder se tenait non loin de toi, terrée dans son sempiternel mutisme, cachée parmi les ombres, son royaume. Vous étiez ce qui se rapprochait le plus d’une amie, après autant de temps passé ensemble sous l’égide de Lady Hécate, il était normal qu’un lien se tisse. Mais vous étiez avant tout rivale.

Vous n’aviez pas besoin de communiquer pour vous comprendre. Tu avais appris à interpréter ses différents silences. Celui qui planait était dense et pensant. Rien de bien agréable.

— Moi aussi, j’ai un mauvais pressentiment. On a beau être préparée, que’qu’chose flotte dans l’air. J’sens la couille venir.
— Restons prudentes.

Tu acquiesças d’un hochement de tête et retournas à ta lecture, sans pour autant te départir de ce drôle de sentiment. Ta comparse se saisit des portraits-robots de vos cibles et les contempla un moment, afin de graver leur visage dans sa mémoire.

Vous aviez débarqué sur l’île une poignée de jours avant le début d’une festivité réputée. Ça serait le parfait instant pour frapper. L’importance de la foule promettrait de rendre impressionnant ton meurtre et faciliterait les déplacements furtifs de Cinder.

La première étape que vous aviez réalisée, un repérage des lieus ainsi que le glanage des informations quant au déroulé de la chose. Une parade de chars, une tribune en leur honneur. Une aubaine. Pourtant tu ne parvenais pas à t'oter cette arrière-pensée de doute et de précaution. Ça ne vous arrivait pour ainsi dire jamais quand vous étiez missionnées ensemble.

La réponse se montra le jour même de la mise en œuvre. Vous aviez choisi un bouge non loin de la rue qui accueillerait le défilé. Pour plus de facilité, ta camarade et toi aviez dissimulé vos engins de mort. Elle la gardait sur elle, dans un tour qu’elle seule maîtrisait, tandis que la lame de Moissonneuse se trouvait dans une venelle non loin, accrochée à un endroit accessible que par toi. Poussière et Désespoir reposant quant à eux dans des holsters sous le manteau que tu avais passés par-dessus ton corset. Il ne restait plus qu’à patienter jusqu'au bon moment.

Alors que Cinder s’était rendu au comptoir du bar pour y commander vos boissons, un importun t’accosta. C’était un homme élancé, aussi grand que toi avec tes hauts talons. Son regard était perçant, malgré des cernes impressionnants, ses traits délicats et fermés, et sa chevelure impeccablement coiffée.

Haiko ? Ce nom ne t’évoqua rien. Rien d’important en tout cas. Il voulait faire partie d’un équipage. Et il te désirait dedans. Tu arquas un sourcil à cette simple demande et pouffa de rire. Comment pouvait-il être aussi effronté ? Sans une once d’intérêt supplémentaire, tu le chassas du revers de la main et sorti ton bouquin.

— Va t’faire, blaireau. T’as rien qui me concerne, alors décarre ou j’te refais le portrait.
— J’ai raté quelque chose ? questionna Cinder en revenant, tenant une tasse de café pour toi et un verre de soda pour elle.
— Juste ce gusse qui veut m’recruter et qui reste là comme un pantin.

L’assassin à tes côtés l’analysa de pied en cape d’un rapide coup d’œil et pouffa avant de s’asseoir et de siroter son cola sans lui accorder une once de considération.

Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:

Posté Lun 1 Juil 2024 - 20:06 par Haiko Daiki

L'ange de la Mort & La Lame Noire

Je pris une grande inspiration et adressai un sourire narquois à la femme, puis à son amie qui venait d'arriver.

"Eh bien, je vois que la politesse, c'est pas ton fort," dis-je en me penchant légèrement en avant, mon ton aussi tranchant que les katanas que je portais. "Mais t'inquiète, ça me fait ni chaud ni froid. T'as de la chance que je sois de bonne humeur."

Je me redressai, ajustant ma cape d'un geste théâtral. "Et toi," dis-je en regardant son amie, "dis à ta pote d'enlever le balai qu'elle a dans son cul, parce que là, c'est vraiment pathétique."

