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Le clou qui dépasse appelle le marteau.

Si on avait parié sur l'endroit où on s'reveillerait avec le Jack, tête de moi que j'aurai pas misé sur c'putain d'navire de contre bande. J'suis même pas sur qu'on puisse appeler ça un navire, un sloop à vu d'nez. Et du nez j'en ai ! Enfin peut être pas assez pour sentir qu'le vent allait tourner si je m'endormais sur cette charrette de foin, me v'la qui m'fait kidnapper. Nan c'est trop fort Dead End. J'en ai pris des caisses mais des comme celle-ci. Mouais... C'est ce que j'me disais avant que j'sache qu'c'etait un putain de coup monté, orchestré par c'te foutue Mélo.
Ses derniers mois d'absence, la fée avait prise soin de monter cette expédition dans l'but de m'faire partir de Dead End. Soit disant un jour j'vais m'faire suriner ou que j'vais laisser mon dernier Berry. Et avoir craché un million pour ce voyage, c'est pas un pas vers la ruine peut être ? La Trans c'est cinq-cent mille !! Si c'est pas l'arnaque du siècle bordel ! Et venez pas me faire le coup de la main d'œuvre et du danger en mer.
J'descend du bateau en insultant la daronne à tout le monde, sans un regard derrière moi. Melody, elle, remercie l'équipage et emboîte ses pas derrières les miens. Enfin elle vole. M'voyez quoi.

Deux-trois jours passent, on a trouvé un moyen de crécher pour pas cher. Ça recherche de la main d'œuvre sur les docks et ils ont des logements réservés pour cette dernière, évidement que je saute sur l'occasion. Une place dans la sécurité est dispo et moi j'aime bien ça, glander à attendre qu'un débile vienne foutre le bordel. Bon, ça se bouscule pas au portillon. Y'a bien ce mec qui tag des conneries révolutionnaire partout mais, moi, ça me fait bien marrer alors j'lui fous la paix au bonhomme. J'vais pas perdre mon temps à traquer un type qui fait des dessins. La plus part de mes journées, j'fais mes rondes, principalement dans le secteur du dock 1, le reste du temps j'suis affalé à mon poste de guet. Une p'tite cabane sur pilotis, d'une pièce, juste assez grande pour y foutre une chaise et mes grandes pattes. Le genre de truc pour maître nageur. Remarque, j'ai une belle vue et j'peux picoler à l'abri du soleil. Vraiment le travail parfait.


* Je t'avais dit qu'on serait bien mieux loin de cette île de forbants remplie de crapule en tout genre. Rien de mieux que de vivre au calme en gagnant sa croûte. *

" Alors... Tu m'dois toujours un million et en suite, j'suis le seul ici qui bosse ! "

* Arrêtes voir de ronchonner. Profites du soleil et de l'odeur de la mer ! Et puis tu crois que supporter tes saute d'humeur c'est pas un travail à plein temps ?! *

" Vas y tu m'soules Melo. Vas voir ailleurs si j'y suis ! "

* J'ai un scoop pour toi, tu n'y es pas ! Hihi hi *

" Bordel. C'est bon, c'est moi qui vais voir ça. J'en profiterai pour aller prendre des nouvelles de Polo. Pas que ce con de poulpe s'attaque à un navire du coin. "


Tout en ignorant les remarques de la fée, c'est dur vu qu'elle m'parles via télépathie, j'fais grincer ma chaise en me levant. J'me dirige vers la sortie en littéralement deux pas et j'descend d'ma tanière sans prendre l'échelle. Un saut de trois mètres n'a jamais tué personne. Je redresse mon chapeau de paille, prend une grande rasade dans ma bouteille de rhum et la fixe à ma ceinture. Un de mes sabres sur l'épaule, j'avance avec nonchalance à travers le dock en direction de la côte.
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Avec les premices de sa formation dans tout ce qui était boisé et surtout dans la poutre et l’assemblage lorsqu’il avait falut reconstruire entièrement l’autel perché dans les montagnes qui vénérait les quatre point cardinaux, et donc les novices avaient charge de faire sonner tout les matins quatre fois, dès l’apparition du soleil à travers la crète est, et avant que son éclat doré ne vienne frapper le bronze du clocher.

Des offrandes étaient régulièrement déposées sur le sol meuble et frais de l’autel Cardinal, par les adeptes, tandis que le tout était chapeauté et organisé par les moines. Un peu comme dans la marine ou chacun avait son rôle pour faire fonctionner le navire, ici ils étaient tous dans le même bateau, celui de la prière aux grandes divinités de la nature, position zen pour appréhender les cinq forces de ce monde, la terre, le feu, l’eau, l’air et le vide. Bref, il comprennait mieux l’utilité de respecter une certaines hierarchies, car tout à chacun avait sa spécialité, son domaine de prédilection, sa façon de s’élever.

Quand une tempête avait traversé -ou plutôt qu’elle fut traversée par la tortue, transpercé le toit de chaume, ébranlé les fondations, et quasiment emporté avec elle l’autel où l'on se rendait quotidiennement, Lex s’était proposé. Il ne savait pas trop pourquoi… Quelque chose comme l’instinct, quelque chose comme l’envie, ou plutôt la . Sans doute les trois, ou bien un mélange, ou bien un point médian entre ses trois sujets.

Il avait prit les choses en mains, mais toujours guidé par Maître Shifu, le moine qui s’occupait de toutes les réparations en boiserie, qui lui découvrit un don, un façon de s’occuper du bois comme s’il ne faisait qu’un avec lui, comme s’il savait le sacrifice que cela avait coûté à la planète, à l’arbre, au bois qu’il taillait avec un ciseau hors d'âge, et des ustensiles à peine utilisable. Quand il eut fini l’autel, il était sur les rotules, comme s’il était entré dans une sorte d’état second ou tailler, raboter et assembler était aussi vitale et aisé que respirer, ou bien se lever. C’était en lui depuis le début.

C’était en lui depuis sa naissance ? Voir qu’il pouvait autant construire de choses de ses mains, plutôt que de détruire des os et écraser des nerfs, cela lui mit une larme qui coula le long de sa joue.

Et personne ne s’en moqua, ils avaient compris. Il était temps pour lui de partir. Il prit Baek et Bonzo. Et vécut des aventures, à droite à gauche. C’était il y’a quelques mois en arrière mais quand il regardait derrière lui, il lui semblait qu’il s’était écoulé une année ou deux, voir trois.

Tellement de chemin parcouru, tellement de gens rencontrés. Puis il y’eut la 102ème d’élite, il y’eut Jakku Kattar. Il changea sa conception du mot “perfection” et “efficience”. Lui apprenant une nouvelle sorte de rigueur, faite pour soi, et non tournée vers les autres. Quand il atteignit un certain niveau de confiance et de responsabilités sur le navire, le colonel le convoqua. Les vieux réflexes, démons pernicieux se cachant dans l’ombre et attendant notre venue, revinrent vite. Il avait fait une connerie ? Il allait être viré ? Tout était gâché, le chemin à refaire ?

Non.

Prenez ceci et allez au dock 1 de Water 7, c’est un ordre, nous nous retrouverons, sergent Regalia.

Il partit avec son papier dans la main sans le lire, comme tout impulsif instinctif qui devait agir avant de réfléchir, se poser, prendre le temps. C’est ça qu’il s’est retrouvé embauché comme intermittent de la charpente sur le dock 1. Déjà parce que Jakku avait recommandé son profil et peut être promis un retour de bons procédés -lui ne savait rien de rien, ou peut être parce que la poignée de mains rugueuse entre Marie Madelaine et lui même, et sa réponse à sa question éclair avait convaincu la chef que ce serait un bon moyen de terminer sa grosse commande pour un investisseur anonyme, qui pouvait le rester sans que ça ne fâche personne, mais qui froissait la curiosité de Lex, et avec la chaleur de ses dernier jours, plusieurs élements manquaient à l’appel.

Il prouva son utilité, et appris au contact de la guilde de charpentier de marine, tout ce qu’il fallait savoir, avide de savoir comme une plante se gorge d’eau quand on l’arrose.

Ainsi imbibé d’une autre sorte de mathématiques et de physiques appliquées, que pouvait l’être un surce d’Absinthe, il n’était plus un néophyte, mais un ouvrier spécialisé indépendant et capable de se trouver de quoi bosser, comment le faire, avec quoi, si c’était grave ou non. Une grosse trousse d’outils autour de ses hanches comme une ceinture, mais pour les manuels, le quittait rarement.