Je me retournai légèrement, prêt à partir, mais une dernière pique me brûlait les lèvres. "Et si tu penses vraiment pouvoir me refaire le portrait, vas-y, essaye. J'ai besoin de rigoler un peu."

Avec une inclinaison de tête moqueuse, je me détournai et me dirigeai vers le bar, prêt à passer à autre chose. J'attrapai un tabouret et m'assis, faisant signe au barman pour une boisson non alcoolisée. J'écoutai le murmure des conversations autour de moi, mais mon esprit était encore enflammé par l'échange précédent.

"Ces deux-là ont vraiment de la gueule pour rien," marmonnai-je en regardant mon verre d'eau.

Le bar était animé, les rires et les conversations se mélangeaient dans une cacophonie agréable. Les gens semblaient détendus, profitant de leur soirée. De mon côté, je réfléchissais à ce que je ferais ensuite. L'île d'Orange était peut-être un endroit où je pourrais trouver ce que je cherchais : un nouvel équipage, une nouvelle famille.

Je jetai un coup d'œil autour de moi, observant les gens. Des pirates, des marchands, des aventuriers... tout un échantillon de vies différentes. Mon regard revint sur les deux femmes. Peut-être qu'elles n'étaient pas aussi intéressantes que je l'avais espéré, mais ce n'était pas une raison pour abandonner ma quête.

Je pris une gorgée de mon verre et laissai échapper un soupir. "Faut croire que j'ai encore du chemin à faire," murmurai-je pour moi-même.

Posté Mer 3 Juil 2024 - 22:48 par Jessica Hellhound

Une rage sourde grondait en toi, froide et implacable. Ce type ne savait pas à qui il avait affaire. Il pensait te dominant en cet instant. Bien mal lui prit que de te chercher des poux. Tu te servirais de ce qui allait suivre comme un prétexte pour aller abattre ta cible. La parade n’allait pas tarder à commencer d’ailleurs. L’excitation de la foule à l’extérieur le laissait présager.

— Je connais ces yeux. Rien de bon s’annonce.
— Bon, Lady Hécate voulait du spectacle pour la mort du type, elle va être servie. Va m’chercher Moissonneuse. Plus rien à carrer d’la prudence.

Cinder acquiesça et s’évanouit dans les ombres pour sortir en toute discrétion. Tu engloutis ton café d’une traite et te levas rapidement pour combler la distance qui te séparait de l’impertinent. Tu ne le quittas pas des yeux, projetant ton aura morbide autour de toi, menaçante pour quiconque la ressentait.

— Derrière…. articula le tavernier en te voyant arrivé à l’attention du jeune homme, mais trop tard pour que ce dernier ne réagisse.

En moins de deux, tu saisis le scalp de ta cible et abattis son crâne contre le comptoir du bar, explosant au passage le verre qu’il sirotait. Tu entendis son nez se fracturer sous l’impact. Tu le projetas ensuite au sol et lui décochas un violent coup de pied à la mâchoire. Les vivats et la clameur ambiants s’étaient rapidement tus pour vous observer. Certains se regardèrent pour savoir s’ils devaient intervenir, mais d’autres firent des gestes dissuasifs de peur de se faire tuer.

— T’as d’la chance qu’j’te tue pas sur le champ, l’cul-terreux. J’ai d’autres choses à foutre que d’m’occuper d’un mioche dans ton genre. La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant d’dire qu’une personne a pas d’couille.

Finalement, tu ne te laissas pas submerger par la colère latente. Tu jugeas qu’il ne valait pas la peine de te salir les mains. Quand tu t’approchas de la porte du bouge, ta comparse arrivait avec ta lame dans ses mains.

Tu la saisis pour la faire pendre dans ton dos, entre tes ails cybernétiques et sortis à la suite de l’assassin sans un dernier regard pour le malheureux.

Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:

Posté Jeu 4 Juil 2024 - 19:13 par Haiko Daiki

L'ange de la Mort & La Lame Noire

Pris par surprise, je n'avais pas vraiment compris ce qu'il s'était passé jusqu'au moment où je vis les deux femmes dehors du bar. Je me levai en remettant mon nez en place, le bruit affolant les gens autour. Le barman, inquiet, me demanda si ça allait.

"Oui," répondis-je en laissant quelques berrys sur la table. "C'est pour les dégâts."