Puis un jour, arrivant à la fraîche, voilà qu’on lui : On a plus un clou !

Comment ça mon frérot ?

Tu veux dire qu’on est fauché ? Hein, c’est ça ? Les yeux de Lex suppliaient mais la réponse fut sans appel.

-Mais non, on nous a volé tous les clous ! Yen a plus un seul en réserve, dans aucun ceinturons -ils avaient habitudes de les accrocher à un patère dans le mur d’uen salle fermée à clef… sauf aujourd’hui.

Un individus suspect tourna dans le coin de la rue : Regardez ! Fit Lex Ce gars il traîne dans le coin depuis deux trois jours, toujours alcoolisé !

-Venez les gars on va l’interroger.

La cheffe de dock n’était pas là, mais quand t’avais toute l’équipe qui débarquait et qu te demandait ton idenité et la raison qui te présence sur les lieux… Y’avait de quoi transirer.
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P'tite bifurcation logique vers un p'tit revendeur au black de bibine, faut bien que les gens mangent, c'pas parce que j'fais partie de la sécu que j'dois faire le mec du cipher popol. L'mec nourrit sa famille, moi j'ai d'la picole pas chère. Quand t'arrives et que t'es nouveau sur une île, faut savoir se mettre les bonnes personnes dans la poche. Vouloir baiser tout l'peuple c'est vraiment contre productif.

" T'inquiètes chacal ! J'te couvre. Mais la prochaine fois, essayes d'm'avoir du rhum de Shimotsuki. Chaque gorgée me rappelle le pays t'as vu !

- On va tenter l'ami. Mais avec le bordel qu'il y a ces derniers temps, entre les empereurs en plus et ceux qui le sont sans l'être, les CP qui font le travail de la marine municipale et les civils que tu sais plus sur quel pied danser... Dur d'avoir ce qu'on veut. On s'contente de récupérer ce qu'il y a.

- Ah, j'l'ai toujours dit. L'monde part en couille. Personne reste à sa place, ils rêvent tous de grandeur jusqu'à plus prendre de douche ou profiter du soleil. Bon, j'te laisse, faut que j'me grouille de r'tourner sur les docks. A tout les coups j'vais m'faire accuser de complotisme contre le GM avec tous ces fous.

- Ahahahah. Pas d'soucis, fais bien attention à toi collègue. "


J'lui lâche une bourse pleine et j'repars avec une dizaine de bouteille de différents alcools. J'en accroche deux-trois à ma ceinture et j'fourre le reste dans un tissu que j'fais pendre à mon sabre, tel un baluchon, et on reprend gentiment la route. Toujours accompagné des remarques de Melody. L'avantage de la boisson, c'est que j'arrive à passer outre ces voix dans ma tête.
De nouveau en train de déambuler à travers les docks pour rejoindre Polo, j'me rend compte que y'a des guignols qui me suivent. J'regarde ma collègue mais cette dernière hausse les épaules.
Une nouvelle rasade de rhum histoire de m'éclaircir les idées. J'me stoppe dans ma marche et me retourne au ralentit, même pas l'temps de les insulter qu'ils sont déjà à me poser des millions de questions.


" Wow, wow, les bouseux. Déjà, vous allez lever la main avant d'parler. En suite, qu'est-ce que vous me putain de voulez ? Y'en a qui bosse les trouducs. Et puis si vous avez envie d'visiter l'île y'a des mecs payés pour ça, j'suis pas guide touristique. Allez ouste les chômeurs. "

J'leur fais signe de s'en aller de la main, puis dans mon élan pour la descendre, j'attrape à nouveau ma bouteille ouverte à ma taille pour la reporter à ma bouche. Lâchant le meilleur rôt d'ma journée, j'fais volte face et reprend ma promenade… Mais y'a un truc qui m'dérange… J'les entends encore derrière mon cul. J'me stoppe net de nouveau et en me retournant, j'leur fais part de mon meilleur regard d'alcoolo énervé, t'sais celui qui veut étaler des boyaux sur les murs.

" Putain, vous êtes du genre à aimer les coups ?! "
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