Je sortis du bar, déterminé à régler mes comptes. Avec ma grande vitesse, je rattrapai la blonde assez facilement et lui donnai un énorme coup de pied dans le dos, la faisant valser à quelques mètres devant moi. Cette fois-ci, c'était à son tour d'être prise par surprise.

"Tu vois, c'est facile de prendre les gens par surprise," dis-je avec un sourire narquois. "Du coup, ça me confirme le fait que t'as pas de couilles."

Mes pensées tourbillonnaient. Ces femmes avaient du cran, mais elles ne savaient pas à qui elles avaient affaire. Mon passé d'assassin m'avait appris à être impitoyable et à toujours garder le contrôle. Même si j'avais laissé cette vie derrière moi, les réflexes étaient toujours là.

Sortant mes deux katanas, je fonçai directement sur la blonde qui se relevait difficilement. Au dernier moment, je changeai de direction et me précipitai vers sa copine, la prenant totalement par surprise.

"Je vais d'abord m'occuper des gênes potentielles," lançai-je, déterminé, avec un sourir glacial.

Je repensai à mon père, Akashi, et à tout ce qu'il m'avait appris. Chaque combat, chaque leçon, tout était gravé dans ma mémoire. Mais ce n'était pas seulement pour lui que je me battais. Je pensais aussi à ma famille assassinée, à leur mémoire que je portais en moi. Chaque coup de katana était une manière de rendre hommage à leur force, à leur détermination.

Je ne pouvais pas me permettre de faiblir, de montrer des signes de faiblesse. La discipline était ce qui m'avait maintenu en vie toutes ces années. Chaque jour, je m'entraînais sans relâche, perfectionnant mes techniques, renforçant mon corps et mon esprit.

Posté Ven 12 Juil 2024 - 12:25 par Jessica Hellhound

Instinctivement, Cinder sortit Présage de sa cachette et dévia au dernier moment l’attaque que lui portait l’étranger. Elle eut un assez bon réflexe pour ne pas se prendre le coup de plein fouet, mais une estafilade vint marquer son épaule droite et la projeta en arrière.
Dans ce mouvement de recul, elle rebondit sur ses pieds pour se fondre de la foule et retourner aux ombres. Elle attendrait le moment propice pour frapper à son tour.

Quant à toi, tu t’étais relevée dans l’intervalle, analysant la situation. L’agitation des badauds se montrait assez importante pour cacher le début de votre rixe, mais cette dernière deviendrait assez expansive. Le notable, depuis ses gradins, entourés par plusieurs marines à ses pieds, profitait du spectacle sans se douter de rien. Il souriait à pleines dents et faisait signe à qui voulait bien lui en faire. Sa femme cachait son visage derrière un éventail et observait tantôt le défilé, tantôt les gens aux alentours.

Comment traverser cette plèbe réunie ici, réussir ta mission, et en même temps t’occuper de ce blanc-bec un peu trop collant ? Tu réfléchis vite alors qu’il chargeait vers toi après avoir chassé ta rivale. Tu attendis donc le dernier moment pour agir. Alors qu’il allait abattre son arme, tu pivotas sur toi-même, déviant son katana avec ton aile et sortir Poussière de son holster pour le frapper dans la nuque.

— Si tu continues à m’faire chier, c’est toi qui finira sans couille, j’te préviens. J’ai d’aut’e chose à foutre. Dégage de ma vue.

Tu saisis son bras pour lui faire une clef et l’envoyer au tapis. Ton objectif était de te rapprocher de l’arbre au bout de l’allée. Tu planerais jusque ta cible et tu la décapiterais au passage devant la foule ébahie.

Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:

Posté Mar 16 Juil 2024 - 19:01 par Haiko Daiki

L'ange de la Mort & La Lame Noire

Je me relevai après avoir reçu un coup de revolver de la blonde dans la nuque. Le choc m'avait bien sonné, et je me redressai difficilement, mon corps protestant à chaque mouvement. Mes yeux se posèrent sur l'arme de la blonde, une pièce d'art magnifique. Je ne pus m'empêcher de la complimenter malgré la douleur.

"Belle arme," murmurai-je, une lueur d'admiration dans le regard.

Mais cette admiration fut rapidement remplacée par la reconnaissance de la situation. Cette femme était puissante, bien plus que je ne l'avais estimé. De simples coups ne suffiraient pas. Je devais faire appel à des techniques plus avancées, plus redoutables.

Prenant une profonde inspiration, je me préparai à utiliser la technique Akuma. Une aura maléfique rougeâtre engloutit lentement mon corps, une énergie sombre émanant de moi. La silhouette d'Akuma, la démone légendaire, apparut derrière moi. Cette apparition pouvait déstabiliser n'importe quel adversaire faible mentalement, et je comptais bien en tirer parti.

"Voilà, maintenant ça commence vraiment," murmurai-je, sentant l'énergie maléfique pulser autour de moi.

Je repris ma respiration, calmant mon esprit pour la technique suivante. Je concentrai mon énergie sur mes katanas, les lames s'enflammant instantanément. C'était la technique Hi no Ha. Les flammes dansaient autour des lames, illuminant l'espace autour de moi d'une lueur rougeâtre. La chaleur intense émanait de mes katanas, ajoutant une menace supplémentaire à chaque coup que je pourrais porter.

Les civils, observant le combat, étaient terrifiés par cette démonstration de pouvoir. Leurs cris et leurs mouvements désordonnés remplissaient l'air, créant un chaos ambiant. Ils s'agitaient dans tous les sens, cherchant désespérément à s'éloigner de la scène.

Je me concentrai de nouveau sur la blonde, déterminé à finir ce combat. C'était une adversaire tenace, je devais lui accorder ça.

Je fonçai vers elle, mes katanas enflammés créant des traînées de lumière rouge dans l'air. Je devais la toucher avec mon prochain coup, faire en sorte que cette technique ait un impact décisif.

"Prépare-toi, ça va faire mal," dis-je avec une voix glaciale, chaque mot résonnant avec la détermination de finir ce combat.

Les bruits des civils se faisaient de plus en plus lointains, remplacés par le battement de mon cœur et le crépitement des flammes autour de mes katanas. J'étais totalement concentré, prêt à affronter cette femme avec toute la puissance que je possédais.

Posté Mar 3 Sep 2024 - 19:51 par Haiko Daiki

L'ange de la Mort & La Lame Noire

Le souffle court, je finis par prendre l’avantage sur ces deux femmes. Leurs mouvements deviennent plus lents, moins précis, tandis que les miens gagnent en fluidité et en assurance. La rue est pleine, l’écho de nos coups résonne contre les murs, chaque impact est une victoire de plus.

Jessica, la blonde, est la première à flancher. Je la mets au sol d’un mouvement net, la forçant à mordre la poussière. Elle lève les yeux vers moi, une lueur de peur et de frustration brillant dans son regard. Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres alors que je m’avance vers elle, dominant la scène.

« Tu ferais bien de dégager, » lui dis-je d’une voix tranchante. « Toi et ta copine, vous avez compris ? Fichez le camp avant que je ne change d’avis. »

Son air arrogant est remplacé par une expression de soumission. Sans dire un mot, elle hoche la tête, comprenant que je ne plaisante pas. Avec l’aide de son amie, elle se relève difficilement, tremblante, et sans demander leur reste, elles prennent la fuite, disparaissant dans la nuit.

Je les regarde s'éloigner, savourant la victoire. Elles ont appris à leurs dépens qu’il ne vaut mieux pas me sous-estimer.

Je me tiens là, les muscles encore tendus par l'effort, observant les deux femmes s'éloigner dans la nuit. La rue est à nouveau calme, mais un bruit attire mon attention. Mon regard se tourne vers l'extrémité de la ruelle où je distingue des silhouettes familières : des soldats de la Marine.

Ils m’ont vu. Pas de temps à perdre. Mon cœur s’accélère, pas de panique, juste l’instinct. Je jette un dernier regard à la direction où les deux femmes ont disparu, puis sans hésiter, je prends la fuite, me fondant dans les ombres des ruelles tortueuses de la ville. Mieux vaut disparaître avant que les ennuis n'empirent.

Je ne vais pas leur laisser le plaisir de me capturer. Pas aujourd’hui.

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